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Les commentaires de O Coquinos



  • O Coquinos O Coquinos 14 décembre 2017 18:57

    @Ar zen

    Effectivement, lorsque vous écrivez à quelqu’un qu’il réfléchit « comme une cruche, brisée de surcroît », et que vous évoquez sa « stupidité, pour ne pas dire autre chose », je n’y vois guère de taquinerie, mais l’expression méprisante d’un personnage arrogant.

    Toute la suite de votre commentaire est hors sujet. Vos techniques principales consistent à imputer à l’autre vos propres défauts, à noyer le poisson, etc.

    Qui plus est, lorsque vous êtes dans l’incapacité de répondre à un argumentaire logique, précis et étayé (mes réponses à vos critiques mensongères concernant Sur François Asselineau... 2b/2), vous bottez en touche en invoquant les « longueurs infinies » qui sont pourtant le propre de toute démonstration minutieuse... Vous devriez le savoir, vous qui êtes de l’UPR.

    Vous terminez en posant une question parfaitement inutile, comme si la réponse ne se trouvait pas dans les échanges que nous avons eus et dans mes articles. Vous me faites l’impression, comme Fifi, d’être plusieurs à être rassemblés sous le pseudo « Ar zen », l’un n’étant pas au courant de ce que l’autre a déjà répondu ou s’est déjà vu rétorquer, l’information circulant mal d’une plume à l’autre.

    Je vous le redis : si vous pensez que c’est ainsi que vous allez faire progresser la cause du CNR, vous vous mettez le doigt dans l’oeil.



  • O Coquinos O Coquinos 14 décembre 2017 18:24

    @O Coquinos

    Comme vous répondez à la place de Fifi, j’ai cru tout d’abord que votre commentaire se plaçait dans la suite de celui adressé à Pipiou hier à 23h15. Disons qu’il répond à la fois à vos interventions de ce jour 15h39 et 18h11...



  • O Coquinos O Coquinos 14 décembre 2017 18:11

    @Ar zen

    Cher monsieur, quand on veut jouer au petit propagandiste, il faut en accepter tous les inconvénients.

    Attendez-vous à ce qu’à chaque fois que vous galvauderez le CNR (puisque les UPRiens s’en revendiquent) en invectivant vos interlocuteurs, il s’en trouvera d’autres pour vous le faire remarquer, ne serait-ce que par le mépris dont vous faites preuve envers certains de vos contradicteurs.

    Comme d’habitude, vous attribuez avec une aisance déconcertante à autrui ce dont vous vous rendez vous-même coupable (c’est moi qui jette de l’huile sur le feu !). Et comme d’habitude, pour faire docte, vous accompagnez votre répartie de références bibliographiques n’ayant rien à voir avec le problème en question.

    Je n’ai émis aucun « jugement » : je vous dis simplement que vous êtes en l’occurrence incorrect avec votre interlocuteur. Si cela ne concernait que votre personne, cela n’aurait aucun intérêt. Mais vous vous réclamez du CNR et c’est cela qui est choquant, car vos méthodes évoquent davantage celles du RPF.

    Quand on prétend rassembler, on doit se placer au-dessus de la mêlée : on n’invective personne, y compris celles et ceux qui peuvent éventuellement proférer de véritables énormités. On tâche de persuader en montrant l’exemple. L’exemple que vous montrez, vous, c’est celui d’un militant banal d’un parti banal qui participe à un débat en recourant à l’arsenal habituel des propagandistes de mauvaise foi.

    Je vous le répète : l’UPR est mal barrée avec des hérauts dans votre genre.



  • O Coquinos O Coquinos 14 décembre 2017 15:35

    @O Coquinos

    Quels que soient, et non quelles que soient, bien sûr.



  • O Coquinos O Coquinos 14 décembre 2017 15:27

    @Fifi Brind_acier

    « Il y en a qui osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît. »

    C’est un aphorisme qui vous va comme un gant.

    J’invite les lecteurs à découvrir les commentaires dont vous avez gratifié la troisième partie de mon article intitulée Sur François Asselineau… (2b/2) et les réponses que je vous ai faites.

    Une fois de plus, bien que je sois d’accord avec vous sur plusieurs de vos observations dans les nombreux messages que vous avez postés à propos de ce nouvel article et des commentaires afférents, vos interventions méprisantes sont en contradiction complète avec l’esprit de concorde du Conseil national de la Résistance (CNR) dont vous vous réclamez.

    Cet esprit est on ne peut mieux perceptible dans le document le plus célèbre produit par le CNR, celui de son « programme d’action » paru et diffusé clandestinement en mai 1944, intitulé par ailleurs « Les Jours heureux ». J’engage toute personne qui ne l’aurait pas lu à en prendre connaissance (notamment la seconde partie Mesures à appliquer dès la libération du territoire) et à mesurer ainsi la distance qui vous en sépare.

    Ce programme fondé sur l’union nationale et le progrès social était toutefois intransigeant contre les traîtres et les collabos qu’il prévoyait de châtier :

    « Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration. »

    Assimilez-vous les militants, adhérents et sympathisants des partis dits de gauche à « ceux qui [ont] pactisé avec l’ennemi », que vous les traitiez ainsi ?

    D’une façon générale, votre dénigrement sans nuance de la gauche vous discrédite en tant qu’officine de propagande d’un parti soi-disant de rassemblement, même lorsque vous avez raison sur le fond.

    Le fait que vos remarques, lorsqu’elles sont pertinentes — ce qui est loin d’être toujours le cas —, soient argumentées devrait suffire à convaincre de leur bien-fondé les internautes fréquentant Agora vox. Je vous rappelle que, théoriquement, vous vous adressez « à l’intelligence des Français ». En fustigeant quasi systématiquement la gauche comme vous le faites, vous considérez donc qu’à peu près la moitié de vos compatriotes sont de parfaits abrutis…

    Si vous voulez réellement que l’UPR prospère (le voulez-vous vraiment ?), vous auriez intérêt à changer de ton et à remplacer le sarcasme, l’invective et les affirmations péremptoires par un discours persuasif, incitatif et respectueux de l’autre, dé-mo-cra-ti-que en un mot, y compris lorsque vous vous adressez à des personnes que vous jugez indignes de votre considération.



  • O Coquinos O Coquinos 14 décembre 2017 15:10

    @Ar zen

    « Vous réfléchissez comme un cruche, brisée de surcroit. Les exemples que vous avez sous les yeux démontrent votre stupidité pour ne pas dire autre chose. »

    Décidément, le mépris des propagandistes de l’UPR n’a pas de limite.

    En tant que partisan d’un CNR bis, quelles que soient les qualités et le niveau intellectuel de votre interlocuteur, vous feriez bien d’adopter un autre langage que celui qui vise à le ridiculiser (que vous ayez raison ou tort sur le fond).

    D’autant plus que vous êtes mal placé pour faire la leçon aux autres en matière de tessons de poterie, voir notre copieux et récent échange de vues à l’occasion de la troisième partie de mon article Sur François Asselineau… (2b/2).



  • O Coquinos O Coquinos 12 décembre 2017 14:25

    @Yanleroc [commentaire du 22 novembre à 14h27]

    Sur la malhonnêteté intellectuelle de certains propagandistes de l’UPR, veuillez lire mes dernières réponses aux commentaires de Fifi et d’Ar zen si cela vous intéresse.

    Vous aviez bien entendu raison en ce qui concerne la « nécessaire vision pour l’humanité » que doit porter chacun des responsables politiques aspirant à la magistrature suprême.

    Néanmoins, l’objectif de l’UPR est beaucoup plus prosaïque que cela : comme vous l’avez compris, il s’agit avant tout pour la France de recouvrer sa souveraineté nationale en sortant de l’UE (et donc de l’euro), ainsi que de l’Otan, en se fondant (au moins théoriquement) sur l’unité citoyenne. L’UPR ne peut donc prôner une « vision pour l’humanité » trop détaillée qui immanquablement privilégierait certaines vues idéologiques satisfaisant une partie de ses adhérents et déplaisant à l’autre, semant ainsi la zizanie dans ses rangs.

    Le programme présidentiel de FA montre néanmoins que cet objectif principal s’accompagne de très nombreuses mesures directement inspirées du CNR, proposant rien moins que de rétablir la République sociale en France. Les programmes respectifs de Mélenchon et de Poutou étaient bien loin de proposer l’équivalent.

    Votre vision personnelle semble d’abord écologiste et équitable.

    La mienne est avant tout marxiste, c’est-à-dire qu’elle exige bien plus sur les plans social, économique et démocratique que la restauration de la République sociale voulue par l’UPR, et vise à l’avènement, à terme, de la démocratie directe.

    Chacun est libre d’avoir sa propre vision. Quelle que soit celle qu’on privilégie, sauf à être européiste (et donc antidémocratique, antiprolétarienne, néolibérale et impérialiste), il ne me paraît pas y avoir d’incompatibilité fondamentale entre, d’une part, la volonté de décider de son propre destin en se libérant du joug supranational et étranger, quasi colonial, et des diktats des multinationales (qui par exemple viennent de nous imposer l’utilisation du glyphosate via l’UE) et, d’autre part, votre conception du monde ou la mienne. La vôtre n’exclue d’ailleurs pas la mienne et vice versa, à condition d’actualiser le marxisme en tenant compte de problématiques modernes qui n’existaient guère du temps de ses initiateurs, et de refonder l’écologie politique qui trop souvent de nos jours, à travers ses partis au sein de l’UE, sert des intérêts qui n’ont que peu à voir avec le bien de l’humanité.

    Bonne continuation.



  • O Coquinos O Coquinos 11 décembre 2017 00:27

    @Fifi Brind_acier [commentaire du 22 novembre à 9h34]

    Ce qui m’étonne de mon côté est que vous évoquiez ici cette opposition entre primauté du tirage au sort et primauté du frexit qui n’a pas été mise sur le tapis, en tout cas pas par moi ni dans mon article ni dans mes réponses.

    Il n’y a effectivement pas de quoi s’étriper : la sortie de l’UE paraît techniquement plus aisée à faire (recours à l’article 50 du TFUE) et donc, d’un point de vue pragmatique, plus urgente que la mise en place du tirage au sort pour désigner des gouvernants révocables contrôlés par le peuple, d’autant que cette dernière, pour être efficace, réclame de sortir d’abord de l’Union… Le frexit nécessite cependant la victoire électorale préalable des candidats de l’UPR à la présidentielle et aux législatives, et ce n’est pas gagné !

    Vous avez écrit :

    « 1) Il faudrait œuvrer à la reconstruction d’un parti de gauche réellement anti-européen et anti-capitalisme mondialisé.

    2) Il faudrait reconstruire un syndicalisme indépendant. »

    Tout à fait d’accord avec vous. C’est ce que j’ai écrit par deux fois au minimum dans mon article :

    • 1ère partie (1/2), note de fin n°11 :

    « …LE problème de fond qui est la reconstruction patiente, pierre par pierre et par les prolétaires eux-mêmes, du militantisme ouvrier (partisan, syndical et associatif) actuellement en ruines. »

    • 2e partie (2a/2), note de fin n°30 :

    « …un cadre national et international […] offrant un terrain plus favorable à la promotion du socialisme et à la fondation d’un véritable parti prolétarien initié et développé par les prolétaires eux-mêmes (comme ce fut à peu près le cas du parti communiste français au tout début des années 1920, avant sa stalinisation)… »

    Vous avez ajouté :

    « 3) Il faudrait œuvrer au rassemblement pour sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. »

    C’est l’un des sujets abordés dans mon article, figurez-vous. Cette exhortation n’a toutefois de valeur qu’à condition que le principe d’unité citoyenne soit rigoureusement respecté !

    À propos d’Étienne Chouard, que vous avez traité de « faux-cul » dans votre langage outrancier habituel qui a fort peu de caractéristiques communes avec celui du CNR historique (qui êtes-vous pour vous permettre de le qualifier ainsi ?), je riposterai comme je l’ai déjà fait dans ma réponse du 26 août 2017 à 13h00 (Sur François Asselineau, 2a/2) :

    « Étienne Chouard est d’un caractère hésitant, prudent, mal assuré ; il vante Asselineau et vote Mélenchon : il vote comme il l’entend et ce n’est pas à vous de condamner son choix (vous êtes démocrate oui ou non ?). Sa défense de la démocratie directe reste unique en son genre en France et, à ma connaissance, à l’instar d’Asselineau, il est indépendant des puissances d’argent. »

    Étienne Chouard a fait preuve d’inconséquence en votant Mélenchon, mais sa dénonciation de l’escroquerie politique que représente la démocratie représentative doit cependant lui conserver respect et considération de la part de tous les vrais démocrates.

    Vous terminiez par ces mots :

    « Les tenants du tirage au sort proposeront, et les Français décideront. »

    Cela va effectivement sans dire concernant les partisans de la démocratie directe. Ceux d’entre eux qui refuseraient de tenter l’option Asselineau pour sortir préalablement de l’UE joueraient le rôle d’« auxiliaire masqué » du système oligarchique, au même titre que les européistes prétendument antilibéraux ou anticapitalistes, les nationalistes sournoisement européistes et les abstentionnistes systématiques.



  • O Coquinos O Coquinos 11 décembre 2017 00:13

    @Attilax [commentaire du 20 novembre à 19h27]

    Merci à vous, Attilax.

    Votre commentaire résume assez bien mon article : en dehors d’une abstention stérile à court et moyen termes et d’une révolution violente coûteuse en vies humaines qui ne se décrète pas, il n’y a effectivement d’autre choix que de voter FA.

    C’est pourquoi j’ai tenté d’attirer l’attention des internautes qui fréquentent Agora vox sur plusieurs dangers endogènes qui guettent l’UPR et qui risquent de lui faire manquer son coup dans les années à venir.

    Sonnette d’alarme tirée en pure perte si l’on se réfère à l’avis des militants purs et durs de ce parti qui se sont exprimés ici.

    Bonne nuit.



  • O Coquinos O Coquinos 11 décembre 2017 00:08

    @O Coquinos [réponse du 10 décembre 23h22]

    « Rien ne les distingue »... au singulier évidemment !



  • O Coquinos O Coquinos 10 décembre 2017 23:59

    @troletbuse [commentaire du 20 novembre à 15h28]

    Bonsoir.

    Je vous répondrais comme à Doctorix (le 20 novembre à 13h48) que si, selon mon entendement, Cheminade, Poutou et Lassalle valaient la peine que j’ai prise pour rédiger mon texte en trois longues parties sur FA, je l’aurais fait. Ces personnages sont cependant tous trois européistes (Cheminade propose de sortir de l’UE, mais sans indiquer de quelle façon et dans le but de recréer une monnaie commune et une « Europe des patries »…) et donc beaucoup moins dignes d’intérêts que FA. Ce sont les personnalités qui ont le plus d’étoffe qu’on a envie (besoin) de critiquer en mauvaise comme en bonne part lorsqu’on observe chez elles des travers qui risquent de compromettre à terme toute l’entreprise qu’elles ont courageusement initiée.

    D’autre part, l’argument de ce que pèse l’UPR actuellement sur le plan électoral est nul et non avenu : le FN et Mélenchon ont démontré qu’avec une forte couverture médiatique on pouvait assez rapidement faire de bons scores. Lorsque l’UPR aura doublé ou triplé ses effectifs (à condition de ne pas faire fuir les militants et sympathisants réellement de gauche qui voudraient y adhérer), les médias bourgeois, publics ou privés, ne pourront plus se taire à son sujet au risque de se discréditer davantage.

    Rassurez-vous, je ne me suis rien cassé du tout et puis encore m’asseoir confortablement sur votre ironie.



  • O Coquinos O Coquinos 10 décembre 2017 23:55

    @Fifi Brind_acier[commentaire du 20 novembre à 23h18]

    Ne vous inquiétez pas : vos persiflages m’ont décidé à temporiser encore deux ou trois décennies de plus. Et je ne dois pas être le seul.

    En revanche, lorsque vous galvauderez dorénavant la mémoire du CNR en vous en réclamant, comptez sur moi pour intervenir aussi promptement que possible pour remettre les pendules à l’heure.



  • O Coquinos O Coquinos 10 décembre 2017 23:46

    @doctorix [commentaire du 20 novembre à 11h27]

    Avec des défenseurs de l’UPR de votre acabit, on n’a plus à s’inquiéter du sort de celle-ci qui ne peut être que contraire au succès de la mission qu’elle s’est fixée...



  • O Coquinos O Coquinos 10 décembre 2017 23:22

    @JBL1960 [commentaire du 20 novembre à 11h36]

    Mêmes remarques que dans ma réponse de ce jour à 23h11, au sujet de l’utilité occasionnelle de la participation aux élections.

    Précision complémentaire : les démocrates états-uniens, de Killary à Sanders, ne sont pas plus « de gauche » que les néolibéraux du PS ne sont socialistes. Rien ne les distinguent sur l’essentiel des républicains, aux USA comme en France.



  • O Coquinos O Coquinos 10 décembre 2017 23:11

    @JBL1960 [commentaire du 20 novembre 11h18] 2/2

    Il y eut ponctuellement, au coup par coup, grâce à la pression populaire et par le biais des élections que vous le vouliez ou non des améliorations très importantes des conditions de vie et de travail de nos compatriotes dont vous profitez vous-même encore aujourd’hui. C’est d’ailleurs peut-être l’une des raisons qui vous retiennent de courir mettre vos actes en accord avec vos principes en rejoignant l’une des tribus premières plus ou moins intactes qui peuplent encore le cœur de telle ou telle jungle amazonienne ou papoue ?

    C’est la désagrégation de la résistance ouvrière organisée à l’échelon national qui est la cause de la perte des acquis sociaux les uns après les autres. La priorité, de mon point de vue, est donc sa reconstruction. Cela implique que notre pays sorte préalablement de l’UE, car il sera plus aisé pour le prolétariat français (et les couches populaires en général) de conduire cette lutte refondatrice au sein d’un États-nation de taille relativement modeste plutôt que dans une entité de taille continentale en voie de fédéralisation. Voyez ce qu’il se passe aux USA, au Canada et au Brésil : il n’y a quasiment plus que des résistances locales et inefficaces, contrôlées par des syndicats complices du grand patronat. Environ la moitié des habitants jouissant de leurs droits civiques aux USA ne vote pas, comme vous, et voyez où en sont les peuples premiers et les prolétaires là-bas. Voyez ce qu’il se passe en France sous Macron avec des centrales affiliées à la Confédération européenne des syndicats qui ne sont même plus capables dans leur propre intérêt, afin d’entretenir auprès du public leur apparente efficacité, de mobiliser la classe laborieuse contre des réformes antisociales iniques. « Veauter » (comme vous aimez l’écrire) en faveur de FA est à mes yeux potentiellement plus utile que de se camper dans une attitude orgueilleuse de refus systématique de participer à des scrutins sur lesquels l’oligarchie pèse certes de tout son poids, avec l’assurance de ne jamais rien changer à quoi que ce soit et de perpétuer du coup l’écrasante domination des capitalistes qui nous oppriment.

    Je vous repose la question : que dites-vous en ce moment aux individus et aux familles qui passent les nuits froides de l’hiver dans la rue ? Que vous les appelez à la « révolution, mais sociale ! », à la « grève générale, illimitée et expropriatrice », eux qui n’ont pas d’emploi ? Cela leur réchauffera sûrement le cœur à défaut de ranimer leurs extrémités engourdies, c’est sûr ! Vous leur citez du G. B. Shaw et leur dites qu’« il n’y a pas de solutions au sein de ce système étatico-capitaliste […], qu’il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais », qu’« il est vain de vouloir l’attaquer et de se battre pour exiger que les têtes tombes » et que « c’est en cessant de le nourrir, notamment par la votation et en l’ignorant, qu’il tombera de lui-même, affamé, ignoré… » ? En quel millénaire ?

    Non seulement il est faux d’affirmer qu’il n’y a jamais eu de solutions au sein du système étatico-capitaliste (si l’on n’a jusqu’à présent jamais réussi à instaurer le nirvâna général et durable pour les travailleurs, la classe ouvrière massivement organisée a su réaliser de notables conquêtes sociales que certains anarchistes paraissent considérer en se pinçant le nez), mais la stratégie que vous recommandez revient à se croiser les bras. Je vous dirai comme à Jaja que vous êtes une auxiliaire involontaire du système oligarchique contre lequel vous assurez vous battre. Vous ignorez superbement un système qui vous le rend bien et qui ne vous craint pas, bien au contraire.

    C’est ce que je vous écrivais déjà ce 9 juillet sans susciter votre réaction :

    « Dans les conditions qui sont les nôtres actuellement, vous souhaitez l’éradication des États-nations ? C’est exactement ce que veulent les oligarques et ils s’y acheminent, peu à peu. Gardez-vous, si vous êtes de gauche, de leur faciliter la tâche, de devenir sans le vouloir leur auxiliaire comme tant d’autres militants qui gaspillent leur énergie dans des partis-leurres socialisants. L’État n’est pas la solution, il est le problème, ajoutez-vous : tout dépend de l’échelle de temps qui vous sert de référence. Dans les années qui viennent, vos vœux risquent d’être exaucés au-delà de toutes vos espérances : d’une France réduite en miettes (eurorégions), vous vous retrouverez dans un État fédéral gigantesque, à peu près dans la même situation que les tribus indiennes nord-américaines vis-à-vis des États fédéraux yankee ou canadien. Pensez-vous réellement gagner au change ? »

    En attendant la Saint-Glinglin, je préfère pour ma part inciter à voter en faveur de FA bien que ses chances de réussite soient très faibles — surtout s’il les réduit davantage par sa propre faute — et que la probabilité qu’il puisse un jour mettre en œuvre son programme à l’horizon d’une ou deux décennies soit encore plus ténue (non point nulle cependant).

    Étant donné que vous ne répondez pas aux questions que l’on vous pose, c’est donc que le débat contradictoire ne vous intéresse point. Vous vous servez de la possibilité de commenter un article sur Agora vox comme d’une tribune pour assurer la publicité des idées que vous défendez. C’est votre droit. Cela limite néanmoins beaucoup l’intérêt d’échanger avec vous.

    Cordialement.



  • O Coquinos O Coquinos 10 décembre 2017 23:11

    @JBL1960 [commentaire du 20 novembre à 11h18] 1/2

    Bonsoir.

    Je vous réponds (tardivement comme d’habitude) en commençant par rectifier l’incipit de votre commentaire :

    « Non, l’auteur avance au tout début que la révolution peut se faire dans les urnes. Et c’est pourquoi, à mon sens, il se goure et depuis le début ».

    « L’auteur » n’a nulle part affirmé que « la révolution [pouvait] se faire dans les urnes », vous confondez avec ce que disent les mélenchonistes. S’il « se goure », ce sera pour d’autres raisons. La conviction que je voudrais partager est que FA représente actuellement notre seule (faible) chance de salut relatif au sein de l’UE (par le truchement des élections), révolution sanglante exceptée. FA et l’UPR sont plus révolutionnaires dans une certaine mesure que les partis soi-disant de gauche qui veulent « une autre Europe » pour mieux pérenniser celle qui existe déjà.

    Je cite à présent deux extraits du texte dont vous croyiez que je l’avais mentionné sans l’avoir lu (je passe sur la vision idyllique de la société humaine à l’état de nature qui y est développée sur la base de prétendues données archéologiques dont aucune ne se rapporte directement à une référence bibliographique précise. Le lecteur ou la lectrice doit donc se coltiner toute la littérature figurant en annexe du document afin d’être en mesure de vérifier les dires de Résistance 71. On a beau être rousseauiste, on ne doit pas moins demeurer prudent quant à la définition des caractéristiques sociales des groupes humains qui existaient aux temps paléolithiques et quant à l’état d’avancement actuel de la recherche scientifique. Il me semble que l’on gagnerait sur le plan de la véracité à être moins affirmatif que le ou les rédacteurs du manifeste, lesquels se sont fondés sur les affirmations de Clastres et de quelques autres).

    Ces citations se situent toutes deux dans la cinquième partie (après l’avant-propos) intitulée Que faire ? La société émancipée, société des sociétés  :

    1) « L’histoire nous montre que toutes les grandes avancées sociales depuis l’antiquité ont été le fait des gens, des membres de communautés qui à des périodes déterminées se sont soulevés et ont lutté contre la tyrannie de l’inégalité organisée. L’histoire nous montre également que ces avancées n’ont jamais été le fait, du moins au départ, de la majorité des gens, mais d’une minorité active, décidée et incorruptible dont les idées et les actions ont suscité l’intérêt, la passion et titillé la raison des masses. L’État et ses forces de coercition servant à maintenir l’entité du pouvoir séparée du corps social n’a pas pour fonction le progrès, mais au contraire d’y mettre un frein, museler la créativité incommensurable de l’humanité et la réduire à ce que son oligarchie en place considère comme essentiel : le profit, qui à son tour permet l’acquisition de toujours plus de pouvoir et de richesse. »

    2) « S’il est une autre chose que l’histoire nous a montré et nous montre encore et encore, est le fait qui devrait être acquis pour l’heure, qu’il n’y a pas de solutions au sein du système établi, qu’il n’y en a jamais eu et qu’il ne peut pas y en avoir. Jongler de l’intérieur avec le peu de marge d’action que nous avons pour changer par le vote, c’est à dire par l’illusion fabriquée de croire que le peuple peut encore influer sur les rouages du système en changeant de temps en temps les mécanos et opérateurs de service, en délégant toujours plus le pouvoir à une caste de privilégiés non seulement inféodés au système, mais de nos jours totalement achetée et phagocytée par l’emprise immanente de la marchandise spectaculaire et de ses réseaux de corruption institutionnalisés, n’est en aucun cas une option ; c’est, en revanche, au mieux une naïveté au pire une complicité voire une trahison. »

    Je comprends bien votre point de vue (qui est celui de Résistance 71, donc) et le partage jusqu’à un certain point, c’est pourquoi j’ai tenu vers la fin de ma contribution à ouvrir la perspective sur une tendance politique, la vôtre, qui n’est qu’en partie la mienne. Mais vous, vous vous placez d’emblée dans le très long terme, dans l’absolu, dans l’idéalité contemplative, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous l’écrire dans des réponses antérieures (30 juin 2017 à 1h03, 2/2 et surtout 9 juillet à 0h14) et dans la première partie (1/2) de mon article, milieu de l’antépénultième paragraphe : « l’émancipation évoquée [celle des peuples occidentaux], pas plus que la révolution socialiste ou l’instauration de la démocratie sous sa forme la plus pure auxquelles j’aspire, ne se décrète. Il s’agit de processus extrêmement difficiles à impulser ou à relancer, qui nécessitent de la part du peuple un haut niveau de conscience politique (et donc un énorme travail d’éducation populaire en amont) et ne trouveront un commencement de concrétisation pérenne que sur le très long terme » ; voir aussi le dernier paragraphe.

    Pas question d’être d’accord, en revanche, lorsque le manifeste affirme que les grandes avancées sociales ne sont le fait que de minorités actives qui les ont imposées peu à peu aux masses malgré la puissance de l’État et de ses forces de coercition. Dans ma réponse du 9 juillet 2017 à 0h14 (première partie 1/2 ; voir aussi l’antépénultième paragraphe de cette partie initiale) et dans celle en deux parties du 2 septembre suivant à 10h07 et 10h08 (Sur François Asselineau 2a/2), ainsi que dans l’un des derniers paragraphes de la présente troisième partie (commençant par « Il restait en 2017 aux progressistes français… »), j’avais déjà souligné ce que tout le monde sait : que les progrès sociaux accomplis sous le Front populaire, sous les gouvernements provisoires de l’immédiat après-guerre, puis durant les Trente Glorieuse l’avaient été dans le cadre de l’État-nation et à l’issue de processus électoraux (d’autres, moindres, ont vu le jour y compris sous les dictatures des Premier et Second Empire et sous celle de Pétain !).

    Le 9 juillet 2017, je vous avais demandé votre avis de la sorte (demande rappelée dans ma réponse du 2 septembre à 10h08, 1/2) :

    « Il y a un aspect du problème que j’ai abordé dans ma réponse tardive et dans mon nouvel article et sur lequel vous n’avez pas fait de commentaire. J’aurais pourtant aimé connaître vos arguments : n’avez-vous jamais eu recours à la sécurité sociale, profité de congés payés, bénéficié de l’assurance chômage ou vécu dans un logement social ? Considérez-vous tous ces acquis sociaux comme inutiles à vos concitoyens ? Fallait-il ne pas voter en faveur du Front populaire ou, au début de la IVe République [et lors des gouvernements provisoires], en faveur du PCF, de la SFIO et du MRP qui mirent en place ces avancées sociales et laisser les travailleurs dans les mêmes conditions de vie qu’au XIXe siècle en ne votant pas ? Que fallait-il faire à la fin des années 1940 pour subvenir aux besoins de populations durement touchées par les conséquences de la guerre ? Organiser l’auto-suffisance ? Mais il ne s’agissait pas de sauver un simple hameau à la campagne, il s’agissait d’améliorer dans l’urgence le sort d’une nation entière composée de millions de nécessiteux, hommes, femmes et enfants... » Aucune réponse de votre part.

    Par conséquent, affirmer qu’« il n’y a pas de solutions au sein du système établi, qu’il n’y en a jamais eu et qu’il ne peut pas y en avoir », que « jongler de l’intérieur avec le peu de marge d’action que nous avons pour changer par le vote, […] n’est en aucun cas une option ; c’est, en revanche, au mieux une naïveté au pire une complicité voire une trahison » est contraire à la vérité. C’est une posture idéologique extrémiste que dément l’histoire contemporaine de la France et de la quasi-totalité des États démocratiques de par le monde.



  • O Coquinos O Coquinos 29 novembre 2017 14:23

    @Fifi Brind_acier [commentaire du 21 novembre à 8h34]

    Vous faites une fixation sur la base d’un postulat erroné : je serais un adorateur d’Obama et de Killary. Je vous le répète : lisez d’abord mon article et ensuite tâchez de ne pas vous étrangler en vous rendant compte du nombre de sottises que vous avez écrites en si peu de temps.

    C’est un coup classique que d’excuser l’un en accusant l’autre. Vous disculpez Trump en incriminant son ex-rivale et son prédécesseur. Si je poursuis plus loin votre raisonnement, je disculpe Obama en incriminant Bush fils, Bush fils en incriminant Clinton (le mari), et Clinton en incriminant Bush (le père), etc. À la fin, le seul coupable sera George Washington, Cristoforo Colombo ou le premier australopithèque.

    Puis, vous me posez la question suivante :

    Pourquoi vous ne dites rien sur la gestion des USA par les démocrates ?

    La réponse est évidente : parce que ce n’était pas le sujet.

    Apprenez, puisque cela vous intéresse, que je place tous ces larbins de l’oligarchie, parfois oligarques eux-mêmes (de second ordre), sur un seul plan. Je ne comprends pas l’entêtement des trumpistes tels que vous à défendre leur idole sur la foi de simples déclarations d’intention émises durant sa campagne présidentielle, que sa gouvernance a radicalement démenties depuis son entrée en fonctions.

    C’est autre chose qui doit vous attirer chez lui, mais quoi ? Sa proximité avec certains suprémacistes blancs, son statut de milliardaire, l’aréopage de militaires nommés par ses soins à des postes-clés de son administration, sa vulgarité, son sexisme, sa xénophobie, son sionisme, ses menaces tous azimuts contre quantité de régimes qui décrédibilisent encore un peu plus le sien sur la scène internationale ? Sa haine de l’Iran, de Cuba, du Venezuela, de la Corée du Nord ? (Avec Trump, on nage en plein dans l’esprit du CNR, décidément !) Où est-ce parce que les médias états-uniens et les hérauts du parti démocrate qui ne cessent de nous amuser avec sa prétendue russophilie vous font imaginer qu’il est l’ami d’une Russie qui vient de damer le pion à l’impérialisme états-unien en Syrie ? (Si les USA devaient faire mine de se rapprocher de la Russie sur tel ou tel point de géopolitique, ce serait contraints et forcés par la supériorité technologique de ses armes, l’efficacité de ses forces d’intervention et la qualité de sa diplomatie). Asselineau va-t-il bientôt nous affirmer que si Bachar a triomphé, c’est parce que Trump y est pour quelque chose et que si le printemps succède à l’hiver, ce sera grâce à la saine influence que Trump exerce sur le climat ?

    Dans le cas où les démocrates et une partie des républicains parviendraient à déposer le richissime New-Yorkais, je pense qu’il s’agirait avant tout du résultat de règlements de compte internes à l’État profond, une puissante faction finissant par l’emporter sur une autre quant à des enjeux sans rapport avec l’amélioration des conditions de vie des travailleurs états-uniens. Car, sur le plan de la politique intérieure, Trump, gouvernement et Congrès s’entendent sur le dos de ces derniers comme larrons en foire. Pas le temps de vous indiquer les références idoines. Vous en trouverez notamment sur le site du WSWS qui a publié plusieurs articles sur ce sujet (ceux-ci pèchent par l’absence, en général, de références bibliographiques ; si vous avez un doute sur telle citation, tel extrait d’article de presse, etc., vous leur adressez un courriel et ils vous renseignent dans les meilleurs délais. J’ai testé).

    De mon point de vue, que Trump demeure aux commandes ou qu’il soit remplacé par un autre (éventuellement un démocrate) ne présente guère d’intérêt. La politique appliquée sera toujours la même à quelques détails près montés en épingle par les médias et les partisans des deux camps pour entretenir l’illusion de la différence. Les dindons de la farce seront toujours les prolétaires.

    C’est comme dans l’Europe non russe : s’il (ou elle) en avait les moyens, aucun(e) président(e) de la Commission européenne ne changerait jamais le cap de la politique de l’UE contre les intérêts de ses commanditaires et en faveur des couches populaires. Il faut, s’il en existe encore, que les États membres gouvernés par des politiciens ayant le sens du bien commun (je ne suis pas sûr que ce soit le cas de madame May) sortent d’abord de l’UE, puis que les peuples se battent ensuite au niveau national pour tenter d’améliorer leur propre sort. Idem aux États-Unis : les États de l’Union dont les gouvernements (je me demande bien lesquels) souhaiteraient mettre fin au calvaire de leur prolétariat, doivent quitter la fédération avant que d’envisager d’initier des politiques plus équitables, soumises aux foudres d’une oligarchie moins puissante. Gare à la nouvelle guerre de Sécession !

    Tout cela reste très théorique. Quoi qu’il en soit, votre positionnement me paraît illogique et intenable : vous abhorrez comme moi la Commission européenne, mais vous appréciez la « Commission washingtonienne », si je puis dire, lorsqu’elle est dirigée par un pantin qui vous a enchanté(e) avec son cortège de promesses mirifiques (mirifiques de votre point de vue). Il est étrange que votre regard soit si aiguisé à propos des politiques française et européenne, et si myope au sujet de la politique US. À moins que la problématique états-unienne n’intéressant pas directement l’avenir de FA et de votre parti, vous laissiez à son sujet davantage apparaître votre vraie nature afin de complaire à la véritable base militante de l’UPR, tandis que vous prenez soin de la dissimuler aux autres à propos de la France et de l’UE (dans cette optique, l’UPR serait une formation gaulliste maquillée en nouveau CNR afin de mieux y attirer les nostalgiques de « gôooche » pour accroître ses effectifs... Insistez encore un peu et vous finirez par m’en convaincre pour de bon) ?

    Vanter (ne jouons pas sur les mots) un certain de Gaulle en prétendant diriger (FA) ou appartenir (vous) à un CNR ravalé passe encore (à condition d’équilibrer, même si c’est en forçant le trait, avec l’exemple de personnalités de gauche — j’en ai cité quelques-unes au tout début de la note de fin n°102). Appuyer dans le même temps Trump, certes avec des bémols, paraît absurde : autant offrir son appui à un Juncker en prétextant que lui aussi fait ce qu’il peut malgré le poids de l’État profond européen qui ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues, ce qui lui fait noyer sa désillusion dans l’alcool…

    Vous écrivez :

    C’est la mondialisation à tout crin qu’ils ont soutenue et le budget de guerre pharamineux qui ont détruit l’économie américaine, détourné des milliards de $ au profit des va-t’en guerre, et au détriment des Américains et des services publics.

    Là encore, vous perdez une excellente occasion de vous taire. Vous qui êtes prompt(e) à décocher vos traits contre autrui, acceptez à votre tour de recevoir ce petit Scud : Trump a proposé au Congrès un budget militaire augmenté d’au moins cinquante-quatre milliards de dollars, comme je l’ai rappelé dans mon article (note de fin n°73, quatrième paragraphe). Ne le saviez-vous pas ou avez-vous une mémoire très sélective ?

    Allez-vous me dire là encore que Trump n’a pas eu le choix ? Je vous répondrais que le prix Nobel de la paix Obama non plus… Non, à la réflexion, je vous répondrai plutôt que Trump et Obama sont les deux côtés d’une seule pièce et qu’ils seraient tous deux passibles de la CPI (avec Killary et « mad dog » Mattis, parmi une liste très longue de responsables US) en raison des crimes de guerre et des quasi-génocides qui ont été perpétrés sous leur autorité, si la CPI avait pour vocation de juger les criminels de masse de leur vivant au lieu de s’en prendre essentiellement aux dictateurs africains, aux chefs de guerre locaux et aux généraux serbes qui, eux, sont à sa portée...

    Enfin, vous me recommandez de m’« intéresser à ce qui se passe aux USA, car cela nous concerne aussi ! »

    Vous êtes gentil(le). Je vais suivre votre conseil et espère que vous suivrez le mien : ne vous arrêtez plus à la surface des choses, à la propagande trumpiste ; et puisque vous êtes soi-disant animé(e) par l’esprit du CNR, prenez connaissance de ce que disent les organisations marxistes (de toutes les obédiences anti-européistes) qui essaient d’alerter sur ce qu’il se passe aux USA et de montrer la communauté d’intérêts qui lie Trump, son gouvernement, les républicains, les démocrates, Wall Street, la FED, le complexe militaro-industriel, le lobby sioniste, les organisations internationales placées sous le contrôle des USA, etc. (jusqu’à Bernie Sanders qui, aussitôt que la victoire de Trump fut acquise, lui proposa ses services, sous condition évidemment, ici et ici), aux dépens de la classe laborieuse états-unienne.



  • O Coquinos O Coquinos 26 novembre 2017 20:33

    @Fifi Brind_acier [commentaire du 21 novembre à 8h16]

    Là, vous êtes impayable. Vous validez très exactement la réflexion tirée par les cheveux que j’imputais ironiquement à FA dans la note de fin n°67 de mon article à propos du mur de la honte états-unien :

    Le raisonnement benoît de monsieur Asselineau semblait être le suivant : puisque les immigrés clandestins se faisaient déjà trouer la peau auparavant, pourquoi reprocher au président élu Donald Trump son intention de poursuivre le massacre ? Ses prédécesseurs avaient les mains couvertes de sang et on ne leur avait rien dit ou presque ! Il n’y avait donc aucune raison d’en vouloir spécialement au promoteur de ‟l’Amérique d’abord”, question d’équité.

    Sauf que vous, vous dites la même chose tout de go, franco, d’une façon brut de décoffrage, écrivant :

    Pourquoi la gauche française fait des cacas nerveux sur le mur de Trump, mais n’a rien dit pendant les 8 ans de la mandature d’Obama ?

    On sent que cela vient du cœur. Ben voui, c’est pas juste !

    Je pensais que les défenseurs d’Asselineau allaient se récrier, hurler à l’infamie contre ma petite provocation. Eh bien ! non. J’ai mis involontairement en plein dans le mille si j’en juge d’après vous. C’est malin !

    Je ne sais pas si je découvre la lune, comme vous dites ; vous, vous feriez bien de découvrir mon article, car ce que vous rappelez quant au projet initial de Dobeliou :

    « Le 26 octobre 2006, le président George W. Bush promulgue la loi du Secure Fence Act destinée à renforcer la surveillance de la frontière avec le Mexique et à lutter contre l’immigration clandestine. Totalisant 1 200 kilomètres, soit un tiers de la frontière, une barrière États-Unis-Mexique de 4,50 mètres devait être construite. Il devrait être éclairé par des miradors et balayé de caméras high-tech afin de prévenir les migrations clandestines des Latinos vers les États-Unis. À l’époque, il aurait dû être achevé avant la fin 2008 et traverser notamment le désert de Chihuahua et le désert de Sonora ». Obama a fait détruire ce mur ? Pas du tout ! »,

    est à peu près ce que j’évoquais dès le premier paragraphe de la présente troisième partie publiée de mon texte (et au début de cette note de fin n°67 à laquelle il renvoie) :

    En réalité, les tronçons édifiés à partir de 1994 sous les présidences Clinton, Bush fils et Obama ne couvrent qu’une portion des confins états-uno-mexicains. Donald Trump projetait d’étendre à l’ensemble de la frontière en triplant presque sa longueur cette gigantesque palissade métallique ornée de fils de fer barbelés, de milliers de caméras, détecteurs et miradors, aux abords activement surveillés par des patrouilleurs officiels armés jusqu’aux dents et tirant à vue, secondés par des citoyens nationalistes zélés.

    J’ai seulement oublié d’indiquer la hauteur de l’édifice, et vous, de mentionner les milliers d’assassinés. Nous n’avons pas les mêmes priorités, c’est clair.

    Vous avez l’air de croire que je regrette Obama. Tout ce que j’ai écrit pour le compte d’Agora vox a régulièrement démontré le contraire. Vous devriez arrêter l’écriture automatique, cela ne vous réussit pas.

    Vous ajoutez pour terminer :

    Cela pose la question du contrôle des frontières. Vous êtes pour ou contre le fait qu’un pays contrôle qui entre et vit sur son territoire ? Vous êtes pour ou contre le référendum sur l’immigration que propose l’UPR ?

    Quel rapport avec la construction d’un mur de la honte ? J’étais contre l’existence du mur de Berlin. Je suis contre le mur de Clinton, Bush, Obama et Trump de même que je suis contre le mur israélien et tous les autres existant à travers le monde (et il y en a un paquet !). Ces murs sont dressés pour censément limiter l’émigration ou l’immigration produite par les effets néfastes des politiques intérieures ou extérieures de régimes antidémocratiques (voir ci-dessus ma réponse datée d’hier à 12h51 à votre commentaire du 21 novembre à 6h47). Ces murs, lorsqu’ils sont efficaces, ont pour résultat principal de renforcer l’apartheid planétaire en cours d’expansion, dont la nécessité paraît de plus en plus prégnante dans les esprits radicalement opposés aux valeurs du CNR. C’est parfaitement contradictoire avec le discours d’un Asselineau qui n’a jamais affirmé, à ma connaissance, qu’il fallait construire des murs où que ce fût (il est néanmoins fort répréhensible de sa part de s’être abstenu de condamner le projet d’extension de Trump, d’où ma petite provocation) et qui reproche justement à l’UE d’être une construction racialiste. Mais peut-être êtes-vous dans ses petits papiers et savez-vous jusqu’à quel point ses déclarations sont insincères ?

    Dès lors que la question est clairement posée, sans équivoque possible, sachez, puisque cela vous préoccupe, que je suis pour tous les référendums imaginables, étant favorable à la démocratie directe, y compris sur l’immigration, à condition qu’ils soient adossés à de vastes débats contradictoires. Je suis également pour le contrôle de leurs frontières par les États-nations tant que ces États existeront, ce qui risque de ne pas durer bien longtemps au sein de l’UE. De là à les transformer en bastions inexpugnables, il y a une marge. Imaginez-vous une France retranchée sur ses flancs est et sud-ouest derrière un rempart imperméable (ce qui ne fut le cas ni de la ligne Maginot, ni des murailles de Chine en leur temps) ? Pareil en Allemagne, en Hongrie, en Autriche, etc. Ce serait parfaitement contraire à ce qu’affirme l’UPR : la sortie de l’UE ne doit pas signifier le repli sur soi.

    Votre soutien manifeste au projet de Trump d’extension du mur à l’ensemble de la frontière avec le Mexique vous écarte moins de l’extrême droite xénophobe que vous prétendez combattre qu’il ne vous éloigne de l’idée séduisante d’unité citoyenne portée par un nouveau CNR ouvert sur le monde, dont on pourrait imaginer qu’il proposât aux autres nations de réduire l’immigration non pas contre les immigrés mais en leur faveur, par une aide française et/ou internationale au développement et à la démocratisation de leurs pays d’origine accrue et plus efficace qu’elle ne l’est actuellement, les incitant à ne pas quitter leur patrie (ce n’est pas le rêve du commun des mortels). La France regagnerait vite son prestige perdu auprès des peuples du monde si elle agissait ainsi (comme tente de le faire avec quelque succès la Chine, notamment en Afrique).

    Vous êtes, à mon avis, un(e) très mauvais(e) ambassadeur(rice) officieux(se) et, comme je l’espère, autoproclamé(e) de l’UPR.



  • O Coquinos O Coquinos 24 novembre 2017 00:29

    @Fifi Brind_acier [« commentaire » du 20 novembre à 22h46 adressé à Yanleroc]

    Mêmes remarques que dans ma réponse en deux parties à votre commentaire daté du même jour, 21h50, au sujet de votre propre prolixité.



  • O Coquinos O Coquinos 23 novembre 2017 19:35

    @Ar zen

    Bonsoir.

    Peu importe, peu importe... Bien sûr que cela importe, car si l’on fait croire aux gens que la principale expérimentation de la démocratie directe qui ait eu lieu jusqu’à présent au sein d’un Etat puissant, économiquement très développé pour l’époque, fut quelque chose d’anecdotique, comment leur en donner l’envie, comment leur faire prendre conscience qu’il ne s’agit pas d’une babiole, d’un détail de l’histoire comme aurait dit l’autre ? Passons.

    D’accord avec vous sur tout le reste, l’important c’est effectivement le premier pas. C’est pourquoi je vous ai écrit : « Vouloir la démocratie réelle ne signifie pas qu’on refuse de voter en faveur du champion du frexit aux prochaines élections de la ploutocratie, mais sous conditions en ce qui me concerne. »

    Vous insistez sur la Suisse comme si je faisais la fine bouche sur le niveau supérieur de démocratie qui existe dans ce pays par rapport au nôtre. Pourquoi ? La Suisse est certainement plus démocratique que la France (qui l’ignore encore ?), et, mises à part les restrictions à faire quant aux populations qui y étaient privées de droits civiques (à commencer par les femmes), la démocratie athénienne l’était davantage que la Suisse ne l’est aujourd’hui, de même qu’il existe un niveau de démocratie encore supérieur à celui de l’antique Athènes.

    Il ne s’agit pas de « se casser la tête » ni de casser celles des autres, mais tout simplement de hiérarchiser les problèmes (ce n’est pas à vous que je vais apprendre cela) : primo, sortir de l’UE (et de l’Otan) afin de rétablir la République française dans ses droits ; secundo, instituer le référendum d’initiative populaire y compris sur les questions touchant à la Constitution ; tertio, s’il se trouve une minorité suffisante de Français pour recourir à ce référendum sur cette question, proposer l’instauration de la démocratie directe. Cela me semble effectivement limpide.

    Peut-être que les activités menées par un Etienne Chouard en faveur de la démocratie pure vous paraissent inconciliables, dans le contexte actuel, avec l’urgence qu’il y a à libérer la France de la domination étrangère et de l’ultralibéralisme qui la détruisent à grand feu. Je comprends cependant pour ma part qu’il soit obnubilé par ce dans quoi il s’est tant investi depuis tant d’années, et ne lui jetterai jamais la pierre, à moins qu’il ne se mette à soutenir Trump avec les réserves d’usage lui aussi (voter pour Mélenchon fut bien sûr une erreur en complète contradiction avec l’excellente analyse qu’il avait antérieurement proposée au sujet de FA et de l’UPR). Pour moi, je n’ai aucun doute, aucune hésitation sur la priorité que constitue la sortie de l’UE au plus vite.