La fin de la lutte des classes
Une illusion bien commode.
Ils ont l'art et la manière de prétendre effacer toute trace d'idéologie. Eux, ils représentent le camp de la modernité, de la France, de la responsabilité, du travail face à la plèbe, les moins que rien, les pauvres (con)damnés de la terre. Ils se parent de la certitude d'agir au nom de tous, d'effacer les barrières immondes de la lutte des classes. Ils s'élèvent au dessus des mesquineries de conceptions archaïques, de bataille d'arrière garde pour défendre un monde révolu.
Belle manière de noyer le poisson, belle façon d'endormir la bergère. Ils se pensent la glorieuse force qui a détruit définitivement l'héritage de mai 1968, qui s'attaque aux derniers acquis du Conseil National de la résistance et qui espère rendre caducs tous ces archaïsmes issus de nos révolutions. La France doit se débarrasser des dépouilles d'un passé agité pour ouvrir grands les bras aux réalités de la compétition économique.
Fermez le ban, le discours est au point, plus d'idéologie, plus de classe laborieuse, d'exploiteurs non plus. C'est si facile de prendre ses délires pour une réalité. Niveler par le bas, ôter toute culture. Ils sont les défenseurs d'une modernité pragmatique. Ils sont de plein pied dans les exigences d'un monde lancé dans un combat économique qui se fiche des représentations anciennes.
Et pour cela, il faut que l'argent ne soit plus un problème mais la solution. Il faut glorifier la réussite individuelle, le talent qui se monnaie, encenser les vainqueurs et mépriser les perdants. Rassurez-vous, ça, ce n'est pas de l'idéologie, c'est la dure loi du marché, c'est le si commode principe de réalité pour justifier les pires différences entre les humains. Je ne vois pas bien la différence car cette forme de pensée clive autant que la lecture ancienne d'une situation qui n'a pas vraiment changé.
Mais ces braves gens sont convaincus de la pertinence de leur conception. Chacun a sa chance, chacun peut se retrouver du bon côté de la frontière qui sépare les glorieux des odieux. Le travail, les efforts, la qualité individuelle, le courage sont les ingrédients qui ouvriront les portes de la fortune à tous ceux qui veulent vraiment s'en donner les moyens. Et c'est ainsi que la lutte des classes n'a plus aucun sens.
Pire même, ils se trouvent des ouvriers ou des employés pour rêver à leur tour d'appartenir au camp des heureux, des jouisseurs sans retenue, des profiteurs de la générosité d'un système qui sourit, leur dit-on, aux audacieux. Ils viennent rejoindre les rangs de ceux qui sont effectivement du bon côté de la machine à créer de la distinction par l'argent, machine qui ne choisit pas en fonction de la naissance, machine dépourvue totalement de l'idée de classe sociale.
Forts de ceux qu'ils ont ainsi bernés, bercés d'une douce et vaine espérance, ils font de ce pays une nation qui est viscéralement du côté de la réaction, du conservatisme, du mensonge. Ils profitent de leur rengaine maligne pour continuer ainsi à jouir sans entrave d'une inégalité de classe qui elle, existe vraiment, est parfaitement observable, mesurable et déplorable.
La lutte des classe est abolie ce qui leur permet sans état d'âme ni conscience de s'accorder des revenus cent, mille fois supérieurs à ceux de ces pauvres gens sur lesquels ils puisent leurs ressources. Mais, pas d'injustice, pas de situation inique, pas de classe dominante qui se gave sur la classe opprimée, non, pas de ces explications d'un autre temps. Ils sont l'élite de la nation et profitent largement des dons qui doivent être les leurs.
Toujours pas de luttes de classe, toujours pas de réflexes de clan, pourtant ils se préparent à fuir le pays, à mettre à l'abri ces biens si mal acquis. Ils s'apprêtent à partir en exil, à fuir parce que la démocratie a donné un résultat contraire à leur idéologie. Ils nous laisseront au fond de la classe, ils abandonneront la lutte, iront continuer à jouir sans entrave fiscale. Si ce n'est pas une lutte des classes privilégiées contre le bien public, qu'est-ce alors ? Vite, expliquez-moi, je ne comprends vraiment rien.
Marxistement leur.
201 réactions à cet article
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Encore un qui a lu Marx mais pas Raymon Aron ni Von Mises.
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John_John
Ni chez Aron, ni chez Von Mises je n’ai lu une telle condescendance ! -
Parce qu’en faisant l’apologie d’une idéologie collectiviste nauséabonde vous vous attendiez à ce qu’on vous jette des fleurs ?
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John-John
Pas plus que si je faisais comme vous l’apologie d’une impasse individualiste et injuste. Mais j’attends simplement, même dans le désaccord autre chose que du mépris !Votre condescendance m’est insupportable -
Ou ai-je dis ça ? En plus de complaisance avec le marxisme, vous semblez croire qu’individualisme et égoïsme vont de concert. Je ne vous félicite pas. Auriez vous oublié Raymond Boudon également ? De plus, la « justice » est très peu compatible avec les détournements dont elle est l’objet dans les dogmes socialo-communistes, je ne vais pas vous faire un cours. Il n’y aura jamais rien de « juste » dans la soumission forcée de l’individu et des ses talents à l’Etat par exemple.
Aucune condescendance chez moi donc, rangez ces grands mots mal placés. C’est n’est pas méprisant que de rappeler l’évidence, même à ceux qui semble vouloir l’oublier.
Alors avant de parler de condescendance, réfléchissez un peu à l’article 2 de la DDHC : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »
C’est sur des bases saines que l’on peut échanger, et en l’occurrence ressusciter le marxisme en 2012, ce n’est pas très sérieux, j’ose espérer que vous comprenez pourquoi. -
John-John
Mais ce qui m’exaspère ce que vous me rangiez dans le rang du marxisme alors que c’est si loin de mes opinions. J’ai signé marxistement vôtre uniquement en référence à la lutte des classes mais nullement pour réveiller l’hydre. Il y a cependant dans la négation d’un combat de caste quelque chose qui me heurte car je devine que les uns votent et agissent au nom des intérêt d’un système quand les autres, divers et divisés se font avoir bien naïvement dans des combats fratricides.Je n’ai aucune autre prétention.Je vous prie d’excuser mon attaque puisqu’elle semble vous avoir déplu. Sachez que votre entrée en matière avait produit la même réaction de mon côté. -
Mais justement, vous semblez croire à l’existence d’une pseudo « conscience de classe » chez les riches, alors qu’ils se concurrencent en permanence. Un siècle de sociologie est passé par là, il ne s’agirait pas de l’oublier !
Si la pauvreté vous chagrine, c’est le cas de tout le monde figurez vous, sauf qu’on n’apporte pas le bonheur au pauvre et le soutirant au riche. La vie, l’économie, c’est un peu plus compliqué que ça, et ce n’est pas en restant dans des dichotomies simpliste « gentil pauvre » contre « méchant système » qu’on résoudra la problème. Le changement doit être avant tout individuel, micro-économique, entrepreneurial. Les recettes holistes ont plus que démontré leur incurie.
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kemilein 4 juin 2012 19:31« »Parce qu’en faisant l’apologie d’une idéologie collectiviste nauséabonde vous vous attendiez à ce qu’on vous jette des fleurs ? « »
donc tes parents ont été nauséabonds, puisque tu as partagé leur collectivité gratuitement.
quand a la lutte des classes elle cesse du moment qu’une des deux parties (au moins) abandonne le combat. ce qui est le cas du gueux, qui cessa de se révolter pour accepter docilement sa propre servitude contre un peu de pain et d’eau.
de toute façon le « communisme » est l’avenir, seul les esprit simple ne le comprenne pas.
vous vous battez pour la démocratie mais refuser le communisme ? c’est pourtant la même chose, dans un cas c’est un communisme politique dans l’autre économique, une « chose » que tout le monde possède.
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« de toute façon le »communisme« est l’avenir, seul les esprit simple ne le comprenne pas. »
D’ailleurs la Chine en est le meilleur exemple : alors qu’elle abandonne le communisme, elle va devenir la première puissance mondiale.
Bon, mais l’important c’est de savoir que la Corée du Nord est peuplée d’esprits supérieurs.
Mais bon, quand on sera passé au communisme, fini de rire : on coupe Internet.
Pour ne pas favoriser l’initiative individuelle, ce truc tellement moche. -
kemilein 4 juin 2012 20:32l’urss, la chine la corée n’ont rien de communiste, seul les imbéciles le pensent, ça leur évite d’avoir a réfléchir sur leur propre condition et accessoirement celle des générations future qu’ils condamnent.
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@ kemilein
« donc tes parents ont été nauséabonds, puisque tu as partagé leur collectivité gratuitement. » >> Mes parents l’ont fait volontairement, pas par obligation d’Etat. C’est donc incomparable. Si certains veulent collectiviser des choses, libres à eux, mais uniquement sur la base du volontariat ; si une quelconque entité coercitive (par exemple l’Etat) venait à l’imposer de force, ça devient tyrannique.Oui, il y a lutte des classe, avec d’un côté la classe du secteur privé et de l’autre la classe des parasites de la pègre étatique. -
kemilein 4 juin 2012 22:57en fait t’es juste un pauvre idiot oO
et parler aux cons n’entre pas dans mes attributions ^^
masturbes toi bien avec tes certitudes illusoires :) -
Scuz’ Kemilien,
Je n’avais pas compris la finesse de ton analyse : il n’y a aujourd’hui aucun pays communiste et d’ailleurs il n’y en a jamais eu.
Et donc tant qu’il n’existe pas on peut en parler futur, se créer un espoir inaccessible.Un peu comme dans « le desert des tartares » : y a un mec qui est juché sur sa muraille, et guette le communisme qui n’arrivera jamais ... genial.
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@ Michel Maugis« Vous avez le langage de ceux qui sont incapables de faire un raisonnement. Vomme Hitler, Bush, Obama, Sarkonazy, etc... » >> Moi, je parle comme des socialistes ? Prouvez le.« C’ est sûr que vous puez le fascisme avec votre droit d’ assassiner que vous osez assumer en toute lettres. » >> Où ça ? Le droit à la vie, c’est très libéral comme concept.« Mais oui, si une très grande majorité de gens estiment qu’ il faut exproprier votre propriété de plusieurs millions d’ Euro pour la rendre à la nation, » >> Ca s’appelle de la spoliation, et c’est le premier élément du fascisme.« et que vous êtes forcément incapable d’ avoir obtenu par vôtre travail » >> LOL.« alors il vous faudra installer le fascisme » >> Pour votre gouverne, le fascisme c’est justement la nationalisation des outils de production, c’est à dire plutot l’inverse du libéralisme, mais vous n’en êtes plus à une contradiction près !, car vous estimez que cette propriété est sacrée, ce qui est la même chose que naturel et imprescriptible..« Vous avouez votre fascisme puant » >> Où ça ? Au moment où je rappelle les droits de l’homme ?« et ça se permet de calomnier le plus grand philosophe de tous les temps » >> Ah oui, et la valeur-travail, expliquez moi donc en quoi c’est mieux que le marginalisme« Elle n’ est que l’ histoire de la lutte des classes. » >> Oui, en effet, la lutte entre la classe privée et la la classe des profiteur de la pègre étatique -
@ John_John
Concernant la conscience de classe que n’aurait pas les riches parce qu’ils se concurrencent en permanence, vous vous trompez complètement.
C’est d’ailleurs la seule classe a avoir gardé justement cette culture.
Vous devriez lire le couple Pinçon(sociologue) concernant ce sujet (la grande bourgeoisie) très difficile à étudier pour cause d’omerta (mais ça vous semblez aussi l’ignorer).
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@ John_John (et aux autres aussi)
Je ne saurais trop vous conseiller la (re)lecture du Contrat Social de Rousseau, ce génie trop souvent caricaturé voire oublié au profit de Voltaire l’admirateur du libéralisme anglais qui écrivait qu’ « un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne ». Tandis que Rousseau prône une démocratie authentique, fondée sur un Contrat Social librement consenti par chacun et amenant l’égalité économique.
De Rousseau à Chouard en passant par Marx, il y a peut-être moyen de réfléchir ensemble plutôt que de, bien trop souvent, s’insulter... -
« Moi, je parle comme des socialistes ? »
Il faut vraiment ne pas savoir ce qu’est le socialisme pour sortir de telles inepties. John_John qui crache ici sur le marxisme n’a en fait jamais lu Marx, ni aucun autre théoricien socialiste.Juste pour info :Le socialisme est une théorie relativement récente puisqu’elle est née au 19e siècle. Laquelle se fonde (pour synthétiser ses diverses obédiences) sur une gestion égalitaire et démocratique des moyens de productions et des services par l’ensemble des travailleurs (toutes catégories confondues) pour le bien-être de tous. Le but premier de l’économie n’étant plus l’enrichissement individuel (qui dans les faits aboutit à l’enrichissement d’une poignée au détriment de la masse), mais de répondre aux besoins essentiels de l’ensemble des humains.
Le socialisme, par ailleurs (là encore toutes tendances confondues), vise soit la destruction immédiate de l’Etat (les anarchistes) soit son dépérissement graduel (toutes les autres tendances et notamment les marxistes). Ce qui signifie qu’il est intrinsèquement anti-étatique puisque l’Etat n’est nullement une fin en soi et doit de toute façon disparaître à terme. Pourquoi ? En premier lieu, parce que l’Etat moderne est, selon les socialistes, consubstantiel à la bourgeoisie et au système qui l’a porté au pouvoir, à savoir le capitalisme. D’où leur volonté de le détruire in fine pour aboutir à une société humaine autogérée par l’ensemble des individus libre et égaux politiquement, socialement et économiquement. Libre économiquement au sens où à la faveur de la sécurité matérielle que lui procurera (entre autres possibilités) le revenu universel, l’individu pourra (ou pas suivant la nature de l’activité) coopérer et s’associer avec la ou les personnes de son choix.
Vous avez donc tort lorsque vous assimilez le socialisme aux formes organisationnelles que vous évoquez. Tort en premier lieu parce que jamais le socialisme n’a connu d’application concrète sur une grande échelle (c’est-à-dire au minimum à l’échelle d’un pays). Ce que l’on a appelé « communisme » ou « socialisme réel » n’était rien d’autre que du capitalisme sous une forme étatique poussée à son paroxysme. Les seuls cas d’application socialiste, véritablement réel cette fois, ne se sont produit que dans un cadre limité du point de vue territorial et / ou temporel. Expérience que l’on peut qualifier de « micro-socialiste ». Sur ce thème, je vous recommande notamment l’article que je lui ai consacré.http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/vingtieme-anniversaire-de-la-chute-106460
Pour résumer : le socialisme est un terme générique désignant tout ce qui s’est fait de plus négatif, à vos yeux, depuis la nuit des temps. Relève donc du socialisme selon notre ami John_john : l’esclavage, le servage, le féodalisme, le capitalisme d’état, l’étatisme, le fascisme, le nazisme, la monarchie absolue, le centralisme, la ploutocratie, l’oligarchisme, l’aristocratisme, la mafia, le clientélisme, le nationalisme, et même... le néo-libéralisme ! Il faut quand le faire !
De deux choses l’une pour conclure : ou vous êtes ignorant soit vous êtes intellectuellement malhonnête à des fins bassement propagandistes.
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« Pour votre gouverne, le fascisme c’est justement la nationalisation des outils de production, c’est à dire plutot l’inverse du libéralisme »,
Pour votre gouverne, vous ne savez nullement ce qu’est le fascisme stricto sensu. Lequel repose (pour synthétiser) sur les piliers suivants : nationalisme (ethnico-culturel, ce qui implique une conception inégalitaire de l’humain, donc tout le contraire du socialisme), totalitarisme étatique (contrairement au socialisme qui aspire au dépérissement de l’Etat. Le totalitarisme fasciste n’abolit pas, contrairement à vos assertions, la propriété privée des moyens de production à condition néanmoins que les « propriétaires » prêtent allégeance au régime), corporatisme (donc tout l’inverse de la lutte des classes puisqu’il s’agit au contraire d’encourager la collaboration entre classes), anti-parlementarisme (qui va de pair avec le culte du chef, lequel établie un lien direct avec le peuple sans passer par des corps intermédiaires, contrairement au socialisme), impérialisme (qu’il ne faut pas confondre avec l’internationalisme cher aux socialistes. L’impérialisme fasciste vise à apporter au monde entier les « lumières » ethnico-culturelles du pays où le régime est établi). -
@ anaxandre Pourquoi vouloir forcer l’égalité économique ? Les individus sont libres, certains veulent produire beaucoup de valeur, d’autres moins, dans tous les cas il est parfaitement juste et normal que celui qui produise beaucoup de valeur soit plus riche que celui qui n’en produit que peu (voire pas du tout).@ Connolly Revoilà la blabla habituel, déjà lu, déjà démonté, et vous en redemandez encore, c’est triste.Je sais très bien ce qu’est le socialisme « théorique », merci bien, mais ça reste une idéologie totalitaire par essence. Tout simplement parce que l’individu est libre, et que si Pierre a envie de produire des biens et des services et de les échanger avec profit avec ses voisins volontaires, c’est leur droit le plus absolu, ce sont des transactions privées entre adultes consentants, et vous n’avez pas à mettre votre nez dedans. L’être humain est libre de poursuivre ses propres buts, et ses droits fondamentaux (liberté, propriété, sûreté, résistance à l’oppression) s’appliquent à lui comme à tous les autres. Rappeler que le socialisme / communisme est anti-étatique est d’une mauvaise foi hallucinante, puisqu’il est impossible d’empêcher la propriété privée sans l’usage intensif de la force et de la coercition, comme c’était prévu sur le papier et comme ça a été prouvé dans la réalité, et qu’il faut une autorité compétente pour se faire. Si ce n’est l’Etat c’est un groupe militaire, dans tous les cas ça finit mal et on comprend bien pourquoi.Ensuite vous délirez grave sur l’économie comme d’habitude, si l’homme agit c’est avant tout parce qu’il en a envie, pour faire en sorte d’être plus heureux demain qu’aujourd’hui. Vous ne forcerez personne à produire contre son gré sans l’usage de la force, sans parler que c’est immoral et tyrannique (rappelez vous les « ils font semblant de nous payer, on fait semblant de travailler »). Soumettre l’individu au collectif contre son gré c’est purement dictatorial, je n’ai pas besoin de m’apesantir sur cette évidence. Enfin, comme tout bon ignare en économie vous confondez allègrement richesse et monnaie : votre revenu universel c’est du bullshit s’il n’y plus de production derrière puisqu’il n’y plus aucun intérêt à produire. Si la monnaie c’était de la richesse, Mugabe serait prix nobel. Vous semblez croire que la richesse est un bien « public » (LOL) ou que c’est un gateau qui pousse aux arbres, à ce sujet je ne peux que vous conseiller de vous instruire en lisant ceci : http://www.forbes.com/sites/objectivist/2011/06/14/when-it-comes-to-wealth-creation-there-is-no-pie/Bref, moi ça ne me dérange absolument pas que vous créiez votre communauté socialiste entre gens volontaire, libre à vous de retourner cultiver vos propres patates ou même de vous jeter par la fenêtre si ça vous chante, mais comprenez bien que vous n’avez aucun droit d’imposer votre idéologie au mépris de la libre auto-détermination de l’individu. Si certains veulent passer des contrats de type capitaliste entre eux, c’est leur droit et vous n’avez aucune légitimité de leur interdire. S’inventer cette légitimité, ce « droit de se prendre pour supérieur à autrui », ça s’appelle de la tyrannie. Et c’est bien ce qui caractérise tous les « socialistes » dans votre genre. -
Ô, surprise !Voici que voilà John John et sa traditionnelle : déclaration des droits de l’homme... C’est que vous en arriveriez presque à me devenir sympathique !Tout à l’heure j’ai écouté sur agoravox tv les deux parties de la conférence d’Henri Guillemin concernant Robespierre. Je vous conseille ce petit rafraîchissement de la mémoire qui ne peut vous faire de mal en plus de vous offrir l’occasion de revoir votre position concernant la sacro sainte propriété privé par une réflexion sur les personnes qui l’ont ardemment défendu, cela dit, je ne me fais pas d’illusions : ami des billets verts que vous êtes.En tout cas votre foi plus qu’optimiste en l’être humain est remarquable, mais lorsque moi j’observe mes contemporains : j’ai la curieuse impression que nous nous enfonçons dans une époque d’obscurantisme qui risque de mener l’humanité d’une manière ou d’une autre à sa perte entre autre à cause de l’individualisme qui vous est si cher, mais qui avouez-le est le principal moteur du conservatisme le plus mortifère.Je me permets une petite citation d’une citation qui avait sût clôturé non sans piquant notre dernière conversation :« Et pour rester dans le ton une petite citation de Warren Buffet : »Il y a une lutte des classes aux Etats-Unis, bien sûr, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous gagnons.« Alors bonne lutte :) »Bien à vous. -
Warren Buffet, dont vous vous gargarisez tant, a aussi dit qu’il était pour une meilleure redistribution des richesses.
Vous trouvez-ça cohérent ?
Ceci-dit, la classe des riches gagnera effectivement : quand tous seront riches.
Ce sera une belle victoire. Mais si vous tenez absolument à rester pauvre, on peut imaginer quelque chose comme une réserve, ou un musée pour vous. Quoique je vous soupçonne d’être un faux pauvre. Mais c’est une autre histoire.
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> Ô Péripatéticien,Entretenez-vous avec Wawa, si vous voulez des explications cohérentes, car après tout je ne suis pas son secrétaire.Toutefois, soutenir les démocrates aux états-unis est à mon avis potentiellement aussi lucratif que d’y soutenir les républicains, peut-être ai-je une légère tendance à voir le mal de partout (?)...De plus prôner une plus juste redistribution des richesses est tout à fait cohérent lorsque l’on est un grand spéculateur qui serait bien satisfait que le bon petit peuple consomme encore un peu plus, j’ai tendance à la voir à ce niveau-là, la fameuse cohérence.Voyez monsieur que nous en arrivons, à être en une sorte vous et moi d’accord : puisque nous espérons tout deux une amélioration des conditions de vie générale pour la globalité.Toutefois, comme vous semblez mal me connaître, mais en cela je ne peux décemment vous en vouloir, puisque peut-être est-ce mon langage : légèrement, bien que volontairement : châtié, qui vous induise présentement dans l’erreur ?Je tiens à vous signifier que je n’ai aucune aversion pour la propriété privée, mais que je suis toutefois pour la cohabitation du communisme et du libéralisme, en une sorte : l’un dans l’optique de tempérer l’autre, le collectivisme comme remède et complément à la libre entreprise.Un musée ? Et pourquoi pas un goulag tant que l’on y est !Bref, veuillez excusez ce trait d’humour typiquement stalinien ; et à la revoyure ! -
« @ Connolly Revoilà la blabla habituel, déjà lu, déjà démonté, et vous en redemandez encore, c’est triste. »
Non cher ami, non seulement vous n’avez rien lu, mais en outre vous n’avez rien démonté du tout puisque vos postulats sont erronés. La première erreur que vous ne cessez de commettre à longueur de posts est de confondre étatisme et socialisme. Or de par son caractère idéologiquement anétatique, le socialisme ne peut être d’essence totalitaire. Pour la énième fois : le système connu comme le « communisme » ou « socialisme réel » n’était rien d’autre que du capitalisme d’Etat. L’Etat et l’étatisme sont par contre consubstantiels au capitalisme sous toute ces formes, libérale et néo-libérales incluse. Ne vous en déplaise cher ami...Par ailleurs, il n’a jamais été question de forcer quiconque à entreprendre collectivement et démocratiquement pour une production respectueuse de l’environnement et socialement utile. Sauf que le jour où une écrasante majorité y sera favorable et s’y mettra concrètement, vous ne pourrez absolument rien face à un tel phénomène. Néanmoins vous demeurerez libre de rester dans votre coin et d’essayez vainement de vous enrichir individuellement aux dépens de la grande majorité via un mode de production ploutocratique de tout et n’importe quoi, tels les merdes de chien. -
« @ anaxandre Pourquoi vouloir forcer l’égalité économique ? Les individus sont libres, certains veulent produire beaucoup de valeur, d’autres moins, dans tous les cas il est parfaitement juste et normal que celui qui produise beaucoup de valeur soit plus riche que celui qui n’en produit que peu (voire pas du tout). »
Mais parce que ce vous appelez la production de valeur n’est jamais le résultat d’un travail individuel. Nier le caractère inéluctablement collectif de la création de richesses est complètement aberrant.Ainsi, en guise d’exemple : trouver normal que Bill Gates soit milliardaire parce qu’il aurait soi-disant crée énormément de valeur et de nombreux emplois relève à mon sens de l’ineptie la plus totale puisque toutes ces créations furent le résultat non pas du seul travail de Gates mais de celui de l’ensemble des êtres constitutifs de son empire. -
"Enfin, comme tout bon ignare en économie vous confondez allègrement richesse et monnaie : votre revenu universel c’est du bullshit s’il n’y plus de production derrière puisqu’il n’y plus aucun intérêt à produire. Si la monnaie c’était de la richesse, Mugabe serait prix nobel. Vous semblez croire que la richesse est un bien « public » (LOL) ou que c’est un gateau qui pousse aux arbres, à ce sujet je ne peux que vous conseiller de vous instruire en lisant ceci : http://www.forbes.com/sites/objecti..."
C’est pour faire « chébran » que vous employez le mot « bullshit » ?
Vous rendez vous vraiment compte du caractère aberrant de ce que vous avancez de façon péremptoire ?
Pourquoi n’y aurait-il plus aucun intérêt à produire ? Parce que la sécurité matérielle n’inciterait plus à produire ?
Selon vous l’argent serait donc le seul et unique vecteur de motivation de toute activité humaine ! Chez les humains il n’y aurait ni passion ni vocation. Ne saviez-vous pas, par ex, que les agriculteurs sont pour la plupart des passionnés dont la motivation première n’est nullement de faire fortune (tout en ne crachant pas dessus, bien sûr, si celle-ci leur tend les bras) ? Idem pour ce qui est des chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignant, artisans, artistes, sportifs... ?
Par ailleurs, à quelle époque vivez-vous cher ami ? Ne saviez-vous pas qu’aujourd’hui à la faveur des progrès technologiques les travaux les plus pénibles et les plus rébarbatifs requiert de moins en moins de main d’œuvre, ce qui dans l’absolu devrait permettre de choisir son activité en fonction de paramètres de moins en moins contraignant (l’obligation d’accepter de faire tout et n’importe quoi afin de dégager un salaire digne de ce nom pour se nourrir, se vêtir et se loger)
« vous confondez allègrement richesse et monnaie »
Je ne confond rien du tout. Comme d’habitude vous extrapolez en nous récitant à satiété votre catéchisme. Le bla bla bla que vous m’attribuez c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité.
L’instauration d’un revenu universel à la sauce socialiste, alloué à chacun sa vie durant, se fera via une monnaie distributive que j’évoquerai plus bas. Un tel revenu aura pour objet d’affranchir chaque être humain de la contrainte du travail salarié puisqu’il garantira une sécurité matérielle à vie et donnera la possibilité de choisir une activité professionnelle non plus en fonction de sa valeur marchande mais de son utilité sociale. Ce qui, contrairement aux assertions de Monsieur je sais tout, alias John_John, favorisera davantage l’entrepreneuriat que son système libéral reposant sur la seule est unique valeur marchande de toute activité humaine.
Quant à la monnaie distributive mentionnée plus haut, celle-ci sera non spéculative et non thésaurisable, puisqu’elle reposera sur les biens et services disponibles sur le marché pour une période donnée et disparaîtra automatiquement après usage. La masse monétaire sera ainsi créée en fonction de la valeur totale des biens et services mis en vente, et distribuée équitablement aux citoyens sous la forme du revenu universel évoqué plus haut.
Le « bullshit » ou « le piège à con » dans tout cela, c’est plutôt le revenu universel à la sauce libérale, lequel ne fera qu’accroître la flexibilité en faveur de l’employeur et sera donc un facteur supplémentaire de contrainte pour le salarié. Tout cela André Gorz l’a très bien expliqué. Je vous invite donc à vous instruire en sortant un peu de vos dogmes libéraux que l’on connaît par coeur.http://ecorev.org/spip.php?article508
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"Vous semblez croire que la richesse est un bien « public » (LOL) ou que c’est un gateau qui pousse aux arbres, à ce sujet je ne peux que vous conseiller de vous instruire en lisant ceci : http://www.forbes.com/sites/objecti..."
J’ai lu le texte de votre lien, lequel texte me laisse perplexe tant il fleure bon la mauvaise foi et surtout la bonne conscience de ceux qui s’enrichissent indûment. Je n’ai pas le temps de démonter un à un les arguments de vos idoles. Je me permets juste de copier-coller un commentaire d’un lecteur que je trouve assez pertinent :
Mr. Brook & Mr. Waktins,
You wrote :”One metaphor responsible for a great deal of confusion is that of wealth as a pie–a metaphor that shows up again and again in debates over income inequality.”
The “pie” is not a metaphor here. It is common use “pie charts” present distributions of data of all sorts. When people seek of dividing up the pie, they are referring back to the pie chart, not an actual pie. The pie chart does not suggest to the reader a “zero sum game” scenario.
Even if were to use the image (it is actually a simile, not a metaphor) of physical fruit filled pastry traditionally backed in a circular pan, everyone understands that one can make the pie larger or smaller. It is not unusual for people to speak of the “pie getting smaller (or larger)”.
I point this out not simply to be pedantic, although that is always fun, but rather to point out that while you are correct that while increasing wealth does not *have to be* a zero sum game, currently in the United States, it is. How are the wealthy getting wealthy, by closing down factories here in the United States and moving them overseas where labor costs are dramatically lower, ensuring dramatically higher profits. For those fortunately enough to benefit from those record high profits, the size of their slice of the pie goes up. For the vast majority of Americans however, plant closures are devastating, shrinking the size of their slice of the pie dramatically. Thus, to extend the simile, the whether the overall size of the pie is getting larger or smaller is not even the point, the size of the slice taken by the wealthiest Americans has been getting larger and larger while the size of the slice left for everyone else has been getting smaller and smaller. The absolute size of the pie is entirely irrelevant.
Here is an excellent story in the Washington Post which illustrates this point effectively.
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@ connolly, rapidement
1/ Relisez moi, je sais que le socialisme est « théoriquement » anti-étatique, mais en pratique il ne peut que l’être puisqu’il est impossible d’empêcher la propriété privée et l’échange marchand sans l’usage de la force, donc d’un Etat d’une forme ou d’une autre2/ L’enrichissement par l’échange librement consenti ne se fait au détriment de personne mais au profit de tout le monde, puisqu’il ne peut y avoir échange qui ne soit pas mutuellement bénéfique.3/ Oui dans la production de valeur il y a travail collectif, mais la répartition de la valeur se décide par contrat. Si vous poussez la caricature à l’extrême, vous pouvez imaginer une entreprise qui achète une production à ses salariés et qui la revend plus cher à ses clients, comme un commerçant il y a 3000 ans qui allait acheter du sel à un endroit pour le revendre plus cher à un autre. Ce n’est que de commerce, ça marche par contrat, si vous n’êtes pas content des termes du contrat vous ne le signez pas et vous allez voir ailleurs, c’est tout. Et si certains sont très contents de signer des contrats de ce type, vous n’avez aucun droit de penser à leur place ou de leur dire quoi faire : ils sont libres. Les salariés de bill gates ont été très content (et très bien payés) de travailler chez microsoft, si vous et votre petite personne ne trouvez pas ça juste on s’en fout complètement, vous n’êtes pas chez microsoft, ça ne vous regarde donc pas. Là encore, vous mettez votre nez dans les affaires privées des autres, vous tentez d’imposer vos vues de force aux autres sans tenir compte de leur avis : vous êtes un vrai petit tyran.4/ Produire est une liberté, un droit. Certains produisent pour le fun, d’autres pour le fric, et nous n’avons pas à leur interdire d’avoir leur motivation propre. Si j’ai envie de produire et d’échanger avec mes voisins contre profit, c’est mon droit et je me fous de votre avis. Si certains ont envie de se sacrifier pour la communauté libre à eux, si certains ont envie de donner leur production gratuitement à la collectivité libre à eux, mais si certains préfèrent vendre leur production avec profit libre à eux aussi. Les clients en face sont eux aussi libres d’acheter ou non. Ce ne sont que des transactions volontaires entre adultes responsables, ce ne sont pas vos oignons. Vous n’êtes pas un être supérieur qui savez ce qui est mieux pour tout le monde et qui aurait donc le droit d’imposer des choses contre la volonté des gens ; non, vous êtes un humain comme les autres et votre avis n’a pas plus de valeur que celui d’un autre. Arrêtez donc de vous prendre pour un être supérieur, et laissez les gens gérer leur vie comme ils l’entendent, ce ne sont pas des gosses mais des adultes responsables.5/ Votre monnaie tout le monde s’y assoira dessus, la qualité que l’on demande à une monnaie c’est justement de servir de réserve de valeur et donc d’être thésaurisable. Si ça existe, c’est parce que les gens veulent pouvoir épargner, et c’est leur droit le plus fondamental. Tentez d’imposer une monnaie de force (en bon tyran que vous êtes) contre la volonté du peuple, et les gens échangeront en dollar. Et là quoi ? Là encore, vous ferez votre tyran et les foutrez en taule ? Vous enverrez l’armée ? Votre volonté n’a aucune valeur de droit, les individus sont libre et encore une fois si certains veulent du capitalisme c’est leur droit et vous n’avez aucune légitimité à vouloir leur interdire. Vous avez un sérieux problème avec la liberté des autres, tout votre discours transpire la même chose : vous voulez contrôler la vie des autres, imposer votre vue contre leur volonté, bref dominer autrui. C’est très malsain !6/ Le commentaire sélectionné rappelle exactement ce que l’article dénonce : une incompréhension de l’économie (et d’ailleurs le mec se fait démonter dans les autres commentaires). La « tarte » n’existe pas, il n’y a que des gens qui produisent plus un moins de valeur, et on ne peut estimer les contributions qu’a posteriori, pas a priori. -
« 1/ Relisez moi, je sais que le socialisme est « théoriquement » anti-étatique, mais en pratique il ne peut que l’être puisqu’il est impossible d’empêcher la propriété privée et l’échange marchand sans l’usage de la force, donc d’un Etat d’une forme ou d’une autre »
Vous êtes vraiment culotté cher ami ! Car dans aucun de vos posts vous écrivez que « le socialisme est « théoriquement » anti-étatique ». Au contraire, vous ne cessez de répéter à satiété que celui-ci est intrinsèquement étatique puisque toute politique interventionniste est pour vous synonyme de socialisme. Vous allez même jusqu’à assimiler le néo-libéralisme à du socialisme. Il faut qd même le faire !
Sauf que le néo-libéralisme (qui n’est pas du libéralisme stricto sensu, je vous l’accorde) est la conséquence inéluctable d’une politique fondée sur les principes auxquels vous adhérez. Vous oubliez de préciser que cet interventionnisme va dans le sens des attentes des grands groupes privés via le lobbying, le copinage, voire la corruption (dans certains cas). Si ce dernier est répréhensible par la loi, rien ne peut empêcher les deux premiers, sans que cela ne porte atteinte aux libertés qui vous sont soi-disant chères. En d’autres termes, le libéralisme stricto sensu ne peut empêcher (sous peine de devenir « anti-libéral » justement) le copinage et le lobbying, même s’il le désapprouve théoriquement ou moralement. D’où l’inéluctabilité du néo-libéralisme via les principes du libéralisme stricto sensu.
Idem : si la concurrence libre et non faussée est, en théorie, encouragée par les entrepreneurs, tous, en pratique, cherchent inconsciemment ou consciemment à la contourner (fusions, rachats) ou à l’éliminer (dépôt de bilan des concurrents en raison de vos performances nettement supérieures) de manière à avoir le monopole sur le marché et donc à s’enrichir encore plus, puisqu’il n’existe aucun frein à l’enrichissement.
Quant aux entreprises et services sous contrôle étatique, ceux-ci fonctionnent de plus en plus selon les principes des entreprises et services privés. Sous cet angle, l’étatisme ne peut donc même plus être assimilé à une quelconque forme de socialisme (comme dans les pays de feu le bloc soviétique), puisqu’il est aujourd’hui (de plus en plus) mis au service des intérêts privés (grand groupes privés) et fonctionne comme une entreprise privée. D’où l’expression d’ « Etat privatisé » utilisé pour le désigner tel qu’il se décline aujourd’hui.
Dernier point enfin : la présentation que j’ai faite du socialisme n’était qu’une synthèse de ses diverses obédiences. Or toutes, parmi ces dernières, n’aspiraient pas à l’abolition de la propriété privée en tant que telle (je pense notamment au socialisme proudhonien). Du reste, aujourd’hui, à l’exclusion peut-être d’une infime minorité d’ultras, aucune ne le souhaite vraiment non plus. Que chacun soit individuellement propriétaire de sa maison, de sa voiture, de son lopin de terre, …., de son outil de travail (seul ou en coopération) ne pose aucun problème.
Quant à l’échange marchand, entendu comme l’échange de marchandises, celui-ci non plus ne pose aucun problème non plus, bien au contraire. Le problème provient de l’échange à but lucratif, sans limite. Si l’échange en tant que tel est un droit imprescriptible, ce n’est nullement le cas de l’échange à but lucratif, au sens où l’enrichissement infini n’est nullement indispensable à l’homme. Travailler pour l’enrichissement infini n’est qu’une activité parmi bien d’autres, ce qui signifie que l’homme pourrait très bien s’en passer tout en nageant dans le bonheur. Maintenant, vous les libéraux, vous en faites un droit et une liberté que vous placez au-dessus de tous les autres, puisque pour vous le bonheur est fonction du degré d’enrichissement de chacun. Là réside le pb, puisque au nom ce droit et cette liberté (non imprescriptible, ne vous en déplaise) vous permettez que puisse se développer des inégalités complètement délirantes ainsi que toutes formes de nuisances (pollutions, malbouffe et autres) au nom du sacro-saint profit illimité.
« 2/ L’enrichissement par l’échange librement consenti ne se fait au détriment de personne mais au profit de tout le monde, puisqu’il ne peut y avoir échange qui ne soit pas mutuellement bénéfique. »
Dans vos rêves, cher ami, dans vos rêves... Dans la réalité, l’échange se fait, la plupart du temps, au profit et au détriment de quelqu’un. Descendez de votre tour d’ivoire. Venez voir ce qui se passe un peu sur terre. Rencontrez les gens , discutez avec eux, vivez avec eux. Ca vous changera de vos lectures qui déforment par bien des aspects les réalités humaines.
« 3/ Oui dans la production de valeur il y a travail collectif, mais la répartition de la valeur se décide par contrat. Si vous poussez la caricature à l’extrême, vous pouvez imaginer une entreprise qui achète une production à ses salariés et qui la revend plus cher à ses clients, comme un commerçant il y a 3000 ans qui allait acheter du sel à un endroit pour le revendre plus cher à un autre. Ce n’est que de commerce, ça marche par contrat, si vous n’êtes pas content des termes du contrat vous ne le signez pas et vous allez voir ailleurs, c’est tout. Et si certains sont très contents de signer des contrats de ce type, vous n’avez aucun droit de penser à leur place ou de leur dire quoi faire : ils sont libres. Les salariés de bill gates ont été très content (et très bien payés) de travailler chez microsoft, si vous et votre petite personne ne trouvez pas ça juste on s’en fout complètement, vous n’êtes pas chez microsoft, ça ne vous regarde donc pas. Là encore, vous mettez votre nez dans les affaires privées des autres, vous tentez d’imposer vos vues de force aux autres sans tenir compte de leur avis : vous êtes un vrai petit tyran. »
Que la répartition de la valeur se décide par contrat ne pose pas de problème en soi. Sauf que ce n’est pas parce qu’il y a contrat que celui-ci est juste par définition. Et tel ne peut être le cas dans un monde où les rapports de force sont de plus en plus favorables aux détenteurs de capitaux.
Vous vous donnez bonne conscience à peu de frais via votre « si vous n’êtes pas content des termes du contrat vous ne le signez pas et vous allez voir ailleurs ». Car si on finit par signer c’est généralement qu’ailleurs on n’a pas trouvé mieux, et que ce contrat, insatisfaisant, n’est au fond qu’un pis-aller, un moindre mal.
Quant à ceux qui seraient satisfait, il est facile de « corrompre » les individus, comme chez microsoft, en les rémunérant bien (notion on ne peut plus subjective du reste. Que signifie être bien rémunéré ?). Sauf que même cette « bonne rémunération » n’en constitue pas moins, au fond, une arnaque par rapport aux bénéfices dégagés. Car dans une œuvre collective chaque élément compte et a autant d’importance que tous les autres. Je ne vois donc pas en vertu de quoi certains toucheraient 500 fois plus que d’autres dans une même entreprise, au sens où nul ne peut dire « j’ai créé 500 fois plus de valeur que Pierre, Paul ou Jacques ».
Je ne parle ici que des grandes boîtes bien sûr. Dans beaucoup de PMI, les écarts en termes d’émolument s’inscrivent sur une échelle qui va de 2 à 5, ce qui, à titre perso, me paraît raisonnable.
« Les salariés de bill gates ont été très content (et très bien payés) de travailler chez microsoft, si vous et votre petite personne ne trouvez pas ça juste on s’en fout complètement, vous n’êtes pas chez microsoft, ça ne vous regarde donc pas. Là encore, vous mettez votre nez dans les affaires privées des autres, vous tentez d’imposer vos vues de force aux autres sans tenir compte de leur avis : vous êtes un vrai petit tyran. »
Mais vous non plus vous n’êtes pas chez microsoft. Dans ce cas-là « si vous et votre petite personne » trouvez ça juste « on s’en fout complètement » aussi. Sauf que, au nom de quoi est-ce que vous m’empêcheriez de donner mon point de vue sur ce qui se passe ailleurs ? La tyrannie, elle se situe plutôt chez vous, cher ami. Je ne cherche nullement à imposer mais à convaincre, ce qui n’est pas tout à fait la même chose, et libre aux gens d’adhérer à mon point de vue ou pas.
« 4/ Produire est une liberté, un droit. Certains produisent pour le fun, d’autres pour le fric, et nous n’avons pas à leur interdire d’avoir leur motivation propre. Si j’ai envie de produire et d’échanger avec mes voisins contre profit, c’est mon droit et je me fous de votre avis. Si certains ont envie de se sacrifier pour la communauté libre à eux, si certains ont envie de donner leur production gratuitement à la collectivité libre à eux, mais si certains préfèrent vendre leur production avec profit libre à eux aussi. Les clients en face sont eux aussi libres d’acheter ou non. Ce ne sont que des transactions volontaires entre adultes responsables, ce ne sont pas vos oignons. Vous n’êtes pas un être supérieur qui savez ce qui est mieux pour tout le monde et qui aurait donc le droit d’imposer des choses contre la volonté des gens ; non, vous êtes un humain comme les autres et votre avis n’a pas plus de valeur que celui d’un autre. Arrêtez donc de vous prendre pour un être supérieur, et laissez les gens gérer leur vie comme ils l’entendent, ce ne sont pas des gosses mais des adultes responsables.
5/ Votre monnaie tout le monde s’y assoira dessus, la qualité que l’on demande à une monnaie c’est justement de servir de réserve de valeur et donc d’être thésaurisable. Si ça existe, c’est parce que les gens veulent pouvoir épargner, et c’est leur droit le plus fondamental. Tentez d’imposer une monnaie de force (en bon tyran que vous êtes) contre la volonté du peuple, et les gens échangeront en dollar. Et là quoi ? Là encore, vous ferez votre tyran et les foutrez en taule ? Vous enverrez l’armée ? Votre volonté n’a aucune valeur de droit, les individus sont libre et encore une fois si certains veulent du capitalisme c’est leur droit et vous n’avez aucune légitimité à vouloir leur interdire. Vous avez un sérieux problème avec la liberté des autres, tout votre discours transpire la même chose : vous voulez contrôler la vie des autres, imposer votre vue contre leur volonté, bref dominer autrui. C’est très malsain ! »
Et blablabla et bla bla bla. John_John dans toute sa splendeur. Dès qu’il n’a plus d’argument, il nous assène son couplet sur la liberté. Oh, à ce propos, vous avez oublié de mentionner ma jalousie viscérale envers tous ceux qui s’enrichissent.
En d’autres termes : on finit toujours avec John_John par atteindre une sorte de « Point Godwin » où il va vous accuser d’aspirer au fascisme par pure jalousie.
Quand cela se produit, c’est généralement qu’il se trouve en difficulté. Mais son égo surdimensionné l’empêche bien sûr de l’admettre. De sorte que, pour tenter d’avoir le dernier mot, il inscrit son discours dans une logique manichéenne où il se fait passer pour le « gentil » (le chevalier blanc, grand défenseur des libertés face à l’oppression) combattant acharné du « méchant » que vous êtes, vous le (soi-disant) tyran, grand pourfendeur des libertés (de s’enrichir à l’infini ! Vous rendez vous compte un peu du crime !).
Encore une fois, cher ami, il n’est nullement question d’imposer de force (d’autant que je ne l’ai écrit nulle part), mais de convaincre. Loin de moi l’idée de « faire le bonheur des gens malgré eux ». Le socialisme sera démocratique et libertaire ou ne sera jamais.
Par ailleurs lorsque vous dites « Votre monnaie tout le monde s’y assoira dessus », la tyrannie je la voie plutôt de votre côté. Car enfin, qu’en savez-vous ? Combien de gens connaissent ces desseins là ? Au nom de quoi vous permettez vous de penser et de décider à la place de « tout le monde » ?
L’épargne des gens n’existe non pas du fait de leur volonté mais parce que le système le permet, et les y incite directement ou indirectement. Car s’ils épargnent c’est moins par idéologie que par pragmatisme, l’épargne étant perçue comme une sécurité matérielle face aux vicissitudes de l’existence.
Quant à votre couplet sur « la qualité que l’on demande à une monnaie c’est justement de servir de réserve de valeur et donc d’être thésaurisable », il obéit à une logique capitalistique qui n’aura plus lieu d’être dans l’organisation que je prône. Vous vivez encore au 19e siècle, cher ami. Ne saviez-vous pas qu’aujourd’hui la monnaie est virtuelle pour 85 % de sa création (ce qui signifie que demain elle le sera à 100%) ? De sorte que l’on peut très bien créer de la monnaie (qui ne sera plus qu’un simple moyen d’échange, d’où sa disparition après usage) en fonction de la valeur des produits et services mis sur le marché pendant une période donnée. Nul besoin de réserve, donc, puisque le revenu universel constituera une sécurité matérielle à vie.
« 6/ Le commentaire sélectionné rappelle exactement ce que l’article dénonce : une incompréhension de l’économie (et d’ailleurs le mec se fait démonter dans les autres commentaires). La « tarte » n’existe pas, il n’y a que des gens qui produisent plus un moins de valeur, et on ne peut estimer les contributions qu’a posteriori, pas a priori. »
Vous inversez les rôles cher ami. C’est plutôt le commentaire sélectionné qui dénonce ce que l’article avance, et non l’inverse. Par ailleurs, le mec ne se fait démonter mais contredit par des contradicteurs (qui ne font que reprendre les arguments des auteurs) dont l’écrasante majorité est acquis à la cause du libéralisme, ce qui me paraît tout à fait normal compte tenu de la nature de la source.
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Tiens, juste pour rappel et pour le plaisir. Dès 1840, Proudhon avait dénoncé l’arnaque que constitue votre contrat capitaliste.
Ainsi, dans « Qu’est-ce que la propriété ? », Proudhon explique que même si un capitaliste payait le travail du salarié à « son juste prix » (qui serait encore à définir !) il reste une partie du produit qui reste dérobé : celui né de l’association des travailleurs dans l’atelier : la force collective de travail. Pour l’expliquer Proudhon recourt à une démonstration à partir d’un événement qui frappa l’imaginaire de ses contemporains : l’érection de l’obélisque de la place de la Concorde. Ainsi, les 200 grenadiers qui ont érigé en un jour l’Obélisque ont accompli un travail que n’aurait pu accomplir un seul grenadier en 200 jours, mais son salaire aurait été la somme de ceux versés aux 200 grenadiers : le capitalisme ne paie pas la « force immense qui résulte de l’union et de l’harmonie des travailleurs, de la convergence et de la simultanéité de leurs efforts ».
Pour Proudhon, donc, le non paiement de cette force collective constitue une escroquerie, un vol puisque les travailleurs, si cette partie de leur ouvrage lui avait été réglée, pourraient renouveler sans problème l’opération. Or ils restent dans la précarité, à la merci de leur employeur. Il faut, par conséquent, faire cesser ce vol et conserver aux travailleurs leur propriété. Et sa proposition est d’organiser l’échange de cette propriété et son contrôle par le fédéralisme industriel. Dans le même temps la vie sociale s’organise, elle, dans la commune fédérée aux niveaux régional, national et international. La gestion de l’ensemble demeurant sous contrôle des producteurs par le biais des mandats de gestion et de mandats impératifs dont les titulaires doivent rendre compte régulièrement.
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Il n’y a plus de « classes », un concept qui implique un regroupement par affiinités et qui né de la similtude - voire l’interchangeabilité - des travailleurs dans une société industrielle de production de masse. Cette société industrielle a atteint son objectif qui était l’abondance de biens matériels et est disparue, dans la mesure ou ce n’est plus produire, mais distribuer équitablement qui est le défi.
Dans ce monde d’économie tertiaire, il existe une solidarité entre possédants, mais une telle solidarité n’est plus possible entre les exploités - qui ne sont plus interchangeables. mais complémentaires - et dont chacun trouve le salut seul bien plus facilement que dans une action commune.Rien ne décrit mieux notre société actuelle qu’une scène de naufrage, après le « Sauve qui peut » lancé par les officiers... douillettement blottis dans leurs canots de sauvetage. Tous ceux « d’en haut » y sont déjà, sauf quelques téméraires psychopathes qui gardent les échelles et vendent encore aux plus offrants des passagers jocrisses les places encore disponibles sur les canots les moins sûrs.Le mot-clef de cette étape terminale d’une civilisation est « CORRUPTION » . C’est un remake de la Rome décadente : la garde prétorienne vendant pour un bail la pourpre impériale. Idem à la fin des empires byzantins, ottoman.. .et d’une douzaine de dynasties chinoises.Dans cette situation de total individualisme, parler de « classes » aujourd’hui est devenu trompeur, à moins que vous ne trouviez commode d’utiliser ce terme pour désigner la foule bigarrée des victimes dont ce serait un voeu pieu d’attendre une quelconque solidarité efficace.Soyez sûr que j’en suis désolé. Ma tristesse, toutefois, pas plus que la vôtre, n’apportera une solution. On n’évitera pas un moyen-âge.Pierre JC Allard -
@ conolly
Bref, beaucoup de mot pour ne rien dire et surtout ne rien démontrer. Comme prévu vous continuez de répéter des poncifs invalidés depuis des lustres, en espérant que des gogos se mettent à y croire de nouveau.De toute votre bouillie inutile, je ne retiendrai qu’un élément révélateur du vide intellectuel qui fonde votre discours : la croyance en un échange économique à somme nulle voire négative, ce qui est bien évidemment ridicule. Si j’achète un T-shirt à 20€, c’est que je préfère avoir ce T-shirt plutôt que d’avoir mes 20€. Le vendeur, quand à lui, préfère avoir 20€ que de garder son T-shirt en stock. Donc les deux sont satisfaits de l’échange, en langage économique leurs utilités augmentent. Et c’est la même chose lorsqu’un patron échange un salaire contre du temps de travail. Quand c’est trop cher, on n’achète pas. Par contraposée, si on achète, la valeur reçue est égale ou supérieure à la valeur consentie. Ainsi, plus on produit de richesse pour autrui plus on s’enrichit, et vouloir placer une limite à ce phénomène (encore de l’arbitraire bête et méchant) revient donc à empêcher un individu de rendre service à autrui. Comme toujours avec les socialistes, c’est débile et injuste.Je vous laisse donc marner dans votre aigreur et vos non-sens économiques, je sais très bien que tout ce que vous aller tenter d’opposer à cette évidence est fondamentalement faux et aisément réfutable avec des principes de bases éprouvés depuis des lustres, je ne me fatiguerai donc pas plus. Il est évident que votre aveuglement idéologique vous rend imperméable à toute forme de raison ou de logique, et il est inutile de s’éreinter à faire avancer un âne qui le refuse.Cordialement. -
« Bref, beaucoup de mot pour ne rien dire et surtout ne rien démontrer. Comme prévu vous continuez de répéter des poncifs invalidés depuis des lustres, en espérant que des gogos se mettent à y croire de nouveau.De toute votre bouillie inutile, je ne retiendrai qu’un élément révélateur du vide intellectuel qui fonde votre discours : la croyance en un échange économique à somme nulle voire négative, ce qui est bien évidemment ridicule. Si j’achète un T-shirt à 20€, c’est que je préfère avoir ce T-shirt plutôt que d’avoir mes 20€. Le vendeur, quand à lui, préfère avoir 20€ que de garder son T-shirt en stock. Donc les deux sont satisfaits de l’échange, en langage économique leurs utilités augmentent. Et c’est la même chose lorsqu’un patron échange un salaire contre du temps de travail. Quand c’est trop cher, on n’achète pas. Par contraposée, si on achète, la valeur reçue est égale ou supérieure à la valeur consentie. Ainsi, plus on produit de richesse pour autrui plus on s’enrichit, et vouloir placer une limite à ce phénomène (encore de l’arbitraire bête et méchant) revient donc à empêcher un individu de rendre service à autrui. Comme toujours avec les socialistes, c’est débile et injuste.Je vous laisse donc marner dans votre aigreur et vos non-sens économiques, je sais très bien que tout ce que vous aller tenter d’opposer à cette évidence est fondamentalement faux et aisément réfutable avec des principes de bases éprouvés depuis des lustres, je ne me fatiguerai donc pas plus. Il est évident que votre aveuglement idéologique vous rend imperméable à toute forme de raison ou de logique, et il est inutile de s’éreinter à faire avancer un âne qui le refuse. »Notre ami John_John est mis à quia !!Je mets de côté vos injures - armes des faibles par excellence - lesquelles me vont droit au coeur. Franchement, je vous trouve d’une naïveté achevée. Vous vous attendez à quoi lorsque vous discutez avec des gens qui n’abondent pas dans votre sens ? A ce qu’ils adhèrent, comme ça, à vos « poncifs » et vos « dogmes » à la faveur de vos insultes doublé de la soi-disant puissance de vos arguments ? Mon pauvre ami, je vous plains...Vous avez daigné néanmoins argumenter.Votre exemple du T shirt, discutable, peut être contredit par des milliers d’autres cher ami : si je veux vendre une maison à 500 000 euros et que je ne suis contraint de baisser ce prix initial de moitié parce que nul ne veut mon bien à ce prix, le vendeur ne sera pas satisfait (ou bcp moins) contrairement à l’acheteur qui lui aura fait une « affaire » .Inversement je dois déménager pour des raisons professionnelles en un lieu où les prix des maisons sont bcp plus élevés que dans celui où j’ai jusqu’ici vécu. Je dois donc vendre ma maison à un prix nettement inférieur à celui d’un bien similaire qu’il me faudra acheter sur mon nouveau lieu. Si le vendeur sera satisfait (puisqu’il obtiendra l’argent initialement souhaité), tel ne sera pas le cas de l’acheteur qui sera perdant dans l’affaire.Quant à mes « poncifs », ils ne peuvent avoir été invalidé puisqu’ils n’ont jamais été appliqué. Par contre les vôtres ont eux bel et bien été invalidés via... le néo-libéralisme ambiant qui n’est que l’aboutissement inélucable de l’application à l’échelle mondiale de vos dogmes. -
« Ainsi, plus on produit de richesse pour autrui plus on s’enrichit, et vouloir placer une limite à ce phénomène (encore de l’arbitraire bête et méchant) revient donc à empêcher un individu de rendre service à autrui. Comme toujours avec les socialistes, c’est débile et injuste ».
En raison du neurone unique qui est le vôtre, vous ne pouvez concevoir qu’on puisse répondre aux besoins de chacun sans qu’il y ait enrichissement personnel.C’est pourtant ce que propose les adeptes de l’économie distributive dont je m’inspire par bien des aspects. -
Quant à mes « poncifs », ils ne peuvent avoir été invalidés puisqu’ils n’ont jamais été appliqués sur une grande échelle.
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Par contre ils ont été validé par l’expérience (les micro-socialismes) sur une petite échelle depuis + de 150 ans.
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@ john John
Mais justement, vous semblez croire à l’existence d’une pseudo « conscience de classe » chez les riches, alors qu’ils se concurrencent en permanence« La lutte de classe existe et c’est la mienne qui est en train de la gagner » Warren Buffet (oui pas Marie Deorges) une des premières fortunes étasuniennes -
Comment se fait-il donc que pour instaurer l’ultra libéralisme que vous chérissez tant, cette explosion de liberté ! tant d’argent ait été dépensé pour la propagande, fabriquer le consentement, faire des individus des consommateurs.( En France, la publicité coûte 500 euros par personne et par an).
Le libéralisme n’est pas une idéologie, c’est une doctrine ;( notez qu’en matière de doctrine, l’homme n’a jamais fait plus rusé : plus besoin de force, juste de l’argent pour flatter et intoxiquer les esprits, et, en plus faire payer les victimes ; on peut apprécier ce génie malfaisant !) vous devriez aller fouiner du côté de la Trilatérale, lire les joyeux théoriciens du libéralisme ( néo ou ultra, par ordre croissant), plutôt que vous gargariser avec la liberté !
Les socialistes aussi veulent la liberté, mais ils ne prennent pas la liberté pour un caprice égoïste, un égocentrisme mortifère ; ils savent que la véritable liberté ne peut s’exercer qu’avec des limites, des limites que l’on peut ainsi définir : la décence commune ;
Ainsi vous vous régalerez à lire Orwell... -
àjj
pas besoin d’avoir lu marx ou Tartempion pour comprendre qu’en donnant le pouvoir de battre monnaie aux banques privées a la place de l’état (loi pompidou rotchild de 73 ) on se privait du principal outil pour faire de la politique et on se mettait à la merci de celles-ciil est sidérant que le ps en 1981 et encore maintenant ne soit pas revenu dessus ! et se soit vu acculé au fmi en 1983 comme la grèce aujourd’hui .
en 2012 LE FN EST LE 1° PARTI (en nombre d’électeurs ) A LE PROPOSER !alors soyez conséquent votez F.N. ou ne venez pas vous plaindre après !
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j aurais aimé avoir écri cet article car nous voyons que les nantis des ordures de socialistes qui vont faire comme la droite s en mettre plein les poches qui déja font entré les membres de leur famille dans les administrations qui se permettent ces politiciens de parler de retraite du peuple mais qui comme HOLLANDE et toutes sa mafia touche plusieurs retraites dont on se demande comment cela est possible qu ils soient de droites ou de gauche communistes compris chirac touche 4 retraites mauroy ’ retraites etc ;; ; mais comment ses gens la on t ils fait .
si pour toucher une retraite il faut avoir travailler 41 annuités pour le peuple alors un simple calcul me fait écrire que chirac mauroy etc... on travaillé 4 fois 41 ANS égal 164 annuité la vie est belle que le peuple continu a crevé cela ne les concernet pas-
Alain
Je devine votre colère mais ne peux partager la manière de la dire. Vous voyez déjà comme un intellectuel peut rabaisser mon billet avec une phrase assassine mais si j’y glisse quelques mots véhéments, vous verriez la curée des tenants de l’ordre établi.Alors je pense comme vous et je cherche à le dire avec quelques mots présentables. Je vous donne raison sans pour autant l’écrire pareillement. -
La classe des travailleurs n’est pas une classe extra-capitaliste. En ce sens Marx est dépassé. La nouvelle critique de la valeur complète très bien cette ancienne approche.
Une classe qui se réclame de sa position dans le capitalisme (par exemple qui se réclame du travail), ne peut donc être en aucune manière le moteur d’un mouvement social d’émancipation. Il faut faire définitivement le deuil de la théorie du prolétariat, et si la critique de l’exploitation du surtravail doit rester intacte, se serait s’aveugler que de penser que le rapport social capitaliste dans sa profondeur se réduit à un rapport d’exploitation d’une classe par une autre. Au-delà des marxismes, au-delà de la justice sociale et économique, au-delà d’une théorie de la domination directe d’un groupe sur un autre, il faut repenser de fond en comble une théorie critique radicale de la formation sociale capitaliste-marchande. « Seule une association voulue par les individus et dépendant de leurs convictions à eux et non pas de leur position donnée dans le système, sera capable de mener un tel mouvement à bien » (Robert Kurz)-
XTF
Vous dites beaucoup mieux que moi ces choses là.J’ai écrit de ma modeste place que prétendre la fin de la lutte des classes était une belle manipulation. Je laisse aux grands penseurs le soin d’établir un modèle compatible avec la réalité actuelle sans pour autant renoncer à la vérité qu’il faut hurler à tousUn groupe, une pensée, une caste, un système, une horde, une bande, une mafia, appelez ça comme vous le voulez, domine le reste de la société pour son seul avantage ! -
Ne soyez pas si modeste. La voix de chacun est importante.
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kemilein 4 juin 2012 19:47les travailleurs ne sont pas exploités par une autre classe
ils s’auto-exploitent pour une autre classec’est la le génie de la Boétie que de nous l’avoir enseigné, au reste d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
seulement le le manque de temps de volonté et de réflexion leur donne a penser qu’ils leur faut attendre une solution exogène, alors qu’elle est endogène. ainsi jésu sauva le monde et non les hommes eux mêmes.
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kemilein 4 juin 2012 20:36connaissance n’est pas synonyme de conscience
toute comme éducation n’est ni instruction ni formation ni intelligence ni conscience.nombreux sont ceux qui savent et n’ont conscience de rien
les seules choses qui régissent les relations (forcément sociales, sinon il n’y en a pas) sont le consentement (légalité) et la volonté (légitimité)
c’est ainsi que gandhi dit « n’attendez pas le changement (exogène) soyez le (endogène) », ce qui signifie aussi qu’il y a un consentement et une volonté
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L art de parler pour ne rien dire comme les politiciens ou les chiens qui ne cessent d’aboyer ,et apres qui y a t’il rien ,et ça c’est sans doute le pire ,comme sur ce site c’est en permanence la négation !!!!!!
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kemilein 4 juin 2012 22:56tu parles pour toi breton, qui blablate sans rien dire
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Moi, je trouve que ce que Nabum à écrit, a été bien écrit.
C’est pas du Marx ou du Aron, c’est du Nabum.-
Soubise
Merci, le Nabum était en Mésopotamie celui qui intercède entre les Dieux, les puissants et les simples mortels.Aron et Marx furent mortels ... -
Pire même, ils se trouvent des ouvriers ou des employés pour rêver à leur tour d’appartenir au camp des heureux, des jouisseurs sans retenue, des profiteurs de la générosité d’un système qui sourit, leur dit-on, aux audacieux. Ils viennent rejoindre les rangs de ceux qui sont effectivement du bon côté de la machine à créer de la distinction par l’argent, Blabla marxiste Non, ces ouvriers ou employés, sentent qu’ils ont en eux quelque chose qui les pousse à prendre des risques, à se lancer, à bosser dur pour gratter un ou plusieurs niveaux sociaux. Dans cet article, vous opposez les employés et les financiers, comme s’il n’y avait que 2 catégories. Tout faux !! Le plombier qui se met à son compte, le mitron qui rêve d’avoir sa boulangerie, le meccano qui veut avoir son garage etc. La lutte des classes, pour eux, c’est de la débilité mentale, du blabla trostsko-bolcho-marxiste brenneux !!!!!! Cet article est vicelard en diable, bien fait pour décerveler et faire inscrire au NPA, les gens dont la comprenette est un peu lente.
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Marcopolo
Se mettre à son compte pour travailler plus, gagner un peu mieux sa vie, prendre des risques n’a strictement rien à voir avec les fortunes qui s’amassent sans grands risques, sans aucune fatigue et sans talent par des gens dont le seul mérite est d’abord de l’argent.Oui je suis dangereux mais vous, vous êtes fourbe sur ce coup -
" les fortunes qui s’amassent sans grands risques, sans aucune fatigue et sans talent" >> Vous vivez vraiment dans une réalité parallèle mon pauvre, on voit clairement que vous ne comprenez rien à l’économie, encore moins à la finance. Il n’y a aucun gain sans risque, et en matière d’entrepreneuriat je n’en parle même pas. Rangez vos slogans creux et montez une boite, confrontez vous à la réalité de la vie un peu, vous en avez grandement besoin.
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il suffit d’heriter
j’en connais un qui s’est paye 4 maisons avec les aides de la PACune autoroute ne prend aucun risque vu que les credits sont garanties par l’etat
comme dassault et ses rafales
ou les banques -
John-John
Effectivement je suis un inculte tout juste bon à être spolié comme tant d’autres idiots de mon espèce.Vous savez et non sommes dans l’ignorance.Prenez garde à notre colère quand le temps viendra où nous n’en pourrons plus. En attendant, très franchement la discussion semble close. Vous n’allez pas perdre votre temps avec un imbécile quand même car le vôtre c’est de l’argent (pas le mien ) -
« Effectivement je suis un inculte » >> C’est pas moi qui le dis, mais ne soyez pas si dur avec vous-même, c’est pas bon pour la tension.
« tout juste bon à être spolié comme tant d’autres idiots de mon espèce » >> Tout le monde est spolié par l’Etat mon cher, et c’est bien le problème. Mais vous aussi avez droit à la liberté, défendez là au lieu d’y cracher dessus.
« Vous savez et non sommes dans l’ignorance. » >> Savoir que le socialisme ça ne marche pas, que c’est l’antithèse de la vraie solidarité et que le collectivisme forcé est contraire aux droits humains ? C’est pas une nouveauté, aucun mérite à savoir ces évidences.« Prenez garde à notre colère quand le temps viendra où nous n’en pourrons plus. » >> oulala je tremble« Vous n’allez pas perdre votre temps avec un imbécile quand même car le vôtre c’est de l’argent (pas le mien ) » >> Dixit celui qui ne penses qu’à voler l’argent des gens productifs pour le gaspiller dans des secteurs improductifs. -
@John_John
« Savoir que le socialisme ça ne marche pas, que c’est l’antithèse de la vraie solidarité et que le collectivisme forcé est contraire aux droits humains ? C’est pas une nouveauté, aucun mérite à savoir ces évidences. »
« Dixit celui qui ne penses qu’à voler l’argent des gens productifs pour le gaspiller dans des secteurs improductifs. »A vous lire, seules les activités productives (marchandes) ont un intérêt. D’ailleurs, selon vous, il existe des gens improductifs. Ces gens-là ne mériteraient donc pas de vivre ?Ainsi ont ne gagnerait notre liberté qu’au prix d’un dur labeur ? Je vous imagine totalement opposé au revenu de base, selon vous les ressources sont toujours rares et seuls ceux capables de les produire ont une légitimité à en profiter.Bref, vous êtes libre et ne devez rien à personne : vous avez tout fait vous-même, vous ne profitez certainement pas de ceux ayant inventé l’eau chaude ou ayant construit l’école qui vous permet aujourd’hui d’écrire sur AgoraVox. Les autres, par contre, feraient bien d’aller bosser pour être comme vous.Me trompes-je ? -
Pas très nuancé comme propos, double jaune
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@ Cédric Moreau« Me trompes-je ? » >> Oui, sur toute la ligne« A vous lire, seules les activités productives (marchandes) ont un intérêt » >> Absolument pas, vous ne savez pas lire.« selon vous, il existe des gens improductifs » >> Ce n’est pas « selon moi », c’est un fait. Il y a des tas de gens qui ne produisent aucune valeur marchande, mais ça ne veut pas dire qu’il ne produisent rien. Robinson Crusoé produit pour lui même, mais est totalement improductif pour la société.« Ces gens-là ne mériteraient donc pas de vivre ? » >> Ce n’est pas une question de mérite, mais de droit. L’individu a droit à la vie, personne n’a de légitimité à le tuer. Le « mérite », ça ne se mesure pas, c’est un concept subjectif et abstrait, rien de tangible.« Ainsi ont ne gagnerait notre liberté qu’au prix d’un dur labeur ? » >> Non, on est libre de naissance, c’est la société qui impose des limites légitimes (le respect de la liberté d’autrui) ou non (la coercition étatique par exemple). La liberté, ce n’est pas la capacité : je suis libre de m’acheter une Ferrari (personne ne m’en empêche), mais je n’en ai pas les moyens (la capacité). Ne confondez pas tout.« Je vous imagine totalement opposé au revenu de base » >> Pas forcément, tout dépend s’il est financé par un vol ou par des transactions volontaires et légitimes. Si une collectivité achète des parts dans des entreprises et distribue également les dividendes entre ses contribuables, il n’y a aucune violation de droits, c’est un revenu de base parfaitement légitime. Après, ça ne veut pas dire que ça soit bon pour l’économie (possible distorsion des prix), mais c’est un autre débat.« selon vous les ressources sont toujours rares »>> Ce n’est pas « selon moi », c’est là aussi un fait.« seuls ceux capables de les produire ont une légitimité à en profiter. » >> Pourquoi en profiter ? Seuls ceux qui les produisent (on s’en fout qu’ils soient « capables ») en sont les légitimes propriétaires. Libre à eux de les donner ou de les échanger s’ils le veulent, le fait est que personne n’a le droit de leur voler ou de leur dire quoi en faire.« Bref, vous êtes libre et ne devez rien à personne » >> Financièrement parlant, non. J’ai payé mes dettes, je ne dois plus d’argent à autrui. Après, j’ai des devoirs moraux envers ma famille et envers mon prochain, mais c’est autre chose.« vous avez tout fait vous-même » >> Pas du tout, on ne fait pas grand chose tout seul. Mais la coopération est volontaire, pas forcée.« vous ne profitez certainement pas de ceux ayant inventé l’eau chaude ou ayant construit l’école qui vous permet aujourd’hui d’écrire sur AgoraVox » >> Si, mais je les ai payé pour le faire. Je n’ai donc plus de dette envers eux.« Les autres, par contre, feraient bien d’aller bosser pour être comme vous. » >> Non, je m’en fous, les autres font ce qu’ils veulent, je demande juste qu’ils arrêtent de me considérer comme un esclave à leur service.Bref, vous ne savez VRAIMENT pas lire. -
" La liberté, ce n’est pas la capacité : je suis libre de m’acheter une Ferrari (personne ne m’en empêche), mais je n’en ai pas les moyens (la capacité).«Je ne suis pas d’accord, car justement le vendeur vous en empêche. Il n’y a pas de liberté sans capacité : vous n’êtes pas libre d’acheter cette Ferrari car vous n’en avez pas les moyens, vous n’avez pas le choix. Vous n’êtes donc pas libre.»Si une collectivité achète des parts dans des entreprises et distribue également les dividendes entre ses contribuables, il n’y a aucune violation de droits, c’est un revenu de base parfaitement légitime.«Un revenu de base pour ceux qui ont déjà des moyens (acheter des parts...) ? Ce sont bien des dividendes, pas un revenu de base.»« selon vous les ressources sont toujours rares »>> Ce n’est pas « selon moi », c’est là aussi un fait. «Les ressources sont finies, mais notre capacité à les produire a explosé. Nous sommes dans un monde de surproduction, je n’appelle pas ça de la rareté puisqu’on sait produire en suffisance.»je ne dois plus d’argent à autrui«Vous ne devez pas d’argent, mais vous devez votre situation à tous ceux qui vous ont précédé et légué cet héritage de connaissances et de constructions. Vous le devez aux autres, alors arrêtez de parler comme si vous ne deviez rien à personne, comme si, parce que vous savez vous avez votre place dans le système, tous devraient pouvoir y arriver selon vos méthodes. Ayez un peu d’humilité.»Après, j’ai des devoirs moraux envers ma famille et envers mon prochain, mais c’est autre chose.«Et donner de la capacité (de l’argent) lorsque vous en avez bien plus que nécessaire pendant que d’autres n’ont rien, ce n’est pas un devoir moral ? Vous parlez de collectivisme forcé, pourtant j’y vois juste là notre devoir moral.»Mais la coopération est volontaire, pas forcée.«Nous sommes bien d’accord. Mais je ne vois pas en quoi vous vous y sentez »forcé« ? Personnellement, je m’accommode très bien qu’on »m’en prenne« pour donner aux autres (en fait, je ne vois même pas l’argent prélevé par l’Etat comme m’appartenant).Mais si vous vous sentez spolié, c’est peut-être parce que vous voudriez justement ne pas donner. Et là, j’aimerais bien que vous précisiez.»Si, mais je les ai payé pour le faire."A 5 ans vous payiez vos profs ? Laissez-moi rire Ce n’est pas vous, ce sont vos aïeux. Vous vous n’avez rien fait, vous avez juste profité.Bref, je ne suis absolument pas d’accord avec la pseudo-liberté que vous décrivez. On n’est pas libre dans ce monde, on le serait davantage avec une capacité minimum allouée à tous. -
« Je ne suis pas d’accord, car justement le vendeur vous en empêche. Il n’y a pas de liberté sans capacité : vous n’êtes pas libre d’acheter cette Ferrari car vous n’en avez pas les moyens, vous n’avez pas le choix. Vous n’êtes donc pas libre ».Très juste. C’est pourquoi il ne saurait y avoir de vraie liberté sans égalité totale ou quasi-totale (égalité en droits certes, mais aussi dans les domaines politique, économique et sociale)
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La lutte des classes... bien sûr qu’elle existe.
Lisons ce qu’en disait un certain Marx à propos justement de la France....Ce pouvoir exécutif, avec sa bureaucratie énorme et son organisation militaire, avec sa machinerie étatique ingénieuse, qui embrassent des couches très larges, peuplée d’une foule de fonctionnaires d’environ 500 000 personnes, à côté d’une armée de 500 000 personnes supplémentaires, avec un corps affreusement parasite qui couvre la société française comme un filet et l’étouffe...
C’est bien la lutte des classes spoliatrices contre les classes productives, la lutte de ceux qui payent l’impôt contre ceux qui en profitent.
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C’est assez bien vu ce portrait si mensonger qu’il me fait rire.Alors pourquoi tant d’exilés fiscaux chez vos chers classes productives ?-
On dirait que ça vous réjouit de voir notre jeunesse s’expatrier.
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Ça alors, ce sont des jeunes qui fuient avec des capitaux volés à la collectivité ?Eux qui mettent 11 ans pour obtenir un CDI seront ravis de se savoir inclus dans cette joyeuse bande !-
Des jeunes qui partent pour conserver le fruit de leur travail et ne pas se le voir confisquer par des parasites.
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Enfin nous sommes d’accord sur l’essentiel : la lutte des classes est une réalité. Que vous teniez le discours qui justifie l’exploitation est votre problème, le mien est de le dénoncer pour ce qu’il est : le discours du pouvoir.
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“ Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner.”
Warren Buffett ’ 25 Mai 2005 sur CNN
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Latitude zéro
C’est que j’ai essayé d’écrire !Merci de votre aide ! -
Warren Buffet, le milliardaire qui se prononce pour une « meilleure répartition » des richesses.
C’est vrai, dans votre classe, il y a des riches et des couillons. Beaucoup de ces derniers, c’est sûr.
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J’allais justement citer cette maudite phrase. Mais Buffett ne peut que se tromper. Soit c’est nous qui gagnerons soit c’en est fini de l’espèce humaine, car le capitalisme est morbide par essence, et au bout du compte c’est la nature qui gagnera...et dans les deux cas je ne serais plus là pour voir ça. merde !
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« le capitalisme est morbide par essence » >> Ce message vous a été transmis par dell computers, intel processors, nexans cables, free telecom, ainsi que tous leurs partenaires ;)))
(et au passage, c’est bien connu que les anti-capitalistes sont de sages pacifistes qui ne veulent que votre bien, hein ^^) -
C’est bien connu la science n’est que capitaliste comme disait Thales.
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Par John_John (xxx.xxx.xxx.96) 4 juin 22:13
« le capitalisme est morbide par essence » >> Ce message vous a été transmis par dell computers, intel processors, nexans cables, free telecom, ainsi que tous leurs partenaires ;)))
Tiens, de la pub !
C’est qu’il doit y avoir quelque chose à vendre..
C’est malin, le capitalisme ; ça peut même faire de la pub contre le capitalisme, si c’est pour vendre le truc qui fait tourner la machine.
Mais faut avoir les moyens de payer, hein... même à crédit, pas de blème..
Le blème, c’est qu’il faut payer pour tout, parce que tout est privé, et quand on n’a pas les moyens,ben.... on se démerde... ou pas...
Le capitalisme, c’est paye ou crève...
Mais quand c’est les usuriers qui ont plus les moyens, c’est les couillons qui paient des impôts, comme il dit l’autre, qui les renflouent..
C’est un super système pour ceux qui ont les manettes ; gagnant-gagnant ! mais y a pas beaucoup de place, et ils sont goulus... alors bosse, paye, et engraisse tes exploiteurs ; c’est la condition de ta survie.
La lutte des classes ? Une vieille lune !
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« La lutte des classes, une vieille lune ! »
On peut lui trouver un autre nom pour la « moderniser »
Mais ça serait faire peu de cas des anciens !Pour les pouvoirs oligarchiques, Il ne doit plus exister ni "lutte des classes", ni ouvriers, ni employés, ni ...communistes (dixit Hollande au Guardian),
Il n’y aurait plus pour eux qu’une grande et vague « mouvance » de « salariés » ( ce qui veut dire "qui ont la chance de recevoir un salaire" ) , désolidarisés les uns des autres , ne se reconnaissant pas entre eux et dont les intérêts divergeraient .
Cette dialectique est volontaire, elle est conçue pour faire perdre les repères indispensables afin d’étouffer une conscience de classe qui pourrait les réunir dans une même lutte. -
" Le capitalisme, c’est paye ou crève... " >> N’importe quoi. Qui a dit qu’un service privé était payant ? Les restos du coeur, c’est privé. Facebook, Google, c’est privé, rentable, et gratuit pour l’utilisateur.
D’un point de vue général, il n’y a rien de gratuit. Ce n’est donc pas une histoire de capitalisme ou de pas capitalisme, quoi que ce soit que vous vouliez acquérir, à un moment donné ou à un autre un individu va devoir payer. Pas forcément vous, pas forcément tout de suite, mais c’est immanquable. -
1 de 2Depuis plus de 160 ans, Karl Marx fourvoie le prolétariat, de manière criminelle, en le focalisant sur la lutte des classes (éradication de la bourgeoisie) et la possession prolétarienne des moyens de production.
Aujourd’hui encore, la situation semble lui donner raison puisque le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ».
Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...
Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition collective et citoyenne du Pouvoir Économique.
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2 de 2En ces temps de crise, on ne cesse de parler de déficits budgétaires, de dette, d’inflation, de réduction des charges, d’augmentation des impôts, et cætera...
Il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu :
ÉPARGNE ! ! !
Pourtant, que ne pourrait-on faire avec de l’ÉPARGNE ? ? ?...Refondation du Capitalisme & Dividende Universel
Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.
Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.
Objectif Principal :
Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir ÉconomiqueObjectifs Spécifiques :
I)
Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
II)
Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage. -
Jean-Pierre
j’avoue ne pas tout saisir.Vous semblez substituer une utopie à une autre pour vaincre un monstre, cela semble légerJe crois que seul le capitalisme sera en mesure de s’abattre lui-même tant ce système est porteur de toutes les conditions à son explosion.La seule chose qu’il nous faut essayer de faire serait alors de ne pas mourir avec lui.Mais que diable voulez-vpus qu’on mette de l’argent dans cette idée si morbide du capitalisme fut-il coorporatif ! -
Par C’est Nabum (xxx.xxx.xxx.108) 4 juin 20:53
« Mais que diable voulez-vpus qu’on mette de l’argent dans cette idée si morbide du capitalisme fut-il coorporatif ! » (coopératif, je suppose ; associatif)
Votre affirmation ne relève pas de l’analyse économique rationnelle mais de la croyance ! -
Jean-Pierre
Pardon ma dyslexie légendaire a encore frappé.Il y a d’autres luttes à mener ici aussi ... -
« Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, »en gros, vous proposez que les salariés rachètent leur entreprise...avec quel argent ? sur leur salaire rogné par la crise ? si les salariés avaient les moyens de le faire, cela ferait longtemps qu’ils l’auraient déjà faitle mieux serait qu’ils rachètent leur entreprise...avec l’argent de la valeur ajoutée qu’ont leur a volé.Ainsi, si une entreprise fait 10% de benef, ces 10% devrait être partagé entre les salariés qui pourraient les utiliser pour acheter des parts de l’entreprise, jusqu’à ce l’entreprise finisse par être acquise complètement. -
Par xbrossard (xxx.xxx.xxx.3) 5 juin 17:01
Je constate que vous avez tout compris... C’est bien ! -
C’est de la vielle pensée...L’avenir est ailleurs.
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Alexis
L’avenir n’est ni en MArx ni dans la CapitalC’est sans doute la seule certitude.Pour le reste, chacun pensera le monde comme il le veut mais qu’on arrête de nous prendre pour des idiots ! -
la lutte des classe est plus vivace que jamais : celles des riches, des puissants et la multitude des imbéciles qui croient l’être parce qu’ils ne sont pas salariés. !
« je suis chef d’entreprise moi », bramait le patron d’un fourgon de pizza pourri financé par une prime ANPE, qui avait un aide, payé au lance pierre ! il était devenu « employeur », et syndiqué bien sûr ! le délégué local Medef le traite de « cher ami » ! vous pensez !!tous les patrons , petits, grands, artisans, commerçants, agriculteurs, prof libérales, pme, grandes entreprises, sont syndiqués.ils luttent pour leur classe, et ils gagnent, car en face ils ont des salariés qu’ils empêchent par tous les moyens de se syndiquer.quel employé de restaurant , ou de pme, payé des clopinettes, traité comme un chien , oserait s’inscrire à la CGT, faire grève ? sinon la porte ?la lutte des classe est vive, sanglante et implacable. mais à sens unique.-
C’est normal, le syndicalisme moderne est fondé sur la lutte des classes...
Les troupes de ces syndicats sont donc nécessairement versées à une lutte des classe, laquelle s’entretient du fait de ces structures. En ce sens, la luttes des classes existe, du fait de l’existence des institutions qui la mette en pratique.Hélas, mille fois hélas, dresser à combattre des miséreux sans ressource contre des élites qui possèdent tous pouvoir de décision, c’est le plus sûr moyen d’asservir de plus en plus les miséreux.
Imaginez donc, allez-vous encourager des gens, qui n’ont que leurs mains, à aller combattre frontalement des armées suréquipées ? Bien-sûr que non ! sinon il seraient exterminés...
De fait, la grêve ne fonctionnera que si l’état prend partie pour les grêvistes, c’est-à-dire uniquement si les salariés sont soutenus par le pouvoir le plus fort du pays.
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personne ne peut s’enrichir par son travail. même en travaillant 24h sur 24.
la fortune ne peut provenir que de la confiscation, pour ne pas dire « du vol », :- soit des richesses produites par ses salariés- soit en exploitant la crédulité, la bêtise ou l’impossibilité de faire autrement de ses clients.ou les deux.la lutte des classes pour ces gens, conscients de l’impopularité des leurs agissements, consiste à abuser de leur position dominante par rapport à leurs salariés qu’ils peuvent licencier comme ils veulent, quand ils veulent, quitte à fermer l’entreprise si ça les chante.et ça marche.ils bénéficient de l’appui des gouvernements de droite qui leur votent des lois sur mesure e-t sont donc protégés.surtout quand les victimes que sont les salariés exploités se mettent de leur coté par esprit de larbinisme.combien de salariés exploités votent à droite ce qui est totalement opposé à leurs intérêts ?combien de serfs se sont fait lacérer pour leur princes, leurs rois ?-
C’est la force de la droite de faire croire au rêve de la fortune par bien des mirages. Ils pervertissent ainsi des braves gens qui s’imaginent être dans le camp des vrais travailleurs, des décideurs, des productifs quand ceux d’en face ne sont que des parasites, des profiteurs, des fainéants.C’est si facile que ça marchePauvres gens toujours à la poursuite d’un rêve si vain ! -
Bah, de toute façon, si on continue à consommer à ce rythme partout dans le monde, ça va très vite s’arrêter, tout ça. Et personne dans l’univers n’en aura strictement rien à battre
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Si je vends un milliard de pins à un milliards de clients, je devient milliardaire, et ça n’a rien à voir avec ma productivité, mon mérite ou mon intelligence, ça veut juste dire que j’ai produit plein de valeur marchande pour plein de clients. La revenu financier ne récompense que la création de valeur, rien d’autre. Et comme la valeur est subjective, un individu peut très facilement créer énormément plus de valeur que son voisin, il n’y a rien d’injuste ou d’anormal là dedans.
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Ca dépend... Vous les avez coupés vous-même, les 1 milliard de pins ? Ou vous avez sous-payé des pauvres cloches pour tout ramasser ?
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Sauf que personne ne peut vendre à lui seul un milliard de pin’s. Pour pouvoir répondre convenablement à la commande d’un milliard de pin’s, il aura besoin de l’aide d’un certain nombre de personnes sans lesquelles la vente ne pourra se faire complètement. De sorte que la justice voudrait que le vendeur partage équitablement son milliard encaissé avec ceux sans lesquels (encore une fois) il n’aura pu le gagner. Et si partage équitable il y a, alors votre gugusse ne sera pas milliardaire mais au mieux (suivant le nombre de ses collaborateurs)) millionnaire, ce qui n’est déjà pas si mal.
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Alors vendons des chansons sur Internet. Pas besoin de personnel, que des machines et des logiciels pour la plupart gratuits.
Mais vous vous attardez sur des détails au lieu de voir l’essentiel : on peut tout à fait devenir très riche sans voler personne, juste en rendant service à ses clients. Votre jalousie et votre égalitarisme forcené vous aveugle. La liberté des autres vous débecte, vous aimeriez tant tout contrôler. Un psy trouverait ça très intéressant... -
@ Conolly
Vous n’avez toujours rien compris au salariat. Par contrat, le salarié signe comme quoi il renonce à toute propriété sur la valeur ajoutée éventuellement créée par l’entreprise en échange d’un revenu fixe et d’absence de risque financier. L’entreprise, donc ses actionnaires, est la seule propriétaire légitime de toute valeur ajoutée éventuelle, c’est défini ainsi par contrat. Si vous trouvez ça injuste, vous ne signez pas et allez voir ailleurs, point. -
Mouais, bien sûr, crois-y... Toi, apparemment, ce qui te débecte, c’est juste l’idée de partager, que tu appelles commodément « égalitarisme » ou « injustice ». Le jour où tu te retrouveras vraiment dans la merde et où seule la solidarité (et pas la charité !) des autres te permettra de survivre, tu chanteras peut-être une autre chanson, sinistre bonhomme.
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@Attilax
La redistribution forcée par l’Etat, ce n’est pas de la solidarité, c’est du vol, et ce n’est jamais juste. La solidarité ne se concoit pas autrement que libre et volontaire, désintéressée. L’impôt n’a jamais rien de solidaire, vous rêvez. Lisez plutôt ceci : http://ami.du.laissez-faire.eu/_libre8.php5« Le jour où tu te retrouveras vraiment dans la merde et où seule la solidarité (et pas la charité !) des autres te permettra de survivre, tu chanteras peut-être une autre chanson, sinistre bonhomme. » >> Typique faux-argument de l’idéologue sans idées, puisque les mutualismes volontaires fonctionnent mieux que les forcés. Renseignez vous sur les sociétés de secours mutuels au lieu de raconter de telles âneries. -
« Alors vendons des chansons sur Internet. Pas besoin de personnel, que des machines et des logiciels pour la plupart gratuits. Mais vous vous attardez sur des détails au lieu de voir l’essentiel : on peut tout à fait devenir très riche sans voler personne, juste en rendant service à ses clients. Votre jalousie et votre égalitarisme forcené vous aveugle. La liberté des autres vous débecte, vous aimeriez tant tout contrôler. Un psy trouverait ça très intéressant... »
Vous admettez donc implicitement que votre exemple était bidon (comme la plupart des exemples que vous donnez, vous et vos pareils, pour étayer vos propos).
L’exemple de vos chansons tout aussi est bidon puisque aucune personne seule n’est encore devenu milliardaire via la vente de chansons sur internet. A vous entendre il suffirait de vendre des chansons sur internet pour devenir milliardaire. Yakafokonkwa !
« on peut tout à fait devenir très riche sans voler personne, juste en rendant service à ses clients. »
A combien estimez-vous les revenus (au minimum) d’une personne riche ?
Donc il pourrait y avoir 7 milliards de personnes riches sur terre ? C’est le sens de votre remarque ?
« La liberté des autres vous débecte, vous aimeriez tant tout contrôler. Un psy trouverait ça très intéressant... »
De deux choses l’une cher ami : ou vous vous la faites provoc’ (et je l’espère pour vous) ou vous êtes vraiment fêlé...
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« Vous n’avez toujours rien compris au salariat. Par contrat, le salarié signe comme quoi il renonce à toute propriété sur la valeur ajoutée éventuellement créée par l’entreprise en échange d’un revenu fixe et d’absence de risque financier. L’entreprise, donc ses actionnaires, est la seule propriétaire légitime de toute valeur ajoutée éventuelle, c’est défini ainsi par contrat. Si vous trouvez ça injuste, vous ne signez pas et allez voir ailleurs, point. »
J’adore votre façon de prendre vos contradicteurs pour des crétins achevés.La question est non pas de savoir si l’on a compris ou pas le concept de salariat mais bel et bien si cela est juste ou pas, si cela est une arnaque ou pas. Comme cela est à mon sens à la fois injuste et une arnaque, je vais donc voir ailleurs et encourage les autres (sans les forcer) à en faire autant. Et si la grande majorité me suit alors vous et votre système n’aurait plus qu’à vous rhabiller. Is that sufficiently clear for you ? -
@ John_John,
L’état, c’est nous, sombre couillon darwiniste. Et même s’il y a de l’abus, c’est indéniable, sans état, solidaire, je n’ose imaginer le nombre de gens qui crèveraient la dalle dans notre belle « démocratie ». Mais j’oubliais : t’en as rien à foutre des autres, surtout s’il faut les aider, pas vrai ?
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Oui effectivement Jhon-jhon, un psy s’impose ! Vous en avez visiblement un grand besoin urgent, car visiblement vous ne comprenez pas grand chose.
Petite leçon d’évolution de base au sujet de l’être humain :
l’homme ; ou Homo sapiens sapiens, que l’on appel aussi « humain » est un animal sans arme naturelle, sa seule et unique force réside dans sa faculté à coopérer en groupe, comme le fait le chimpanzé, avec une nuance d’importance, c’est que l’homme partage les fruits de l’action collective, chose que le chimpanzé ne fait pas. C’est ce qui nous a fait arriver là où nous en sommes aujourd’hui, pour le chimpanzé, il reste à faire la queue dans son arbre !
Ceci est de la psychologie de base que vous ne semblez pas connaitre sans quoi vous ne vous rouleriez pas ainsi le but sur des forums à nous défendre la manière de faire des chimpanzés, comme vous le faites aujourd’hui en nous présentant cela sous la forme évolutive de l’humanité, à moins ...... à moins que l’anonymat virtuel qu’offre internet nous empéche de vous voir sous votre véritable face, qui sait, peut être écrivez vous de vos 4 mains ?
Je vous remercis toute fois pour vos si belle préstations et sur cet avoeu que vous nous faites, comme quoi les capitalistes ne seraient en fait que des primates encore dans leur arbre.
moi qui les prenet pour juste des attardés, me voila bien dessus, puisque j’adore les chimpanzé auquel vous feriez certainement honte, puisque nos fraire des forêts sont de réputation intelligente et éveillée ... eux, et ils ne se bouffent pas non plus entre eux.
Je suis au regret de vous faire constater que vous n’êtes qu’au bas de l’échelle de l’évolution, à croire à vos gamineries de merdeux de 5 ans , comme quoi l’argent est important tout comme le temps alors que se ne sont que des notions .... de simple idées et rien de plus.
Donc si vous êtes la proie de délires vous faisant prendre des rêves pour la réalité, alors OUI, vous avez furieusement besoin urgement d’un bon praticien, ou , le cas échéant, d’un éthologue chevroné si comme votre vision psychologique le laisse croire, vous êtes quadrimane.
Consultez vite, on ne badine pas avec sa santé, surtout mentale. -
Quand vous mettez en compétition pour la fabrication d’un même produit pour le même marché un ouvrier d’Europe de l’ouest avec un ouvrier sans papier sur le même territoire ou un ouvrier chinois à 10 000 km, la lutte des classe est terminée.
Ceux qui ont œuvré pour cette situation, étiquetés à gauche comme à droite, devront rendre des comptes devant un peuple furieux et perdu au moment de l’effondrement économique.
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En faisant ça, ils mettent fin à la fraternité de classe, mais ils mènent bien une lutte d’une caste contre toutes les autres composantes des nations.L’argent est la seul patrie de ces gens sans foi ni loi. C’est une classe possédante et manipulatrice et nous devons leur mener la guerre plus que la lutte -
Il n’y a pas qu’une fraternité de classe. Partir de ce principe est réductionniste.
Il y a les prolos qui se placent volontairement en conflit avec leur patron et qui se font virer.
Il y a les prolos qui se montrent travailleurs et qui se font récompenser.Il n’y a pas de fraternité de classe entre ces deux types de prolos.
Ensuite, la fraternité, elle peut venir de la famille, de la nation, de la race, de la religion, du voisinage, d’un métier. Il n’y a pas qu’une seule fraternité possible.
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Nous ne sommes plus depuis longtemps dans la lutte des classes mais dans la lutte des castes,la république étant attaquée de partout ! Chacun voulant son droit pour lui et les siens,mais déniant àl’autre ce meme droit .C’est la lutte du tous contre tous ,et devinez qui gagne ?
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manusan
"Quand vous mettez en compétition pour la fabrication d’un même produit pour le même marché un ouvrier d’Europe de l’ouest avec un ouvrier sans papier sur le même territoire ou un ouvrier chinois à 10 000 km, la lutte des classe est terminée.«
Bien au contraire, la lutte des classes a toujours été et est complétement d’actualité
La division et la mise en concurrence des peuples dans LEUR mondialisation ( celle des néo-libéraux) est leur arme principale, avec la circulation des capitaux sans entrave.
Et comme le dit Warren Buffett , »c’’est la classe des riches qui est en train de gagner ...«
C’est bien pour cela que la lutte des classes doit être international... iste !!!Ceux qui confondent »mondialisation« et »internationalisme" n’ont rien compris.
Ce sont au contraire deux idéologies fondamentalement opposées qui s’affrontent.
En ce sens Marx est toujours et plus que jamais d’actualité.-
Très certainement, et bientôt vous allez nous parler de valeur-travail pour expliquer les prix non ?
:)))) -
Le plus drôle c’est que dans la classe des profiteurs ceux qui n’ont que les miettes sont ceux qui gueulent le plus. En même temps, ça se comprend. Mais le comble de la perversité est atteint par le complet renversement des valeurs qu’ils opèrent : le voleur devient le volé, le volé le voleur, et le complice mieux servi détesté.
Bon en même temps chacun fait sa vie. Et c’est plus facile il faut le reconnaitre de piquer dans la poche du voisin par la force que de trouver un truc à faire que les autres vous échangeraient contre ce que vous souhaitez obtenir.
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Et c’est plus facile il faut le reconnaitre de piquer dans la poche du voisin par la force que de trouver un truc à faire que les autres vous échangeraient contre ce que vous souhaitez obtenir.
comme les riches
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@Le peripate
« Et c’est plus facile il faut le reconnaitre de piquer dans la poche du voisin par la force que de trouver un truc à faire que les autres vous échangeraient contre ce que vous souhaitez obtenir. »un truc à piquer...au hasard, la valeur ajoutée que pique le patron à ses employés ? -
Délire marxiste, la plus-value marxiste ça n’existe pas puisque la valeur n’est pas définie par la quantité de travail. Votre réplique à 2 sesterces tombe donc à l’eau.
De plus, si vous estimez que votre patron vous vole, qu’est ce que vous attendez pour devenir travailleur indépendant ? -
Vous me l’avez ôté de la plume John-John. Oui, le travail du salarié est une charge fixe à payer que le produit se vende ou non.
C’est un truc que n’intègre pas la bourgeoisie d’état, elle dont la « production » n’a à souffrir d’aucune concurrence, voire même d’exigence de qualité et qui trouve grâce à un gros gourdin toujours preneur. -
« un ouvrier qui d’un bloc d’acier cre un carter de moteur ne cree pas de plus value a l’objet fini » >> pas forcément, il faut encore le vendre derrière ce qui n’est pas acquis. Dans tous les cas, l’ouvrier a signé un contrat de salariat dans lequel il accepte de vendre son travail (pas sa production, son travail, nuance) à un certain prix). Quelle que soit la valeur marchande de sa production, son revenu est fixe, par contrat.
« comment se cree la plus valu » >> La plus-value, ça n’existe pas. La valeur marchande se crée dans l’échange économique, et si il y a eu création de valeur, elle appartient de fait à l’entreprise.« c’est l’ouvrier qui cree la richesse pas le patron » >> Preuve ?« a la limite le patron n’est pas indispensable l’ouvrier oui » >> L’entreprise étant un organisme privé, ce n’est pas à vous d’en décider. -
le peripate
« Vous me l’avez ôté de la plume John-John. Oui, le travail du salarié est une charge fixe à payer que le produit se vende ou non. »faux : si le produit ne se vend pas, le salarié peut être licencié, et donc votre « charge fixe » devient à géométrie variable. D’ailleurs, les libéraux passent leur temps à vouloir flexibiliser le travail pour transformer cette charge fixe en charge variableet dans ce cas, vous m’expliquerez quels sont les avantages du salariatquand à la raison pour laquelle je ne suis pas travailleur indépendant, elle est simple ; je considère que le marché est truqué puisque je me retrouve seul face à d’enormes entreprises qui ont tout les moyens d’accaparer le marché. De plus, mon travail ne consiste pas à trouver des clients mais à produire des choses, je n’ai pas la compétence, et je préfèrerais donc faire partie d’un ensemble de personnes travaillant ensemble chacun spécialisé à sa tâche, et pour l’instant malheureusement la seule solution c’est le salariat.la solution de dire « puisque les gros ont mis en place un système pourri, je vais me débrouiller tout seul » est aussi stupide que de dire « puisque le gouvernement est pourri, je vais faire sécession et gérer ma vie tout seule » ; c’est rigoureusement impossible, il vaut mieux chercher à faire changer les choses ensembles -
@john_john
« comment se cree la plus valu » >> La plus-value, ça n’existe pas. La valeur marchande se crée dans l’échange économique, et si il y a eu création de valeur, elle appartient de fait à l’entreprise.«donc la plus value n’existe pas, mais si elle existe, c’est pour l’entreprise ?!? et pourquoi »de fait" ? c’est écrit sur les tables de la loi de Moise ? qui a décidé de cela si ce n’est les bourgeois à l’époque où cette loi a été crée ?et arrêtons les caches-sexes : l’entreprise en tant que tel n’existe pas, parce la valeur ajoutée, que vous appelez valeur crée (par qui ? par le capitaliste peut-être ? à la limite par le commercial puisqu’il a réussi à vendre plus cher que le prix de revient) elle fini dans la poche du capitaliste, qui lui est une personne physique. A la limite, si l’argent restait à l’entreprise, sans possibilité de l’utiliser personnellement et qui serait de fait toujours réinvesti, je ne serais pas contre, mais c’est très rarement le cas.... -
Le salaire est dû même si la production est invendable. Je ne vois pas votre problème. Vous réclamez un emploi à vie ?
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« donc la plus value n’existe pas, mais si elle existe, c’est pour l’entreprise » >> Non, la « plus-value » au sens marxiste ça n’existe pas puisque la valeur est subjective. Une entreprise peut éventuellement constater une valeur ajoutée à sa production au moment de la vente, qui lui appartient puisque la production est sa propriété, donc l’argent qu’elle tire de cette vente lui appartient également. Si vous avez un appartement et que vous le vendez, vous trouveriez normal que votre femme de ménage en récupère un bout ?
« qui a décidé de cela si ce n’est les bourgeois à l’époque où cette loi a été crée ? » >> C’est quoi un bourgeois à part une marotte dans votre esprit tordu ? La propriété ça ne date pas d’hier, la vente avec profit ça a toujours existé.
« l’entreprise en tant que tel n’existe pas, parce la valeur ajoutée, que vous appelez valeur crée (par qui ? par le capitaliste peut-être ? à la limite par le commercial puisqu’il a réussi à vendre plus cher que le prix de revient) elle fini dans la poche du capitaliste, qui lui est une personne physique. » >> C’est bien le but. Le commercial ne fait que vendre un produit qu’il n’est pas le sien, et il prend une commission au passage pour service rendu. Le salarié au sens large c’est pareil, il ne fait qu’opérer une action sur un produit qui ne lui appartient pas, et reçoit une compensation pour service rendu. Je vois pas ce qu’il y a de compliqué à comprendre là dedans : l’entreprise achète des produits, paye des gens pour les rendre un peu plus vendables, et les revend à profit ; à aucun moment le produit n’a appartenu à quelqu’un d’autre qu’aux actionnaires de l’entreprise.« A la limite, si l’argent restait à l’entreprise, sans possibilité de l’utiliser personnellement et qui serait de fait toujours réinvesti, je ne serais pas contre, mais c’est très rarement le cas.... » >> De quel droit ? Une entreprise appartient à ses actionnaires, c’est bien normal qu’ils en tire profit. De plus, vous semblez oublier que vous aussi vous êtes un capitaliste. -
péripatte écrit : « Oui, le travail du salarié est une charge fixe à payer que le produit se vende ou non. »
La solution libérale ? Le RU !
Je m’explique : "l’État verse un revenu universel inconditionnel à tous les citoyens, et les entreprises peuvent employer qui elles veulent, sans payer de salaires ! Par simple réquisition.
Elle est pas belle, la vie libérale ? C’est un progrès par rapport à l’esclavage. Un progrès pour l’employeur, bien sûr, puisqu’il n’a plus à se préoccuper de l’intendance, les esclaves se débrouillent avec leur RU.
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« selon eux l’ouvrier ne cree rien » >> Bien sur que si, je n’ai jamais dit ça. L’ouvrier vend son travail au prix du marché.
« quand au fait du salaire qu’il leur est attribue doit t’il etre de tout compte ? » >> Si c’est spécifié par contrat oui.« si l’entreprise fait des benefices ceci ne doivent t’ils etre un peut partages ? » >> Si c’est spécifié par contrat, pourquoi pas - et c’est d’ailleurs le cas dans de nombreuses entreprises« d’apres eux non vous rentrez dans un entreprise a 20 ans,au smig et a 60 ans vous etes toujours au smig ? » >> Si votre production de valeur reste constante, votre revenu reste constant, c’est logique. Mais les gens évoluent.« mais me diront t’ils vous pouvez negocier ;sauf que l’ouvrier est toujours en position de faiblesse devant un patron qui vous reponds non et qui vous dit il y en a 50 qui attendent ta place ;mais diront t’ils ils peuvent demissionner !!mais pour aller ou au chommage ? » >> C’est uniquement le cas dans certains secteurs d’activités et certaines entreprises. Mais il y en a plein d’autres. Faites jouer la concurrence. -
JL vous êtes donc tant à court d’argument qu’il ne vous reste que le mensonge ?
Certains libéraux sont pour le RU. Certains et non pas tous. C’est d’ailleurs un sujet relativement peu abordé dans les textes que vous n’avez certainement pas lu pour proférer autant d’âneries à la minute. Mais surtout jamais, dans aucun texte, chez aucun auteur il est envisagé cette sorte de travail obligatoire et gratuit.Savez-vous qu’à chaque fois qu’un mensonge est dit un petit chat meurt ?
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moi j’ai proféré ici un mensonge ? Diable, même ça, les libéraux n’en connaissent pas la définition !
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@john_john
je ne vais pas continuer à discuter avec vous puisque fondamentalement vous n’arrivez pas à imaginer un autre paradigme de reflexion, vous restez toujours dans le même systèmevous êtes comme les nobles qui n’arrivent pas à imaginer que le concept de démocratie puisse exister.dans votre réponse, vous passez votre temps à mélanger entreprise et propriétaire ; un coup la production appartient à l’entreprise (donc une personne virtuelle) et après elle appartient aux actionnaire (donc à une personne physique) comme ça vous arrange, du moment que in fine ce soir le capitaliste qui touche l’argent du travail des autrespour information, je parle de bourgeois parce que c’était à l’époque où le capitalisme est apparu ceux qui faisaient du commerce...c’est vous qui avait l’esprit tordu en imaginant que je parle de la situation actuelle.« La propriété ça ne date pas d’hier, la vente avec profit ça a toujours existé. » oui et alors ?pour vous, ni le commercial ni le salarié de possède le produit ; or je réitère ma question : de quel droit divin le produit fait par le salarié et vendu par le commercial n’appartient t’il pas (au moins en partie) à ces derniers ? parce qu’il appartient à l’entreprise qui appartient au capitaliste ? il suffit donc d’ajouter un intermédiaire pour rouler tout le monde dans la farine ?vous n’êtes plus l’esclave de quelqu’un mais d’une entreprise qui appartient à quelqu’un, ça change quelque chose ? par pour moi désoléet désolé pour vous, je ne suis pas capitaliste, je ne tire pas de profit, je n’ai que mon salaire -
@ tonimarus45Que les salaires soient corrects me semble une revendication tout à fait légitime, ça ne change rien au fait que c’est l’entreprise qui possède la valeur ajoutée qu’elle crée.Le chomage est, comme vous devriez le savoir, le résultat qu’un manque de création d’emploi, directement du au découragement systématique de l’entrepreneuriat par l’interventionnisme étatique.Que certains patrons soient cons c’est une évidence, et ce n’est pas réservé aux patrons. Ca n’inculpe en rien le libéralisme.Enfin, les « ouvriers » c’est terminé. Aujourd’hui les jobs mal payés sont pour beaucoup remplacés par des robots, et l’emploi se trouve dans des secteurs à haute valeur ajoutée. Ces salariés là ne sont généralement pas être qualifiés d’ouvriers.@ xbrossard« vous passez votre temps à mélanger entreprise et propriétaire » >> Parce que fondamentalement c’est la même chose. Si je suis actionnaire d’une usine de chaussure, le cuir m’appartient, les semelles m’appartiennent, les les chaussures une fois finies m’appartiennent. Et une fois que je les ai vendues le profit m’appartient. C’est pas compliqué pourtant.« du moment que in fine ce soir le capitaliste qui touche l’argent du travail des autres » >> Non, vous êtes bouché, le capitaliste ne touche pas l’argent du travail des autres puisque cet argent lui appartient tout le long du processus de production. A aucun moment le bien produit n’appartient à quelqu’un d’autre qu’aux actionnaires de l’entreprise.« pour vous, ni le commercial ni le salarié de possède le produit » >> Non, ce n’est pas « pour moi », c’est un fait.« de quel droit divin le produit fait par le salarié et vendu par le commercial n’appartient t’il pas (au moins en partie) à ces derniers ? » >> Rien de divin là dedans, c’est du simple droit des contrats. Le salarié ne « produit » rien, il transforme une matière première (exemple : du cuir, qui ne lui appartient pas) en un produit un peu plus élaboré (exemple : une chaussure, qui ne lui appartient toujours pas). Tant les ouvriers que les commerciaux sont payés pour le service rendu, pas pour un produit qu’on leur achèterait. C’est un contrat de salariat qui définit cela, si vous n’êtes pas content ne le signez pas mais arrêter d’emmerder ceux qui sont très content de cette organisation ! Personne ne vous force à être salarié, il manque plein de plombiers ou de serruriers, mettez vous à votre compte et vous gagnerez plein d’argent tout en étant votre propre patron.« je ne suis pas capitaliste » >> Si vous avez un compte en banque, si vous avez une voiture, des meubles, une montre voire une maison, ce sont des actifs, vous êtes un capitaliste.« je ne tire pas de profit, je n’ai que mon salaire » >> Votre compte en banque est rémunéré, c’est un profit. Vos actifs peuvent s’apprécier dans le temps, ce sont des profits. Votre salaire est une forme de profit sur la vente de votre travail qui ne vous coûte rien. Je vois mal en quoi faire du profit ça serait mal. Vous êtes juste un jaloux aigri, comme tant d’autres. -
@john_jhon
« mais arrêter d’emmerder ceux qui sont très content de cette organisation ! »ne vous inquiétez pas, continuez comme ça, et ceux qui seront content de cette organisation seront ultra-minoritaire....et nous verrons bien qui sera du bon coté du fusil -
« elle dont la »production« n’a à souffrir d’aucune concurrence »
La concurrence serait donc génératrice de souffrance, selon vous. Pourquoi alors encenser la concurrence, et notamment la concurrence libre et non faussée, si celle-ci vous fait tant souffrir ? Seriez-vous masochiste cher ami ? -
ce qui est extraordinaire c’est que des ennemis jurés qui se font une concurrence effrénée et sans merci, je parle des entrepreneurs, car leurs intérêts personnels sont totalement divergeant, sont unis comme les doigts de la mains au sein d’un syndicat patronal ou professionnel , pour lutter pour leurs privilèges, leur classe, leur caste.....etc
ils gagnent !alors que les salariés , dont les intérêts personnels sont convergeants, sont désunis et se livrent à une guéguerre dans des syndicats ouvrier différents et parfois hostiles.c’est grâce à cette bêtise chronique de la classe ouvrière et des salariés en général, une multitude , se fait entuber par une poignée de profiteurs qui refuse de partager équitablement les richesses produites !imaginons si la multitude, des dizaines de millions de salariés s’unissaient et utilisaient ensemble leur bulletin de vote................qui gagnerait ?-
C’est vrai : la représentativité des syndicats patronaux, Medef en tête, n’est jamais questionnée. Comme celle des salariés, elle est nulle.
Bon les « patrons » ont un avantage : ils ont déjà couché avec les politiques dans les mêmes écoles. -
Allez, pas d’impatience, on l’aura notre troisième guerre mondiale
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Non la 3eme c’est déjà du passé, on va passer à la 4G.
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Une bonne parodie. Car c’est une parodie n’est-ce pas ? Ce n’est pas sérieux ?
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@slee
Je vous plains de tout mon coeur ! Vous êtes pitoyable !Si avec tout la technologie de nos jours vous travailler encore autant que il y a 100ans pour vous en sortir et si vous croyez dur comme fer que l’épanouissement de l’homme c’est de passer sa vie a la gagner, c’est que vous n’avez pas compris grand chose ni de la vie et ni du reste.Se vanter de s’en sortir en se reposant sur la misère des autres c’est tout simplement la preuve de sa propre médiocrité et d’impuissance d’être un homme libre. Vous etes l’esclave de votre propre crétinerie et de ce système morbide et destructeur qu’est le capitalisme. -
Oui Maugis : ceux qui se bougent les fesses font l’apologie de la connerie, mais bien sûr.
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Slee,
A quoi sert l’argent ?
C’est ça la question à se poser. Thésauriser sans avoir une petite idée sur son utilité est dangereux. Il sert à faire tourner la machine. Vous parlez de fiscalité, elle sera là dans n’importe quel cas. A l’achat de biens. Même le système de TVA qui ne taxerait que la valeur ajoutée, n’est pas seule à gréver votre avoir.
Les taux d’intérêts en banques sont évalués en dessous de l’inflation.
Se serrer la ceinture n’est valable qu’en prévision de jours plus difficiles, de maladie, de vieillesse. Même cela peut être réglé sans perdre beaucoup. Ce sont des assurances qui s’en chargent à votre place par des retenues à la source.« travailler jour et nuit, ... stress... burnout »
Danger...
Le travail n’en devient plus un quand il est considéré comme un hobby.
Le reste n’est que du blabla.
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j’aime bien votre article ne vous méprenez pas
maispenser qu’il n’y a plus de lutte de classes est aberrant quand on vit précisément un temps où les multimilliardaires des corporations NWO défoncent la classe moyenne (bourgeois qui défendent les valeurs humaines, ouvriers des beaux métiers, artisans, médecins etc)mais la classe moyenne est celle des premiers « plus riches » que les pauvres côtoientl’amalgame est vite faitpoussé hardiment par les médias, propriétés des saigneurs qui a transformé la classe moyenne en « actionnaires »ainsi d’ofiice, pour les pauvres, ils sont dans le même sac alors qu’ils sont eux, la classe moyenne donc, le tissu réel de la société active, celle qui produit beautés, richesses et serviceset ce sont eux qui DISPARAISSENTles beaux métiers, étouffés dans les réseaux corporatistes et des usines à parquer les pauvres... en les faisant travailler bien sûron sauvegarde les apparences des métiers en fromations militaires corporatistes, grands hôtels , filiales de supermarchés, complexes de labos etcmais ces boîtes vous enlèvent le droit de vous prononcer comme individu, vous devenez un agent de société...habile subterfuge pour ne pas montrer au serf qu’il l’est redevenuun exemple très probant regardezon l’a vu à Londresce n’est pas Buckingham palace que les pauvres ont attaqué, mais les boutiques et n’importe qui ayant l’air d’avoir une vie un peu plus agréable que du underground londonien basiquetout le monde a trinqué sauf qui ? the great family of the queen of crapaudscela a-til donc amélioré la vie des pauvres de semer la terreur parmi la classe moyenne ?le pauvre croit-il vraiment que c’est au club du siècle que se planquent les archi-fortunes de cette planète type Evelyn de Rothchild ?faudrait aller manifester jusqu’aux îles caïman alors et pourchasser les Bilderberg aux quatre coins du globe !!... à bon entendeur...et une fois qu’on comprend qu’on ne nous écoute pas, que fait-on ?et bien on prend sa pelle et on va travailler la terre, non ?et on partage ce qu’on peutmais entendez-le biensans classe moyenne il n’y aura bientôt plus que saigneurs et serfsni de possibilité pour les serfs d’accéder à autre chose qu’à l’esclavageonze ans qu’on meurt à vous le dire et déployer des trésors d’ingéniosité pour vous montrer que l’individu a de la valeur et donc peut accéder à un état qui lui permet de choisir son métier par exemplece que les saigneurs refusent à « l’homme »un esclave ne choisit pas sa voiefallait le XXIe neurotox pour devoir l’expliquer cela nom de bleu...et aujourd’hui la classe moyenne disparait chez noussous les coups de ces deux formes de collectivismes que sontd’un côté les agents de système (au-dessus prétendent-ils)et les pauvres à qui déjà le système refuse toutet c’est un système féodal (moyen-âge) que la CEE des lords veut nous imposersous l’apparence d’une grande évolution d’enfermer des hommes dans des usines et du travail à la chaîne comme si c’était le summum d’une société d’y fabriquer des bidules et des poisonsOrwell bonjournotez que les pauvres eux-mêmes ont très bien appri la leçon et sont souvent les premiers à quasi revendiquer ces statuts de qui est au-dessus de qui... I(babylonienne manière de se chercher une place dans un édfiice en hauteurs mentales abstraites qui disent qu’on monte d’après ce qu’on « pèse » ......c’est vrais que les saigneurs ont établi que les appartements en-haut valent plus que ceux d’en bas, ils ont plus de vue disent -ils...mais cela ne dépend que de ce que l’on aime regarderet préférer les paysages aux passants est une affaire de goût PERSONNELmais JAMAIS ne trouverez-vous quelqu’un d’autre que de la classe moyenne pour vous le diredes pauvres risqueraient même de vous traiter de fou quand vous leur parlez de CHOIXcar le pauvre qui a faim n’a pas le temps de s’en réjouir des affaires de goûtet l’archiduchesse Pendezle n’en a pas du tout l’envie, on est pas producteurs d’armes pour rien quand même...comprenez-vous ?voilà qui nous arrive-
Dom Y loulou
Je ne pense pas qu’il n’y a plus de lutte des classes, je m’étonne de la volonté des représentants de ceux qui la mènent vraiment (les riches) de nier ce phénomène.Ils agissent en caste qui défend ses privilèges, se regroupent autour de candidats représentant de commerce et font tout pour affirmer qu’il n’y a plus de classes.Joli paradoxe qui leur donne encore un répit avant l’explosion finale -
@l’auteur
Je ne pense pas qu’il n’y a plus de lutte des classes, je m’étonne de la volonté des représentants de ceux qui la mènent vraiment (les riches) de nier ce phénomène.=>« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas. » Baudelaire Charles -
Antikon
Merci car à force de répondre aux attaques des tenants de la réaction, j’en avais fini par croire comme eux que j’étais un imbécile ! -
There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.”
Warren Buffett, 26 novembre 2006"Il y a une lutte des classes aux Etats-Unis, bien sûr, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous gagnons."
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Se serait tellement simple et réducteur de croire ceux qui partent, ne partent que pour la fiscalité.Ils partent pour une meilleure situation ailleurs, comme un salarié le ferait devant un autre employeur qui paierait plus.Les impôts : :plus élevés ici qu’ailleurs.Les emplois : ici embaucher c’e’st s’acheter des problèmes, ailleurs c’est social.La reconnaissance sociale : ici le patron est un exploiteur reconnu par ceux qui ont appris en seconde « Zola », les profs d’éco font apprendre Marx. A l’étranger c’est la personne la plus sociale, l’employeur permet par ses risques aux salariés d’avoir un travail, une liberté et une vie décente. Les profs d’éco apprennent l’économie de marché et les malheurs du collectivisme.La loi : ici elle dit tout et son contraire. Y’en a même qui ne peuvent plus conduire et donc travailler par manque de points. Ailleurs, elle est plus simple et de bon sens.Les marchés : ici c’est le monde des situations de monopoles d’état ou monopoles de grands groupes. Ailleurs, la concurrence est plus ouverte,Quand a la lutte des classes, elle a fait juste 100 millions de morts !-
Je le dis sans menace, sans animosité et en toute hmanité mais je le dis quand même :
TA GUEULE !
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anty 5 juin 2012 13:57Le communisme est une idéologie sanguinaire qui a échoué partout où elle s’est installé
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Par conséquent ni le communisme ni le capitalisme ne sont des idéologie viable. Alors quoi ? C’est justement à cette question que le philosophe Slavoj Zizek tente de répondre.
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anty 5 juin 2012 14:23Le capitalisme n’est pas une idéologie c’est un une branche d’économie et il a plutôt bien réussi partout où il s’est installé càd dans le monde entier
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Anty
C’est une vérité indiscutable mais ne modifie en rien la terrible responsabilité du capitalisme dans les mêmes catastrophes ! Et le capitalisme à le privilège désormais de rester seule en place pour proposer comme chacun peut s’en rendre compte, un monde plus juste et plus agréable pour tous. -
Bonjour,
le capitalisme est une idéologie, au même titre que le communisme, et particulièrement efficace au profit de ses thuriféraires quand elle n’a pas de contre-pouvoir.
Toutes les idéologies même les plus séduisantes ont leur revers de médaille. D’où l’absolue nécessité des contre-pouvoirs.
Aujourd’hui le capitalisme domine, et de manière hégémonique, avec tous ses excès que l’on découvre tous les jours et qui s’installent à une vitesse croissante, essentiellement dans le monde économique. Mais pas seulement, forcément, puisque tout est lié.
Et aujourd’hui l’expansion qui semble sans mesure des transnationales est un défi à la raison et à l’avenir de l’Humanité.L’industrialisation de toute production humaine est leur crédo.
Il faut cesser de louer l’industrialisation.
Il faut commencer à apprendre et penser la décroissance. Et à l’appliquer.( Il faut également ne jamais oublier que les idéologies économiques hégémoniques ont toujours fait prendre des vessies pour des lanternes aux exploités, et sont parvenues à faire croire que le mot « travail » avait « bonheur » comme résultat en faisant oublier qu’il est un « instrument de torture » à son origine. )
Décroissance, sans laquelle on ne pourra jamais fermer les centrales nucléaires françaises, tandis que les japonais les ont toutes fermées parce que Fukushima, gérée par une transnationale, privée, de l’énergie, continue à cracher son poison.
Et plus une transnationale est privée plus les risques d’accident sont grands. -
Et j’ajoute : si la girouette a cette utilité incontestable d’indiquer le sens du vent, elle ne doit pas sous prétexte d’admiration pour l’ingéniosité humaine être un symbole de référence politique. Car elle n’empêche pas les difficultés de s’amonceler (et parfois - aparté - comme dans les suggestions d’abreuvement, le mystère de s’épaissir...)
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anty 5 juin 2012 15:49Le capitalisme a toujours existé et existera toujours tant que l’homme sera l’homme
Rien ne peut se substituer à luiC’est une manière naturelle de quantifier le travail et de faire des bénéfices... -
@anty
« Le capitalisme a toujours existé et existera toujours tant que l’homme sera l’homme »
Rien ne peut se substituer à luiC’est une manière naturelle de quantifier le travail et de faire des bénéfices.=> faux : le capitalisme n’existe que depuis peu, puisque avant le servage (par les seigneurs) ou l’esclavage (sur les étrangers) était des moyens beaucoup plus efficace de « se servir sur la bête »vous confondez sans doute avec l’économie de marché qui elle existe depuis qu’existe les échanges marchandsla notion de bénéfice est apparue avec le capitalisme qui a défini comme règle qu’il doit être accaparé par le détenteur de capital...et comme les salariés sont le prolongement des serfs, ils n’ont rien eu à dire et on dû accepté ces conditionsen dehors du servage, il y avait aussi le compagnonage, mais là encore, pas de salarié mais des compagnons tous égaux...et donc pas de spoiliation des bénéfices
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