Bonjour @titi
Il faut effectivement veiller à ce que ces jeux se passent bien sur le plan sportif et sécuritaire, cela nul ne le conteste. La seule chose à laquelle appelle cet article, c’est de relayer les couacs et les abus afin que ces Jeux ne soient pas l’heure de gloire des élites et que le peuple sache que son argent a été employé à mauvais escient.
Pour ce qui est de l’affluence des devises, je crains que ça ne soit un voeu pieux. Déjà, les économistes prévoyaient que la France sortirait plus perdante que gagnante de ces Jeux, et depuis la honteuse cérémonie d’ouverture plusieurs entreprises étrangères (surtout étasuniennes) ont décidé de mettre fin au sponsoring car leurs dirigeants se sont sentis offensés par certaines mises en scène. Quelle que soit l’issue de ces Jeux, c’est bien le peuple qui devra éponger les frais...
Chers lecteurs,
Nous ne nous y sommes pas trompés. La cérémonie d’ouverture offerte hier au public a consacré le triomphe du wokisme, la négation de la culture française et l’entre-soi progressiste parisien.
Il est plus que jamais nécessaire que les mécontents fassent entendre leur voix, à l’heure où les élites se gargarisent d’une cérémonie qu’ils veulent « la plus réussie de l’histoire de l’olympisme ».
Face à cette propagande, il est nécessaire que nous, dissidents, construisions un contre-récit afin de contrer le narratif dominant et de mettre en lumière la propagande idéologique (voire ésotérique), les couacs logistiques et la gabegie financière de ces Jeux. En effet, l’information et l’histoire sont capitales et l’Etat n’hésite pas à user d’une propagande éhontée pour faire disparaître toutes les ombres au tableau. Il est de notre responsabilité de ne pas les laisser faire.
En leurs temps, les Jeux de Berlin de 1936 étaient aussi vus par la presse internationale comme « les plus réussis », mais désormais du fait du travail idéologique des historiens on les appelle « les jeux de la honte ». Il devra en être de même des jeux de l’élite parisienne. L’histoire devra retenir les restrictions des libertés, l’exploitation des travailleurs, les dépenses faramineuses, voire d’éventuels détournements de fonds sur lesquels plusieurs médias sont actuellement en train d’enquêter. Il est en effet capital que ces spectacles de la négation du peuple ne restent pas dans l’histoire comme l’heure de gloire de la Macronie et de la bourgeoisie parisienne.
@Spartacus Lequidam
Eh bien, étrangement, je partage beaucoup de choses dans ce que vous dites.
Comme vous l’aurez peut-être deviné, ma vision politique et économique est plutôt inspirée des mouvements tercéristes qui durant l’Entre-Deux-Guerres puis la Guerre froide étaient opposés à la fois au communisme, au fascisme et au capitalisme. Cependant, j’aurais effectivement plus de respect pour un vrai libéralisme à la Bastiat que vous proposez que pour lé néolibéralisme actuel sauce Macron-Trudeau qui combine une vision économique de droite (pro-marché, pro-patronat) et une vision sociétale de gauche (progressiste, cosmopolite). La France actuelle n’est en fait ni libérale ni socialiste, elle a juste pioché le pire des deux modèles sans les points positifs. Dans un pays réellement libéral, il n’y aurait pas de subventions à la presse ou aux associations pro-minorités, de lois muselant le discours politique et historique, de même qu’il n’y aurait pas d’interventionnisme étatique sur tout ce qui a trait au genre, à la sexualité ou à la « politique d’abolition de la prostitution » que Mme. Bergé vient de lancer récemment dans une logique toute religieuse de combat contre le vice. Si c’est ce libéralisme authentique « à l’ancienne » que vous proposez, je n’en serais certes pas adhérent, mais il me semblerait effectivement un moindre mal par rapport à cette doctrine bâtarde qui nous gouverne et qu’on peut résumer par la maxime « droite du travail, gauche des valeurs ».
Cependant, vos blâmes envers le socialisme me semblent peu justifiés et assez regrettables. Le socialisme économique n’est pas forcément accompagné d’un corollaire sociétal woke et immigrationniste, il peut aussi être conservateur et dénué de l’internationalisme marxiste. C’est celui de la « doctrine sociale de l’Eglise », celui du colonel De La Rocque ou encore celui des pays illibéraux de l’Est où l’Etat encourage une politique nataliste en versant des allocations aux mères de familles nombreuses, où il investit pour la pérennisation de la culture traditionnelle au sein de la jeunesse, pour la création de circuits économiques courts afin de s’affranchir du mondialisme, etc. De mon point de vue, c’est donc moins le socialisme en tant que doctrine économique qui est blâmable que son interprétation politique et sociétale par la gauche française, surtout depuis la chute du Bloc de l’Est. En effet, c’est à partir de là que la gauche a délaissé la défense des ouvriers français pour celle des minorités (ethniques, sexuelles, etc.) et le social pour le sociétal.
Bonjour @DACH
Où voyez-vous un appel à la nuisance ? Tout l’objectif de cet article est au contraire de soutenir et les athlètes et les bénévoles, tous exploités par les mêmes élites qui se sont accaparés des milliards d’euros destinés à l’organisation de ces Jeux.
Il a été redit plusieurs fois qu’il n’était pas question de mener des actions violentes ou de sabotage, ou même de perturber le déroulé des épreuves sportives. Cela, c’est la ligne rouge de cet article. Le seul but, c’est d’informer le peuple sur ce que les élites ont fait de ces Jeux en les confisquant et en les transformant en une grand-messe idéologique.
@La Bête du Gévaudan
Sur ce point, je suis entièrement d’accord avec vous. Les organisateurs croient, ou feignent de croire, que montrer un message universaliste et « prônant le métissage planétaire » (selon les mots mêmes de l’historien chargé de l’organisation de la cérémonie d’ouverture) plaît aux étrangers et leur renvoie une image positive de la France. En vérité il n’en est rien. De même qu’un Occidental se rend au Japon pour découvrir la culture japonaise, un étranger vient en France pour découvrir la culture française et non un gloubi-boulga mondialiste déraciné.
Les personnes originaires d’Europe de l’Est qui viennent en France et voient ce dégoulinement de propagande woke et mondialiste sont par exemple toujours dégoûtées, et surtout restent sur leur faim car elles n’ont rien vu de la France authentique qui les intéressait. Notre pays est hélas dans la négation de soi permanente. Là où les étrangers eux-mêmes attendent qu’on leur montre notre grandeur et notre fierté, nous leur montrons au contraire une image honteuse et négatrice de nous-mêmes.
Votre vers de Du Bellay est très sensé. Je le complèterais par cette citation d’Edgar Quinet : « Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays ; c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. »
@La Bête du Gévaudan
Cela n’a rien d’énervant, et c’est tout à fait votre droit d’exprimer votre opinion. Cependant, c’est quelque peu regrettable de se battre contre des fantômes et cela n’apporte rien au débat public. Si l’on utilise l’invective « fasciste » comme synonyme de « mal » et qu’on le jette au visage de personnes, contemporaines ou passées, au lieu de discuter du fond de leur politique, finalement on fait exactement la même chose que la gauche en hystérisant le débat. Orban est aussi traité de « fasciste » par l’Occident. Cette accusation est-elle fondée ? Je l’ignore. Ce que je sais, c’est que lorsque l’on va en Hongrie les rues y sont propres et sûres, les gens heureux et fiers de leur pays, etc. Les anathèmes idéologiques n’ont donc aucun intérêt.
Savoir qui faisait quoi en 1940 n’a en vérité que peu d’utilité. Actuellement, ce n’est ni le « fascisme » ni le « bolchevisme » qui détruisent le pays, mais le mondialisme, le capitalisme et le progressisme, qui sont les trois piliers du NWO.
Et je partage en outre entièrement le fait qu’une politique patriotique réelle ne peut se faire que dans le cadre d’une économie socialiste, le libéralisme et la logique du marché étant antinomiques avec toue idée de patrie. Pour approfondir cette réflexion, je vous invite à vous renseigner sur le colonel De La Rocque, fondateur des Croix-de-Feu qui avait un programme à la fois profondément enraciné (nationaliste et conservateur) et très tourné vers la protection sociale, au point que certains pensent qu’il est l’inventeur du concept de Sécurité Sociale. Et si un brevet de fréquentabilité est absolument nécessaire pour bien considérer un personnage historique, De La Rocque a été un résistant pendant la guerre, donc il trouvera sans doute grâce à cette exigence.
@sylvain
Les athlètes n’ont rien fait de mal, ils ne sont pas responsables de cette gabegie, dont ils sont même souvent les premiers lésés. J’ai été vraiment ému et indigné par les conditions de travail de certains en réalisant des entretiens. Il est inacceptable que dans un pays dit « riche » des sportifs de haut niveau doivent vivre au SMIC, mendier les soutiens de sponsors en échange de publicités stupides ou avoir parfois un travail à côté de leur activité sportive pour subvenir aux besoins de leurs familles. Chez les Anglo-Saxons, pourtant plus libéraux que nous économiquement, il y a une vraie prise en charge dès l’université pour permettre aux sportifs talentueux d’exercer à plein temps dans des conditions optimales. L’objectif des « 100 médailles » fixé par la France semble comique lorsque l’on voit que rien n’a été fait depuis sept ans pour faire émerger une génération de sportifs de haut niveau.
Après ces Jeux, il faudra vraiment que la justice enquête pour savoir où sont passés ces 10 milliards s’ils n’ont servi ni aux financements des athlètes, ni à l’éducation des futurs sportifs, ni à l’aménagement d’infrastructures...
Bonjour @Spartacus Lequidam
L’argument selon lequel « le fascisme était de gauche » ou que « les collabos étaient de gauche » revient souvent dans les sphères de droite. Au-delà du débat sur la véracité historique de ces arguments, c’est sur leurs implications philosophiques que je souhaite vous répondre.
Lorsque la droite tient de tels propos, elle valide finalement le paradigme moral dominant et en tire même gloire d’en être le meilleur élève. En 2018, Guillaume Perrault, du Figaro, avait fait paraître un livre intitulé « Conservateurs, soyez fiers ! ». Dans celui-ci, il tentait de prouver, comme vous, que tous les « maux » venaient de la gauche et qu’a contrario les responsables de droite avaient été les premiers anti-colonialistes, les premiers dreyfusards, les premiers féministes, les premiers résistants, les premiers adversaires de la peine de mort, les premiers défenseurs de l’IVG, de la laïcité, etc... La fierté de la droite est donc d’être plus à gauche que la gauche ! Cela traduit bien le complexe dont souffre la droite en France (et plus largement en Occident), où pour exister elle est obligée de se calquer sans cesse sur les valeurs morales de la gauche et de valider sa définition du bien et du mal. Or, on ne gagne pas un combat politique en parlant la langue de l’ennemi. Car, admettons même que toutes ces assertions soient historiquement vraies. Y a-t-il de quoi en être fier ? Si la droite a été tout cela, elle est donc responsable de l’état actuel de la société au même titre que la gauche.
En brandissant l’épouvantail du fascisme, la droite tente en fait, maladroitement, d’imiter l’attitude hystérique de la gauche qui s’est spécialisée dans l’usage de ce que j’appelle les « mots disqualifiants » qui sont censés jeter d’emblée l’opprobre sur l’adversaire et le disqualifier du débat quoi qu’il dise (des mots comme « raciste », « sexiste », « homophobe », « facho », etc.). La droite, au lieu de remettre en cause ce dévoiement du débat public, semble au contraire s’y accommoder comme on l’a vu depuis octobre dernier où les journalistes de CNews emploient le mot « antisémite » comme ceux de gauche emploient le mot « raciste » : sans réfléchir et dans le seul but de disqualifier tous ceux qui n’entrent pas dans leur grille de lecture. C’est assez regrettable.
La seule chose qui devrait nous préoccuper lorsque l’on écoute un discours politique, c’est de savoir si celui-ci est factuellement vrai ou faux. Le reste (qui il sert, par quoi est-il motivé, etc.) est assez secondaire. Or, ces « mots disqualifiants » ont justement pour but de dévier le débat de la véracité du discours sur son acceptabilité. Récemment j’ai par exemple entendu à la radio, lors d’un débat, une personne de gauche dire : « Ce que vous dites est raciste, et en plus c’est faux »... Notez bien cette phrase : pour elle, le caractère moralement inacceptable du propos de son adversaire prime sur le fait que son discours soit faux, ce qui signifie entre les lignes que même si ces propos étaient vrais ils ne devraient pas être tenus selon elle du fait de leur caractère offensant ou illégal. La droite est exactement la même sur ces questions : toute critique d’Israël s’apparente désormais à de l’antisémitisme, tout discours nuancé sur l’islam à de la dhimmitude, tout discours social à du socialo-communisme, indépendamment du fait que ces discours soient vrais ou non. Ce n’est pas notre vision du débat public où toute vérité doit avoir droit de cité, la vérité primant sur toute autre considération politique, légale ou morale.
@tashrin
Bonjour,
En effet, on aurait peut-être dû s’y prendre un peu plus tôt :). L’actualité politique a repoussé l’échéance. Et le travail de préparation de l’article a été aussi assez long : entretiens, recoupement des sources, choix des différentes méthodologies du plan d’action, etc.
Certains avaient effectivement dit dès 2017 (avant même l’attribution officielle) que ces J.O. seraient mal gérées et qu’il y aurait des couacs, de l’opacité, etc. On les a traités de mauvais Cassandre, de rabat-joies, voire d’antifrançais. L’actualité montre qu’ls ont pourtant eu raison. Il y avait eu un collectif citoyen nommé « Non aux J.O. 2024 à Paris » qui a écrit plusieurs articles très sensés sur le site de Médiapart entre 2018 et 2020, mais je ne sais pas du tout ce qu’ils sont devenus depuis.
Quoi qu’il en soit, il n’est pas encore trop tard pour mettre en œuvre certains modes d’action civique, notamment tout ce qui concerne le partage d’informations aux médias et sur les réseaux sociaux. Là, par exemple, on vient d’apprendre que la salle où doivent se tenir les épreuves de judo n’est pas prête et qu’il y a beaucoup de malfaçons dans les infrastructures.
Bonjour @Com une outre
Vous avez raison, hélas. La cérémonie avec Dombasle était un désastre international, de quoi nous donner honte d’être Français (lorsqu’on est Franco-Russe, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec ce qu’avait offert la Russie à Sotchi en 2014 ou lors de la CDM de 2018 à Moscou).
Vous avez bien compris l’esprit de cet article qui — encore une fois — n’est pas de saboter ces Jeux ou de souhaiter leur échec, mais bien au contraire de mettre en lumière leur sabotage par ceux-là mêmes qui étaient en charge de les organiser.
J’ai fait plusieurs entretiens en préparation de cet article avec des sportifs (pas forcément membres de la délégation), des entraîneurs, des présidents de clubs, etc. La gestion du sport professionnel en France est lamentable... et un peu mafieuse, il faut le dire. Beaucoup disent que les fédérations sportives sont des Etats dans l’Etat avec des présidents indéboulonnables et leurs cours de vassaux inféodés, les pressions morales y seraient monnaie courante contre ceux qui osent émettre des critiques, et surtout il y aurait une grande opacité sur les subventions. On m’a même dit qu’à un certain endroit où doivent se tenir des épreuves, les organisateurs français auraient mis de faux sièges en carton dans les tribunes pour faire croire aux inspecteurs internationaux que tout était en place à temps. On dirait une méthode du Bloc de l’Est pendant la Guerre froide, mais non, c’est bien la France actuelle...
Je pense que les journalistes se retiennent pour l’instant par respect pour les sportifs, afin de ne pas gâcher un évènement pour lequel ils se préparent depuis des années, mais des scoops devraient sortir après les J.O., et peut-être donner lieu à des actions en justice pour savoir où sont passés ces 10 milliards.
@Xenozoid
Une bien triste réalité, effectivement.
Savez-vous que depuis la loi de programmation militaire, l’Etat peut puiser sur votre livret A pour financer l’industrie de l’armement ? Beaucoup de citoyens l’ignorent, mais c’est écrit noir sur blanc dans le texte.
Bonjour @Gégène
Cela confirme les doutes soulevés dans cet article quant au « record de la vente de billet ». S’il y a vraiment autant de gens qui viennent assister aux Jeux, où seront-ils hébergés ?
On observe une véritable frilosité des journalistes d’investigation au sujet des J.O., comme si c’était un sujet tabou, ils refusent d’enquêter sur d’éventuelles magouilles et manipulations. La France est toujours le pays de la Raison d’Etat. Si les médias font défaut, ce sera alors aux citoyens d’enquêter et de rétablir les faits.
@L’apostilleur
Votre dernier paragraphe est absolument juste. Lors du dernier match d’Italie, il y avait une vraie ferveur lors de leur hymne national, que les joueurs comme les supporters (de tous âges et de toutes origines) ont chanté avec passion, certains dans le public s’époumonaient littéralement. Quand on compare à la France, c’est vraiment terne.
Avez-vous remarqué ce rapport ambigu que les Français entretiennent avec l’hymne et le drapeau de la France ? On dirait qu’il y a une sorte d’exception lors des compétitions sportives où on peut les afficher (pas trop fort, non plus), mais que le reste du temps on les met au placard comme des éléments honteux. Cela ne se fait dans aucun autre pays... Le plus drôle c’est que le drapeau tricolore comme la Marseillaise sont des créations de la Révolution et de son esprit universaliste inspiré des Lumières. Mais le progressisme étant une fuite en avant perpétuelle, ces éléments jadis progressistes sont devenu de nouveaux éléments réactionnaires.
@Octave Lebel
« N’oublions pas qu’il y en a d’autres qui trouvent que ceux qui possèdent ces médias et qui commandent la musique à l’orchestre n’ont pas encore assez d’emprise et qu’il faut encore privatiser et leur en donner plus »
Ce qui est un non-sens. Je ne comprends même pas comment des gens qui se disent nationalistes et pro-peuple peuvent vouloir brader les médias aux milliardaires alors que l’information, comme l’armée, la justice et le nucléaire, est un domaine vital de la nation. Je ne dis pas qu’il faut revenir au temps de l’ORTF, mais il est essentiel qu’il existe une information du service public dans le pays.
La logique du RN est la suivante : vu que la gauche a la mainmise sur les médias du service public, vendons-les à un milliardaire de droite, comme ça on aura aussi un levier d’information pour nos idées. C’est un très mauvais calcul, car in fine, cela équivaut à polariser l’information entre deux visions antagonistes et donc à augmenter les clivages : chacun se lavera le cerveau avec le média de son choix, le groupe Drahi pour les modérés, le groupe Bolloré pour les radicaux. Au lieu de dépolitiser les médias ils proposent encore plus de politisation.
@leypanou
Oui, certains ont tendance à jouer « perso » comme on dit, quitte à gâcher une occasion en or au lieu de faire la passe à un coéquipier mieux placé. Cela rejoint peut-être en partie le manque d’éducation morale dont cet article fait part. Et là, c’est plutôt le staff et la formation des jeunes sportifs en général qui sont à blâmer.
Ce qui saute aux yeux, aussi, c’est que nos joueurs, surtout les plus jeunes, ont tendance à « bourriner » et à tirer un peu dans le tas au lieu de cadrer correctement : d’où de nombreuses occasions manquées. Il y a un vrai souci de technique.
Bonjour @Soucougnan
C’est tout à fait possible. Chirac était loin de faire l’unanimité sous sa présidence, mais à sa mort en 2019 beaucoup de Français ont été sincèrement émus. C’est moins le personnage qui leur manquait que l’époque relativement apaisée et prospère où celui-ci était à la tête de la France.
Il est donc bien possible que Attal, Mélenchon, Le Pen ou tout autre résident de l’Elysée nous fasse regretter notre Jupiter national. D’où la nécessité d’en finir avec le présidentialisme et le jacobinisme à la française en nous dirigeant vers ce que proposaient dès 2018 les Gilets Jaunes : un pays décentralisé fonctionnant sur le modèle de la démocratie directe, des mandats impératifs et du RIC. Le président ne doit être que l’exécutant des volontés du peuple, chargé de veiller à leur application. C’est le sens étymologique même du « pouvoir exécutif ».
Bonjour @GoldoBlack
Parlons-nous bien du même Strasser qui a dénoncé dès la fin des années 20 l’arnaque du national-socialisme et son virage capitaliste et en faveur du patronat ? Celui dont le frère a été sauvagement assassiné par les nazis et qui a lui-même dû fuir l’Allemagne et vivre caché durant des années ? Celui qui a aidé les Alliés pendant la guerre et dont l’organisation clandestine a mené des opérations de sabotage et d’espionnage dans l’Allemagne hitlérienne ? Qui fut après la guerre persécuté par les communistes qui le jugeaient trop nationaliste et par les capitalistes qui le trouvaient dangereux à cause de son programme social ?
@L’apostilleur
On peut combattre les deux. La justice sociale sans la sécurité est bien inutile, et la sécurité n’a pas de sens si on ruine sa santé au service du patronat.
Bonsoir @Francis, agnotologue
« Droite des valeurs, gauche du travail » signifie en fait qu’on est d’une sensibilité plutôt de droite sur les sujets ayant trait à la sécurité, à l’identité, aux valeurs traditionnelles et familiales, et d’une sensibilité de gauche sur tout ce qui a trait au travail, à l’économie et au social. Bien que la personnalité française ayant popularisé cette maxime soit aujourd’hui controversée et bannie du discours public, son constat reste juste sur la nécessité de concilier les valeurs traditionnelles de droite et les valeurs révolutionnaires de gauche, chacune ayant raison sur ses sujets de prédilection, et chacune s’égarant lorsqu’elle en sort.
@Agerate
En vérité, le clivage droite-gauche semble assez suranné de nos jours. D’où la maxime « droite des valeurs, gauche du travail », reprise dans cet article. Sur le plan social et économique, il y a effectivement plus de valeurs communes avec la gauche, et sur les volets identitaire et sécuritaire avec la droite.
Se définir d’une aile ou de l’autre de l’échiquier politique, n’est-ce pas, quelque part faire preuve d’hémiplégie intellectuelle ? Comme si un seul camp avait de bonnes idées et que l’autre était entièrement. C’est la solution la plus facile, cela permet de se catégoriser dans un camp et de construire mentalement l’idée de « l’autre camp », quitte à aller dans la caricature de sa propre pensée (comme les wokes, dont je suis certain que beaucoup d’entre eux adoptent cette position caricaturale par opposition à la droite ; et pareil pour les quelques zozos racistes au sein de la droite qui sont dans la surenchère pour « faire chialer les gauchistes » comme l’a dit un de leurs influenceurs). L’idéologie est le cancer de l’âme.
La posture défendue dans cet article se veut un juste milieu (qui ne signifie pas compromis, ou « en même temps », on n’est pas chez Macron :) ). La droite a raison de défendre l’identité et l’ordre, mais elle s’égare dans une vision économique favorable au marché et aux possédants. La gauche a raison de défendre la justice sociale et la lutte des classes défavorisées, mais elle s’égare dans le wokisme et l’universalisme. A partir de là, la meilleure option politique semble de s’inspirer de la droite sur les thèmes sécuritaires et identitaires et de la gauche sur la thématique sociale et économique.
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