Toute la question est de savoir si les femmes nées sous certaines latitudes apprécient le système social qui les contraint à subir la domination d’un système de valeurs mysogine et son cortège de souffrances.
Je n’ai jamais écrit que ma liste d’ exemples était exhaustive. Par ailleurs, si vous me relisez attentivement, vous constaterez également que je m’en prends aux religions du Livre en général ; mon propos ne vise donc pas exclusivement à stigmatiser un système social en particulier mais bien toutes les sociétés fondées sur des dogmatismes qui visent à nous faire prendre « des vessies mythologiques pour des lanternes philosophiques »(l’expression est de Michel Houellebecq).
Il y a des « systèmes sociaux » fondés sur des régimes forts, d’autres sur la démocratie (parfois de façade, je le concède bien volontiers), sur des dictatures théocratiques méprisant la femme, d’autres sur des libertés plus ou moins réelles, les droits de l’homme, l’égalité hommes femmes ; dans de nombreux pays, la peine de morts, abolie ailleurs, est toujours d’actualité, souvent pratiquée dans des conditions abominables (Ex : la lapidation et le choix des cailloux, ni trop gros pour que la mort ne survienne pas trop tôt, ni trop petit car le but est évidemment de tuer), la torture, les châtiments corporels, les crimes d’honneur pour non-respect de normes de vie religieuses, etc....A noter que les saoudiens décapitent toujours aujourd’hui les pseudo-sorcières :
A la lecture de la vidéo, on est en droit de s’interroger : « Mais la quelle de ces deux dames est-elle en campagne ? »
Si les croyants n’apprécient pas telle ou telle démarche artistique, qu’ils s’abstiennent d’aller au spectacle ou qu’ils le critiquent verbalement ou par écrit. Mais qu’ils ne s’arrogent en aucun cas le privilège de le faire censurer. L’ère des bûchers est passée chez nous et j’ose le « croire », irrévocablement.
La liberté d’expression doit être protégée, restaurée si nécessaire comme la pierre angulaire des démocraties passées, car il ne fait aucun doute qu’il n’en existe plus aujourd’hui, tous les systèmes sociaux étant contaminés par des censures « bien pensantes » et des médias corrompus.
Quand on est coupable et qu’on sait que d’autres affaires risquent fort de surgir, on se tait. Rien de plus normal ; et on se planque derrière ses avocats, un biographe qui a envie de se faire un peu de pognon, un épouse soumise, résignée ou complice et sa communauté apparemment très solidaire bien avant d’avoir eu l’occasion d’être instruite des détails de l’affaire.
Faire taire les voix alternatives devient une coutume indispensable à la « bonne santé » des pseudo-démocraties, en particulier quand elles sont dépositaires et/ou témoins des secrets relatifs à leurs propres turpitudes.
Je viens de constater que l’auteur est le même naïf qui a reçu favorablement la « comedia del arte » interprétée avec beaucoup d’assurance par DSK dernièrement. La même naïveté pour le détraqué sexuel que pour le 11 septembre : plus rien ne m’étonne.
Comment Al Qaïda pourrait-elle être considérée comme une source crédible alors même que ceux-ci ont été utilisés par les américains pendant des décennies, depuis la guerre de l’URSS et de l’Afghanistan.
@Lokerino :
Il la boucle pendant toute la procédure américaine. Il s’est juste contenté d’invoquer un rapport consenti. Mais nulle part, dans le rapport Vance, il ne relate les faits et leur timing, comment il a séduit Diallo et ce qui l’a amenée à céder. A quelle heure est-elle entrée dans la chambre et à quel moment est-elle sortie ? Ces questions ont bien dû lui être posées avant de lui communiquer les constatations relatives au badge magnétique et l’heure effective de son coup de fil à sa fille. Et ses réponses auraient permis de tester sa bonne ou mauvaise foi et d’expliquer comment il a pu obtenir le consentement de la plaignante.
@Yohan : Possible mais ce n’est qu’une interprétation. Ca peut être aussi l’attitude de quelqu’un qui plane trop haut haut pour se soucier des traumatismes subis par les victimes de son mari et qui considère ce qui lui arrive comme une simple péripétie, juste un peu agaçante, qui ne nuira nullement à son existence de privilégiée.
@Sabine : Sorry, mais c’est évidemment à vous que mon post s’adressait. Inattention, quand tu nous tiens !
@Fergus : Une progression de Montebourg qui s’explique probablement par le fait qu’il est celui qui a adopté l’attitude la plus ferme dans l’affaire DSK, en exigeant de lui des excuses, suivies de silence et de mise à l’écart.
Not Found ! Voilà ce que j’ai obtenu en cliquant sur le lien.
@Rambure : Elle n’émet pas de doute quant aux allégations de la femme de chambre mais bien quant à sa "crédibilité, ce qui n’est pas la même chose.
@Rambure : Voici la phrase centrale du rapport :
« Elle n’avait pas d’antécédents criminels, et a obtenu l’asile par la Cour de l’immigration des Etats-Unis. Bien qu’elle ait noté être entrée, à l’origine, avec un visa et des documents délivrés à quelqu’un d’autre, elle a reconnu ce fait sans hésitation.
Les éléments dont nous disposons indiquent enfin que la plaignante n’avait pas connaissance au préalable du séjour de l’accusé à l’hôtel, ce qui lui aurait permis d’organiser une rencontre entre eux, et qu’elle est entrée dans la suite de l’accusé pensant qu’elle était vide. D’autres preuves étaient cohérentes avec l’idée d’une relation sexuelle non-consentie entre la plaignante et l’accusé. »
@Rambure : Lisez le rapport Vance (de préférence la version anglaise quoi que dans l’ensemble la traduction me semble correcte), ça c’est du solide. Et comparez avec sa réécriture dimanche soir par qui vous savez.
@Rambure : Je ne sais pas si je veux à tous prix que DSK soit coupable. Par contre, j’ai appris à lire, dans un passé aujourd’hui très lointain et écouter le discours d’un tartuffe qui ne cesse de proférer des contre-vérités par rapport aux conclusions du procureur.
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