« Alors mieux vaut en choper 2000 que ne rien faire. (surtout si c’est à leurs frais) »
Il ne s’agit pas d’un choix entre « en choper 2000 » et « ne rien faire », mais entre « utiliser le temps de travail des législateurs pour en choper 2000 » et « utiliser ce temps de travail pour légiférer sur autre chose de plus capital ». D’un gouvernement qui se veut pragmatique, on attend finalement qu’il évalue les priorités, qu’il fasse de la bonne politique, et non de la politique clientéliste.
Je ne dis pas que ces chiffres sont certainement gonflés, je dis qu’ils sont peut-être gonflés. Je ne fais qu’émettre un doute, et donc demander les chiffres. Et en même temps je fais des hypothèses sur les raisons pour lesquelles on n’entend pas parler de ces chiffres, tout en me référant à un exemple semblable (la fraude au chômage). Cela ne reste que des hypothèses.
Et je comprends parfaitement qu’une grande partie des Français en ont marre, parce qu’ils ont le sentiment qu’on les prend pour des couillons. Cela ne signifie pas que ce sentiment soit justifié. Il a pu être implanté plus ou moins artificiellement. Par exemple, imaginons qu’une émission comme « Le Droit de Savoir » ait diffusé un reportage intitulé « La France qui triche » entre les 2 tours de l’élection présidentielle cette année... voilà qui aurait été à même de préparer les gens à voter pour le candidat qui avait fait de la lutte contre la fraude l’un de ses fers de lance. Mais bon, heureusement, c’est de la pure fiction...
Et puis lisez donc ça.
« Toutefois je reçois bien votre argument et ça me fait aussi réfléchir dans votre sens. Mais je me garde de toute naïveté, car j’ai déjà pu constater de moi même, sans l’aide de médias, ces fraudes. »
Je ne nie pas l’existence de ces fraudes, en revanche je mets en doute leur ampleur. Tout le monde connait 2 ou 3 cas de fraude qu’il peut voir autour de lui, et cela suffit généralement à le convaincre qu’il s’agit d’un problème très répandu. Souvent même on se contente d’exemples rapportés : on m’a dit que machin connait quelqu’un qui a fraudé,... Il suffit d’entendre cela 2 ou 3 fois pour être convaincu qu’il y a des milliers d’exemples. C’est une défaillance connue du raisonnement humain : on est parfois tellement content d’avoir UN exemple personnel à raconter qu’on perd de vue le fait qu’il ne s’agisse que d’un seul exemple au final... Et même si cette fraude est très répandue dans la région où vous habitez, qu’en est-il à l’échelle nationale ? C’est pour cela que je demandais des chiffres. Parce que parfois on tombe de haut quand on les regarde, ces chiffres. Voir cet article sur la fraude au chômage par exemple...
Et je repose donc la question : ce problème de la fraude au regroupement familial mérite-t-il que l’on légifère dessus en priorité sur les autres sujets ? Ou bien est-ce juste une loi pour occuper les gens et pour faire croire que l’on est actif et que l’on fait bouger les choses ?
Pourquoi se donner tant de mal pour lutter contre le regroupement familial abusif ? Ce phénomène est-il si important et handicapant que l’on se sente obligé de voter une loi pour le limiter ?
Pourquoi ne donne-t-on pas de chiffres pour quantifier l’ampleur de ce « problème » ? (Combien d’immigrants par an par regroupement familial abusif ?) Parce que ces chiffres ne justifieraient pas un tel plan d’action ? Parce que personne ne possède ces chiffres ?
N’est-on pas là en plein dans la stratégie du bouc-émissaire ? Ce gouvernement nous a fait déjà exactement le même coup avec la lutte contre la fraude aux Assedic, contre la fraude à la sécu,... A chaque fois on veut faire croire au peuple que ce sont des problèmes énormes et incroyablement répandus, quand ce ne sont que des phénomènes marginaux.
Voilà, on désigne encore un bon gros bouc-émissaire pour détourner l’attention des vrais problèmes, et en plus on rajoute une couche de tests ADN pour faire bondir les bien-pensants bardés d’éthique et de valeurs humanistes. Et comme ça, ça occupe tout le monde, les journalistes font des articles, les intellectuels de gauche s’offusquent, le peuple de droite a peur,... tout le monde a son petit os à ronger. Et pendant ce temps-là on ne parle pas du reste.
On va continuer comme ça pendant combien de temps :
- les uns, à gober ce que le gouvernement nous dit
- les autres, à s’offusquer de ce que le gouvernement dit quand celui-ci fait exprès de dire les mots dont il sait que nous nous offusquerons, et que cela se retournera à son avantage quand il aura été prouvé qu’au fond, il n’y avait pas de quoi s’offusquer si l’on n’a rien à se reprocher ?
Plus j’y pense et plus je me dis que ce coup de com déguisé en loi a un double but : 1. occuper l’espace médiatique, c’est toujours ça de gagné 2. mettre en place un arsenal de collecte de données génétiques d’immigrés, pour ensuite en faire une banque de données ADN, pour ensuite utiliser cette banque dans l’élucidation de crimes et délits et de facto augmenter artificiellement la proportion d’immigrés dans les statistiques de crimes et délits élucidés, statistiques qui seront présentées comme les statistiques de crimes et délits tout court sans préciser qu’il y a un biais.
Moi pareil... ça fait certainement plus de 10 ans que j’entends le mot « just » employé dans des expressions comme « ça fait un peu just ». Pourtant j’ai toujours vécu en province. Et je ne crois pas me souvenir l’avoir spécialement entendu à la télé, du temps où je la regardais.
à Mutonizer,
Je me permets de recopier un commentaire que j’avais fait sur un autre blog il y a quelque temps... Non pas que ce commentaire soit un exemple de perfection intellectuelle, mais il a le mérite de vous expliquer pour quelles raisons, à mon sens, on peut (doit ?) être contre la multiplication des caméras de surveillance et la généralisation du fichage ADN, sans pour autant avoir l’intention d’être un délinquant dans un futur proche...
La discussion originale est ici. La lecture de tout ce fil de commentaire me semble éclairante. Je n’en mets ci-dessous qu’un extrait.
"Ta position sur ce sujet découle uniquement du fait que tu n’imagines pas une seule seconde que la France puisse connaître un régime dictatorial ou autoritaire un jour.
Or, vues les incertitudes certaines sur le futur de notre planète, et les bouleversements géopolitiques que risquent de créer le pic de pétrole, la raréfaction de l’eau potable, etc, qui peut assurer que le monde occidental sera aussi stable dans 20 ans que maintenant ?
Dès lors, est-il raisonnable de laisser mettre en place tout un arsenal de moyens permettant un suivi toujours accru des individus ?
L’argument du « je ne vois pas en quoi les caméras de surveillance sont un problème puisque je n’ai rien à me reprocher », ou « je ne vois pas pourquoi on ne généralise pas le fichage génétique, puisque cela permettrait de confondre des auteurs de viol », est un argument qui a la vue courte, d’après moi. Tant qu’on est dans un régime bienveillant et relativement démocratique, il n’y a aucun problème, certes, mais... Surtout, c’est un argument qui permet d’aller toujours plus loin, petit à petit. « Je ne vois pas pourquoi j’empêcherais des flics d’entrer chez moi pour fouiller quand ils veulent, même en mon absence, puisque je n’ai rien à me reprocher »... « Je ne vois pas pourquoi j’empêcherais le gouvernement de placer des électrodes dans mon cerveau pour savoir ce que je pense, puisque je ne pense rien de subversif »... A partir de quel niveau le fichage ou le contrôle des individus n’est-il plus acceptable ? On ne va pas se retrouver du jour au lendemain dans 1984, mais on peut y arriver pas à pas sans qu’on ne trouve rien à redire à cela. Ce n’est rien d’autre que la « parabole de la grenouille », celle que l’on jette dans la marmite déjà bouillante, et qui saute pour en sortir, ou que l’on met à bouillir progressivement, et qui y reste. D’où la nécessité de dire non maintenant pour éviter les dérives."
L’espéranto et les espérantistes me sont sympathiques, mais je ne peux m’empêcher d’être sceptique sur la neutralité prétendue de l’espéranto.
D’une part, parce que l’espéranto n’est pas l’unique langue artificielle, et donc, sur quel critère choisir l’espéranto plutôt que le volapük, le toki pona, le loglan, ou d’autres langues encore à construire ? Le choix de l’espéranto sous prétexte qu’elle est la langue construite la plus parlée paraît paradoxal. Au final, on pourrait dire que l’espéranto est aux langues construites ce que l’anglais est aux autres langues. J’imagine, sans rien savoir de précis, que le « lobbying » espérantiste doit paraître insupportable aux adeptes des autres langues construites.
D’autre part, pour des raisons lexicales et non grammaticales, l’espéranto est tout aussi difficile à apprendre que n’importe quelle autre langue pour les locuteurs asiatiques par exemple. Au sein même de l’Europe, certains locuteurs seraient défavorisés (Finnois, Hongrois, Maltais,...) dans l’apprentissage de cette langue, ce qui est injuste.
On peut aussi craindre que l’espéranto, en devenant langue officielle européenne, devienne associée à un territoire et perde ainsi sa vocation universelle.
skirlet propose une intéressante théorie de la « traduisibilité » des noms : « Mais sérieusement : ce »couchsurfing« n’est pas une marque déposée, donc traduisible. »
George W. Bush n’est pas une marque déposée, pourtant on ne l’appelle pas Georges W. Buisson. Et aucun champion de Formule 1 ne s’est fait appeler Michel Cordonnier.
Comme sous-entendu précédemment, CouchSurfing est quasiment un nom propre, en tant qu’il désigne un projet précis baptisé ainsi. (Il y a des noms propres traduisibles me direz-vous.) L’utilisation du mot CouchSurfing en français ne me paraît donc pas se situer sur le même plan que les utilisations de mots comme brainstorming, hardware et low-cost, tant honnis par miaou et consorts, et quand bien même serait-ce le cas, je ne suis pas sûr que cela vaudrait le coup de focaliser la discussion dessus.
Miaou > « Au passage, bravo aux Québecquois qui résistent et qui font cet effort. »
Il est vrai que les Québécois (c’est quoi cette orthographe, « Québecquois » ?) font preuve d’une plus grande volonté politique pour défendre le français contre l’usage abusif des anglicismes. Néanmoins il ne faut pas oublier que, même si l’on y utilise des termes comme « arrêt » ou « magasinage » plutôt que « stop » ou « shopping », il y a quand même beaucoup plus d’anglicismes au Québec qu’en France.
« La véritable ouverture vers le monde passe par le maintien d’une véritable diversité linguistique, diversité qui impose qu’au sein de chaque langue, on fasse l’effort de créer en permanence de nouveaux termes (néologismes). »
Mais un anglicisme est un néologisme, au même titre que tout autre emprunt. Qui plus est, connaissez-vous une langue qui ait disparu en se transformant petit à petit en anglais, en remplaçant chaque mot par un anglicisme ? Les anglicismes ne menacent pas la diversité linguistique, ils menacent éventuellement la « pureté » d’une langue, qui est de toute façon une vue de l’esprit.
Sur ce, que pensez-vous du CouchSurfing ?
L’idée d’une langue véhiculaire commune à la planète est quand même séduisante, et l’anglais est le mieux placé à l’heure actuelle pour jouer ce rôle. Et à tout prendre, je préfère que ce soit l’anglais qui se fasse massacrer de la sorte que le français. Voir dans l’imposition de l’anglais comme langue « mondiale » un impérialisme américain ou une destruction des cultures autres qu’anglo-saxonnes est une illusion (sans vouloir être vexant, c’était le genre de choses que je pensais quand j’avais 15 ans, et j’ai changé d’avis depuis). Je discutais en début de semaine, en anglais, avec une canapérégrinatrice finlandaise, et de quoi avons-nous parlé ? D’anti-capitalisme, d’altermondialisme, d’écologie, d’anti-impérialisme américain,... Nous avons aussi parlé du chamanisme et des cultes païens encore pratiqués par les Lapons, dont elle fait partie. Les langues vernaculaires et les cultures survivent à l’hégémonie de l’anglais comme langue d’échange, et celles qui disparaissent le font pour d’autres raisons (démographiques notamment).
Mais nous pourrons en discuter à l’endroit idoine.
PS : une grill-party, c’est un barbecue (mot apparu en français en 1938, d’un mot anglais de 1697, de l’espagnol barbacoa, mot haïtien). C’est un repas en plein air où l’on se sert d’un brasero (1784, bracero 1722, mot espagnol) à charbon de bois pour faire des grillades. Evidemment, écrit comme ça (grill-party), ça ne correspond pas à un mot réellement en usage (ni en français, ni en anglais), mais à l’origine je voulais l’écrire en allemand (Grillparty (n.f.)) pour coller avec mon exemple, et puis au final j’ai fait n’importe quoi... le stress sans doute.
Boileau419,
Vous pouvez déblatérer à loisir sur la fatuité et la vanité des autres, en linguistique il n’y a, au final, de légitimité que celle portée par l’usage. Vous écrivez à juste titre que « la défense de la langue française va de pair avec son enrichissement ». Mais un néologisme ne s’impose pas par décret, en pratique, en dépit de l’existence d’une commission générale de terminologie et de néologie. La vanité se trouve donc peut-être de votre côté.
Avez-vous la même aigreur à l’encontre de ceux qui emploient à l’envi des locutions latines, parce que ça en jette, alors qu’il en existe des équivalents français à tous les coups ?
La réalité que je veux décrire ne porte pas d’autre nom que « CouchSurfing ». C’est le nom que les créateurs de ce projet lui ont donné, et ils étaient anglophones. Et c’est aussi le nom qui s’est imposé à l’usage parmi les membres francophones de ce réseau. Il n’est donc pas en mon pouvoir d’en décréter un autre, quand bien même sonnerait-il plus français.
Par contre, on peut éventuellement discuter pour chercher un nom qui désignerait plus généralement ce type de service d’hospitalité gratuite et potentiellement réciproque, que proposent CouchSurfing, BeWelcome, Hospitality Club, etc... Mais créer artificiellement des expressions que personne n’emploiera ne correspond pas exactement à l’idée que je me fais de la protection de la langue française.
J’en profite au passage pour préciser que le site du CouchSurfing Project est essentiellement en anglais, même s’il est partiellement traduit dans différentes langues, dont le français. Pour ma part, et j’aurais peut-être dû le préciser dans l’article, je pense que le fait de ne pas maîtriser les bases de l’anglais, qui est actuellement la langue d’échange la plus universelle, limite considérablement la pratique du CouchSurfing. Cela ne ferme néanmoins pas toutes les portes, puisque la page de profil de chaque couchsurfeur précise les langues parlées par celui-ci (et son niveau : débutant, intermédiaire, expert), ce qui permet d’éviter les cas où là barrière de la langue serait insurmontable.
(« consonance » avec un seul ’n’ s’il-vous-plaît !)
La lecture du rapport que vous mettez en lien est d’ailleurs édifiante :
"La commission a examiné un amendement de Mme Martine Billard disposant que le refus du salarié d’effectuer des heures supplémentaires à l’initiative de son employeur ne peut être considéré comme une faute ou un motif de licenciement.
(...)
M. Dominique Tian a précisé que ce projet de loi est principalement un texte portant création d’exonérations fiscales et sociales, non un projet tendant à réformer l’organisation du temps de travail : de ce fait, le présent amendement n’est pas très opportun. En tout état de cause, il existe en la matière des règles jurisprudentielles, à l’image de celle rappelée dans un arrêt du 20 mai 1997 par la chambre sociale de la Cour de Cassation, selon laquelle le refus d’exécuter des heures supplémentaires ne peut être considéré comme fautif lorsqu’il est exceptionnel et motivé par le fait que le salarié n’a pas été prévenu suffisamment tôt."
Me reviennent à l’esprit les quelques lignes manuscrites de Nicolas Sarkozy dans son tract électoral, qu’il a par la suite répétées elles-aussi comme un mantra dans plusieurs discours : « Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas. ». Incantation que l’on peut goûter à sa juste valeur maintenant. J’avais l’impression à l’époque que ces phrases trahissaient exactement le contraire de ce qu’elles voulaient dire, on en a aujourd’hui la confirmation.
Ce qui ne cesse de m’intriguer, c’est que ce genre d’information puisse passer inaperçu à la télé, dans les journaux... On a un peu vu sur internet, pendant la campagne, des gens tiquer sur le côté « volontariat » des heures sup (puisque d’après le Code du Travail, un patron peut exiger des heures sup à ses employés jusqu’à un plafond d’heures fixé par les conventions collectives dans chaque entreprise, d’après ce que j’ai compris), mais à la télé, pour le peu que j’en ai regardé, on a laissé Sarkozy mentir sans qu’aucun journaliste n’intervienne pour lui demander de s’expliquer sur le volet « pour ceux qui le souhaitent ».
C’est complètement fou.
@Mel qui écrit :
« faire du mal à une bête juste pour le plaisir de la voir souffrir », « Se divertir du sang et des cris. », « le plaisir qu’il prend à la voir mourrir ? ».
Le commentaire que j’ai écrit plus haut s’adresse également à vous. Vous n’avez manifestement jamais mis les pieds dans une arène de corrida, mais ça ne vous empêche pas d’être persuadée de savoir ce qui s’y passe et ce qui anime les gens qui y vont.
Par ailleurs, ce que vous écrivez sur « la mémère à son chienchien » est révélateur de la chose suivante : les soi-disant défenseurs des animaux sont en fait dans la détestation de l’animalité, puisque ce qu’ils aiment chez les animaux est l’humanité qu’ils croient y voir (« celui qui lui donne de l’amour sans rien demander ») - leur confisquant au passage leur statut d’animaux alors que ceux-ci « n’ont rien demandé » -, alors que ce qu’ils détestent chez les humains est leur animalité (« elle ne peut pas comprendre la sauvagerie des hommes »). On est donc bien dans une haine farouche de l’animalité et dans une recherche de l’humanité kitschisée à l’extrême, dans laquelle ni la mort ni la merde n’existent.
Pour me faire changer d’avis, il faudra m’expliquer notamment en quoi le fait de garder captif un animal de compagnie (je ne parle même pas de le castrer ou de l’orner de rubans grotesques, comme cela se fait pourtant couramment chez les amis des bêtes) est plus respectueux envers la condition animale que le fait de tuer un taureau après l’avoir élevé dans des conditions que la plupart des animaux ne connaîtra jamais.
On écrit un article contre Nicolas Sarkozy, vous répondez par un commentaire anti-Royal.
Apprenez à contrôler vos sphincters ou alors prenez des anti-diarrhéiques, mais faites quelque chose, il n’y a aucune raison que vous continuiez à faire subir à la communauté agoravoxienne l’impertinence de vos interventions.
Comment occupiez-vous votre temps avant de découvrir l’Agoravox et de la hanter à longueur de journée ?
En somme, on croit comprendre que ce qui vous gène dans la corrida, plus que la mort de l’animal, est le fait que des hommes puissent payer pour y assister, puisque vous ne déployez pas la même énergie pour lutter contre les abattoirs qui sont pourtant responsables d’un nombre de morts animales autrement plus élevé. Vous n’êtes pas dans une croisade « anti-mise à mort » mais dans une croisade « anti-cruauté ». Cela vous intéresse moins de défendre l’animal que de mettre des bâtons dans les roues de certains hommes.
Ce qui vous répugne est l’animalité de l’homme lorsqu’il se réjouirait à la vue du sang et qu’il utiliserait la corrida pour assouvir ses pulsions barbares et satisfaire sa cruauté. Or vous êtes ici dans une corrida fantasmée, puisque vous l’imaginez avec un public de stade de foot, surexcité, quand il s’agit d’un public emprunt de solennité qui regarde un homme face à un taureau, et non un artisan-boucher face à sa pièce de viande.
Tant que vous n’accepterez pas d’intégrer l’idée que ce qui attire les gens dans les corridas n’est ni de l’ordre de la soif de sang, ni de l’ordre du respect de la tradition, vous ne ferez que des analyses erronées sur la corrida.
à La taverne,
Quand vous écrivez sur le mode de l’indicatif, cela veut dire que vous êtes celui qui sait.
Par exemple : « Le premier ministre réel est Claude Guéant. »
Sont-ce des choses que vous savez (dans ce cas, d’où êtes-vous si bien informé) ou que vous supputez (dans ce cas, précisez-le) ?
à l’auteur,
Je crois comprendre que Cassandre répondait à Stéphane Lhomme, plutôt sur le mode de l’ironie, et ne s’adressait donc pas à vous sur le mode de l’attaque...
Oui, Jancovici est un être infâme, parce qu’il n’est pas client de votre boutique. Ce suppot de Satan ose dire (et non seulement il le dit, mais en plus il le pense) qu’il est plus urgent et important de sortir des énergies fossiles que de sortir du nucléaire ! Rendez-vous compte ! Il met des nuances dans ses préconisations ! Et en plus, il a l’impertinence d’oser expliquer et argumenter son point de vue à l’aide d’éléments chiffrés et sans insulter ceux qui ne pensent pas comme lui !
Alors oui, vraiment, il n’a rien à faire dans cette liste, « ça gâche l’ensemble », je comprends bien que ça esquinte vos pauvres yeux habitués à plus de manichéisme et de primalité.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération