Société générale, fraude ou bien manipulation médiatique ?
Rarement une affaire aura suscité autant d’approximation et d’incertitudes dans la presse. Si bien qu’on a désigné un fraudeur, un coupable, alors qu’on ne sait même pas qui est responsable et d’ailleurs, nul ne peut se réclamer comme détenteur de la vérité des faits. C’est un peu comme dans un crash d’avion. La boîte noire est irrécupérable et tout le monde se renvoie la responsabilité et, parfois, les boîtes noires sont séquestrées par on ne sait quelle instance habilitée à jouer le rôle de bouclier pour protéger quelques intérêts. On accuse le pilote, les conditions atmosphériques, la fiabilité de l’appareil. En général, tout se joue entre le pilote et l’appareil. On comprend bien qu’en la matière, il est impensable pour le fabricant d’avions de reconnaître une faille dans son entreprise. Et qu’il faille protéger des intérêts mettant en jeu une activité industrielle.
Avec cette perte de 5 milliards d’euros, tout semble indiquer que la Société générale nous cache quelque chose. Et vu que nul ne connaît les mécanismes et les rouages d’une salle des marchés, tout expertise citoyenne est exclue. Nous sommes donc tributaires des experts de la chose qui livrent des avis contradictoires et, donc, n’étant pas experts nous-mêmes, nous ne pouvons choisir entre ces avis, entre la thèse d’un fraudeur, d’un falsificateur ou bien d’un employé qui a commis une faute professionnelle, comme ce pourrait être le cas d’un pilote d’avion ayant mal évalué les risques. Autant dire que tout ce qui s’est dit sur cette perte colossale est nul et non avenu, d’autant plus que tout repose sur des sources médiatiques dont on ne peut faire la part des choses. Et cette fois, nous prenons conscience du rôle des fuites et des révélations qui nous plongent dans une perplexité sans précédent et de notre condition de citoyens impuissants. Pourtant, la direction de la Société générale n’a pas économisé ses interventions médiatiques, évoquant même un acte de terrorisme que la presse reprend en évoquant la thèse d’un hacker, alors que le terme est inapproprié dans le monde de la finance, c’est dire si la presse perd son latin autant que la face dans cet événement qu’elle n’a pas su gérer. Il se peut bien que ces propos soient ceux d’un affolement de la direction qui ne « sait pas » en réalité comment fonctionne sa banque. Il se peut aussi que ça arrange cette même direction qui veut se dédouaner face à la fronde des actionnaires et des clients, les premiers n’ayant qu’à s’en prendre à eux-mêmes, ayant voulu miser sur un secteur bancaire capable de dégager des profits substantiels au jeu de la finance, au lieu de prendre des actions sécurisées chez un pétrolier ou un grand distributeur. Qui veut jouer en bourse doit accepter les risques et prendre en compte l’opacité du système qui, parfois, dégage des profits fort confortables.
Toujours est-il que nous sommes dans le cas d’une asymétrie d’information qui, comme dans la sphère marchande, avantage ceux qui ont des infos et qui de ce fait tirent un profit dans les mécanismes du marché. Cette conjoncture a été étudiée par Joseph Stiglitz qui reçut le prix Nobel. L’asymétrie d’information sert aussi dans l’avantage qu’on peut avoir en termes d’image et de jugement médiatique. Il se trouve que, pour des raisons que nous ignorons, l’intéressé, qui semble-t-il n’a commis qu’une faute professionnelle, bien que déjà désigné par les valets médiatiques comme un juge Burgaud de la finance, fragile et bordel line, n’a pas eu l’accès aux médias comme Daniel Bouton, PDG de la Société générale invité dans les colonnes du Figaro à crier haro sur le trader. Alors que selon les enquêteurs, dont nous sommes tributaires pour analyser les faits divulgués par leurs soins à la presse, les éléments de la perquisition au domicile de Jérôme Kerviel sont sans intérêt. On apprend aussi, via le site du Spiegler, que Kerviel aurait acheté des contrats sur le DAX quand le marché était en haut avec à la clé, 25 euros crédités par contrat pour la Société générale. Mais le DAX a plongé et, donc, c’est la Société générale qui a dû éponger les pertes.
A qui aurait profité l’affaire ? Ne peut-on penser que les dirigeants de la Société générale, comme ceux d’autres banques, incitent les traders à jouer pour gagner la mise sur ce jeu boursier, engranger des bénéfices et, de ce fait, tirer leur épingle et leur profit grâce au mécanisme des stock-options ou à d’autres intéressements ? Mais cela n’a pas fonctionné, une fois, cette fois, alors on a trouvé un lampiste qui n’est pas exempt de responsabilités. Disons qu’il s’est fait piéger, sans doute manipulé par lui-même et par une sorte de frénésie dans les ordres lancés dans le jeu des traders. Ce n’est pas le plus grand scandale de ce genre. Il y a eu dans les années 1990 (crise immobilière aussi) celui du Foncier et surtout celui du Crédit lyonnais, de bien plus grande envergure. Sans qu’on sache qui étaient les responsables. Avec en plus un incendie douteux qui a fait disparaître les preuves. Et un Etat qui, honteusement, a épongé les dégâts sans que les coupables soient condamnés, ce qui illustre bien cette connivence pourrie faisant que les bénéfices sont privatisés et les pertes mutualisées dans un système qui, pourtant, porte la loi du marché au pinacle. Tartuferie ! Bref, il y a quelque chose de pourri dans ce monde de la finance comme le savent Lagarde et Fillon, alors que Sarkozy évoque un problème inhérent à la Société générale, plus pour sevrer le ressentiment de l’opinion que pour agir sur le système. Est-ce que cette fois la lumière sera faite ? Pour l’instant, un lampiste est trouvé. Nous en saurons plus les prochains jours, mais, déjà, la défense des dirigeants ne paraît pas crédible. D’ailleurs, tout le système est vérolé. C’est du moins ce qu’on peut penser si on accorde un crédit à ce qui disait le journaliste de France Inter, remerciant le responsable du Crédit agricole pour avoir accepté l’invitation à discuter de cette affaire, tout en laissant entendre que les autres responsables d’établissements financiers se sont défilés. Les absents ont torts. L’adage n’a jamais été autant vérifié que dans cette affaire qui, on l’espère, sera suivie d’effets et mettra la voracité des prédateurs financiers au centre de la « justice politique ».
Le moment de vérité approche, mais tant que les résultats de l’enquête ne sont pas définitifs, ni le verdict de l’instruction judiciaire, le doute doit profiter à un accusé un peu trop vite jugé par une presse qui, comme les places boursières, s’est prise dans un vent de panique. Le Figaro après avoir offert ses colonnes à Daniel Bouton se met offrir un espace à une possible version alternative des faits avec un emploi très révélateur des guillemets, ce qui confirme les égarements des médias sur cette affaire. Tout en offrant quelques lignes aux déclarations de Mme Royal dans sa posture de dénonciation ; on croirait presque des piques fabriquées de chez Arlette Laguiller. Rien que de l’ordinaire en temps où il faut s’indigner plutôt que prendre les phénomènes à la racine de ce qui les produit.
En conclusion, on notera que les médias se sont précipités un peu vite sur des informations lacunaires et partiales, au vu de la complexité de cette affaire où il aurait même été question d’un dessaisissement de la juridiction des Hauts-de-Seine tant les zones d’ombres sont nombreuses. Par ailleurs, le suivi des cours de l’action SG montre une longue descente alors que l’annonce de cette perte n’a pas créé de chute spectaculaire, comme si les principaux actionnaires, initiés ?, connaissaient la situation financière de l’établissement. La plainte déposée contre Kerviel et son lynchage médiatique semble accompagner une stratégie de désinformation, ce qui en fin de compte, paraît naturel. C’était bien de cette manière que les stratèges du KGB et de la CIA procédaient pendant la guerre froide, alors, rien de bien nouveau si l’on admet qu’il y va dans cette affaire d’une manœuvre de guerre froide économique. L’instruction va suivre son cours, l’opinion va vite oublier, mais, à la fin, nous ne sommes pas certains d’avoir la vérité sur une affaire qui ressemble plus à une négligence interne et partagée qu’un geste isolé d’un trader fou.
113 réactions à cet article
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Manipulation médiatique. Le week-end s’achemine vers ça comme conclusion. Désinformation ratée, quoi. Bouton de siège éjectable, il finira bien par le gagner, le surnom.
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le monde d’aujourd’hui annonce la mise en détention de jérôme kirviel.
il lui sera beaucoup plus facile de s’y suicider.
c’était déjà annoncé dans le premier article du parisien sur le sujet, et même en tête de l’article :
"décrit par ses connaissances comme un jeune homme introverti aux tendances suicidaires..."
ça va pas être pratique pour connaître le fin mot de l’histoire...
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Autant un rédacteur acceptant l’économie de marché peut écrire un article et expliquer et demander des explications auprès des autorités de la bourse (la cob) autant ,vous Mr DUGUE ,qui passait votre temps à tout déformer vous instrumentaliser une information qui n’a pas à etre récupérer pour véhiculer un discours d’une autre époque
Il y a eu disfonctionnement car les banques françaises doivent publier leur vrai bilan (chiffré) 3eme semaine de février 2008 et c’est à cette époque que nous connaitrons la réalité des "investissement subprime" des banques françaises et les repercutions dans l’économie française,qui dans un scénario noir serait une recession en France à l’image de 1993 et du scandale du Crédit Lyonnais.
L’actuelle direction de la SG,ne voulant pas démissionner le mois prochain (trop d’intéret à perdre !) à préférer la fuite en avant avec un leurre et ainsi évacuer le regard d’analystes financiers
Il est dommage ici,que l’information sur la Société Générale soit reprise par Mr DUGUE qui ne connait rien mais qui a des idées sur tout
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M.LERMA qui connait tout LUI, devrait savoir que depuis quelques lustres, on ne dit plus COB mais AMF !!
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Concerne Lerma
Je propose de se cotiser pour payer des cours d’orthographe à "l’ami Lerma" : il devient de plus en plus pénible à lire.
Faites comme Sarko : contentez-vous, Lerma, de faire des "homélies" (because le Vatican)
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chams 30 janvier 2008 15:35et on ne dit plus raider mais twix
m’en fout je dis toujours raider
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"Il est dommage ici,que l’information sur la Société Générale soit reprise par Mr DUGUE qui ne connait rien mais qui a des idées sur tout". Il est dommage que le commentaire soit de mr Lerma, qui ne comprend rien à rien mais qui commente sur tout.
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Salut Morice, merci pour ces deux liens qui ne pouvaient figorer dans mon article rédigé hier matin. C’est en fait l’illustration du thème évoqué dans le billet, cette profusion d’info, sources, déclarations, confidences, pour une guerre froide médiatique. Et qui sait, si cette après midi, une charge sera retenue. Et plus tard, en cas de mise en examen, un non lieu
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Lagarde vient de perdre une belle occasion de se taire. Où alors, l’histoire est déjà écrite et le gouvernement est complice... Y aurait-il quelque chose de pourri au niveau de nos gouvernants ?
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Lagarde a été championne de natation synchronisée dans sa jeunesse
Rien d’étonnant à ce qu’elle pratique cet art à nouveau, en duo, avec Bouton, nager en eaux troubles...
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J’ai écouté Lagarde ce matin sur Fr2. Selon elle, il faut revenir à des moyens de contrôle plus "humain", comme par exemple le tableau de présence du personnel :Selon elle, un trader qui prend peu de congé (comme le suspect dans cette affaire), c’est louche !!!!!
Et le "travailler plus pour gagner plus", c’est pas valable pour les traders ? :D
Blague à part, les traders restant peu de temps en place (ils supportent rarement 10 ans de cette vie), la plupart bossent bcp. Bref, àprès le coup du vélo contre la hausse du pétrole, elle nous sort encore de belles conneries... Décidement, je pense qu’à la notation du gouvernement, celle-ci risque de redoubler :).
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je me permet d’ajouter ce lien
http://www.bakchich.info/article2470.html
où l’on voit que la désinformation bat son plein, par ce qu’en fait, l’histoire de la SG n’est pas possible, techniquement.
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Le PDG devrait aussi être en garde à vue, ainsi que le patron de l’audit interne. Cette histoire est clairement invraissemblable. Et si "tout expertise citoyenne est exclue", il faut voir le nombre de post en provenance de ceux qui travaillent dans les salle de marchés. Ces posts posent des questions intéressante : quid par exemple des chambres de compensations qui auraient du renvoyer des alertes ? Quid des appels de marges effectivement lancées au moins une fois par jour sur ce type de produits financiers lorsque les positions se dégradent ? On veut nous faire croire que Kerviel avait aussi le chéquier dans le tiroir de son bureau ?
La banque (donc son PDG et ses dirigeants) est responsable ET coupable. Ce qui n’exclue pas des erreurs chez un lampiste qui s’est probablement fait exploité. Nous devons exiger une enquète complète et la mise à jour de toute l’histoire. Ne serait-ce que parce que nous sommes la risée du monde entier sur ce coup là.
Pour finir, en admettant trente seconde la thèse officielle, ce Kerviel est un saint : beaucoup d’autres seraient parti en "retraite" avec 2 ou 3 milliards d’euros, avec les moyens d’action que la banque lui reconnaît !
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Si Kerviel engageait 50 milliards depuis plusieurs mois, ou même 10 milliards, grâce à une astuce informatique, sa hiérarchie ne pouvait pas l’ignorer. Mon raisonnement est simple :
La somme autorisée par la SG à un traider est de l’ordre de 100 à 500 millions (c’est ce qu’on nous a dit). Donc Kerviel aurait engagé 100 fois plus. Bon. Or les opérations d’un traider provoquent des variations aléatoires, heures par heure. C’est un "bruit de fond" que chacun de nous peut constater en allant sur un site boursier. Ces variations aléatoires sont évidemment proportionnelles aux sommes engagées.
Conclusion : si la SG dit vrai, Kerviel avait un "bruit de fond" 100 fois supérieur à ses collègues. Cela se voit forcément, même si les contrôleurs de la banque surveillent les graphiques d’un oeil distrait.
On nous a raconté des histoires.
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Il parle de 50 Mds d engagement en prenant le montant total de l engagement des contrats derives.
Ex : option d achat (Call) pour 100 actions EADS au cours garantie de 18 Euros a echeance mars 2008.
Pour avoir le droit a ce que ces 100 actions vous soit reservees a ce prix jusqu a mars 08 vous allez payer Exemple : un primuim (une sorte d avoir) de 3 Euros par actions.
Si fin mars vous abondonne ce droit vous allez perdre que 3 Euros x 100.
Mais dans le cas de Jerome K. la SG prend la totalite du contrat a savoir : (100 x18) + (3x100).
Aucun Teneur de marche (Market marker) ne peut prendre un telle engagememnt sur le marche !
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Je crois, et je profite de cet article et de la parution de ces quelques commentaires dont ceux de Morice et de Dugué l’auteur, pour demander à AV de faire une rubrique indépendantes, genre courrier des lecteurs où des posts seraient déposés, portant sur des sujets divers .
Ces posts seraient le reflet des lecteurs, de leur appréciation dans l’ensemble, de leur questionnement.
ils ne viendraient pas polluer, comme ici le mien en l’occurrence, le fil des articles, on pourrait l’espérer, en faire l’expérience à tout le moins.Merci de votre lecture éventuelle.
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Je suis aussi intéressé par une rubrique indépendante ou un fil "hors sujet" pour les poinst divers
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Les déclarations larmoyantes de Bouton qui traine déjà une série impressionante de casseroles, (invraisemblable que "ON" ait pu lui laisser diriger la SocGé ! ) et qui doit passer en jugement incessament dans l’affair du Sentier II, ne sont qu’un appel au secours vers ses camarades de classe (la France d’en haut) pour l’ultime sauvetage d’un homme au bout du rouleau.
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Bonjour et Merci Bernard pour ce premier article inévitable sur ce sujet qui à mon avis est une belle patate chaude pour les tenants de l’idéologie auto-régulatrice du marché.
Il est amusant de constater que finalement, les banques gérées par le privé, ce n’est pas mieux que les banques gérées par le public.
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L’article parle aussi et surtout des jeux médiatiques autour de cette affaire où tout le monde s’affaire, y comprise Le Monde, au risque de diffuser des informations qui s’il s’avère que Kerviel n’est pas si coupable, seraient diffamatoires. N’oublions pas qu’il a été qualifié de terroriste et que la presse n’a pas pris de gants pour relayer ces propos de Bouton
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Ce qui est très choquant et inquiétant est qu’il suffit que des dirigeants de la SG déclarent q’un de leurs jeunes traders est coupable pour que celui-ci soit immédiatemetn présenté comme tel dans tous les médias, sans même attendre une confirmation de la Brigade financière. Dans mes souvenirs, l’individu est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire... Diffuser sa photo, son nom, son adresse et le dire en fuite avant même de savoir de quoi il retourne, est un dérapage dangereux. Les médias commencent à rectifier le tir en parlant d’un Kerviel "présumé coupable" désormais, mais il était temps !
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En effet,, France 2, dans son journal de 13h (vendredi je crois) est allé jusqu’à diffuser l’enregistrement de son répondeur portable (plein bien sûr)... Que dit-on parfois pour les journalistes malfaisants ? Fouille-m... je crois. En voilà un parangon !
Outreau n’aura décidément servi à rien !
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Un petit tour sur AV, en UNE, évidemment, un article sur la Soc Gén, évidemment, un article de @Bernard Dugué… Je ne dois pas être la seule, mais ça commence à lasser cette manie attrape-tout, creuse, ignorante et sans aucune valeur ajoutée à la tonne de prose déjà existante sur le sujet, et comme toujours le plus drôle, un article pour dire : « c’est fou ce que les médias causent sur ce sujet sans rien savoir » ! et pourtant : un de plus ! et on y apprend quoi ? rien de plus. Au moins, avec @morice, on peut ne pas être d’accord, mais au moins il y a du lien et de l’info !
- Quelques phrases du début piquées au hasard, pour rire, et qui devrait nous inciter immédiatement à ne pas perdre davantage son temps sur cet article.- tout semble indiquer qu’on nous cache quelque chose
- nul ne connaît les mécanismes
- tout expertise citoyenne est exclue
- n’étant pas experts nous-mêmes,
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Le mien est aussi creux, mais au moins il a un peu de style, hé hé hé !
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Le Monde a écrit un papier qui révèle que la photo où Kerviel apparaît peu à son avantage - ce qui permet de faire avancer le soupçon de sa culpabilité- a été diffusée par la Société générale (un employé aurait fait un copie d’écran de sa photo dans l’Intranet de la société).
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Nous ne demandons qu’une chose dans cette affaire : que le président n’appuie pas sur le Bouton !
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Espérons aussi que les Français ne seront pas des Bouton de Panurge...
ok, je sors !
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A quand la guerre des Boutons ?
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5 milliards d’euros ont disparu ! Quelle que soit la cause de cette disparition, la fraude ou la gestion hasardeuse, la conséquence reste la même.
Et la responsabilité de la Société Générale est la même dans les deux cas ; fraude ou mauvaise gestion ne sont que le résultat d’une négligence inouïe dans la qualité des contrôles ou dans les choix d’investissements.
L’absence de responsabilité, ou plutôt la volonté de la faire disparaître est une tendance très forte dans le monde de la finance ou de l’industrie. Son plus récent exemple est celui de Total qui, a peine condamné, continue à clamer sa « non responsabilité » dans la catastrophe de l’Erika.
Les dirigeants d’entreprises, traders et autres banquiers ne se sentent absolument pas responsables des pertes qu’ils occasionnent de par leurs choix ou actions, et ils ne comprennent pas d’être poursuivit en justice, par exemple.
D’ailleurs, ses grands manipulateurs d’argent s’appliquent ce principe de non-responsabilité à eux-mêmes. Messieurs Dow Kim et Thomas Maheras, vice-président l’un chez Meryll Lynch l’autre chez Citigroup, ont fait perdre globalement près de 34 milliards de dollars à leurs banques dans le chaos des subprimes.
Après avoir quittés leurs postes, ces deux messieurs sont courtisés par d’autres banques ou montent leur propre fond d’investissement, l’idée principale étant que perdre de l’argent fait autant partie de leur job que d’en gagner ; et qu’ils n’ont donc aucune responsabilité personnelle.
En France, on en est pas encore là, du moins pas de manière visible.
Mais le sensationnalisme du traitement de cette affaire ne sert qu’à atténuer, voir à faire disparaître, cette notion de responsabilité sous une avalanche d’informations techniques, de déclarations à l’emporte pièce et, accessoirement, de milliards d’euros.
On appelle ça « Noyer le poisson », non ? En tout cas, ça y ressemble beaucoup…
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Je suis surement ignare de ce qu’est la société Générale mais il me semble qu’il s’agit d’une banque privée depuis le 29 juillet 1987...
Or donc, par delà ceux qui demandent la demission de la direction, voire le remboursement de 7 milliards d’euros « aux familles qui sont plongées dans l’endettement » (cf. Ségolène, et sans rire !),cette fraude ou faute au sein de la banque ne concerne que les clients de la banque et encore, que ceux qui ont des actions dans cette banque, car les clients eux ne devraient pas en patir, la perte étant inférieure au profit de la banque sur l’année.
Il me semble donc que c’est une affaire interne à la banque d’ailleurs c’est la banque qui porte plainte. Certes elle a des regles à respecter vis à vis de l’Etat (Mme Lagarde pense qu’à ce stade elles sont respectées) Pour le reste, or l’image ternie de la banque, cela ne concerne pas le contribuable (il ne s’agit pas là du CL losqu’il était nationalisé...)
Mais peut-être me trompé-je ?
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Il y a paut-être un fait nouveau qui révèle cette affaire.
A part la presse, mais qui c’est trés vite reprise, nous sommes nombreux à avoir le sentiment d’un écran de fumée, dès l’annonce de cette affaire avec les premiers détails.
Si cette version est sortie de l’imagination de la "cellule de crise" que Bouton a du mettre en place, il va falloir qu’il révise très vite leur mode opératoire.
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.Feriez vous crédit a monsieur Bouton ? ou l’accorderiez vous plutot a ce trater solitaire ? mais l’est ’il seulement ? ect .... L’affaire Kerviel restaurera t’elle le crédit de la sogen ? C’est le crédit de monsieur Bouton contre celui de monsieur Kerviel ? Trés amusant mais prenez donc prenez donc parti ! exprimez vous ! Il semble que ce sera la recapitalisation de cette banque qui le restaurera, le crédit de cette banque. L’affaire Kerviel permet de gagner du temps et de botter en touche, c’est un bel os. Ce qui est navrant c’est que certain politiques de droite comme de gauche, qui n’y comprennent rien, c’est pas les seul,mais s’agit’il de comprendre ? relaient la banque et, non content de chercher et de rapporter le nonos qu’on leur lance là, le lancent a leur tour à leurs élécteurs espérant que la meute leurs rapportera non pas un os mais leurs voix et pendant ce temps....
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SCOOP :
Suite à la perte des 5 milliards par le trader fou (ou génie ??) et en conséquence l’annonce du gel des bonus, les traders de la Société Générale bloquent l’accès au parking du siège en signe de protestation...
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Aux dernières infos venant du procureur, on comprend un peu mais pas tout
Kerviel aurait dissimulé des positions spéculatives au sein de la SG. Un peu comme un gosse dissimule so,n carnet de mauvaises notes pour avoir l’argent de poche de son père. Pour Kerviel, c’est une prime de 150000 euros paraît-il, je dis bien paraît-il. Voilà pourquoi il a sans doute masqué quelques éléments liés à son job
Mais au fait, dissimuler des positions spéculative, n’est-ce pas ce que fait la SG depuis un an ? Avec ces subprimes et autres junk placement refilés pour faire du bon profit, sauf que la bulle a éclaté. C’est plus commode pour un PDG et un conseil d’administration de faire payer un lampiste sur une faute professionnelle. Qui ira demander des compte au CA ? Et réclamer les jetons et les avantages de ces messieurs ?
Affaire à suivre
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Le PDG de la Société Générale Daniel Bouton a été mis en examen en janvier 2003 pour "blanchiment aggravé" ( trafic d’argent sale entre la france et israel, chéquiers volés etc...). Mais pas un mot dans les médias,sur les démélés de ce pdg et de plusieurs de ses cadres avec la justice... Les médias désignent le trader... comme ils ont désigné en septembre 2001 Ben Laden sans preuve...
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en plus lagarde le soutient.à l’époque c’était balladur qui soutenait le crédit ...
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entendu à la seconde sur F.I. un cadre aurait vendu plusieurs dizaines de milliers d’actions SG... le 9 janvier...
rien à voir, sûrement.
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un cadre dirigeant de la SG, bien sûr...
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snoopy86 28 janvier 2008 14:29@ wangpi
Il ne s’agit pas d’un cadre mais d’un administrateur, Robert Day, ancien propriétaire de TCW fonds d’investissement repris en 2001 par SG et partiellement payé en actions SG à l’époque. Robert Day fait partie des 1000 plus grosses fortunes mondiales :
http://www.forbes.com/lists/2006/10/NMTE.html
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snoopy86 28 janvier 2008 19:39Comme toujours on se précipite sur certaines informations et on en néglige d’autres :
Sur le site de l’AMF on découvre que Daniel Bouton a levé le 17 décembre pour 1.652.800 euros de stock-options (achat), ce qu’il n’aurait sûrement pas fait s’il avait estimé sa banque au bord du gouffre.
http://www.amf-france.org/inetbdif/viewdoc/affiche.aspx?id=33396&txtsch=
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Ce qui est affolant c’est la vitesse à laquelle les médias français brodent des afirmations, des contrevérités, des mensonges comme si le but, était de noyer le poisson, on se rappelle de l’affaire Clearsteam, juste le temps de changer un fusible, ou un bouton !! et sutout ne pas rentrer dans les détails !!
il ne faut pas paler de crise, n’est ce pas Mme PARISOT, Mme Lagarde, on doit faire travailler le quidam moyen, qu’il stresse qu’il se dépèche d’aller travailler puis consommer sans trop se poser de questions !!
Une bonne émission de variété, un pt’i débat de Delarue, un weeked avec Drucker et tout va bien !!
Mais surtout n’aller pas encombrer la tete des gens avec des débats techniques, des questions ennuyeuses, des "choses compliquées".... ce qui me frappe c’est l’opacité autour d’"affaires" en France, encore plus lorsqu’il s’agit de finances !! Et cette manie de s’inventer un langage tres technique propre aussi bien à l’admininistration qu’au banques, et aux hommes de lois.... compliquer embrouiller, semer la zizanie pour que le lecteur ou l’auditeur moyen soit lassé ; on nous a déjà fait le coup avec Clearstream et ça recommence !!
Visiblement pourquoi changer une méthode habituelle de brouillage typique et facilitée par le niveau de la moyenne des journalistes qui n’abordent pas les sujets qui "fachent".... on vous parle tous les jours d’information et de communication, est ce qu’on ne vous prendrait pas un peu pour des dindons !!
j’ai perdu le fil ....le bouton m’a échappé !! qui est-il ce BOUTON qui attire l’attention sur un de ses traders qui manipule des dizaines de milliards sans que la direction de la banque soit au courant !! ça ne vous rappelle pas certains ministres qui ne savaient pas ce qui se passaient après leurs ordres !!
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Je ne vous le fais pas dire.
Pour changer de vision des choses, je vous encourage la lecture du livre d’un jeune étudiant doctorant, sorti le 02 janvier 2008, aux Editions Le Manuscrit (www.manuscrit.com). Vous pouvez le trouver sur www. alapage.com (avec 5% de réduction). Son titre c’est L’Abbé est mort, vive l’Abbé ! Il a le mérite d’avoir anticipé le krach boursier. C’est le seul livre de la rentrée de janvier 2008 qui est tombé à pic.
C’est le témoignage d’un ancien boursicoteur devenu SDF après avoir été éjecté à la rue par l’univers impitoyable du palais Brongniart.
Comme le témoignage de Kerviel va tarder, ce livre vous permettra de vous faire une idée sur la vraie réalité sociale qui fait suite à un fracas boursier.
Allez voir et vous nous en donnerez des nouvelles dans le débat, histoire de croiser nos regards sur la question.
Recommandez-le à tous les internautes.
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aux dernières nouvelles,ce trader aurait été grisé par son travail et voulait devenir un champion dans sa spécialité ,en prenant toutes les audaces pour parvenir à ses fins dans le but avoué de toucher une prime de 300 000€ ....
et on veut nous faire avaler ça ???
quelles pressions a t’il subit pour soudain arriver à ces aveux ????
il est surprenant qu’un établissement aussi respectable ( en apparence ) que la Ste Générale,n’ait pas de contrôle ,alors que dans les salles d’opérations boursières il y a un chef de table qui supervise toutes les opérations ,sans compter les contrôles divers ,étant donné le montants des transactions effectuées dans une des plus grande banque d’affaires internationale ....
il est certaine que le dicrédit a été jeté sur toutes les banques et officines Françaises,et ce discrédit peut être néfaste à plus ou moins long terme à notre économie ,le tout étant basé sur la confiance ...
devant ces énormes enjeux ,les pressions de toutes part ,venant certainement de très haut ,on fait que l’on tenait là un coupable idéal ...
comme dans les animaux malades de la peste,on crie haro sur le baudet !...
vous pensez bien que les grandes banques ont des juristes,des avocats d’affaire,des hauts fonctionnaires ,des gouvernants à leurs dipositions ,et un malheureux trader qui s’est pris au jeu de son activité tombait à point pour faire un coupable idéal ,d’autant plus que nous sommes en situation de crise internationale ,et que les erreurs commises par cette banque ,seront mises sur le dos de ce garçon ....
c’est le PDG ,le principal responsable ,lui,qui doit contrôler tout ce qui se passe ,sinon ,c’est un manquement ,une faute lourde sanctionnée pas un licenciement ,mais les actionnaires qui au conseil d’administration votent à main levée ,on certainement préféré passer l’éponge conscients de l’importance de l’enjeu ,et de l’opportunité offerte ,justement d’avoir un porteur de chapeau tout désigné en la personne de ce jeune trader .
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renseignements pris ce monsieur BOUTON a remplacé le monsieur qui avait soutenu Messier qui lui aussi était à la tete de la Société Générale !! on l’a bien étouffée cette affaire Vivendi qui a changé de nom....
Ce monsieur BOUTON, ces hommes ont toujours énormément de travail !!, il est aussi administrateur chez TOTAL et chez Veolia Environnement !! vous commencez à comprendre.... on ne peut pas etre honnete et partie prenante dans des affaires !!
ceci me rappelle une boite dans la presse ou notre PDG centralien avait des tickets dans des conseils d’administrations divers et je ne le voyais jamais !! je me demandais à l’époque comment on dirigeait une boite sans jamais y mettre les pieds !!
on demande aux gens sans arret de se remettre en cause, on les sanctionne !! Il serait temps que ce systeme de mise en cause et de sanctions soit mis en place en France.... et qu’on remette aussi en causele systeme de directions des grosses boites françaises, ou un PDG nous fait comprendre tres sérieusement qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe dans une boite qu’il est censé diriger !! ce système monarchal, archaique est dangereux et honteux !!
Ce n’est pas la première fois que cela arrive et en plus dans une Banque !! c’est comme si un industriel nous expliquait qu’il a fabriqué un million de voitures qui ne marchent... mais un banquier avec un baratin technique, il pourrait justifier comment il vous vole de l’argent !! Jespère que le bouton est bien cousu....
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l’opacité est quand meme une spécialité française dans le domaine des banques et des assurances....
C’est benefs records motus et bouche cousue et combine à tout va !! et opacité pour le client...
je tiens à préciser que ce Mr BOUTON est au conseil d’administration de VEOLIA qui s’appelait à une époque Vivendi que cela vous rappelle Messier et sa femme est à la direction de la banque LAZARD....
Que du beau monde !!
On vous l’a bien étouffée l’Affaire MESSIER, il était passé aussi par la banque LAZARD... un hasard Balthazar.... bizarre bizarre... en tout les cas ce monsieur n’était pas un "petit trader" il nous aura couté bien plus cher que celui qui est cité ici...
Mais lui avait le droit de se tromper, il avait son réseau et il faisait partie du gratin... si bien qu’il n’eut jamais trop d’ennui avec la justice en France et est reparti monter sa petite affaire.... aux états unis, comme par hasard !!
Et nous nous payons toujours pour ses ardoises, et ce monsieur a gardé ce super appart new yorkais un peu acheté sur les caisses de Vivendi donc sur nos deniers....
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Le système de capitalisme de casino est le vrai coeur du problème : il pousse toujours à trouver des boucs émissaires.
Parce que le témoignage de Kerviel va tarder, j’encourage les internautes à aller dénicher sur www.alapage.com ou sur www.manuscrit.com le livre-évènement, intitulé L’Abbé est mort, vive l’Abbé ! Editions Le Manuscrit.
Il est sur le témoignage d’un ancien boursicoteur du Palais Brongniart devenu SDF après avoir été ejecté à la rue par l’univers impitoyable. Ce bouquin, qui a anticipé le Krach boursier, parle des désastres d’un Krach ; il est le seul livre de la rentrée de janvier 2008 qui tombe à pic sur ce point.
Il est l’oeuvre d’un étudiant doctorant en sciences politiques
Allons voir. Bonne lecture.
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..faire la part entre l’imcompétence, la manipulation ou le naiveté..... il y’a une absence de méthode quand... a semer la zizanie....celle ci est interne au systéme banquaire, les banques hésitent a faire du crédit elle ne se font plus confiance et c’est le comble. Les banques sont la pierre angulaire de l’économie, ce sont elles qui sont sensé apporté de la régulation à l’ensemble du marché. Si le crédit disparait ou se dilue c’est aux états et aux organismes de régulation mondiale de restaurer cette confiance, cela ne se fera pas en sept jours. Que Kerviel soit innocent ou coupable manipulateur ou manipulé est ici anecdodique, il n’est pas à l’origine de la possible recession de la premiére économie mondiale. Qu’il y est un complot ou non ne nous aidera pas non plus puique que par définition un complot ne peut concerner que la périphérie du systéme
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le capitalisme de casino est ici celui que vous voulez faire passer pour le bouc émissaire. Que celui ci soit Kerviel, le capitalisme de casino ou ma belle mére. Désigner un bouc ne résoud absolument rien ; Il faut trouver des outils de régulation plus adaptés et plus performants.
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un "trader" est rémunéré pour faire des opérations achat/vente sur les marchés dérivés des options.. ;il intervenait sur le CAC, le DAX, et le FT.
il est difficile de concevoir que les dirigeants auraient fait une manip quelconque, le "trader" a outrepassé ses limites en achat :/vente,il faut penser que les dirigeants sont en face :
des actionnaires, des salariés,des syndicats, de la concurrence, de la presse et que la crédibilité de la banque est en cause. (la concurrence n’hésitera pas à attirer les meilleurs "trader") ainsi que les clients... !
ce que l’on peut envisager c’est que la banque a imaginé compenser ses pertes sur les subpirmes par des positions sur le marché des options négociables, ne pas oublier que fin décembre ces positions laissaient apparaitre "un gain" potentiel de 1,7 milliards d"euros, et que traditionnellement le marché est haussier en janvier, de sorte que les dirigeants ont "laissé faire"...mais le marché a changé de cap, il est "baissier" c’est peut-être bien ce "risque" qui n’a pas été anticipé par les dirigeants....tout simplement.. !
au total de 2 milliards on en est à 7 .... !
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Notre opérateur de la salle des marchés était vraiment un terroriste ?
La fatigue venant devant tant d’aneries émises par les gens croyant être intelligents parce qu’ils gagnent plus que d’autres, je me suis décidé à venir écrire ici.
Un citoyen électeur n’est pas forcément un crétin.
Alors dites moi si tout cela est vrai ?
Comment se fait il que les accès sur le réseau interne étaient toujours valides pour ce monsieur alors qu’il avait changé de fonction :
+ qu’est ce qu’a fait l’Inspection Générale lorsqu’elle a audité
ou fait auditer les profils d’habilitations de ses employés ?* Le profil de l’utilisateur change selon la fonction qu’il occupe.
- On serait moins attentif à la SG qu’ailleurs ?
- On peut ouvrir des comptes comme ça sans vérification des données sur les personnes ?
- Quel est le taux de fraude en interne sur les ouvertures de crédits à la SG ?
Comment fonctionne la sécurité du système d’information ?
Les données sont elles fiables, il n’existe pas de redondances, etc.. ?...
Qui est responsable de tout ça ?
On paie grassement des gens trés intelligents (=qui ont fait beaucoup d’études) pour protéger les données du Système d’Information.Où sont ils ?
Il y a du travail pour les cabinets d’organisation et de sécurité interne.
En définitive,qui doit protéger le client dans une banque ?Sincérement, cela me fait rire. ah ah ah ah uuummm
Avouer pour une banque
- qu’on n’est pas capable de gérer correctement ses sous, fabuleux non ?
- qu’on n’a pas mis en place les systèmes de vérification etc...
On traite de terroriste une personne qui aurait fait le 1/100 de ce qu’on lui reproche c’est de la diffamation : toutes les personnes travaillant dans les salles de marché devrait porter plainte
On incrimine ce monsieur du front office : c’est faire de lui un génie.
Rendez vous compte
- avoir accès à tout,
- déjouer les contrôles humains, informatiques,
- modifier les fichiers, hacker les programmes,
- cacher les informations générées en interne, celles venant de l’extérieur de la DAX par exemple
tout ça en faisant semblant de travailler pour que les autres ne comprennent pas.
Mesdames, Messieurs on nous prends pour des billes !
Ils n’auraient pas paniquer à la passerelle de commandement des fois ?
Vous savez les "subprime", la clôture du bilan de fin d’année, etc...Le PDG de la Soge se croit Nicolas ?
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Il était une fois un honnête commerçant très habile, très riche et donc très puissant. Comme tout le monde aime ce genre de personnage ! Il avait des comptoirs dans les contrées de la planète. Non pas dans toutes, dans les riches seulement : là où il pouvait faire fructifier ses champs de céréales ; il était très avisé.
Il se trouve que, pour développer ses richesses, de nombreuses personnes, dont ses propres gens, impatients de bénéficier d’une parcelle de sa réussite lui faisaient confiance au point de lui prêter leurs économies, tout édifiées qu’elles étaient par la prospérité de ses affaires et le bon gouvernement de ses comptoirs. Bien entendu, elles entendaient ainsi obtenir également quelques onces de céréales en plus que celles qu’elles avaient en leur logisC’était d’autant plus évident aux yeux du bon peuple que ce riche commerçant donc très puissant payait largement certains de ses propres agents, qui avaient des pouvoirs particuliers. Ces derniers, courtiers travaillant dans des officines aménagées très spécialement, utilisaient des tours très savants quasi mystérieux pour la grande part des gens, pour augmenter les récoltes de céréales en prédisant puis pariant sur l’avenir des futures moissons dans n’importe quelle contrée. Cependant Dame Nature n’en avait cure et n’acceptait pas ces propositions d’arrangements. D’ailleurs d’autres personnes très savantes, les Economistes, savaient prédire des cycles qu’utilise cette Dame avec beaucoup plus de certitude, mais personne ne leur prêtait l’oreille. Ils empêchaient, si on les écoutait, le bon déroulement des campagnes précédant les moissons espérées abondantes.
Or donc, un jour il arriva, que dans un lointain empire, prétendument riche, la mauvaise sélection de certaines graines, pourtant bien connues pour leur nocivité, mais toute fois intéressantes pour leur capacité à générer des profits en sacs de céréales ont entraîné des pertes importantes pour notre toujours riche marchand donc toujours puissant. Mais ces aléas, potentiellement prévisibles et déjà digérés par des provisions, n’entamèrent pas les espérances des prêteurs. D’autant mieux que le riche marchand demande à ses amis et peut être de nouveaux amis de l’aider à surmonter cette épreuve en lui apportant beaucoup d’onces de céréales. À part, à ce qu’il a été rapporté, quelque personnage, très bien de sa personne, qui s’est promptement délesté contre écus d’un nombre important de sacs, craignant de tout perdre. Peut-être fortuitement...
Il arriva également, que l’un de ces courtiers, soucieux de faire plaisir au marchand, son maître, et à ceux qui avaient prêté de l’argent, les amis du maître, mit en place un système très prometteur permettant de moissonner encore mieux, pour obtenir plus de chariots de céréales. Bien entendu pour ce pari, il avait fallu miser beaucoup. Malheureusement, les problèmes venus de l’empire lointain ont dû mettre mal à l’aise les bons gouvernants du marchand. On découvrit soudainement la démarche catastrophique et on accusa l’habile courtier d’avoir mis en danger la moisson de la période en cours et sur ordre du marchand, on arrêta son mécanisme industrieux. Ainsi une quantité importante de sacs furent perdus. Le marchand fit savoir à haute voix que les ennuis qu’il avait subis étaient dus à l’intolérable action de l’infâme courtier. Et de le faire saisir par la justice.
Le Prince, élu du royaume, apprenant ceci, en fut fort courroucé et demanda des comptes comme il se doit. Le grand chambellan des finances et d’autres intendants diligentèrent des enquêtes. D’aucuns disaient, avant d’avoir tout exploré, que c’était bien le courtier qui était pendable. D’autres s’impatientaient attendant les attendus des hommes de la loi aidés de la maréchaussée du trésor. D’autres enfin, avaient déjà perçu que la forfanterie, si elle était vraie, était plus imputable aux gouvernants du marchand de céréales car ils n’avaient pas veillé à la bonne suite des affaires des courtiers en général et pour celui-ci en particulier. D’ailleurs de nombreux représentants de la confrérie des compères courtiers s’étonnent de la facilité avec laquelle on eut pu détourner tant de sacs de céréale sans que personne ne le sache étant donné le nombre important d’automates de vérification, de vérificateurs aux écritures, de scribes et copistes en tout genre qui enserrent de leur sollicitude adverse la salle des marchés.
Las, le pouvoir comme l’argent corrompent tout. Et les amis prêteurs pressent ceux qu’ils aident à leur donner plus de céréales en rétribution. Ainsi, pour leur faire plaisir, on accable ceux qui oeuvrent afin que les amis prêteurs ne retirent point leurs écus en leur faisant gagner plus.
Frères humains, qui êtes-vous ?
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j’ai omis d’ajouter "les clients" bien évidemment, mais c’est l’argent des clients qui interessent les banques, pas le client la preuve , il est de plus en plus difficile d’avoir un interlocuteur au tel, ce qui interesse la banque c’est de "tondre doucement la laine" sans que çà fasse trop mal et que le client réagisse violemment.... !
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Mr. Dugué devrait laisser tomber l’écriture au profit de la cosmétique, parce qu’il fait preuve de qualités indéniables dans la fabrication de bains moussants. Il est remarquable de faire mousser à ce point des théories du complot dans lesquelles tout le monde est complice, des politiques aux magistrats.
Il faut tout de même saluer la prudence de cet article, parce qu’en fait, ce qu’il ne dit pas, c’est que nous sommes prisonniers de la Matrice. Jérôme Kerviel est Neo, qui tente de rejoindre Dugué-Morpheus dans sa lutte contre l’oppresseur. Même sous son visage renfrogné, on reconnaît sans peine Keanu Reeves sur la photo trafiquée qui a été relayée par tous les médias.
Bien sûr, les prétendus aveux de Neo rendus publics ce matin même et en tous points conformes aux déclarations de la première heure faites par le PDG Bouton ne sont qu’une tentative d’intoxication de plus des machines qui nous maintiennent prisonniers de la matrice.-
"Société générale, et si on en parlait", voila un slogan bien respecté !
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Je me joins à la majorité de français qui pensent que l’explication d’"état" de la Société générale est partiellement fausse.
Kerviel ou Kerviel + d’autres membres de la cellule de la SG intervenant sur les marchés dérivés (la célèbre "Delta One Product" enviée par le monde de la finance mondiale) ont plus que très probablement fait ce dont on accuse Kerviel. Ce sont les joyaux de la SG, ceux qui lui procurent environ 40% de son résultat net (entre 2 et 3 milliards selon les années) et les chouchous des actionnaires qui ont vu le cours de l’action SG monter régulièrement jusqu’aux environs de 160 euros en mai 2007 (pour 60 aujourd’hui).
Pour ce petit nombre de traders, les contrôles de positions spéculatives sont moins stricts dès qu’ils ont fait gagner beaucoup d’argent à la banque. La hiérarchie savait (elle a d’ailleurs été virée). Le retournement du marché début 2008 a fait capoter une affaire très juteuse pour la SG et ses actionnaires. Kerviel, seul a pris.
Je veux bien parier qu’on lira bientôt dans la presse que ce genre de prise de risque est fréquent dans les activités de marché des grandes banques et que c’est grâce à cela qu’elles engrangent des profits colossaux (ce n’est pas avec nos agios, rassurez vous). Le hic c’est que les pertes sont à la hauteur des profits.
Nicolas Sarkozy (dont je ne suis pas le premier supporter) n’a pas dit autre chose. Pour une fois sa communication a été plus habile, limite "sincère" que celle des autres bouffons de la république (Lagarde et la patron de la Banque de France en tête, sans parler de celle du PDG de la SG).
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une contre enquête a permis de dévoiler ce qui s’est passer en réalité ..
Germaine et Paulette ,braves femmes de ménage quiquagénaires ,oeuvrant dans les locaux de la Sté Générale en tant que femmes de ménage ,et se retrouvant seules dans les bureaux,ont eu la tentation de se servir des ordinateurs ...
pour quel motif ?
tout simplement pour gagner un peu d’argent ,le tout pour satisfaire un fantasme ,celui d’abord d’acquerir une voiture d’occasion ...et pourquoi ,parce qu’on leur a dit " si vous achetez une voiture d’occasion,vous pouvez être certaines de vous faire baiser !!!"
et voilà !
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Avec 7,4% d’actionnaires salariés,la Société Générale se classe 4eme au CAC40 de l’actionnariat salarié le plus important dans les sociétés du CAC40.
Ce sont donc,les salariés qui ont vu leur "capital" se réduire comme peau de chagrin et qui subiront avec l’augmentation prochaine de capital (qui doit ramener l’action entre 50 et 60 euros), encore plus leur économie se réduire par la faute d’une mauvaise stratégie de développement purement financière
Une catastrophe digne de 1929 ,car cette banque disposait du meilleur système d’auto-contrôle qui soit
Les salariés actionnaires vont -ils demander la demission du conseil d’administration ?
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Chapeau bas Monsieur le juge de ne pas avoir suivi les réquisitions du parquet.
Il y a encore des magistrats en france M. Bilger.
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Ah ! enfin, @Ph R., un peu de lucidité et de raison dans ce monde de oufs !
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Philippe, j’ai écrit, tout semble indiquer, il y a le semble qui fait toute la différence. Je n’ai pas écrit, tout indique. Mon appréciation repose sur le fait que la communication a été à l’origine un tir médiatique émanant de la SG. On sait où se portent les soupçons et d’ailleurs, une plainte pour délit d’initié a été déposée contre un de ses hauts dirigeants. Ce qui n’a pas de rapport direct avec Kerviel mais un rapport tout de même. Le résultat des courses, quand l’instruction sera effectuée, c’est-à-dire, quand l’opinion sera passée à autre chose
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SCOOP :
Suite à la perte des 5 milliards par le trader fou (ou génie ??) et en conséquence l’annonce du gel des bonus, les traders de la Société Générale bloquent l’accès au parking du siège en signe de protestation...
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comparez les textes de @Lerma dans ce post et le dernier texte du même dans le post de@ ph.Vassié !
si c’est la même personne qui ecrit ,je veux bien être chanoine de Latran !!
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J’ai suivi un peu l’affaire comme bon nombre d’entre vous. Je suis pas du tout un expert financier mais la ficelle ici semble être comme d’hab énorme....
Mon impression sur cette affaire :
SG essuie des platres avec le Krach qui continue (la crise systèmique se fera par palier pour finir pire qu’en 1929). La peur que l’épuration des cours ne révèlent les malversations spéculatives (courantes sur le marché où tous les coups sont permis) aux yeux du grand public à l’heure des comptes qui s’annoncait (et s’annonce toujours d’ailleurs).
Les politiques et les patrons de SG sont au courant de tout ça depuis quelques temps bien sur.
Leur but :
sauver leur système et demander de l’aide.
problème :
le contribuable ne voudra jamais payer de sa poche s’il est tenu au fait que la SG est responsable de sa betise et c’est pris à son propre piège.
solution :
faire passer SG pour une victime, rendant alors LEGITIME l’appel des politiques (ils le font déjà savoir dans les médias) qui feront tout pour sauver la SG et ne la laisseront pas tomber. (fleron nationale bla bla bla...protection de "notre nation "et de "notre "(la leur ?) économie) Histoire de bien enculer le contribuable qui paiera l’absurdité d’un système et l’egoisme des autres...
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Oui Ph Renève toujours sobre... lui ! Moinsseurs à vos claviers !
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On s’achemine vers le mec qui avait les mains relativement libres, qui joue un peu au con en espérant gagner énormément, se plante en beauté car sa banque arrête tout, alors que lui pense se refaire plus tard comme à la roulette. La banque était obligatoirement de ses faits, c’est la fourchette large qu’elle n’aurait pas vu. En gros, elle n’a fait son boulot que trop tard, et plutôt mal que bien. Le placement du juge de l’auteur des faits est clair "c’est pour le protéger"... de sa banque...
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Je trouve que certaines questions ne sont pas du tout posées. Le principe d’une bourse c’est de mettre en vis à vis des positions contraires (l’un vend, l’autre achète ; l’un parie sur la hausse d’un cours ou d’un indice et l’autre le contraire). Sinon il ne peut y avoir de cotations.
Donc si 5 milliards ont été perdus par la société géniale, 5 milliards ont été engrangés par d’autres intervenants....
Qui sont-ils ?
Quels liens avec une éventuelle "filiale" de la SocGen, voire un prête nom ou société complaisante (çà se fait très couramment pour des mouvements de titres dans le cadre des consolidations de groupe (j’en parle en toute connaissance ...)
Il aurait suffit pour les gros bonnets de la SocGen (informé de toute évidence) de laisser faire le p’tit jeune continuer ses engagements haussiers et de demander à des partenaires "éclairés" de couvrir en prenant des positions opposées...Ainsi les pertes prévisibles depuis un certains temps peuvent être épongées et le "scandale" déballé sur la place publique.
Tout bénéf pour les initiés de la SocGen qui sortent 5 milliards du circuit SocGen classique (préjudices surtout pour les actionnaires minoritaires), et font "pleurer" le petit peuble de France qui en bon citoyen passera à la caisse pour le renfloument (d’une façon ou d’une autre) des comptes pourris.
Plutôt bien joué compte tenu des pertes probables qui ne sont toujours pas sorties des "placards".
Alors ?
Ce ne sont que des hypothèses, mais elles me semblent plus proche de la réalité que l’image un peu naive d’une direction dépassée, d’un marché financier à côté de ses pompes etc...
Cordialement
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Tout d’abord, Bravo ! à Bernard Dugué pour le fond de son article. Je sais d’ors et déjà que celui que j’avais proposé le 25 janvier ne passera pas : il propose la même thèse avec le style pamphlétaire en plus, l’approfondissement argumentatif en moins.
Je sais qu’Agoravox n’est pas un site pour les stylistes, on me le répète à chaque fois, mais cela ne me décourage pas pour autant...
Alors pour ceux que la même thèse, mais nappée de vitriol, intéresse, rendez-vous sur :
Coup de pouce... dans l’cul ! (Il semble que les Guignols aient eu la même idée de rapprochement le soir suivant la publication sur mon Blog).
Bien à vous.
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Aucun problème Philippe, ne confond pas.Rien contre toi bien au contraire.
Par contre j’aime bien réveiller les moinsseurs, parfois ils dorment ! Suis bien resté 10 minutes sans moins, ça devient la chienlit ! A qui se fier !
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Chapeau bas Monsieur le juge de ne pas avoir suivi les réquisitions du parquet.
Il y a encore des magistrats en france M. Bilger.
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Ah non, quel scandale, le juge a remis en liberté Kerviel, ce terroriste, cet ennemi public numéro un, cet individu qui menace la République et même le monde entier et qui risque de faire sauter la planète
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Bonjour,
J’apprends successivement et cela n’est pas démenti qu’avant de devenir trader, ce jeune homme aurait été un très bon informaticien (certains parlent de hacker), et aurait travaillé au contrôle des activités des traders... Il aurait utilisé ses anciens mots de passe ce qui lui était interdit (cela fait sourire)...
Juste avant d’apprendre que notre garnement avait été contrôleur des traders avant de devenir trader, j’entendais que le grave défaut du système français est que les contrôleurs en France contrairement à ailleurs n’ont jamais été traders et ne peuvent pas se mettre à leur place...
Vous me suivez... Bref s’il a "tapé" ds les fds propres de la SG, vous permettez, inquiétude de ma part...
En fin de comptes... On a de bonnes raisons de critiquer une désinformation possible par la (les) sociétés bancaires... Mais disons le , on marche pour le moins sur des oeufs...
Résultat, jusqu’à 7 ans possible pour notre garnement, 8 ans pour quelques "zozos" dont certains peut être innocents dans tous les sens du terme...
Et la présomption d’innocence dans tout ça ? Je plaide coupable et suis contre la prison pour de tels faits et en général... Des mesures de dédommagement (symboliques au moins) - actions remise dans le "droit" chemin s’imposent... Lesquelles ?
Cordialement.
Marc P
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Pour résumer, on aurait là un trader qui pourait se mettre à la place des contrôleurs lesquels par leur formation en France ne peuvent pas se mettre à la place des traders... Il est est possible qu’il se soit senti les coudées franches... franchement...
Ajoutons, qu’il n’a pas pris de vacances dit on ici en 8 mois, là en 2 ans, de peur d’être découvert...
Marc P
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Oui merde alors voilà que le parquet c’est fait rembarré.
Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin doit se faire remonter les bretelles en ce moment du côté de l’Elysée...
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L’était pas un peu sur le bateau de la Chiraquie ce Marin là ?
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Pour info, ce site qui va dans le sens de l’article et se propose de sauver Kerviel d’un lynchage médiatique
Attention, il ne faut pas faire de se trader un ange, car c’est un arriviste de la finance, comme tous les traders qui se respectent, mais ce n’est pas pour autant qu’il faille en faire un ennemi public, comme ce fut le cas avec une presse qui devrait reconnaître ses erreurs (on peut tj rêver)
à noter aussi ce propos d’un avocat de Kerviel assurant que la banque a choisi de liquider les positions sans être zen dans le temps, d’où un appui à l’idée d’un nihilisme régnant dans ce monde de la finance, idée évoquée sur ce billet
Tout semble complet pour l’instant. Résultat quand l’instruction sera achevée.
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Oui, l’empire de l’argent, c’est l’empire du vide, on l’a éprouvé depuis quelques millénaires déjà et tout s’accélère...
Il y a eu une humanité avant l’argent, peut être y aura t il une humanité après l’argent, et notre civilisation s’appellera la civilisation passée de la finance... avec ses guerres et ses douches froides de l’économie...
Bon quand est ce qu’on revient à nos moutons, c’était la notion civilisation qui nous occupait ces derniers temps...
Bien à vous...
Marc P
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Evidemment qu’un trader n’est pas un moine mais qui l’est ?...
C’est les raccourcis faciles qu’on veut nous faire avaler qui sont grossiers encore une fois.
Visiblement la présomption d’innocence ça existe seulement quand la presse a decidé que ça allait dans son interet pour protéger un système dans lequel elle mijote.
A peine l’affaire évoquée on a déjà tout de lui : photo, cv, vie privée, magazine de cul préféré...
C’est comme au lendemain du 11 septembre 2001, c’est Benny Laden et les 40 voleurs : et voilà tout est dit. Pas de procès, on sait tout et tout le monde doit le savoir...
Vive le media citoyen.
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comment un trader peut jouer avec 50 milliards tout seul alors que sa banque n’en possede que 30 ?
et sans se faire remarquer ?
extraordinaire non ?
comme le precise Denis Robert : la societe generale est la banque qui a le plus de compte ouvert a clearstream dans les paradis fiscaux.ces comptes ne sont pas controlés par la commission bancaire
pourquoi la banque de france n’a t’elle pas prevenu de la fraude des le lundi : pour sauver les miches de cette baque d’une faillitte totale avec l’achat monstres de puts options ??
on nous baratine depuis des lustres sur la finance mondiale
Denis Robert a ouvert les portes pour une meilleure comprehension et c’est lui qui est mis en examen
ainsi que florian bourges : un scandale
il faut mettre a plat cette derive
on a la un moyen de faire ressortir toutes ces histoires
et bien non : on papotte sur un trader fou et on fait gober toutes ses salades aux francais
reveillez vous !!!!
le blog de Robert : la domination du monde (arrive pas a inserer le lien sorry !!)
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..a la lecture de la presse national et international ont a pas vraiment le sentiment que celle ci tente de faire de Kerviel un bouc émissaire. Personne n’y croit. La presse a compris que Kervel ne peut pas faire un trés bon bouc par contre Kervel en héro victime du processus de bouc émissairation initié par le staff de la sogen, ça prend mieux dans l’opinion, ça fera plus de tirage et surtout ça ne décribilisera pas la profession. Kervel avec son physique de jeune premier ferait un people tout a fait présentable, son fan club est déja en train de s’organiser, son avocat s’appréte sans doute à négocier ses droits qui seront ont l’espére pour lui supérieur a cette misérable prime escompté de 300 000 euros. La banque elle pourra continuer à jouer avec nos vies avec notre propre bénédiction passive car nous sommes cernés et que nous n’avons pas d’autre choix, il y va ainsi de notre "raison sociale"... Le spectacle continue donc et ne pouvons nous pas n’etre que des spectateurs ?
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excellent article :)
2 aspects : l’attitude médiatique et le système bancaire proprement dit.
Sans connaître les arcanes de ce monde peu familier et très fermé, ne peut-on penser que si "... les médias se sont précipités un peu vite sur des informations lacunaires et partiales" en privilégiant l’hypothèse d’une fraude, d’un dérapage individuel c’est d’abord pour contenir la montée dans l’opinion publique d’une suspicion à l’égard du fonctionnement du système lui même !
Et pour braquer les projecteurs sur la fraude de 4,9 milliards d’euros dont le faisceau aveuglant laisse dans l’ombre les 2 milliards de perte liés au crack immobilier américain révélés comme par hasard au même instant.
L’asymétrie d’information est évidente et elle suscite la méfiance à l’égard de ce que laissent filtrer les moyens d’information.
Tout se passe en effet dans une société médiatique qui met des moyens considérables au service de la transparence de la futilité et du clinquant comme si dans ce cas on se livrait à une opération d’embuage sur des questions pourtant d’une autre importance que les amours présidentielles.
Et notre accusé pourtant laissé libre par la justice semble soustrait de manière opportune à la curiosité publique !
On peut acter l’exigence légitime de vérité sur des faits qui peuvent avoir des conséquences sur des milliers de personnes (personnels de la Société générale, clients ...) .
On peut aussi souhaiter que les citoyens, utilisateurs obligés d’un système bancaire au fonctionnement opaque et impitoyable aux moindres défaillances des petits comptes donnent libre cours à leur exigence de transparence dudit système.
Et de sa mise au service réelle de l’intérêt général et non pas d’une minorité cupide, manipulatrice et méprisante !
comme sur le système bancaire dans son ensemble n’est-ce pas l’exigence de levée de l’opacité du fonctionnement du système bancaire lui- même
"On ne nous dit pas tout !"
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M. Dugué,
Comment pouvez-vous écrire, à l’indicatif, et sans le "semble" que vous soulignez plus haut, je cite : "Mais cela n’a pas fonctionné, une fois, cette fois, alors on a trouvé un lampiste qui n’est pas exempt de responsabilités. Disons qu’il s’est fait piéger...". Plus loin, vous répétez : "Pour l’instant, un lampiste est trouvé.".
Qualifier Kerviel de lampiste, dire qu’il s’est fait piéger, c’est affirmer qu’il n’est pas l’auteur des actes qui lui sont imputés. Vous allez vite en besogne, vous allez plus loin échafaudez des théories... et tombez finalement dans le même travers que celui des journalistes que vous critiquez ardemment. Pourquoi ne pas reconnaître simplement que vous n’en savez rien et essayer de comprendre ?
Pour l’instant, Kerviel a reconnu les faits pendant son interrogatoire. On peut affirmer que la banque est responsable de ne pas avoir décelé le problème plus tôt au travers de son système de suivi des risques qui, au demeurant, est reconnu par tous les professionnels comme l’un sinon le meilleur au monde. On peut lui reprocher d’avoir amplifié le désordre sur les bourses cette semaine. C’est tout. Les avocats n’avancent pas de fait nouveau (en tout cas publiquement). Ils paraissent juste vouloir tirer argument du fait que lorsque la position a été découverte, elle était gagnante, et que c’est la banque qui, en la dénouant, a réalisé les pertes. C’est bien faible...
Certes, rien n’est à exclure mais à ce stade tout le reste ne peut être qu’hypothétique. Croyez-moi, les explications fournies jusqu’à présent par la banque - et qui peuvent certes apparaître comme abracadabrantes pour quelqu’un d’extérieur à ces métiers - sont en réalité tout à fait plausibles quand on en connaît les mécanismes. Je ne veux pas gloser sur le thème "pourquoi n’est-il pas inhabituel d’avoir des expositions de plusieurs dizaines de milliards d’euros" (il suffit de vous demander quelle est la capitalisation boursière mondiale et le montant des transactions quotidiennes, vous aurez une idée de ce que peut représenter le marché des dérivés ; ensuite, considérez une part de marché importante) ni rentrer dans le détail des différences entre positions couvertes ou non. Je dirai simplement que nombreuses sont les pertes très importantes entrainées, chez toutes les banques, par la conjonction malheureuse d’un trader outrepassant ses limites et d’un système de contrôle défaillant précisément devant la technique employée par le trader pour dissimuler ses actes. Le risque opérationnel et le risque humain font partie des risques habituels du métier de banquier. Cette réalité, ignorée du grand public qui ne voit que les plus grands scandales, exactement comme pour tous les faits divers, explique que la SG soit totalement épargnée par les autres banques du monde : toutes savent que cela peut leur arriver demain, surtout si cela arrive à la meilleure élève !!! Notez qu’une telle mansuétude n’est pas une règle absolue.
Restent plusieurs questions : quelle est l’étendue des dysfonctionnements de la filière de contrôle des risques, qui semble s’être laissé berner par les explications de Kerviel ? La direction, la hiérarchie savaient-elles et ont-elles laissé faire, voire couvert, voire poussé à la roue, voire donné des consignes ? Aurait-il été possible de mieux dénouer la position, sans pertes tant qu’à faire, d’agir plus tôt ?
Votre article suggère, avance des thèses, affirme. Tout cela ne prouve que deux choses : 1) vous n’y connaissez rien, ce qui en soit ne serait pas criticable si vous pouviez vous retenir de prétendre pouvoir nous éclairer. 2) vous êtes de parti pris contre la direction de la banque. De manière à peine moins stupide - pardonnez-moi - que Mme Royal dans ses commentaires probablement motivés par une rare opportunité politicienne. Alors, qu’apportez-vous sur le fond ? Qu’apprenez-vous au lecteur sur le fonctionnement d’une salle de marché, les positions prises habituellement, les principes qui régissent l’activité, les modalités de suivi des risques, celles de débouclage des positions dépassant les limites autorisées de la banque ? Rien, rien, rien. Au moins aurez-vous réussi à vous faire lire ici, en tirant sur l’ambulance. Bravo et félicitations pour ce haut fait. Vous pensez peut-être y avoir gagné, mais à quel prix. Et si c’est le capitalisme et les marchés financiers qui sont dans votre ligne de mire, je pense que vous vous trompez de cible.
Une autre fois, pensez que ce n’est pas si mal, pour une petite banque de réseau nationalisée jusqu’en 87, d’être devenue un leader mondial respecté sur ces métiers. Que les français sont respectés dans le monde entier aussi pour leurs compétences en la matière, à commencer par Londres. Qu’en 20 ans, il n’y a jamais eu aucun problème. Que cela a permis de développer à Paris des métiers de haut niveau et bien payés, ce qui n’est pas mauvais pour un pays. Qu’il a d’autres développements à son crédit, comme la stratégie de développement en Europe de l’Est. Que toute la banque est pilotée de Paris, que ses employés rapportent beaucoup en impôts, sans parler de la SG elle-même qui est un des tous premiers contributeurs à l’IS en France. Que Bouton est le premier défenseur de cette implantation française, alors que tant de confrères se sont délocalisés outre-Manche. Et qu’il est un patron respecté et plutôt considéré comme respectueux en interne, même s’il a de nombreux défauts...
Pour terminer quelques observations :
- seuls les actionnaires ont perdu de l’argent, ni les employés (hors actionnariat), ni les clients ne sont touchés,
- la banque couvre ses pertes toute seule, elle ne recourra pas au soutien de l’état,
- la SG ne paiera certes sans doute pas d’IS, mais doit-on considérer qu’il est obligatoire pour une entreprise de faire des profits tout le temps afin de payer beaucoup d’impôts ?
- si la banque a autant d’actionnaires parmi ses salariés, et parmi eux notablement des traders, c’est sans doute que ses employés considèrent qu’elle est bien gérée,
- le pire qui puisse arriver aujourd’hui serait que la SG soit rachetée, car dans ce cas, il y a de fortes chances qu’elle... ne paye plus jamais d’impôt en France,
- la SG est AUSSI un des premiers acteur du financement des entreprises et des particuliers en France.En espérant avoir un peu fait évoluer l’opinion d’un contributeur pléthorique d’AV...
cotcodec
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Merci pour cette contribution matinale... et fort pertinente !
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Je tenais également à saluer cette excellente contribution.
Vous avez parfaitement raison de souligner le caractère péremptoire de la plupart des contributions. Tant que ces media citoyen n’auront pas réglé ces problèmes d’éthiques et imposé les précautions oratoires d’usage, ils resteront de simples media d’opinions sans grand intérêt informationel.
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C’est votre droit de défendre une partie, la SG, face à mon avis qui semble être partisan, autant que vous l’êtes dans votre réplique. Mais avant de juger la forme, renseignez vous sur quelques définition. Lampiste signifie subalterne, faire payer un lampiste c’est le faire endosser une responsabilité complète, ce qu’a essayé de faire Bouton et c’est cela qui est condamnable.
Où avez vous lu que j’ai affirmé que Kerviel n’est pas l’auteur de ses actes en le qualifiant de lampiste ? Prenez donc un dico avant de juger sur la forme ce qui est écrit pour discréditer l’auteur
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M. Dugué,
Si dans votre texte lampiste signifiait réellement subalterne, les phrases "Mais cela n’a pas fonctionné, une fois, cette fois, alors on a trouvé un *subalterne* qui n’est pas exempt de responsabilités. Disons qu’il s’est fait piéger..." et "Pour l’instant, un *subalterne* est trouvé." auraient un sens. Ce n’est évidemment pas le cas. Vous avez utilisé le mot lampiste dans son acception courante, comme synonyme de "bouc émissaire", point. Ne le niez pas, tout votre article est de la même veine.
Mon commentaire prend la défense de la SG que vous accusez sans motif. Je n’avance que des faits vérifiés et vérifiables. Je ne suis définitif sur rien. Vous ne répondez d’ailleurs à AUCUN de mes arguments.
Vous êtes de mauvaise foi ou totalement aveuglé par je ne sais quoi.
cotocodec
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Je ne suis aveuglé par rien, tout est clair, la SG, parlons-en, enfin, avec une simple allégorie, imaginez une compagnie d’aviation qui s’amuse à faire piloter des hôtesses de l’air et un jour, un grand crash et on accuse l’hôtesse. Non, dans cette affaire, la direction est responsable, point barre, surtout au vu des sommes engagée par un trader qui n’est même pas du premier cercle. La SG n’a aucune excuse, elle est responsable et point barre
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On ne peut mettre la responsabilité sur une seule des parties. Kerviel a tricé, outrepassé ses limites, contourné les contrôles et menti. De ce point de vue, il a une large part de responsabilité. L’éthique et la déontologie sont des qualités demandées pour travailler à la SG. Même un prestataire externe doit signer un contrat où il s’engage à respacter les règles de la banque.
Maintenant, la SG a également une large part de responsabilité et ce à différents niveaux : responsables de desk, responsable de salle de marché, responsable middle office, responsale back office, responsable des procédures, responsable informatique, responsable risques et sécurité, et forcément les responsabls des directions citées ici. Chacun à son niveau a soit laisser faire, soit n’a pas accompli sa mission avec l’efficacité requise.
Alors Kerviel à la porte oui, mais pas tout seul... ce qui ne dois pas empêcher l’auteur de faire preuve d’un peu de retenue dans ses affirmations, surtout lorsque ses connaissances sur le sujet sont somme toute limitées !
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M. Dugué,
De plus en plus fort, vous affirmez à la fois que vous n’êtes "aveuglé par rien" et que "tout est clair" (vous êtes bien le seul !) ! Trop fort ! Sans doute alors êtes vous médium ?
Et, bien sûr, vous affirmez à la fois ne pas être de parti pris mais que "la direction est coupable, point-barre". La contradiction vous saute-t-elle aux yeux ?
Heureusement que vous n’êtes pas juge.
cotcodec
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Enfin, une seule chose positive dans cette histoire, kerviel n’est pas Juif mais Breton...
Imaginez, autrement on aurait parlé du lobby sioniste et de je ne sais quoi !
La taverne, qu’avez-vous à répondre pour votre défense ?
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Adama, la parano, cela se soigne...
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Merci du précieux conseil docteur !
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Brieli,
Vous parlez yiddish comme une vache espagnole que vous êtes !
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Brif,
Oui brif et manipulé par la franc- maçonnerie, elle-même aux mains des sionistes !
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drôooooooooooole !
quel humour d’Aquiba : geh geh maloche ! petit joueur !
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haddock 29 janvier 2008 08:20Ce traiteur n’ a pas appris son métier chez Gagnaire .
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Ce qui est remarquable c’est la présentation de la Société Générale qui parle "d’un petit trader" ....
un petit trader qui avait accès à des milliards !! sans controles et sans aviser ses supérieurs... il parait qu’il existe cinq niveaux de controle à la SG, comment peut on penser qu’aucun supérieur hierarchique n’est réagi...
ce monsieur bricolait ainsi depuis des mois ne prenait pas de vacances, comment se fait il qu’aucun resp n’est remarqué son manège.... ou les responsables mentent sur les controle de ce "petit trader" à quelqes milliards ou ils sont incompétents, dans les deux cas l’affaire est grave et devrait servir d’avertissement à beaucoup de petits porteurs qui revent de l’enrichissement en bourse... les échos de la crise américaine n’ont pas fini de ressurgir !!
précisons que mr BOUTON a remplacé un monsieur qui avait appuyé MESSIER dans ses déboires... qu’il est membre du conseil d’administration de TOTAL et de VEOLIA et que sa charmante femme est à la direction de la banque LAZARD une banque spécialiste dans les fusions acquisitions... Mr MESSIER présenté comme un génie dans les journaux financiers, venait de cette banque !! le monde est petit dans les hautes sphères de la finance, de la presse et de la politique avec les collusions que l’on connait !!
Alors on accuse ce "sale petit courtier, ce tradeur menteur" c’est facile et encore une fois méthode bien française de nos chère élites, je ne vais pas vous rappeler Clearstream on noie le poisson !!
Doit on rappeler à mr BOUTON qu’il avait annoncé une perte due à la crise américaine en fin d’année de 200millions d’euros pour SG alors que maintenant, fait escamoté par l’affaire du trader, il s’agirait plutot de deux milliards de pertes, pas ngligeable du tout !! Est ce qu’on dit à Mr BOUTON qu’il est mauvais ou minable, non !! mr Bouton est banquier et un banquier comme un économiste a toujours raison.....
en tout les cas attirer l’attention sur un trader traité de minable, c’est bien un comportement classique de DG qui n’assume pas la chute de sestitres depuis des mois !! Classique malheureusement français ou il n’y a aucun contre pouvoir au DG ou au PDG qui sont comme des barons dans leur royaumes, exigeant le silence de tous les employés pour conforter sa version "officielle" des faits.....
moi je n’hésiterais pas à dire que l’imbécile c’est mr BOUTON, déja comme responsable pas au courant de transactions en milliards dans sa structure et que grace au net ce genre de déguisement de la réalité passe de moins en moins et va lui porter plus de préjudices que s’il avait essayé de comprendre le problème au lieu de désigner un bouc émissaire, méthode encore une fois bien dans les habitudes des grands groupes français !!
je suis bien placé pour le savoir ayant eu à me défendre plusieurs fois contre des grosses boites ; lesquelles on vite fait de vous présenter comme un dépressif, un incapable, un agitateur, fauteur de troubles, alors que vous travaillez depuis des années à un poste difficile, c’est le cas du trader, et que l’on ne vous avais jamais reproché quelque chose auparavant........ et tout à coup vous étes déclaré comme fou par un directeur qui ne vous a pratiquement jamais adressé la parole auparavant !!
notre tradeur a surement pris des risques, mais au dessus sa hierarchie devrait un peu assumer son incompétence notoire et voir que cette expérience met en valeur des défaillances graves dans les systèmes de controle desbanques françaises !! Mme Lagarde a demandé une enquète peut-etre qu’un jour nous aurons le résultat !!
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Des clients méfiants...Fiction ? :
http://www.rue89.com/2008/01/28/allo-la-societe-generale-je-passe-vider-mon-compte
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Le bon sens de B.Maris :
"...Autrefois, certaines lois permettaient d’éviter la contagion. D’abord les banques étaient nationalisées. Elles ne faisaient pas n’importe quoi (à une exception catastrophique près, le Crédit Lyonnais). On distinguait clairement les banques de dépôt, pour les classes moyennes et les petits épargnants, et les banques d’affaires, pour les prises de participations et la spéculation. Les banques avaient des obligations très sévères concernant leurs fonds propres par rapport aux crédits. A présent, elles ne sont plus nationalement contrôlées, elles ont créé un immense marché offshore, un énorme marché monétaire international hors frontière, indépendant des Etats, sur lequel elles prêtent et empruntent, créent des structures financières dans lesquelles elles glissent leurs mauvaises créances pour faire apparaître uniquement les bonnes dans leurs bilans, afin de faire monter leurs action, jusqu’à ce que les mauvaises monnaies réapparaissent... "
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Autrefois, certaines lois permettaient d’éviter la contagion. D’abord les banques étaient nationalisées. Elles ne faisaient pas n’importe quoi (à une exception catastrophique près, le Crédit Lyonnais). On distinguait clairement les banques de dépôt, pour les classes moyennes et les petits épargnants, et les banques d’affaires, pour les prises de participations et la spéculation. Les banques avaient des obligations très sévères concernant leurs fonds propres par rapport aux crédits.
Un peu comme à l’époque révolue de l’économie marxiste dans ces grandes et glorieuses démocraties humanistes de gauche :
« Arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie [...] Cela ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production, c’est-à-dire par des mesures qui [...] au cours du mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyen de bouleverser le mode de production tout entier. Ces mesures, bien entendu, seront fort différentes dans les différents pays. Cependant, pour les pays les plus avancés, les mesures suivantes pourront assez généralement être mises en application :
1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l’État.
2. Impôt fortement progressif.
3. Abolition du droit d’héritage.
4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.
5. Centralisation du crédit entre les mains de l’État, par une banque nationale, dont le capital appartiendra à l’État et qui jouira d’un monopole exclusif.
6. Centralisation entre les mains de l’État de tous les moyens de transport.
7. Multiplication des usines nationales et des instruments de production, défrichement et amélioration des terres selon un plan collectif.
8. Travail obligatoire pour tous ; organisation d’armées industrielles, particulièrement pour l’agriculture.
9. Coordination de l’activité agricole et industrielle, mesures tendant à supprimer progressivement l’opposition ville-campagne.
10. Éducation publique et gratuite de tous les enfants, abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Coordination de l’éducation avec la production matérielle.
»
Au fait savez-vous dans quel document officiel on retrouve ces grandes idées humanistes marxisantes ?
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C’est vraiment intéressant un article d’un quidam sur un sujet qu’il reconnaît lui-même ne pas maîtriser du tout ("Et vu que nul ne connaît les mécanismes et les rouages d’une salle des marchés, tout expertise citoyenne est exclue.") Ca sent fort le café du commerce. Y a pas un bon trot attelé sur lequel parier à Vincennes plutôt ?
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Il y a quand même un point important qu’il faut souligner et re-souligner, alors qu’il nous est complètement occulté par la tête de gondole Kerviel : c’est la perte par la SG de 2 milliards d’euros dans la crise des subprimes !!!
Même l’auteur de l’article a omis cette information. Et dans toutes les réactions, seul Christoff_M en a fait mention. C’est dire à quel point l’info matraquée réussit à en cacher une autre, aussi importante.
Car c’est fondamental : depuis 6 mois la SG nous ment sur son implication dans le subprime américain !
Imaginons qu’il n’y ait pas d’affaire Kerviel : le tollé qu’aurait provoqué l’annonce de la perte de ces 2 milliards !
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La SG n’a pas menti sur le Subprime, elle a précisé dans ses communiqués de presse depuis l’été son exposition (5 milliards en CDO relativement peu risqués). En revanche, le risque Subprime s’est dégradé au 2ème semestre, ce qui a entraîné des provisions supplémentaires chez toutes les banques exposées.
Les provisions Subprime sur l’année 2007 ne sont pas de 2 milliards mais de 1 milliard. Il suffit de lire le communiqué de presse du 27 Janvier sur le sujet. Le milliard de provisions supplémentaire est dû pour moitié (500 millions) à la crise des "monolines", résultat d’une contagion du risque Subprime à d’autres actifs, et pour l’autre moitié à une provision générale non affecté, i.e. passée par prudence pour l’avenir.
cotcodec
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Pour info, l’avis du NYT
Published : January 30, 2008LONDON — Jérôme Kerviel’s 4.8 billion euro trading loss ($7.1 billion) had a positive effect for Société Générale, at least temporarily.
“The news at Soc Gen may have masked their subprime losses,” said Richard Batty, a fund manager at Standard Life Investments in Edinburgh, using financial-world shorthand for the bank.
The same day Société Générale said that Mr. Kerviel, a rogue trader, had cost it billions, it announced one of the largest subprime-related write-downs by a European bank. Société Générale, based in Paris, said it would write off 1.1 billion euros (now $1.62 billion) related to the United States housing market and 550 million euros ($813 million) related to American bond insurance companies. Only UBS has announced a larger write-down.
Mr. Kerviel’s lawyers, Elisabeth Meyer and Christian Charrière-Bournazel, told Agence France-Presse that Société Générale aimed to “raise a smoke screen that would distract the public’s attention from far more substantial losses that it had made in recent months, notably in the unbelievable subprime affair.”
Though the bank declined to comment when contacted, its chairman and co-chief executive, Daniel Bouton, called the accusations “laughable” in an interview with Europe1 radio on Monday.
Nonetheless Société Générale’s subprime-related losses surprised some analysts, including Jean-Paul Pierret, a strategist at Dexia Securities in Paris. “The bank was perceived as being less ready than others in Europe to take part in the securitization” of debt, he said.
Société Générale’s management indicated its displeasure with the losses. In addition to personnel changes in its derivatives business, it replaced the co-heads of fixed income, Marc Breillout and Grégoire Varenne.
As with UBS, which surprised the markets in December with a record subprime-related write-down among European banks, investors at Société Générale were left in the dark about the possibility of future write-downs. (In November, the bank announced 375 million euros of subprime-related write-downs, insisting that these were based on a “worst-case forward-looking scenario” of total industry losses from subprime mortgages reaching $200 billion.)
It remains unclear how much more European banks will have to write down, and investors are readying themselves for further losses as more banks report fourth-quarter and annual earnings in the coming weeks and months.
Banks worldwide have suffered more than $135 billion in credit losses and write-downs, and some analysts estimate that the write-downs could total as much as $800 billion.
Alain Tchibozo, of ING Financial Markets in Paris, said Société Générale’s subprime write-downs had been in line with his expectations and “not a lot” for a bank of its size. But he said they were greater than he expects from the rival BNP Paribas.
In September BNP, a larger bank, called its risks from United States subprime mortgages “negligible.”
Last month, UBS announced that it would write down $10 billion. Ten days later, another large French bank, Crédit Agricole, said it would take an additional 2.5 billion euros in write-downs after having reported 850 million euros of losses linked to risky American mortgages for the first nine months of 2007.
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Bonsoir,
On pourrait écrire, que la boucle est bouclée ! En effet, Daniel BOUTON qui fera ses armes avec un plan informatique, devra sûrement sortir avec un bug informatique !Le monde de la finance est certainement l’un des plus cruels. Quand tout va bien, c’est au-delà du raisonnable que les grands personnages des finances vivent face à autrui. Un autre monde...Pour conclure, il faut rajouter que la communication de la société générale fût en dessous de tout ! Même Daniel BOUTON lors de son passage à FRANCE2, pourtant très aidé par son "ami du siècle" David PUJADAS, sera très mauvais, pas crédible, lourd à côté de la plaque !Comme le dit Jérôme KERVIEL, les choses sont assez simples somme toute ! Ce jeune pseudo trader de pacotille jouera avec le feu en ayant qu’un seul objectif, appartenir à l’élite de la finance Française ! La faute en incombe bien sûr à lui mais plus encore à ceux qui lui donnèrent sa chance sans en avoir tout détecté !4,9 Milliards d’Euros pour une ambition et un grand personnage de la finance en disgrâce, par le simple fait d’avoir une informatique, peu fiable...La boucle est bouclée, en effet !Au plaisir...JDgueulante.fr
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