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Accueil du site > Tribune Libre > François Bayrou ou l’intelligence humaine

François Bayrou ou l’intelligence humaine

Avec François Bayrou, on a l’impression d’entrer dans une nouvelle dimension. Il sort du cadre traditionnel, ne parle pas cette langue de bois, ne pratique pas la lutte de clan contre clan, ne participe pas aux combats de coqs. Il nous fait voir le monde autrement, sous un autre éclairage. Dans cet univers sclérosé, étouffant, cet air vicié faute d’être aéré et renouvelé, une porte s’ouvre …

Depuis des lustres, François Bayrou nous parle d’humanisme. Ce mot paraissait désuet, angélique, utopiste. Certes il évoquait la Renaissance, le développement des sciences, de la culture, un tournant de civilisation qui a suivi l’invention de l’imprimerie, comme c’est le cas aujourd’hui de la révolution de l’information suite au déploiement d’Internet. Mais le terme a une connotation passéiste, voire gnan-gnan. Or ce mot prend aujourd’hui une autre résonance … Jean Léonetti crée au sein de l’UMP un courant appelé « La droite humaniste ». Même le Parti de Gauche sous-titre son programme « L’Humain d’abord ». On remarquera au passage que les termes de socialisme et de capitalisme, appartiennent eux aussi à un ancien référentiel, sont dépassés, même s'ils sont encore employés. Le capitalisme initialement entrepreneurial a évolué vers la financiarisation de l'économie, le libre-échange dans la mondialisation. Le socialisme qui faisait référence à une économie administrée par l’Etat, niant la propriété privée, désigne maintenant plutôt un modèle privilégiant l’égalité et la gestion collective, sans pour autant remettre en question la propriété privée, le statut de nos entreprises et même le libre- échange.

François Bayrou prône également depuis toujours les valeurs de la république, ornant les frontons de nos écoles et des mairies de nos villages : « liberté-égalité-fraternité », ce qui peut paraître ringard, provincial, aux oreilles du tout-venant.

On découvre que cette vision est en fait empreinte de profondeur philosophique, d’une anthropologie de l’homme définissant les contours d’un modèle de société qu’il s’agit, sinon de retrouver, de redéfinir. Pas d’un système complexe, que seules des élites pourraient comprendre, dont elles pourraient s’approprier et qu’elles chercheraient à appliquer de manière dogmatique, mais des notions simples, qui donnent une direction, pour réorienter notre boussole à tous, dans un monde à la dérive.

Liberté-Egalité-Fraternité, triptyque de valeurs unies et indissociables se tenant comme une clé de voûte, marque la devise de cette République qui vise à libérer l’homme, à l’émanciper et à l’assurer, à l’épanouir, à le lier aux autres dans un destin commun. Le modèle capitaliste d’économie de marché incarné par la droite a privilégié la liberté, mettant l’argent au centre, en ayant laissé malgré tout se développer les inégalités. Le socialisme incarné par la gauche, a préféré l'égalité, en mettant l’Etat au centre oubliant souvent l’entreprise. L'humanisme plutôt incarné par le centre, réfère à la fraternité, trop oubliée. Prônant l'équilibre entre ces trois piliers. François Bayrou exprime que « La république est le projet politique de l’humanisme  », dans sa préface de mon livre intitulé « La révolution humaniste  ». C’est même un projet de société, un principe de civilisation. On comprend alors mieux l’idée de majorité centrale, d’esprit d’union nationale, qu’appelle de ses voeux le candidat à la présidence de la république.

Certains cherchent des coupables tout désignés pour expliquer la crise que nous traversons, les dérives de la mondialisation, d'un capitalisme financier jugé prédateur : les dirigeants, les élites, les banquiers, les actionnaires, la mondialisation, le libre-échange, l'euro, les institutions européennes,la Chine... Ils veulent faire croire que les dangers viennent de l'extérieur et qu'il suffit de fermer les frontières ou de se débarrasser des catégories présumées coupables. Mais ne nous méprenons pas. Cette vision nous empêche de regarder les véritables causes de nos maux, nos propres responsabilités de citoyens, de consommateurs, d'investisseurs, d'entrepreneurs, ...les défauts d'un modèle de fonctionnement de la société, qu'il s'agit de repenser non seulement collectivement, mais aussi individuellement, dans nos comportements.

Les causes profondes des dysfonctionnements proviennent notamment d’une trop forte polarisation de la société sur l'argent, sur la recherche du profit, sur les valeurs matérialistes et individualistes. L'argent était un moyen, un médiateur d'échange, une représentation de valeur marchande. Mais il est devenu une fin, un objectif, induisant une perversion, une sorte de maladie mentale de la société. De cette méprise découlent les symptômes de la maladie, les crises que nous traversons : crise économique, crise sociale et crise morale. Un système générant des inégalités croissantes, ne parvenant pas à venir à bout de la pauvreté, dégradation du niveau scolaire, déculturation. Le citoyen est infantilisé dans une démocratie d'opinion, noyé par une information qu'il a du mal à maîtriser, les idées toutes faites délivrées par les médias, la télévision. Il se réfugie dans le divertissement, dans la télé-réalité. Son sens critique n'est plus nuancé et il devient soit suiveur passif soit révolté et violent.

Il faut retrouver le sens du bien commun et remettre l'homme au centre, l'humain plutôt que l'argent. L'approche humaniste permet alors d'envisager un nouveau modèle de société.

C'est la prise de conscience et la responsabilité, exercées en démocratie, qui permettront aux citoyens de comprendre, d'adhérer à un nouveau modèle en redéfinissant ses priorités, ses valeurs, les structures de fonctionnement privilégiant le sens du bien commun et l'épanouissement de l'homme, le respect de l'autre. Il faut passer d’une démocratie d’opinion, où les citoyens n’ont guère à réfléchir et sont invités à adhérer à des idées toutes faites, à une démocratie adulte. Mais si les citoyens sont d'accord pour s'imposer de nouvelles règles, des contraintes de régulation, de partage, d'économies d'énergie etc. sans être motivés individuellement, sans avoir envie d'agir ainsi, ils seront malheureux, frustrés. Alors que s'ils retrouvent un altruisme naturel, un plaisir de l'échange et du lien social, ils seront en harmonie avec le modèle. Cela passe par l'éducation, le vécu d'expériences, la réflexion.

La compétition est stimulante mais si elle n’est pas exercée avec coopération, elle peut générer une déperdition d’énergie, des investissements redondants voire du gaspillage, aller contre l’intérêt commun et au final être destructrice. Il faut penser à de nouveaux modes de gouvernance plus coopératifs, visant l'intérêt général et durable des acteurs plutôt qu'un profit financier à court terme au détriment du reste. Pour l'illustrer : des exemples concrets d'expériences coopératives, mutualistes, associatives (auberges de jeunesse, Compagnons d'Emmaüs), AMAP en plein développement, commerce équitable, microcrédit, échanges non marchands, Wikipedia ... L'approche coopérative a été celle de la construction européenne, celle de Robert Schuman et de Jean Monnet, visant la paix et la prospérité des peuples d’Europe. Elle doit être à nouveau entreprise pour renforcer et solidariser l’Europe en ces temps de crise par des actions communes visant un intérêt général commun : grands projets communs, plan de relance commun, eurobonds, partage d’innovation, plates-formes d’échanges de technologies, intervention dela BCE, … Cette approche peut être élargie à de multiples domaines et au niveau mondial (à condition de garantir une légitimité démocratique). Elle peut même être appliquée en politique, lorsqu'il faut se mobiliser dans un esprit d'union nationale, en temps de guerre ou de grave crise, comme la France l'a fait après la guerre en forgeant son modèle social défini par le Conseil National de la Résistanceet en 1958 avec le Général de Gaulle. C’est ce que François Bayrou propose dans le contexte de crise que nous traversons, en appelant à cet esprit d’union nationale. Il ne s’agit plus pour la gauche de battre la droite, pour la droite de battre la gauche, mais bien de redresser le pays ensemble !

Dans tous domaines, entreprise, Europe, ou politique, l'approche coopérative doit prendre le pas sur l'approche compétitive. Et l’humain doit prendre le pas sur l’argent et sur l’Etat. Pour ce faire, François Bayrou en appelle à l’intelligence humaine, à des citoyens responsables qu’il respecte, qu’il ne prend pas pour des « gogos ».


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66 réactions à cet article    


  • TZABAR 16 janvier 2012 10:20

    cette ode à fanfan révèle une cécité majeure.
    bayrou est le pur produit du système.
    il pourrait le gérer avec hollande ou sarkozy.
    rien de nouveau sous le soleil.
    fédéraliste dans l’âme il incarne la soumission au dogme du libéralisme.
    un bon petit serviteur.


    • logan 16 janvier 2012 10:24

      « lorsqu’il faut se mobiliser dans un esprit d’union nationale »

      Demander à une personne comme moi qui gagne moins de 1000 euros par mois avec une personne comme MME Bettencourt qui gagne plusieurs 100 aines de millions d’euros par mois, c’est vraiment me prendre pour un idiot !
      Non il n’y aura pas d’union, on demande le partage, et on l’obtiendra par la force s’il le faut.

      Bayrou est très humaniste oui, tant qu’il ne s’agit pas de partager. On peut faire la même remarque à l’ensemble de la droite d’ailleurs.

      Le comble de l’hyppocrisie, c’est de nous expliquer que vous voulez lutter contre la finance, alors que vous étiez les premiers à défendre le règne de la finance à travers la fameuse règle d’or budgétaire, à travers la TVA sociale, et en refusant de faire payer ne serait-ce qu’un centime aux financiers pour la crise qu’ils ont causé, en l’occurence en soutenant les multiples plans à l’assemblée ou même au niveau européen qui ont permis de socialiser les pertes des banques.

      Vous dites que Bayrou parle sans langue de bois ? Je crois qu’on ne vit pas dans le même monde, tout son discours est construit sur de la réthorique, il n’y a aucun fond et la preuve relisez vous et constatez à quel point votre discours est creux.


      • Imhotep Imhotep 16 janvier 2012 10:36

        Ce commentaire est en fait soit dû à une rage compréhensible soit à une bêtise monstrueuse soit à de la plus pure mauvaise foi.

        1- il ne s’agit pas de vouloir une union nationale de 100 % des Français mais du plus grand nombre possible.
        2+ avant d’affirmer des contre-vérités il faudrait vous renseigner. Oser écrire que Bayrou ne veut pas plus de justice est un mensonge et indigne de qui se dit démocrate car en mentant il perturbe le choix éclairé des électeurs. Bayrou veut : a- rehausser la dernière tranche actuelle de l’IR à 45 % et en créer une nouvelle à 50. b- raboter les niches fiscales. c- adapter l’ISF en créant un revenu virtuel des biens inclus dans l’IR. d- il s’est déclaré contre la paupérisation des salaires et veut luter contre les délocalisations non en jouant avec la baisse des salaires mais par d’autres moyens : produit en France, augmentation de la qualité et de la durabilité des produits etc. et e- il veut en 8 ans faire faire à la France un tournant décisif en passant d’un pays à la mode anglosaxone fondée sur la finance en faisant une France, non de financiers, mais d’ingénieurs.
        Tous ces points contredisent - mais avec la réalité des faits et non des slogans mensongers que sont les vôtres - votre commentaire.

      • Marianne Marianne 16 janvier 2012 10:58

        Votre commentaire montre que vous ne connaissez rien à ce que propose François Bayrou :
        - il prône depuis longtemps la taxe Tobin, sur les transactions financières,
        - il est contre la « TVA sociale »,
        - il est pour une justice fiscale, l’ajout de 2 tranches d’IR et a toujours été contre le bouclier fiscal et contre la façon dont le gouvernement a réformé l’ISF en échange de la suppression du bouclier fiscal, avantageant encore les plus favorisés et creusant encore le déficit.

        Par ailleurs vous faites des amalgames et dites d’autres choses fausses. Ce n’est pas défendre le règne de la finance que soutenir une règle d’or budgétaire mais défendre les Français, les contribuables, le modèle social qui ne peut plus vivre ainsi à crédit. Ce sont justement les personnes les moins favorisées qui en pâtiront.
        Il ne s’agit pas de « lutter contre la finance » ni même « contre les banques », qui sont utiles au fonctionnement de l’économie, mais de mieux réguler, empêcher la spéculation et l’évasion fiscale, supprimer les paradis fiscaux, taxer les bonus, ...
        Nous n’avons pas « socialisé les pertes des banques », les prêts de l’Etat aux banques françaises ont été remboursés et portaient un taux élevé de 8%. Cela a même rapporté 2 milliards à l’Etat. Il ne reste que des participations de l’Etat dans Dexia (ex Crédit Local de France) et Natixis/BPCE (groupe mutualiste Banques Pop + Caisses d’Epargne), pas de pertes tant que ces établissement n’ont pas fait faillite. Sachez aussi que si les banques continuent à faire des profits après crise, elles doivent en mettre en réserve pour assumer leurs risques de crédit et ont distribué peu de dividendes en % des actions (rendements de l’ordre de 2,5% l’an dernier, avec une valeur d’action en chute, donc perte pour les actionnaires. L’action du Crédit Agricole, qui valait 18 € lors de son introduction en bourse en 2001, en vaut 6 aujourd’hui.).
        Ne vous laissez pas intoxiquer !


      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 11:20

        Tout ce qui est excessif est insignifiant - comprenez : n’apporte pas de sens !

        L’excessif ici est cette phrase, je cite imhotep  : « Ce commentaire est en fait soit dû à une rage compréhensible soit à une bêtise monstrueuse soit à de la plus pure mauvaise foi. »

        Selon moi, cet excès verbal confirme ce que j’ai écrit plus bas au sujet de l’autoritarisme de Bayrou et de ses amis. C’en est même ici, du terrorisme verbal qui donne le ton de la campagne de ces messieurs.

        Bah ! avec des amis comme ça, le Modem n’aura pas besoin d’ennemis. Concentrons nous donc sur les vrais problèmes : l’influence mortifère des Chicago-boys dans notre économie, nos institutions et nos esprits.


      • logan 16 janvier 2012 11:46

        Vous vous rendez quand même compte que ce sont des mesurètes et de l’argent dont on ne verra de toute façon pas la couleur vu qu’il sera utilisé pour rembourser les banquiers ( cf règle d’or ) ?

        Vous pensez sincèrement qu’une taxe sur les transactions financières c’est révolutionnaire ? ;) En quoi ça modifie le pouvoir de la finance sur l’état, en quoi ça mettrait un terme au racket auquel ils se livrent en ce moment ?

        Vous dites que vous êtes pour la revalorisation des salaires c’est à dire combien ? 1700 euros comme le demandent les syndicats et comme le propose le front de gauche  ??? Vous dites que vous parlez sans langue de bois, allez-y dites nous de combien on sera augmentés ?

        Vous dites que Bayrou n’est pas pour la TVA social ? Oki autant pour moi.
        Mais s’il est humaniste, vérifions cela, est-il pour que les gens partent à la retraite alors qu’ils sont encore vivants ou préfère-t-il que les gens se tuent au travail ? En clair, défend-il le retour à la retraite à 60 ans pour tous à taux plein ?

        Vous dites vouloir lutter contre la finance et tout le blabla, mais alors pourquoi avoir voté tous les plans nationaux et européens qui ont consisté à socialiser les pertes des banques ?


      • Imhotep Imhotep 16 janvier 2012 11:58

        Tout ce qui est excessif est insignifiant - comprenez : n’apporte pas de sens !

        L’excessif ici est cette phrase, je cite imhotep : « Ce commentaire est en fait soit dû à une rage compréhensible soit à une bêtise monstrueuse soit à de la plus pure mauvaise foi. »


        Alors il faut vous appliquer à vous même votre précepte. Vous êtes caricatural, tout comme l’est le post de Logan. Vous êtes le symbole de la Bible, celui de la poutre et de la paille. Vous avez, vous, le droit d’insulter Bayrou, d’en faire un chef de secte, de dévoyer la vérité mais quand on met les propos des personnes comme vous devant leur responsabilité vous avez cet argument tout fait de l’excès. Cet excès vient en réponse à un propos mensonger et désinformateur. Mais il est vrai que pour les personnes comme vous le mensonge est un des moyens de lutte. Vos propos contre Bayrou sont tout à la fois mensongers et excessifs. Jugez-vous vous-même d’après vos propres critères.

        De plus vous ne retenez de ma phrase en fait qu’une partie des mots car je parle de rage compréhensible, ce qui vous a échappé, mais comme dit Esope qui veut noyer son chien dit qu’il a la rage.


      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 12:14

        imhotep,

        vous en rajoutez là, en écrivant : « Mais il est vrai que pour les personnes comme vous le mensonge est un des moyens de lutte. »

        Où est mon mensonge ? Vous ne me connaissez même pas, et me traitez de menteur ?

        Vous délirez mon vieux.


      • Imhotep Imhotep 16 janvier 2012 13:29

        Des mensonges ? En voilà :

        Bayrou dont Mitterrand avait dit de lui qu’il est le pire de tous est le plus autoritaire des prétendants actuels à la couronne.Il ne sait pas avec qui il s’alliera, ni même quel sera son programme, mais une chose est sûre : il ne prévoit pas de diminuer les pouvoirs exorbitants que Sarkozy a donné à la fonction présidentielle.

        En ce qui concerne le pouvoir du président voici ce que propose Bayrou ce qui prouve soit, pour le moins que vos ne savez rien de Bayrou, soit pour le plus que vous mentez :
        Au niveau judiciaire rendre le Président Responsable sauf cas très limités
        renre la presse indépendante totalement et du pouvoir politique et du pouvoir financier
        rendre la justice indépendante avec la nomination d’un ministre au statut spécial, confirmé dans son poste par un vote censitaire auprès des deux assemblées je crois.
        Ces quelques exemples en retirant du pouvoir à l’exécutif touche soit directement (sa responsabilité) soit indirectement le pouvoir du Président de la République.
        Enfin ne confondez pas menteurs et personnes qui ment. L’un est un état constant et l’autre l’est de façon temporaire et pour certains sujets. Donc quand je vous traite de menteur vous aurez peut-être remarqué (sans doute pas) que j’y associe un fait. Cela fait toute la différence entre un état, celui de menteur, et un cas particulier, menteur dans ce cas précis. Et oui dans les cas relevé vous avez menti et donc vous êtes un menteur. Mais je ne dis pas que vous êtes un menteur permanent. mais si vous revenez sur vos propos, si vous reconnaissez que ce ne sont que des erreurs alors je reviendrais sur mon jugement.

        Et ce n’est pas joli joli de sortir la phrase de Veil (et non de Mitterrand) qui a osé en 2007 dire que Bayrou était le pire candidat quand il y avait Le Pen, elle qui a été dans un camp qui n’est qu’un détail de l’histoire. Et vous osez me donner des leçons d’excessivité ! Vous ne vous sentez pas gêné en ayant sorti cette diatribe immonde ? Elle n’est pas excessive cette accusation ? Comme je l’ai dit la poutre et la paille vous convient parfaitement.


      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 14:00

        Bon,

        je vois que vous poursuivez dans l’excès ; je vais faire avec.

        Je me suis expliqué sur la méprise SV/FM, mais vous ne lisez que ce qui vous convient ; pour ce qui est de ma certitude, appelez ça du mensonge si vous voulez ; moi je compare avec JL Mélenchon qui s’engage à réunir une Constituante pour modifier en finir enfin avec cette Cinquième archaïque faite pour la droite par la droite.

        Depuis quand, exprimer une conviction c’est un mensonge ? Depuis quand seriez vous habilité à dire ce qui est vrai et ce qui est faux ? Vous êtes un isolent avéré, quand vous me traitez de menteur. Et un insolent doublé d’un excité. Vous savez maintenant ce que je vous conseille de faire de votre paille et de votre poutre.


      • penajouir penajouir 16 janvier 2012 15:35

        @ l’auteur de cette bouse !

        Bayrou et l’intelligence, c’est sur t’es atteint d’Alzheimer pépère. Dois je te rappeler sa participation à 3 gouvernements de droite ? Allez, le mieux, c’est qu’il reste sur son tracteur à labourer ses champs comme Forest Gump tondait la pelouse.


      • Imhotep Imhotep 16 janvier 2012 17:38

        Vous me faites rire. Vous utilisez une phrase de grand excès (et vous vous lisez ce que vous voulez lire, je n’ai pas dit que la confusion de l’auteur de cette immonde diatribe était un mensonge, lisez donc bien j’ai juste mis entre parenthèse que cela ne venait pas de Mitterrand, une nuance, qui, elle aussi, vous aura échappé) et vous ne répondez pas. Vos utilisez donc une expression extrêmement violente, injuste et infondée et vous venez me donner des leçons d’excès. Je l’écris à nouveau car vous n’y répondez pas. Ensuite parler de conviction, pourquoi pas ? mais votre conviction que Mélenchon changerait la fonction présidentielle n’est en rien une preuve que Bayrou ne veut rien changer. Or ceci est soit une mauvaise information soit un mensonge. Je vous prouve qu’il veut le changer et vous vous déviez sur Mélenchon. Vous ne répondez pas à cette ignominie de Veil que vous répandez.

        Peu importe toute personne objective peut voir que vous avez pratiqué l’excès avec délice, que vous avez par deux fois déformé mes propos, la première en oubliant une partie de ma phrase, la seconde en déviant et ne répondant pas au fond de ma réponse. Malheureusement, le lecteur ne voit qu’au travers de son prisme. Logan fait une attaque violente et excessive, emplie d’erreurs, mais son commentaire vous agrée et ne vous fait pas lui dire qu’il excessif. Cela est en soi une preuve du prisme de votre lecture.
        Tout ce qui le différencie de vos commentaires sur Bayrou avec mes articles contre Sarkozy, c’est que je cite un nombre considérable de faits, de preuves. Il y a une centaine d’affaires qui concerne ce pouvoir. Pour Bayrou ce ne sont que des ressentis, des affirmations outrancières, la plupart du temps sans preuves ou mensongères et de faible quantité. A Bayrou vous lui faites, non un procès à partir de réalités, mais d’intention. Il a beau avoir voté contre la constitution, contre la privatisation des autoroutes, contre la loi des retraites, contre les lois TEPA, contre Edvige, contre Hadopi. Cela ne fait rien. S’il émet l’idée qu’il refuse la paupérisation des salaires, vous ne lui en faites aucun crédit sous prétexte qu’en 1995 il a été ministre de l’Education Nationale. On croit rêver ! Jeune il a fait de l’alphabétisation, ensuite il a été nommé président du comité contre l’ilettrisme. Cela sont des faits, loin des caméras et peu connus. Mais cela prouve, au moins, une partie de fond qui mérite que l’on s’y intéresse. Dans son livre Abus de pouvoir il a démonter le système des inégalités croissantes. Il en a fait l’analyse et l’a démoli. Il a proposé un autre système qu’il a appelé humanisme. Mais cela ne compte pas non plus. Comme vous le voulez de droite dure et inégalitaristes, vous déformez tout ou vous lui faites un procès d’intention. De tout temps il a maudit l’argent roi et la civilisation qui en découlait. Dit et réoété. Alors pourquoi si Mélenchon le dit c’est bien et ce serait faux si c’est Bayrou ? Mélenchon n’a-t-il pas soutenu quand il était au PS le pouvoir en place ? Ce pouvoir qui a été responsable de la dette ? Et donc n’est-il pas un faux cul de première ? N’est-il pas l’ami de Dassault ? Dassault le pire du pire ? Tenez cadeau : Et aussi de Serge Dassault, que j’ai appris à apprécier, en tant qu’homme seulement bien sûr !
        On peut donc être du Front de Gauche et apprécier Dassault ? Dassault le pire du pire, le marchand d’armes, le violeur de la Démocratie, le riche parmi les riches, celui qui ne vit que grâce aux commandes de l’Etat et qui pille nos finances. Mais selon vous on ne peut être du centre et apprécier des sommes à gauche et à droite. Réfléchissez un peu et on en reparlera.

      • logan 16 janvier 2012 17:59

        Non toute personne voit que vous ne répondez surtout pas aux questions et que vous essayez de noyer le poisson dans l’eau.


      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 18:51

        Bon, ça se complique. Revenons à nos fondamentaux ; j’ai dit : "avec des amis comme ça, le Modem n’aura pas besoin d’ennemis. Concentrons nous donc sur les vrais problèmes : l’influence mortifère des Chicago-boys dans notre économie, nos institutions et nos esprits."

        J’ajoute : et l’influence des Chicago boys sur le programme de Bayrou : Mais aussi, soyons beau jouer, sur les programmes de tous les candidats du système.


      • morice morice 16 janvier 2012 10:29

        Ah ah ah la meilleure ici : le mec qui a le cul entre deux chaises serait l’homme le plus intelligent de France. Comme ministre de l’éducation, il avait kajissé une trace indélébile, votre kador...


        On est en période électorale, certes, mais de là à en arriver à de pareilles propagandes....

        Il ne nous parle pas d’humanisme mais de ses chevaux. Ah, vous l’ignorriez, qu’il prête bien plus d’attention à ses bêtes qu’aux français ? 

        Si on vous suit, on va voter pour le Brigitte Bardot mâle, là.

        Son angélisme s’arrête à la mangeoire, tout simplement. Bouffer à plusieurs râteliers, ses bestiaux ont fini par déteindre sur lui, pour sûr.

        Avec lui, on restera sur la paille.

        • clercobscur 16 janvier 2012 10:32

          En lisant le titre, j’ai ri.

          En lisant l’article, je me suis profondément ennuyé.

          Inutile de perdre mon temps à argumenter, le passé m’a montré que le débat n’était pas votre tassé de thé.
          Votre discours est creux, dramatiquement creux... des déclarations vides de sens, et surtout rien de concret à se mettre sous la dent.


          • morice morice 16 janvier 2012 10:35

            http://hebdo.parti-socialiste.fr/2007/02/21/488/


            Un grand respect de laclaicité ch

            • morice morice 16 janvier 2012 10:38

              Ah mince texte bouffé


              Je voulais dire un grand respect de la laïcité chez votre amoureux des quadrupèdes...

              Haras et École privée, plus Audi : serait pas un peu... bourge votre champion ? 

              • daryn daryn 16 janvier 2012 15:53

                allons allons, morice, vous êtes bien placé pour savoir que les attaques ad hominem desservent en premier lieu ceux qui les émettent smiley

                Sur l’école privée, FB a fait son mea culpa il y a déjà bien longtemps de ça. Et contrairement à certains il semble avoir appris et tiré un parti positif de cette expérience. L’audi n’était pas la sienne comme tout le monde le sait sauf vous (sa femme était déjà partie avec la Peugeot, et il est rentré avec un élu). Sur les chevaux, je me demande si vous avec un profil idéal pour un président de la république : ouvrier ? Chômeur ? Cadre sup’ ? Fonctionnaire en disponibilité ? Avocat ?


              • laurentgantner laurentgantner 16 janvier 2012 10:55

                désolé mais l’intelligence humaine je me demande si vraiment ça peut se trouver sans une remise en question complète du système économique capitaliste dans lequel nous vivons.... Ni droite, ni gauche seulement BAYROU n’est qu’une variante des droites réunies en une seule par sa même extrême et Bayrou crée l’attraction pour des indécis qui ne voudraient pas trop s’engager... Il a la carence des hommes de salon et ses discours font somnoler ; ses programmes sont un peu de droite, un peu de gauche et pas grand chose au bout... qu’on se rappelle de son prédécesseur VGE (UDF-centre) il avait laissé le pays dans une sale crise ! Non décidément Bayrou ce serait trop le même système avec d’autres mots, les mêmes principes sous des formulations différentes


                • laurentgantner laurentgantner 16 janvier 2012 10:59

                  Bayrou c’est trop le même système avec d’autres mots, les principes identiques sous d’autres formulations... Qu’on se souvienne son prédécesseur VGE (UDF-centre) il avait laissé le pays dans une sale crise... Bayrou c’est bon pour les salons et ses discours sont trop les droites réunies en une seule par sa même extrême... ni gauche, ni droite mais à droite pour toujours et bien qu’il y crève


                  • Taverne Taverne 16 janvier 2012 11:02

                    Je suis bien entendu d’accord avec cet article. Simplement, je pense qu’à ce point de la campagne, les lecteurs attendent plus qu’une redite sur le projet de civilisation de Bayrou que tout le monde connaît déjà (via les médias ou les succès en librairie). Ils veulent un débat sur les détails du programme.


                    • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 11:14

                      Marianne,

                      A mon avis on devrait remplacer Bayrou par Mélenchon dans la première partie de ce texte.

                      Vous écrivez : « Le modèle capitaliste d’économie de marché incarné par la droite a privilégié la liberté, mettant l’argent au centre, en ayant laissé malgré tout se développer les inégalités. Le socialisme incarné par la gauche, a préféré l’égalité, en mettant l’Etat au centre oubliant souvent l’entreprise. L’humanisme plutôt incarné par le centre, réfère à la fraternité, trop oubliée. » C’est pas de la langue de bois ça ?

                      La place entre l’UMP et le PS est si ténue que vous avez recours à un sophisme qui crève les yeux pour vous y glisser : L’humanisme est précisément ce que la droite convertie au libéralisme a désigné comme LA tare économique de la gauche.

                      Mais c’est une vieille habitude du Centre - cf. la trop célèbre réplique du monopole du cœur.

                      On a vu où Giscard nous avait mené, lui qui est parti 7 ans plus tard sous les sifflets. Mitterrand disait : « Mes chers compatriotes, ne séparez jamais la liberté de l’égalité » Je ne vois pas où est cette soi-disant préférence de la gauche pour l’égalité, et quelle place cela laisserait à Bayrou entre les deux.

                      Ceci dit, il est bon de se souvenir que« Les diatribes de Mitterrand sur les « maîtres de l’argent » étaient plus violentes que les prises de position actuelles de Besancenot ». (François Ruffin)

                      Où est la critique des maîtres de l’argent dans le discours de Bayrou ? Au contraire, vous écrivez : « les véritables causes de nos maux (sont) nos propres responsabilités de citoyens, de consommateurs, d’investisseurs, d’entrepreneurs,... »

                      A ça, je réponds par cette citation : « Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. » (Raoul Vaneigem).

                      Bayrou dont Mitterrand avait dit de lui qu’il est le pire de tous est le plus autoritaire des prétendants actuels à la couronne.Il ne sait pas avec qui il s’alliera, ni même quel sera son programme, mais une chose est sûre : il ne prévoit pas de diminuer les pouvoirs exorbitants que Sarkozy a donné à la fonction présidentielle.


                      • Marianne Marianne 16 janvier 2012 11:45

                        Je ne sais pas où vous avez trouvé que « Mitterrand avait dit de lui qu’il est le pire de tous est le plus autoritaire des prétendants actuels à la couronne » (source ???).... Je n’ai rien vu de tel.
                        François Mitterrant avait une certaine admiration et même une affection pour François Bayrou et c’était réciproque. Il avait confié (à Michel Charasse) qu’un jour Bayrou serait président de la république, qu’un homme qui est ainsi parvenu à vaincre son bégaiement est signe d’une grande force.


                      • Taverne Taverne 16 janvier 2012 11:47

                        Rien que votre dernière phrase « il ne prévoit pas de diminuer les pouvoirs exorbitants que Sarkozy a donné à la fonction présidentielle. » prouve que vous faites semblant de ne pas être au courant que Bayrou prône avec force et constance le principe de séparation du pouvoir, notamment vis-à-vis du judiciaire et de la presse. Il dénonce sans faiblesse les affaires de mélanges d’intérêts et des genres ainsi que les opérations d’intimidation ou d’espionnage des journalistes. Seriez-vous le seul aussi à méconnaître les programme institutionnel dit de la VIème République (même si le nom est un peu un raccourci) de François Bayrou ? Pourtant il date de 2007 !



                      • Imhotep Imhotep 16 janvier 2012 12:00

                        Imhotep ? Vous avez des visions maintenant ? Où vous ai-je cité ?


                      • Marianne Marianne 16 janvier 2012 12:06

                        Pauvre SImone, qui n’a pas digéré de perdre les élections européennes quand F. Bayrou était son directeur de campagne.
                        Pourquoi n’a-t-elle pas réagi aux discours de Dakar et de Grenoble tenus par Nicolas Sarkozy ?
                        Pourquoi n’a-telle pas réagi à la politique sécuritaire et discriminatoire de Claude Guéant ? Sa parole aurait beaucoup compté sur ces thèmes ...
                        Où est l’imposture ?


                      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 12:09

                        Désolé, c’était Marianne.

                        J’avais encore en tête celui qui tient des propos excessifs et auquel je venais de répondre.


                      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 12:11

                        Mmmh, Marianne,

                        Et à part ça ? A part cette anecdote, que pensez vous du reste ?


                      • daryn daryn 16 janvier 2012 16:27

                        @JL1

                        vous demandez : Où est la critique des maîtres de l’argent dans le discours de Bayrou ? Si vous vous donnez la peine de le lire vous verrez qu’elle est partout. Mais sans doute pas sous la forme que vous voudriez qu’elle prenne, à savoir une dénonciation de facteurs externes comme cause première des difficultés de la France.

                        Pour FB et depuis longtemps ces causes sont internes, et la stratégie pour en sortir passe par une remobilisation de nos forces plutôt que le maintien d’un statu quo qui se verrait miraculeusement justifié par une évolution du contexte... Nous vivons au dessus de nos moyens, et il faut augmenter ces moyens propres pour maintenir et améliorer notre condition, pas vivre à crédit.

                        L’avertissement de Raoul Vaneigem doit effectivement pousser à la vigilance, mais la comparaison de notre situation à celle de nos voisins doit, elle, pousser à la lucidité. Si d’autres s’en sortent mieux que nous dans les mêmes conditions, alors on doit s’interroger sur nos propre déficiences.

                        Pour autant, et si vous vous y intéressez, vous verrez que le projet présidentiel de FB est très attentif aux spécificités Françaises, et qu’il n’y est pas question de singer simplement les meilleurs élèves à l’instant t.


                      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 16:39

                        @ Daryn,

                        puisque vous évoquez la forme que j’aimerais voir faire la critique des maîtres de l’argent, quoi de mieux que ce copié-collé d’un post que j’ai déjà publié ailleurs :

                        Qui crée la monnaie ?

                        Dans l’Ancien système - on peut dire l’Ancien système comme on dit l’Ancien régime -, quand l’État disposait de la planche à billets, chaque fois qu’on y avait recours, cela se traduisait par une dévaluation de fait qui provoquait inévitablement une inflation, au grand dam des riches et de leurs banquiers.

                        Hier, par ce moyen, l’État s’enrichissait d’une main et ses sujets s’appauvrissaient de l’autre, mais les riches plus que les pauvres ; les créanciers plus que les débiteurs : en somme, ce système réduisait les inégalités. C’était l’équivalent d’une sorte de flat-tax sur la fortune !

                        Le système actuel a été inventé par et pour les riches avec pour objet de mettre les riches à l’abri des conséquences fort déplaisantes pour eux de la mise en route de la planche à billets.

                        Aujourd’hui, l’acte fondateur de la dévaluation n’est plus une injection de monnaie, mais chacun des prêts octroyés aux acteurs économiques, de la monnaie ainsi créée par les banques

                        Les banques ont de fait été institutionnalisée par le pouvoir politique félon, dans une situation de prélever en amont de l’inflation, une marge confortable, quasiment ad libitum sous contrôle des agences de notation, supérieure à ce qu’elles perdront par le fait en aval. Elles peuvent prendre d’une main bien plus que ce qu’elles perdront de l’autre. Ainsi, le recours à la planche à billet n’est plus un danger pour les riches mais une aubaine pour les banques lesquelles, ainsi que des bandits à l’octroi des grandes villes, sont institutionnalisées en position de prélever leur dime à tous ceux qui en franchissent le seuil, c.à.d. les emprunteurs.

                        Autrement dit, la création de monnaie, au contraire de réduire les inégalités est devenue un facteur d’accroissement des inégalités : pile les riches gagnent ; face l’État, c’est-à-dire le peuple, perd !

                        Et l’on comprend mieux pourquoi les États y regardent à deux fois avant d’y recourir. Sauf évidemment, les États dirigés par de tristes sires inféodés à l’oligarchie ; ça fait beaucoup de monde.


                      • daryn daryn 16 janvier 2012 16:54

                        @JL1,

                        et une fois qu’on a fait ce constat, comment se libère-t-on des puissances d’argent sinon en faisant en sorte de ne plus avoir à emprunter, au moins pour les dépenses de fonctionnement, comme FB le propose depuis 2002 avec le principe de la règle d’or ? Et par ailleurs, si comme c’est le cas actuellement, la dévaluation compétitive n’est pas possible, est-ce que ce n’est pas à l’impôt sur le patrimoine de prendre le relais pour compenser l’accumulation mécanique que vous dénoncez de la richesse vers ceux qui l’ont déjà ? J’ai le sentiment que vous pourriez être assez à l’aise avec le programme présidentiel de FB.


                      • logan 16 janvier 2012 18:20

                        si la dette est une arnaque, alors on n’impose pas aux victimes de rembourser les arnarqueurs d’usuriers, quand on est humaniste et quand on s’oppose aux puissances de l’argent c’est déjà le stricte minimum
                        au contraire on demande aux arnaqueurs de rembourser les victimes qu’ils ont extorqué et on les met en taule eux et leurs complices

                        malheureusement leurs complices étant les législateurs et les gouvernements, et ces arnaqueurs ayant donc agit légalement, on ne peut pas les mettre en taule

                        mais on peut au moins les obliger à rembourser leurs victimes
                        et virer du pouvoir les félons

                        ce n’est pas une éventuelle taxe tobin qui dépend de négociations unilatérales à l’issue incertaine qui va résoudre le problème
                        ce n’est certainement pas en demandant aux français de se serrer la ceinture, en leur imposant des plans d’austérité, en privatisant les services publics et en imposant des régressions sociales pour rembourser les arnaqueurs que l’on résoudra le problème, c’est non seulement injuste mais en plus vous ne ferez qu’aiguiser leur appétit et faire empirer le problème, on l’a vu en Grèce
                        c’est clairement en remettant en cause le système et les politiques qui ont conduit à cet endettement :
                        - en remettant en cause la dépendance de l’état à la finance privée en cessant de l’obliger à emprunter sur les marchés d’obligations internationnaux et en lui rendant le pouvoir d’emprunter directement à la banque centrale sans payer d’intérêts
                        Le modem ne propose rien de cela, au contraire il veut laisser le système intacte, il le protège !

                        - en mettant un terme à ces politiques de défiscalisations / de cadeaux fiscaux aux grosses entreprises et aux plus riches qui ont appauvrit l’état
                        et ce n’est pas une nouvelle tranche d’impot sur le revenu ou qqs remises en cause de niches fiscales qui vont compenser les manques à gagner de ces 15 dernières années
                        au contraire Bayrou et le modem continuent de croire que les défiscalisations créent de l’emploi, n’était-ce pas l’une des mesures phares les emplois défiscalisés dans votre programme 2007, est-ce que cette mesure débile a disparue ?

                        - et enfin il faut restructurer la dette et faire payer les créanciers car ce sont eux les responsables, il faut imposer la baisse des taux d’intérêts en les menaçant tout simplement de ne pas les rembourser sinon, et de toute façon il va falloir faire un audit de la dette et en annuler une partie, par exemple la dette due à la socialisation des pertes des banques qui a eu lieu depuis 2008 est clairement ce qu’on appelle une dette illégitime
                        toutes les dettes qui seront le résultat de l’augmentation arbitraire des taux d’intérêts dues à l’abaissement de la note de la France sont tout aussi illégitimes

                        est-ce que bayrou, le grand humaniste, le juste, le chantre de l’intelligence propose un début de soupçon d’une telle justice ??? non ...
                        il propose tout comme vous de rembourser toutes les dettes qu’elles soient légitimes ou non jusqu’à la dernière miette, les créanciers, avec Bayrou les arnaqueurs, les créanciers, les responsables de la crise peuvent dormir tranquilles car ils sauront qu’ils pourront compter sur lui pour récupérer tout leur argent et continuer leur racket.


                      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 18:43

                        daryn,

                        Ce constat que j’ai fait dénonce un système, LE système. A ce titre, on peut dire que Bayrou et les deux autres ’centristes’, NS et FH, sont les candidats du système, par opposition à MLP, JLM, et Asselineau.

                        Je serais selon vous, « assez à l’aise avec le programme présidentiel de FB » ? Merci pour la suggestion ! Sachez que, non seulement, mon ’cœur d’électeur’ est déjà pris, mais surtout, je ne partage pas du tout les valeurs ni n’apprécie le style du personnage (tiens, ça rime avec patronage). Et le style comme vous savez, c’est l’homme. FB porte des valeurs de droite comme d’autres des stigmates, et suinte - le verbe me paraît approprié si vous voyez ce que je veux dire -, un style et des valeurs qu’apprécient les forces les plus réactionnaires de notre pays. Malgré cela, il fricote plus souvent qu’à son tour avec le néolibéralisme le plus amoral qui ne connait ni dieu ni maître !

                        Un comble pour pour notre bonhomme !

                        A bon entendeur ...


                      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 18:46

                        post scriptum : j’approuve sans réserve le com de Logan ci-dessus.


                      • daryn daryn 16 janvier 2012 19:33

                        @logan,

                        la véritable arnaque, et injustice, a consisté pendant des années à prétendre qu’un déficit budgétaire structurel était de la bonne gestion. Quand l’état emprunte pour payer les fonctionnaires ce n’est pas au bénéfice des riches mais de tout le monde. Et quand on emprunte pour rembourser la dette ça s’appelle de la cavalerie et ça envoie dans le mur.

                        Dans votre discours vous ne contestez même pas la légitimité de ce déficit, ce qui revient à dire que vous jugez normal que notre niveau de vie actuel doive être payé par nos enfants. Tout au plus suggérez-vous qu’on emprunte à taux zéro à un autre bailleur de fonds que ces privés qui concentrent votre vindicte. A mon avis vous vous trompez de combat.

                        Sur la défiscalisation et les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises vous devriez vous intéresser aux propositions qui visent justement à minimiser la différence de traitement entre grands groupes et PME, qu’il s’agisse de fiscalité directe ou d’accès aux subventions telles que le crédit impôt recherche, entre autres.

                        Si vous imaginez qu’un moratoire ou une restructuration de la dette est possible sans dommages vous vous bercez d’illusions. L’Argentine a payé ce chemin par des années de misère noire. Sur la prétendue socialisation des dettes des banques Marianne a déjà répondu et je vous renvoie à son commentaire.

                        Le programme présidentiel de François Bayrou s’attaque à la racine de l’endettement, par le moyen concret et réalisable de la reprise de la production en France, au prix d’une suspension temporaire de l’augmentation du pouvoir d’achat. J’ai beau regarder, je ne vois nulle part ailleurs autre chose que confusion, approximation, et imposture.

                        Tout en sachant que je ne vous convaincrai pas je vous souhaite de bénéficier d’ici quelques années de l’embellie que d’autres auront construit pour vous.


                      • daryn daryn 16 janvier 2012 19:40

                        @JL1,

                        Est-ce que par hasard ce serait faute d’arguments que vous en êtes réduit à déplacer la discussion sur les valeurs et le style du personnage  smiley ?

                        LE système que dénonce FB, c’est celui qui consiste pour le pouvoir en place à dépenser sans compter pour sa clientèle, tandis que l’opposition dans la rue exige de son côté d’autres dépenses pour la sienne. Une fois que vous avez compris cela, l’exigence de renvoyer les PPP (Partis Provisoirement Principaux) à leurs chère études prend tout son sens, tout comme celle de l’unité nationale pour sortir de ce m...ier.


                      • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 19:55

                        daryn,

                        peut-être un peu de lassitude ?

                        Vous dites : "Le système que dénonce FB, c’est celui qui consiste pour le pouvoir en place à dépenser sans compter pour sa clientèle, tandis que l’opposition dans la rue exige de son côté d’autres dépenses pour la sienne."

                        Pourquoi n’appelez vous pas un chat un chat ? Si je décode ce que vous dites là, j’en conclue que Bayrou est de gauche ! Pourquoi Bayrou propose-t-il pas une alliance à JL Mélenchon ? Mais je suis bête : on ne peut pas décoder la langue de bois !


                      • daryn daryn 16 janvier 2012 23:49

                        @JL1

                        vous décodez mal, ou je me suis mal exprimé. En tous cas je refuse de me définir relativement à ces béquilles mal définies que sont les notions infiniment floues de droite et de gauche. C’est quoi la droite ? L’ordre et la liberté ? Pas très compatibles... Et la gauche ? Égalité et progrès ? Pas mieux... Ah, non, c’est vrai, la gauche c’est les gentils. D’ailleurs, G. Lucas m’a confirmé que Luke Skywalker est de gauche, c’est dire smiley

                        Allez, bonne nuit et à votre disposition pour débattre de projets.


                      • Francis, agnotologue JL1 17 janvier 2012 08:40

                        Daryn,

                        deux choses : je préfère me fier au style d’un candidat et aux valeurs qu’il défend plutôt qu’à son catalogue de propositions qui ressemble à une liste à la Prévert et qui n’engage que ceux qui y croient. En revanche, quand les propositions d’un candidat forment un tout cohérent et conforme aux valeurs qu’il défend - la congruence -, alors c’est autre chose.

                        L’autre chose, la gauche et la droite : cette confusion que vous avouez faire entre les deux est typiquement de l’ordre d’une confusion des valeurs défendues. Pour moi, la gauche c’est la promotion et la défense du bien commun - patrimoine, droits, perspectives d’avenir, environnement, ... -, fut-ce au détriment des intérêts particuliers ; et la droite c’est le contraire : la liberté sans entraves, d’accroitre les inégalités, fut-ce au détriment de tout ce qui est collectif.

                        Nb. Vous dites ignorer ce qu’est la différence entre droite et gauche, par conséquent entre liberté et égalité ; et que vous prônez la troisième valeur, la fraternité : autrement dit, et dans les valeurs de la droite et de Bayrou, la charité !

                        Non, je ne crois pas que vous ayez intérêt à poursuivre le débat avec moi. Mais c’est vous qui voyez : je suis disposé à vous répondre.


                      • daryn daryn 17 janvier 2012 09:26

                        @JL1,

                        Pour le style et les valeurs j’ai trouvé mon champion et vous le vôtre. Dont acte. En terme de parcours politique, de courage, de persévérance et de cohérence il me semble qu’il n’y a pas photo entre FB et JLM, mais des goûts et des couleurs, n’est ce pas... Ceci dit, je constate que même le matin vous lisez mal et me prêtez des choses que je n’ai pas écrites ni même sous-entendues. De là à penser que vous puissiez avoir des difficultés de lecture des projets des uns et des autres il y a un pas que je me garde pour l’instant de franchir mais qu’il faudra peut être approfondir dans d’autres fils... Je ne doute pas que l’occasion se présentera. A bientôt.


                      • Francis, agnotologue JL1 17 janvier 2012 09:51

                        daryn,

                        vous pourriez préciser ce que je vous aurais fait dire et que vous n’avez pas dit, svp ?

                        Oui vous avouez votre confusion des valeurs, puisque vous appelez béquilles les deux pôle qui déclinent traditionnellement chacun à leur façon, nos valeurs de liberté et d’égalité. Le modem se voit-il comme un boiteux, lui qui serait entre ces ’béquilles’ ?

                        Ce n’est pas en pervertissant le sens des concepts (droite et gauche en l’occurrence) qu’on donne du sens. Pas davantage en accusant son interlocuteur de ’mal-comprenance’.

                        Pour ce qui est de vos définitions : dois-je vous rappeler les railleries qu’à subies Ségolène Royal quand elle a évoqué l’ordre juste ? Que la liberté sans l’égalité n’est qu’un leurre : même celui qui est le plus riche est aliéné, par la nécessité de protéger ses privilèges. L’avare de Molière est un malheureux !

                        Nous parlons valeurs ? Laissez moi vous donner ma définition de l’égalitarisme : c’est le fait de réclamer l’égalité quand elle nous est plus favorable que l’équité. Par exemple, le choix d’une flat-tax au détriment de l’impôt progressif c’est égalitariste. L’égalitarisme de droite est plus haïssable que l’égalitarisme de gauche, puisqu’il est générateur d’inégalités.

                        L’égalitarisme de droite accroit les injustices, l’égalitarisme de gauche les réduit.


                      • logan 17 janvier 2012 17:51

                        Non Daryn, vous vous trompez lourdement sur plein de choses. Laissez de côté un moment toutes vos convictions et préjugez et écoutez moi !

                        Tout la rhétorique consistant à expliquer que nous vivrions au dessus de nos moyens, donc dans le luxe, au dépend des générations futures, est fausse. Sérieusement regardez autour de vous ! Vous voyez bien que les seuls à vivre dans le luxe sont une minorité, et qu’au contraire une grande partie de la population vit dans la précarité et la pauvreté !

                        Vous fustigez le principe du déficit, mais l’état doit investir souvent dans des choses qui bénéficieront à plusieurs générations, alors il est tout à fait normal que ce soit plusieurs générations qui payent. L’état doit parfois faire face à des dépenses imprévues en urgence, comme par exemple en cas de crise économique mondiale, ou en cas de catastrophe naturelle, dans notre pays, ou ailleurs par solidarité, et l’état est obligé dans ce cas de débloquer cet argent immédiatement, il y a plein de raisons qui peuvent justifier des déficits. Et la principale c’est qu’ils permettent d’assurer la continuité de l’état malgré les conjonctures extérieures.
                        En vérité, ce que vous n’avez pas compris, et l’endroit spécifiquement où Bayrou vous trompe avec son discours, c’est que l’important c’est surtout ce qu’on fait avec l’argent.
                        On peut avoir des dépenses néfastes comme par exemple les 50 milliards d’euros qui sont engloutis chaque année dans le service de la dette. Mais il peut y avoir des dépenses bénéfiques, comme tous les investissements pour développer les services publics ou pour améliorer nos conditions de vie, notre productivité et protéger notre éco-système.
                        La règle d’or qui interdit les déficits en cas de croissance de l’économie est une mesure purement néo libérale car elle vise à restreindre les interventions de l’état dans l’économie, et elle autorise justement l’état à dépenser de l’argent en cas de crise économique parce que les libéraux aiment bien par contre les interventions de l’état quand il s’agit de socialiser leurs pertes.

                        Je vous le répète, l’important c’est à quoi sert l’argent.
                        Si l’état c’était uniquement endetté pour de bonnes raisons et si l’état n’avait pas eu à payer des intérêts pour chaque centime emprunté, on n’en serait pas là.
                        D’abord il faut que vous comprenniez l’importance des intérêts dans notre dette. Depuis 1973 nous avons payés 1500 milliards d’intérêts ? Vous comprennez ? C’est quasiment notre dette publique ... Si on calcule les budgets primaires de l’état ( hors service de la dette ) depuis cette date, on voit qu’ils sont quasiment tous équilibrés ...
                        Avoir obligé l’état à emprunter sur les marchés financiers et donc à payer des intérêts, et donc à le rendre dépendant des marchés financiers, ce qui prend tout son sens aujourd’hui avec les agences de notation et les marchés qui nous imposent des plans d’austérité, c’est ça le premier vrai crime !!!
                        Le deuxième crime, car comme je vous ai dit c’est à quoi sert l’argent qui est important, ce sont tous ces gouvernements qui ont préféré emprunter aux riches plutôt que de leur réclamer des impôts, ce sont tous ces gouvernements qui leur ont fait des cadeaux fiscaux, à travers des niches fiscales ou des mesures de défiscalisation et de baisses d’impots.
                        Hors que propose Bayrou en bon gros libéral de droite qui se respecte ? Encore de défiscaliser.

                        Vous dites qu’il faut restreindre le pouvoir d’achat mais bon sang ... C’est le contraire qu’il faut faire ! Des millions de français n’ont pas assez d’argent pour se payer les biens et les services dont ils ont besoin parce qu’une minorité s’accapare toute la monnaie au détriment des autres !
                        D’où vous croyez qu’ils viennent les emplois ? Vous croyez qu’ils tombent du ciel ? A qui elles vendent leurs biens et leurs services les entreprises au bout du compte ???

                        Si Bayrou était humaniste il comprendrait qu’avec le seul smic à 1000 euros on ne peut pas vivre correctement !!!! Que quand on a un temps partiel on ne peut pas vivre correctement ! Il comprendrait que quand on vit dans la précarité ça ne peut que mal finir ! Un vrai humaniste chercherait d’abord à redonner aux gens de quoi vivre décemment. Mais comme je vous l’ai dit plus haut l’humanisme de Bayrou comme celui de tous les hommes de droite a ses limites, et ces limites sont atteintes à chaque fois qu’il est question de partager.
                        Vous pouvez toujours invoquer qqs mesurettes fiscales, tant qu’il n’est pas mis sur la table une hausse substentielle des revenus et donc du pouvoir d’achat pour que la vie des gens change réellement et pas que dans l’imaginaire de statistiques, ce n’est que de la langue de bois.


                      • Francis, agnotologue JL1 17 janvier 2012 18:15

                        l’égalitarisme : c’est le fait de réclamer l’égalité quand elle nous est plus favorable que l’équité. Par exemple, le choix d’une flat-tax au détriment de l’impôt progressif c’est égalitariste. L’égalitarisme de droite accroit les injustices, l’égalitarisme de gauche les réduit : c’est mécanique !

                        Or, qu’est-ce qu’on observe ? Que les inégalités s’accroissent !
                        Conclusion : c’est l’égalitarisme de droite qui détruit notre société !

                        CQFD.


                      • apopi apopi 16 janvier 2012 12:31

                         A fond la forme les centristes le lundi, vous avez zappé confesse ou quoi ce week end ? Allez les calotins, encore une fois, tous ensembles, tous ensembles....



                          • gonzales gonzales 16 janvier 2012 13:57

                            je n’ai pas encore compris comment en politique on peut etre au centre .au centre de quoi ?
                            pour moi on est a droite ou a gauche ou aux extremes .mais je pense que bayrou ferait mieux de prendre sa carte a l’ump car il me semble qu’il roule plus pour la droite que pour la gauche
                            quant a sa promesse de faire acheter francais je vois mal comment il va s’y prendre car faire revenir en france les delocaisés je lui souhaite bon courage .


                            • dom y loulou dom y loulou 16 janvier 2012 14:02

                              vous ne pouvez pas être un être humain avant d’être un droitier ou un gaucher ? 


                              voilà qui me parait aberrant 

                            • Pelletier Jean Pelletier Jean 16 janvier 2012 14:42

                              C’est une belle fable que nous conte là l’auteur.

                              Mais François Bayrou n’a pas le charisme d’un François Mitterrand pour nous faire oublier qu’il est en politique depuis plus de 40 ans !

                              Il est déjà là en 1974 quand Valéry Giscard d’Estain accède à la présidence de la république. Et depuis il a participé et soutenu tous les gouvernements de droite, y compris ceux qui ont creusé la dette, qu’il trouve de bon ton de dénoncer aujourd’hui.

                              Homme neuf, quel bluff !
                              http://jmpelletier52.over-blog.com/


                              • Marianne Marianne 16 janvier 2012 15:08

                                Tout d’abord ce n’est pas vrai, François Bayrou a beaucoup de charisme.
                                Ensuite il n’a pas soutenu tous les gouvernement de droite, il a refusé de se rallier à l’UMP en 2002 et a gardé son indépendance depuis, ce qui lui a coûté d’ailleurs assez cher. Lorsqu’il était au gouvernement, la dette n’était absolument pas de cette ampleur.
                                Il a toujours dénoncé le déficit de fonctionnement, la règle d’or était déjà à son programme en 2002.


                              • daryn daryn 16 janvier 2012 15:27

                                @Jean,

                                à la réponse de Marianne j’ajouterais que personne, à part ceux qui ne le découvrent que maintenant, ne prétend que Bayrou est un homme neuf ! Et pour ma part je considère que 30 ans d’expérience en politique (il a commencé en 1982) est peut-être le minimum nécessaire pour prétendre effectivement faire de la politique, qui est l’art du possible par la négociation, plutôt que du dirigisme sur base de com’ et de générosité superficielle, clientéliste et au final mal placée (qu’elle soit « de droite » ou « de gauche », pour ceux qui arrivent à s’y retrouver).


                              • Pelletier Jean Pelletier Jean 16 janvier 2012 15:59

                                @daryn,

                                Je suis assez d’accord sur le fait qu’il faut un minimum d’expériences pour prétendre présider la France.
                                Mais dans le cas de Bayrou, je maintiens qu’il a soutenu les politiques de droite et qu’il a siègé dans leur conseil des ministres, il l’a fait et d’une certaine manière il crache quand même dans la soupe...
                                Bon c’est comme cela j’ai beaucoup de mal à l’imaginer dans cette nouvelle aura dont vous voulez bien l’entourer.
                                bien à vous.
                                http://www.over-blog.com/profil/blogueur-984719.html


                              • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 16:07

                                « Tout d’abord ce n’est pas vrai, François Bayrou a beaucoup de charisme. » (marianne)

                                Allez, pour le fun, et pour faire plaisir à imhotep, je vais ’mentir’ : Non, François Bayrou n’a pas de charisme.

                                 smiley


                              • Francis, agnotologue JL1 16 janvier 2012 16:09

                                Ha, zut, raté ! Try again :

                                « Tout d’abord ce n’est pas vrai, François Bayrou a beaucoup de charisme. » (marianne)

                                Allez, pour le fun, et pour faire plaisir à imhotep, je vais ’mentir’ : Non, François Bayrou n’a pas de charisme.

                                smiley


                              • Francis, agnotologue JL1 17 janvier 2012 14:48

                                Moi j’aime bien les votes négatifs ; ça fait réfléchir.

                                Par exemple, quand je vois +2 pour une phrase, et tout de suite -2 pour la même, je me pose la question : et s’il y avait une ambiguïté dans cette phrase.

                                De fait, il y a deux possibilités d’interpréter cette phrase : « je mens en disant que Bayrou n’a pas de charisme ».

                                - la mauvaise : je saurais qu’il en a, et je dirais le contraire. Mais vous noterez que j’ai mis ’mentir’ entre guillemets.

                                - la bonne interprétation : cette phrase est ironique ; je charrie imhotep qui a écrit : "ce n’est pas vrai, Bayrou a beaucoup de charisme. Comme si ce qui relève d’une appréciation subjective devait être vrai (ou faux), pour tout le monde !

                                Clairement, si Bayrou a du charisme, c’est celui d’un curé à la messe.

                                smiley


                              • daryn daryn 16 janvier 2012 15:13

                                @gonzales

                                quels sont selon vous les déterminants qui permettent de se situer à droite ou à gauche ou dans les extrêmes ? Le libéralisme, qui n’est certainement pas une doctrine assumée par la gauche, a été bafoué par Sarkozy au profit de la constitution d’une ploutocratie encore renforcée par l’allègement des droits de succession. La mobilité sociale, paralysée sous Sarkozy, est menacée par le PS d’un remplacement par un nivellement systématique des salaires et des conditions. Pour les frontistes de droite et de gauche la solution passe par la réédification des frontières et le repli sur soi : bienvenue en Corée du nord...

                                Où se situe Bayrou dans ce paysage ? Certainement pas au milieu d’une ligne hypothétique qui joindrait ces ambitions disparates mais devant, loin devant. Car c’est bien lui qui, après avoir effectué de longue date des diagnostics dont la pertinence s’impose maintenant à tout le monde, propose une vision et un projet de reconstruction tellement clairs, complets, cadrés dans la durée, situés dans le contexte européen et mondial, et par dessus tout cohérents, que c’est lui qui impose la dynamique de campagne pour l’ensemble des candidats. Il a commencé avec le produire en France et ses déclinaisons, et va poursuivre avec l’éducation, la formation, les refondations nécessaires du pacte social et du contrat républicain...

                                Son discours de clôture du premier forum de l’agenda 2012-2020, consacré au thème Produire, a duré plus d’une heure et ce n’était pas trop pour balayer toutes les facettes de ce thème. On est loin des duels de petites phrases, et personne ne peut prétendre qu’il n’y a pas de substance dans son projet.

                                Si Bayrou a raison quand il prétend que la campagne va se faire sur le fond, alors je crois qu’il n’a pas de souci à se faire. Évidemment cela demande que les électeurs ouvrent les yeux et les oreilles, mais pour ma part je garde espoir en mes contemporains smiley


                                • 1984 16 janvier 2012 18:02

                                  « 

                                  François Bayrou ou l’intelligence humaine »

                                  C’est Séguéla qui écrit vos articles minables ?



                                    • reprendrelamain reprendrelamain 16 janvier 2012 19:03

                                      Bayrou est un gros naze comme tous les autres, pas plus mais surtout pas moins !
                                      Le bègue de Pau est un grand donneur de leçon mais peut on savoir ce qu’il a fait de concret en 30 ans pour les français qui soit disant l’écoutent et l’entendent ?


                                      • Ariane Walter Ariane Walter 16 janvier 2012 23:18

                                        Comment des gens sensés ne peuvent pas voir le caractère vieillot , artificiel, ridicule de Bayrou, est pour moi un mystère abyssal...


                                        • Francis, agnotologue JL1 17 janvier 2012 08:50

                                          Bonjour Ariane,

                                          je crois que nous assistons à une promotion en règle de ce candidat archaïque, aussi conservateur qu’inadapté à notre époque, et dont la seule certitude est qu’il aurait un destin, depuis que Mitterrand avait dit de lui quelque chose comme ça. Si Mitterrand avait connu Sarkozy ce jour-là, jamais il n’aurait dit ça de Bayrou : le destin de Bayrou lui est passé sous le nez en 2005.

                                          J’avouerai ici qu’à l’époque j’aurais préféré le voir élu à la place de Sarkozy, car je pressentais ce qui allait se passer. Mais il aurait peut-être fait pire si c’est possible. Qui sait ! Aujourd’hui, la candidature de Bayrou c’est du grand guignol. Mais on sait qu’en politique, pour la droite la plus bête du monde ce n’est pas un obstacle.


                                        • Marianne Marianne 17 janvier 2012 11:38

                                          @Arianne
                                          Sans doute parce que vous vous trompez ...
                                          Bayrou n’est ni vieillot, ni artificiel, ni ridicule.
                                          Vous vous croyez censée alors que vous ne l’êtes pas, bien que vous vous prétendiez agrégée de lettre, comme celui que vous désignez ainsi.


                                        • Francis, agnotologue JL1 17 janvier 2012 12:24

                                          Et vous Marianne, de quoi êtes vous censée ?

                                          smiley


                                        • Taverne Taverne 17 janvier 2012 12:33

                                          Autant dire « le caractère vieillot , artificiel, ridicule » de la France ! Ce sont presque des propos anti-France. D’aucuns préfèrent peut-être le mondialisme et le modernisme pragmatique d’un Sarkozy, ou le socialisme à la grand-papa de l’Internationale de l’URSS ? De toute façon, il ne suffit pas d’asséner un point de vue tout-à-fait subjectif, il faut argumenter.


                                        • Etoile66 17 janvier 2012 15:49

                                          Juste pour réfléchir un peu quelques vidéos.

                                          Arnaud Montebourg déclare en 2002 que le programme de Bayrou est mieux que celui de Jospin

                                          http://www.dailymotion.com/swf/x1hbbo

                                          Et Martine Aubry fait allègrement alliance avec lui pour gérer lamairie de Lille, voici ce qu’elle déclarait en 2008, avant le congrès de Reims où elle a prétendu le contraire :

                                          http://www.dailymotion.com/video/x4oevq_aubry-accord-politique-avec-le-mode_news?start=1#from=embed

                                          Quand ces gens sont honnêtes, ils savent pertinemment que Bayrou n’a rien à voir avec l’UMP. 

                                          Ils ont tous entendu son discours en 2006 à l’Assemblée Nationale - que les médias se sont bien gardé de répercuter, où il a voté la censure avec le PS contre l’UMP :

                                          http://www.dailymotion.com/video/x1ekeo_f-bayrou-vote-la-censure-1_news

                                          http://www.dailymotion.com/video/x1ejyz_f-bayrou-vote-la-censure-2_news

                                          Il a toujours lutté contre les forces qui veulent le rattacher à l’UMP ou au PS, comme le répètent sans cesse les deux partis, les uns, de gauche, disant qu’il est de droite, les autres, de droite disant qu’il est de gauche.

                                          Il ne souhaite pas l’allégeance, mais le travail en commun sans allégeance, d’égal à égal.

                                          C’est simple pourtant...

                                          Toutes les vociférations contre lui ne changeront rien aux faits, les éloges trop grands non plus.

                                          Son site est d’ailleurs copié par Villepin, mais reste de loin le meilleur de cette campagne : http://www.bayrou.fr/

                                          Ceux qui voudront s’informer pourront aller y faire un tour...

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