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Les commentaires de C BARRATIER



  •  C BARRATIER C BARRATIER 13 mars 2010 18:29

    La sortie par le haut est le partage des richesses, car les privilégiés du libéralisme fait par eux et pour eux ne dépensent pas de la même façon que le citoyen ordinaire qui est d’abord un consommateur. Ce qui fait la richesse d’une économie, c’est l’argent qui circule.
    En France, en 10 ans le pourcentage de PIB allant dans la masse salariale est tombé de 70 à 60 %. C’est évidemment un manque à consommer énorme qui ne peut pas être compensé en consommation) par la concentration plus grande de la richesse entre peu de nantis : ils ne mangent pas 1000 fois par jour, ne font pas 1000 voyages par an, n’ont pas besoin de 1000 maisons pour se loger, ni de 1000 voitures, pourtant ils ont 1000 fois plus à dépenser.
    L’Etat a donné par ailleurs des milliards en cadeaux fiscaux aux mêmes, se contraignant à supprimer des postes de fonctionnaires consommateurs. La fabrique de chômeurs est le résultat de cette mauvaise répartition de la consommation....et c’est un cercle vicieux qui va encore faire chûter la consommation et fabriquer de nouveaux chômeurs.
    Nous sommes dans des politiques de profit immédiat pour les copains de ceux qui sont aux manettes, qui savourent leur revanche vis à vis des inventeurs de congés payés(scandaleux, non ?), de SMIC, d’allocations familiales, de retraites par répartition ou d’assurance maladie soignant à égalité les nantis et les autres. Pour eux, un scandale permanent.
    Il manque à ces gens là l’esclavage ou le pillage colonial. Si on les laisse faire, nous allons continuer la régression jusqu’à l’explosion plutôt que l’implosion (du moins je l’espère).
    Claude Barratier



  •  C BARRATIER C BARRATIER 13 mars 2010 16:04

    Intéressant, sans doute chaque réflexion individuelle a dû apporter à l’Humanité, j’ai, adolescent, pensé que le concept de Jésus portait l’égalité des hommes et le partage, et que ce concept « communiste » remontait à des temps lointains où les hommes existaient (dans leur pensée) comme des membres d’un corps social solidaire (une sorte d’homo collectivus, - pardon pour ce terme qui ne doit pas être dans le dictionnaire, mais fabriquer un mot peut être fabriquer un intéressant concept).
    Les religions monothéistes sont effectivement les plus dangereuses : il n’y a qu’un dieu, et c’est le mien. Elles ignorent les millions d’autres dieux et déesses qui pourtant sont par définition éternels, donc tous « vivants »....

    Je ne pense pas que les hommes soient par essence tourmentés par un quelconque mystère..qui n’existe pas : L’ humanité s’est dans une majorité de pays libérée de l’interdiction de savoir, on ne brûle plus les livres (sauf chez les talibans et quelques autres bien sûr). Je pense que pour les diriger, on n’hésite pas à leur faire peur : les grandes peurs, ça marche un moment (la fin du monde est la plus souvent brandie). Mais par essence humaine, les autoproclamés « sapiens » se libèrent de ces peurs en général totalitaires.

    Les médias du premier novembre reprennent volontiers le sujet du sens de la seule vie humaine. Une approche nombriliste bien sûr devant l’immensité de l’univers dont on interprète la connaissance provisoire d’abord avec la célèbre équation d’Einstein : E= MC2.

    L’énergie présente partout dans l’univers est égale à la masse que multiplie le carré de la vitesse de la lumière (300 000 x300000). C’est dire l’importance de l’énergie dans l’univers.

    Nous portons donc, quelle que soit notre masse, une quantité d’énergie que notre univers mental ne peut que trouver énorme. La vie, notre vie, est une forme particulière d’organisation de la matière et de l’énergie avec ses forces électromagnétiques, ses forces atomiques considérables.

    Dans un mouvement permanent de l’univers comme de nous même « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (le mot est de LAVOISIER).

    Rien n’indique nulle part que l’homme soit un cas particulier échappant à ces fonctionnements universels. Le minéral, le gazeux, le végétal, l’eau, le virus, l’animal, l’être humain existent dans une sorte de continuité dans le déploiement de l’énergie, dans ses transformations. Chaque partie accomplit son cycle, là est le sens de son état momentané, là est aussi le sens de la vie.

    Une harmonie avec ce que nous sommes et ce qui nous entoure, voilà le bonheur, le bonheur présent construit avec les autres composantes du monde, y compris les autres êtres humains.

    Le sens de la vie est cet accomplissement, et comme toute composante de l’univers, nous avons chacun et en groupe une fonction, un rôle, à trouver, à vivre pleinement : comprendre ce sens n’est pas le lui donner, n’est pas l’inventer, l’imaginer, mais bien le réaliser avec la part de hasard et de liberté que nous pouvons avoir.

    Nul doute à avoir : à notre place ni petite ni grande, notre place, individuellement et collectivement, nous participons aux cycles naturels que nous pouvons quelque peu infléchir.

    Cette conscience d’appartenance au tout, sans prétention et sans angoisse, sans ce concept de début et de fin que rien n’indique dans l’univers, rend heureux précisément si nous n’avons pas d’autre vaine prétention, comme de s’abstraire de ces cycles universels. Vivre pleinement le moment présent est donc l’important.

    Mais cela ne suffit pas : il faut résister sans cesse aux dogmatiques qui, refusant cet état de fait constaté, veulent périodiquement nous imposer leur conception : qu’ils la vivent pour eux est légitime, qu’ils nous l’imposent non. Leur résister est aussi s’inscrire pleinement dans une vie qui a du sens, dans toute sa diversité.

    Claude BARRATIER



  •  C BARRATIER C BARRATIER 9 mars 2010 22:13

    Il est important de comprendre ce qu’est notre système de retraite (qui ressemble à tous ceux de l’Europe continentale). Le point essentiel est que c’est du salaire. Lors de contentieux récents la cour européenne de justice a condamné la France qui touchant à la retraite touchait au salaire. On ne peut pas licencier un retraité, son salaire continué lui appartient à vie et un rapport a été fait entre son salaire d’actif et son salaire de retraité.

    Ce système tourne donc le dos à la retraite-placement financier personnel (fonds de pension).

    Pour les salariés du régime général, le problème était que l’entreprise devant le salaire retraite à vie pouvait disparaître. D’où la mutualisation par la sécurité sociale.
    Pour les fonctionnaires, l’Etat n’a pas voulu payer ses cotisations patronales à la sécurité sociale ; il est vrai que les états ne disparaissent pas.

    En 10 ans la part des salaires (avec pensions des retraités, avec cotisations patronales quand il y en a, ou abondement de l’Etat pour la fonction publique d’Etat, avec cotisations salariales) représente une masse salariale qui est passée de 70 % du PIB à 60 %. Cette spoliation des salariés publics et privés représente plusieurs fois le manque actuel pour financer les retraites. Mais en droit elles restent dûes par la Sécu ou l’Etat (ou la CNRACL pour les collectivités territoriales)

    Un autre concept existe, l’aide sociale aux vieux qui n’ont pas travaillé et n’ont donc pas de salaire dû. Il faut savoir que l’aide sociale est toujours distribuée sous conditions de ressources et en principe récupérable sur succession. Cette aide concenre les salairiés à petite retraite (minimum contributif) mais n’est pas soumis à recours sur succession.

    Nous devons au Conseil national de la Résistance que les salariéss ne soient pas à l’aide sociale. Et ceux ci ne se lasseront pas enlever ce droit, c’est sûr.

    Bien sûr ce système agace les banquiers : ils ne gèrent en rien ces sommes énormes qui ne passent pas par eux et qui justifieraient des royalties (salaires de PDG) si ces flux étaient des fonds de pension...Ils se serviraient, les joueraient en bourse comme ils l’ont fait partout, ruinant les retraités.

    Claude BARRATIER



  •  C BARRATIER C BARRATIER 6 mars 2010 19:10

    Une élection n’est jamais jouée.
    L’opinion publique est sensible à des articles de dénigrement faciles à mettre en place avant un sondage (dont personne ne peut vérifier la sincérité : questions posées, dépouillement.).. Aujourd’hui la manipulation de l’opinion publique est monnaie courante.
    Les médias sont aux ordres.
    Conclusion : si le pouvoir, allié aux plus riches de France s’acharne sur Ségolène ROYAL c’est peut être parce qu’il la redoute particulièrement. Sans la trahison des siens aux présidentielles elle passait. Pour qu’elle ne soit pas secrétaire du PS il a fallu que le camp AUBRY triche et lui vole sa victoire (les tripatouillages sont prouvés).
    Bref, je ne ferai quant à moi confiance ni aux sondages ni aux colporteurs de nouvelles non vérifiées....
    Un citoyen doit je pense douter systématiquement de tout ce qu’on lui présente, pour tenter d’être moins manipulé par ceux qui ont la finance pour le faire. L’argent roi, c’est aussi et beaucoup la manipulation de l’opinion.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 6 mars 2010 14:21

    Encore la couleur de la peau ! Quand une oeuvre atteint l’universalité, son auteur l’atteint aussi, on est dans la ce qu’il y a de mieux dans l’humain, ce qui est commun, au delà des apparences qui ne sont rien à côté.
    Le faux problème n’aurait même pas dû être relevé, sauf par quelqu’un qui a des problèmes sur ce sujet et reste piégé dans un communautarisme obsolète.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 février 2010 20:31

    A préciser bien sûr :
    Avant de refuser l’aide sociale et d’imposer aux ascendants ou descendants directs une pension dite alimentaire, l’éventuel juge de la famille tient absolument compte de toutes les charges (remboursements d’emprunts, coûts particuliers incompressibles, impôts, etc...)
     Dans les opérations de solidarité tout est transparent, essaie d’être juste, et ne met en aucun cas quelqu’un en difficulté matérielle..



  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 février 2010 11:42

    Quel déchainement vis à vis du corps d’inspection de l’ Education nationale ! Ils font le travail qui leur est demandé, très varié : Par exemple rassembler, vérifier, choisit des sujets pour les examens, travailler sur les barèmes de correction, réunir des instances pour modérer les notes mises à l’examen lorsqu’un correcteur paraît avoir ’disjoncté« , gérer l’avancement des enseignants, contrôler le système de remplacement des professeurs absents, organiser des réunions par matière lors des changements de programme, tout un travail obscur et nécessaire.

    Il y a aussi la visite d’inspection (le contrôle du travail des enseignants). Le corps enseignant aime mieux noter les autres qu’être noté, contrôler les autres qu’être contrôlé. C’est une sorte de déformation professionnelle. Pourtant, pour quelques uns, il y a des choses à suivre de près : On découvre 20 ans après la mise en place d’un nouveau Plan comptable que tel enseignant ne le connaît pas encore ! Que d’autres refusent d’être inspectés...les mêmes se soumettant aux alcootests, ou portant plainte pour faire contrôler un permis de construire d’un voisin qui les dérange....Il faut savoir que depuis plus de 20 ans, un inspecteur ne peut pas venir par surprise dans une classe : un rendez vous est pris...Les enseignants dans leur grosse majorité sont satisfaits d’un travail en confiance avec les inspecteurs, ils ont des problèmes à soulever dans leur spécialité, et trouvent un interlocuteur chevronné pour échanger. Car les inspecteurs sont largement désireux d’apprendre du »terrain".
    J’en ai beaucoup fréquenté dans ma carrière, je n’aurais pas aimé leur boulot, mais je m’y intéressais et le trouvais utile...
    Comme sont utiles je pense les inspecteurs des impôts ou du travail.

    Monsieur BAYROU n’a pas réussi grand chose, sa présence à l’Education nationale a laissé le souvenir d’un démagogue soucieux de plaire plus que d’améliorer l’institution. Ceux qui savent le faire le font dit un proverbe. Voilà un ex Ministre qui a eu l’occasion de faire....Il était le patron de l’inspection et du reste...
    Je n’ai pas lu son livre, je me contente d’une réaction aux échanges ci dessus.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 27 février 2010 20:29

    Le recours financier s’exerce massivement actuellement sur les enfants dont les parents sont devenus dépendants et ne peuvent pas seuls financer leur refuge : la maison de retraite. Les enfants paient volontiers dès lors que le recours à l’aide sociale du Conseil général ne peut pas être accordé. Il n’y a pas besoin de conflit pour cela.
    Mais il y en a parfois entre frères et soeurs, car chacun paie selon ses revenus. Le juge de la famille règle pacifiquement la question.
    De très nombreux parents aident leurs enfants de plein gré, et parfois les petits enfants, lorsqu’ils peuvent le faire.
    Je ne comprends pas qu’on puisse exiger une solidarité départementale lorsqu’on ne pratique pas d’abord une solidarité familiale. On trouve le même problème pour les bourses d’enseignement...
    Le conseil général c’est nous, l’aide sociale automatique sans s’occuper des ressources familiales du demandeur, ferait multiplier par 10 les impôts comme les taxes mobilières ou fonciers, et les gens nombreux ne pourraient plus payer. Déjà de petits retraités doivent quitter leur maison après un veuvage à cause du coût des impôts locaux. Si l’aide sociale était distribuée à toutes les familles qui peuvent assurer un minimum de solidarité interne, les personnes fortement touchées en pourcentage de leurs revenus seraient les plus pauvres, pas les familles payeuses, car le Conseil général accorde l’aide sociale jusqu’à 100% quand les possibles payeurs sont trop justes pour le faire.
    Ce qui est dommage, c’est que là où l’argent existe on soit pingre pour ses ascendants ou descendants. Je comprends que l’on puisse mal supporter d’avoir besoin de ses parents, il en est de même des parents qui supportent mal de devoir quémander auprès de leurs enfants. La loi permet d’éviter la sollicitation directe.
    Un ayant droit au RSA peut peut être trouver quelques heures par semaine pour donner à ses parents un peu de temps pour du ménage, de petis travaux nécessaires, en sachant que sorti du RSA il aidera probablement ses parents en fin de vie.
    L’argent pour soi pourrit tout. De nombreux peuples ne se sont jamais posé ces questions là et les familles sont familles pour le meilleur ou le pire.
    J’espère que les bénéficiaires du RSA ou du RMI qui connaissent l’intérêt de la solidarité seront les premiers à intervenir pour aider les restaus du coeur ou d’autres oeuvres bénévoles. Les voit - on beaucoup aujourd’hui dans des activités civiques, citoyennes ?
    Cela n’empêche pas d’explorer l’ensemble de la société pour améliorer les lois, mais ce n’est pas ce chemin là que l’on prend en France : on revient même en arrière par rapport aux lois prévues par le Conseil national de la Résistance et mises en place en 1945 ...



  •  C BARRATIER C BARRATIER 27 février 2010 20:02

    Le mensonge a consisté à faire croire que le CO2 issu d’activités humaines provoquait un effet de serre, alors que c’est l’eau H20 qui produit seule la presque totalité de cet effet (d’ailleurs bénéfique). A servi aussi dévier le débat sur les dangers des pesticides, des déchets radio actifs, vers une peur de fin du monde.....mais en attendant de mettre en place une taxe carbone comme si le co2 jouait ici le moindre rôle.
     La terre se refroidit en fait, mais la descente s’opère en dents de scie, nous sommes dans une petite remontée qui n’a rien à voir avec celle du Moyen Age où on put nommer terres vertes le Groenland alors couvert de végétation. Le refroidissement a suivi aux 18 et 19èmes siècles (très froid, comme nos successeurs le verront sans doute après l’actuelle petite remontée).
    Les raisons de ces changements climatiques sont certainement parentes du réchauffement sur Mars..
    La vérité sera une catastrophe pour les écologistes qui ont fait un fonds de commerce de cette peur (Au Moyen Age on était moins sot, et il avait fait tellement plus chaud).
    Il conviendra de réagir à la stupide taxe carbone qui est un impôt mis en place par des gens qui avaient promis de ne pas augmenter les impôts.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 15 février 2010 12:14

    Eh oui, j’ai vu, 1 million ce n’est pas la France, mais cela a suffi pour que l’école privée catholique(il s’agissait d’elle) ne devienne pas un service public et n’ait pas droit à la parité qu’elle revendique depuis peu...Cette manif parisienne fut très bien organisée et fit travailler un max les autocaristes : les premiers arrivants étaient chargés rapidement pour être re déposés à l’arrière de la manif. Ils finissaient par avoir mal aux pieds d’après les chauffeurs de bus qui eux restaient assis...Les militants, ça existait encore...



  •  C BARRATIER C BARRATIER 15 février 2010 10:17

    Dans ma commune, effectivement l’école privée a été quelques années subventionnée très au delà de ce qui était dû.
     Il n’est pas difficile de se retrouver dans la comptabilité publique d’une commune, tout citoyen y a accès, et, je dirai « en double » puisque le comptable (percepteur, service public) le suit et répond facilement aux questions.
    Ces surplus de contributions financières étaient payées à l’ insu des contribuables, très négligeants il est vrai. Un citoyen doit surveiller ses élus ! Ceux que nous avions étaient des inconditionnels de l’Ecole privée qu’ils arrosaient il faut voir comment, alors qu’ils n’en avaient pas besoin pour assurer les missions de service public. Pas plus de 20 élèves de LA COMMUNE à l’école élémentaire privée, et deux salles de classe publiques vides chauffées pour rien, le même personnel communal en place pouvait les entretenir avec les autres. La commune finançait toutes les dépenses liées à l’enseignement pour TOUS les enfants de l’école privée, qui avec 90 enfants avait surtout des élèves d’AUTRES COMMUNES. Cerise sur le gâteau une employée municipale était même payée pour s’occuper des enfants de la cantine de l’école privée. Tout cela s’est arrêté net.

    Ce n’est pas parce que des élus ont servi leurs intérêts communautaires personnels et minoritaires dans la commune que l’école privée est devenue un service public, la loi du pays n’a pas changé pour cela, et de par la loi elle est restée une école privée confessionnelle.

    Si SAVARY avait obtenu l’assentiment général pour l’unification public/privé, il y aurait bien eu un service public général au lieu du gaspillage actuel avec des doublons, il aurait pu y avoir mobilité interne des enfants dans tout le système. Je pense que la cohésion sociale y aurait gagné : Dans mon village, les familles public/privé se fréquentent peu, les enfants se mélangent peu dans les activités de loisirs, historiquement l’école privée était fréquentée par la totalité des enfants des patrons de quelques grosses industries hélas disparues qui ne se mélangeaient pas aux enfants de l’école communale pourtant installée dans le bâtiment même de le mairie.

    Cela change. Moteur pour que l’école privée soit traitée en service privé, ce qui est fait conformément à la loi, je suis aussi moteur pour le mélange des enfants ; nous sommes trois à avoir monté un conseil municipal des enfants qui fonctionne, nous avons organisé les choses pour qu’il y ait autant d’élus de l’école privée que de l’école publique qui avec 20% des élèves a 50 % de représentation, nous les réunissons ensemble, tous ou en commissions, nous allons faire le 21 mars un carnaval des enfants pour tous, mélangés et encadrés par nous et les parents des deux écoles. Il s’agit d’une activité sociale, le conseil municipal des enfants, malgré l’éducation à la profession de foi, au vote, à la représentation, au compte rendu auprès des électeurs, - n’a rien d’une institution publique.
    A signaler : à aucun moment il n’est fait état par celui qui ^prend la parole de son appartenance au public ou au privé, et nous ne leur avons pas soufflé !

    Je me réjouis de voir l’aspiration à un grand service public (malgré l’échec de SAVARY) mais avec les statuts actuels respectifs, la loi, la demande citoyenne de s’en tenir à la loi dès que le citoyen est informé, le privé ne peut pas avoir de mission de service public. S’agissant de l’éducation des enfants, la liberté est grande, puisqu’il n’y a même pas obligation scolaire. Des familles assurent la scolarisation de leurs enfants à la maison, avec un contrôle évidemment de l’inspection, car l’instruction des enfants est obligatoire. Pour autant ils n’assurent eux non plus aucune mission de service public....ni même une mission de service communautaire.

    Mon approche n’a rien d"idéologique, elle colle au terrain, au quotidien, au travail auprès des enfants et des familles, elle colle à l’information citoyenne, elle suit la volonté du contribuable de payer ce qu’il doit payer et pas davantage. Elle est finalement plus démocratique que le jeu des subventions cachées, le jeu sur les mots parité et mission de service public qui restent de l’enfumage. Le citoyen voit très vite la valeur de la transparence, du recours aux textes précis de lois qui ne sont pas si mal faites qu’on le dit parfois.

    Notre démarche est connue par l’extraordinaire circulation des idées sur Internet, nous apprenons que la même chose a été faite ailleurs, et que des centaines de citoyens se lancent dans cette opération vérité publique et gestion transparente des impôts locaux perçus et utilisés dans l’intérêt largement majoritaire des payeurs. Ceci du nord au sud, du bout de la Bretagne au Pyrénées ...



  •  C BARRATIER C BARRATIER 14 février 2010 22:06

    Je ne suis pas sûr que la question de Njama « Que proposez vous ? » s’adresse à moi, auteur de l’article, mais je pense courtois de répondre : Je propose (ce que fait Njama) qu’on appelle privé ce qui l’est et public ce qui l’est.
    Rien d’autre, je ne propose pas la nationalisation du privé, SAVARY avait tenté l’unification, dans un très bon esprit d’ouverture, qui aurait fait que la plupart des écoles actuellement privées auraient eu effectivement des missions de service public (et les obligations correspondantes), ce qui désormais n’est pas le cas. La France ne retrouvera pas de longtemps je pense cette opportunité de changement. Pour moi, je ne l’imagine même pas.

    Il me suffit que la loi soit appliquée, toute la loi, rien que la loi, c’est tout, sinon je ne serais pas républicain. (voir ma lettre aux Maires ) :

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=135


    Les ressources d’écoles privées que j’ai pu connaître sont beaucoup plus importantes que celles qu’indique Njama : des sponsors, des subsides en taxe d’apprentissage énormes pour les classes qui y ouvrent droit permettent un fort taux d’encadrement des enfants.


    La question de Njama me donne l’idée de demander à nos parlementaires qu’ils garantissent par la loi le même effectif moyen par professeur payé par l’Etat dans le public que dans le privé, c’est à dire que si la moyenne par professeur d’école élémentaire est de 19 dans le privé, cette moyenne dans le public soit aussi de 19 et que les postes d’enseignants soient mis en place en conséquence : ce ne serait que justice, tous étant payés par l’Etat .


    Une erreur, Njama, avec la loi CARLE un élève qui a sa place à l’école publique de sa commune emporte cependant bien avec lui, dans des cas définis, un droit à subside pour sa nouvelle école hors commune de résidence, mais à la condition que ce subside aille à l’école privée. S’il part pour une école élémentaire publique, sa commune d’accueil n’a pas droit à ce subside.Il y a là sans doute un problème constitutionnel si j’ai bien lu la loi CARLE bien sûr. Je demanderai donc le cas échéant le même traitement dans les deux cas.

    Claude BARRATIER






  •  C BARRATIER C BARRATIER 1er février 2010 14:02

    Intéressant article sur des sacrifices hypothétiques. Il en existe de bien réels, ceux des intégristes dressés pour s’immoler par exemple dans un attantat suicide pour servir Allah qui n’a rien de satanique si on en croit les religions, ce qu’il vaut mieux ne pas faire.**
    Claude BARRATIER



  •  C BARRATIER C BARRATIER 18 décembre 2009 14:33

    Témoignage : Dans mon environnement scolaire, 16 écoles publiques, les enseignants publics refusent aujourd’hui les moins de 3 ans qu’ils acceptaient hier. Ils ont le droit de les accueillir, comme jadis, une seule école publique autour de moi le fait encore. 15 s’y refusent (trop de boulot pour les maitresses dans le public, malgré abondance d’ATSEM pour les aider.
    Dans la généralité des cas, un enfant qui aura 3 ans le 1er janvier 2010 ne pourra pas entrer en maternelle publique, les enseignants publics exigeant qu’il ait ses 3 ans un jour plus tôt au moins (le 31 décembre 2009). Pas grave, par pub, l’école privée fait connaître qu’elle les accepte dès 2 ans comme elle l’a toujours fait.
    Les moins de 3 ans sont le vivier de l’école maternelle qui officiellement et depuis sa création commence à 3 ans ...L’Ecole privée assure son avenir cependant que l’école publique renvoie son vivier à l’école privée. Les enseignants publics auront ensuite le culot de manifester parce qu’on leur supprimera une classe, leurs chers 3 ans et plus étant restés à l’école privée qui a su les accueillir plus tôt.
    Les parents choisissent l’école la plus accueuillante, ils choisissent l’intérêt de leurs enfants. Il serait immoral qu’ils ne conservent pas ensuite cette école qui a répondu avec le sourire à leur besoin.
    Ce n’est pas fini : la classe maternelle publique supprimée va entraîner 3 ans après la fermeture d’une classe élémentaire publique, et l’école privée créera une classe. C’est ce qui se passe autour de moi.
    Les jardins d’éveil vont renforcer cette tendance si, comme elle s’y est préparée, l’école privée les ouvre sans son giron avec des fonds publics abondants.
    Alors pour reprendre le mot de la réaction ci dessus : Où est la connerie ?Pour terminer, je le répète, l’école publique a autant le droit d’accueuillir les moins de 3 ans que l’école privée...
    Claude B



  •  C BARRATIER C BARRATIER 10 décembre 2009 20:31

    Lulu est très complet. Son argumentaire repose sur le fait que le service public c’est la même chose que le service privé. Une première différence vient du fait que chaque enfant a de plein droit l’accès gratuit au service public, alors que l’école privée choisit librement ses clients et n’est pas obligée de les garder. Une autre différence est que l’école privée demande aux parents de payer, de plein droit, ce qui est interdit dans le public. Pour les enseignants pas de différence, l’Etat les paie comme la direction pareil que dans le public. Seul le directeur reçoit en plus une indemnité du diocèse de 3000 euros par an en moyenne.
    Une mairie est tenue d’assurer l’accueuil des enfants de la commune à l’école publique, pas à l’école privée sur laquelle il n’a aucun pouvoir. Une mairie c’est un service public, et le plus gros des effectifs de fonctionnaires municipaux travaillent dans les écoles publiques. L’école d’ailleurs aux origines était dans la mairie école. Rien à voir avec le privé qui ainsi porte bien son nom : il n’est pas public, il n’est pas à disposition de tous, il n’est pas indispensable, et dans la majorité das communes il n’est pas là et ça va aussi bien..
    Pour faire un parallèle, les transports scolaires au collège sont financés par le conseil général, autre service public, de même que lorsqu’il y a des regroupements par niveau (les CP ou Cours élémentaires ici, les Cours moyens dans la commiune voisine), ce sont les mairies qui payent.
    Une famille peut trouver que l’horaire du car de ramassage qui fait des détours pour prendre tout le monde (en campagne ça peut durer presque une heure), et cette famille peut chosir un transport privé (un taxi, ça arrive), au lieu du transport public. Le siège à disposition de l ’enfant reste certres vide dans l’autocar qui moins chargé consomme un peu moins de gas oil, et la famille qui voit que le service public public assure la gratuité pour tous peut demander à se faire payer son taxi perso par la collectivité.
    Je sais bien qu’il serait plus commode de disposer dans une commune d’ une école par secte (les sectes sont comme chacun sait les religions des autres), d’une pour les familles de francs maçons, d’une autre pour les agnostiques et encore une autre pour les athées....et que tous les contribuables devraient payer les aises de chacun. Mais il n’y arriverait pas financièrement.
     Et cette façon de séparer les enfants à l’école ne crée pas l’intégration de tous dans la République, garante de la liberté de chacun de croire ce qu’il veut dans un vivre ensemble différent.
    C’est pourquoi la loi reconnaît un plus au service public par rapport au service privé.
    Claude B