Avertissement aux lecteurs écologistes : lisez l’article jusqu’au bout, sinon vous risqueriez de le moinser d’office et à tort !
Bon article qui pose de judicieuses questions. Une des conclusions que l’on peut en tirer, c’est qu’il est plutôt illusoire d’espérer que l’écologie politique pourra advenir par la voie démocratique...
La solution aux problèmes économiques et écologiques me semble devoir inévitablement passer par le partage et la sobriété (à moins d’opter pour un monde apocalyptique avec des conflits incessants et de plus en plus meurtriers pour permettre à une partie de plus en plus infime de la population mondiale de continuer à vivre dans l’opulence pendant que le reste de l’humanité sera plongée dans la famine).
Ainsi, nous devrons par exemple tous devenir plus ou moins végétariens (snif) car l’élevage consomme beaucoup de ressources pour un rendement calorique faible...
PS Votre idée d’utiliser les déchets pour fertiliser les sols n’est pas mauvaise en soi mais, d’après vos propres calculs, l’utilisation de tous les déchets ne suffira à fertiliser que 0,02 % des surfaces agricoles (32 millions d’hectares en France, source Wikipedia).
@ Michel Maugis
Je suppose que vous avez des amis, des relations ou de la famille pour plusser vos interventions !^^
Vos raisonnements sont proches de l’interprétation paranoïaque, ils ne suivent aucune logique formelle. Grosso modo, ce que vous me dites se résume à : « Comme vous n’êtes pas d’accord avec moi, vous devez être un contre révolutionnaire petit bourgeois à la solde des impérialistes américains et donc vous avez tort » ! :)
Vous auriez fait un admirable procureur du temps de Staline !
@ Michel Maugis
Réponse point par point ::
Effectivement, je ne pense pas que l’idéal communiste de la révolution cubaine prône le consumérisme (ne pas confondre productivisme et consumérisme). Donc, l’attrait qu’exerce la société de consommation libérale et capitaliste sur le peuple cubain l’éloigne effectivement de l’idéal révolutionnaire.
Non, ce que j’ai dit n’implique ni directement ni indirectement que c’est le processus révolutionnaire qui est la cause des privations. Il n’y est pas pour autant totalement étranger : outre l’effet délétère du blocus américain, on ne peut nier que la société de type communiste établie par la révolution castriste se prive du fantastique effet de levier du crédit bancaire (qui a par ailleurs d’autres effets très pervers que nous sentons bien actuellement !).
Je n’ai aucune envie de voir Cuba tomber aux mains des Américains mais je pense qu’une partie non négligeable (mais comment savoir de manière précise ce que pense le peuple cubain alors que la liberté d’expression est très limitée, d’où la question initiale de mon premier post) de la population serait prête à échanger ses idéaux contre l’american way of life...
Je ne vois vraiment pas comment on peut nier que nous soyons en France, et dans la plus grande partie du reste du monde, dans une société de consommation !!! Il s’agit ici d’une simple constatation ! Je serais extrêmement curieux de connaître les arguments qui vous conduisent à penser différemment. Et même si vous aviez raison, je vois encore moins comment on peut dire, comme vous le faites, que considérer notre société sous cet angle de la consommation est une idée bourgeoise : je ne vois vraiment pas le rapport !
Enfin, et là je crois que nous atteignons les limites de l’absurde, en quoi qualifier notre société de société de consommation peut-il être considéré comme une « idée franchement égoïste » ? Je veux bien que vous la considériez de votre point de vue comme stupide si vous pensez détenir une vérité différente et évidente... mais que vient faire l’égoïsme là-dedans ???
Bien qu’ayant plussé votre article qui dresse un bilan me semble-t-il honnête de la politique américaine vis à vis de Cuba, j’aimerais vous interroger sur votre affirmation selon laquelle les « habitants de l’île ... restent en grande majorité attachés au processus révolutionnaire ».
Sur quoi vous basez-vous pour dire cela ? Je vous pose la question car ce n’est pas du tout l’impression que j’ai retirée de mon court séjour à Cuba : j’ai plutôt eu l’impression que la population était lasse des privations et qu’elle ne rêvait que d’une chose, pouvoir se jeter à corps perdu dans le consumérisme. Et pourtant, je serais personnellement malheureux de voir Cuba nous rejoindre à la table des sociétés de consommation, préférant nettement que le régime castriste s’amende en autorisant la liberté d’expression et en trouvant le moyen, malgré la malveillance américaine, d’assurer des conditions de vie plus confortables à sa population.
@ Catherine Ségurane
Il est amusant de voir un personnage tel que vous, avatar de l’« héroïne » niçoise qui aurait contribué à faire battre en retraite les troupes de François 1er, roi de France, et de ses alliés turcs, alors qu’elles tentaient de prendre Nice, un personnage tel que vous, disais-je, défenseur du régionalisme niçois contre la république française, prendre la défense de la France !!
Vous n’êtes qu’un triste représentant de ces partisans de l’égoïsme que sont les régionalistes et nationalistes qui vivent dans une démocratie : des gens tellement pitoyables qu’ils n ont que leur appartenance à une communauté comme sujet de fierté. Monsieur, je vous plains... en même temps que je crains le danger que vous représentez pour les valeurs républicaines !
@ Hijack
Après avoir vu le reportage de Lepers (et après avoir fréquenté les gens du voyage au sein d’une association), je voudrais simplement te signaler :
1) que les gens du voyage sont des humains et qu’à ce titre, ils sont largement aussi cons que les autres (je ne fais pas de racisme positif, non plus que négatif soit dit en passant).
2) que ce que tu reproches aux « connards inhumains » s’applique à fond à la culture des gens du voyage. Il y a chez eux un sentiment identitaire très fort qui leur fait placer leur appartenance à leur famille/ leur clan/ leur ethnie avant tout. Ce qui leur fait considérer les « autres » comme des pariahs, des intouchables au sens strict du terme (ils jettent la vaisselle qu’un gadjo a touchée et ils doivent se laver après avoir été en relation avec un gadjo pour se purifier de la souillure du contact).
Alors, oui, les gadjés (soit toute l humanité moins les gens du voyage) les rejettent mais il faut quand même souligner leur peu de volonté d’adaptation qui fait qu’après mille ans d’errance, ils n’ont toujours pas adopté la culture des sociétés qu’ils traversent...et qu’ils semblent mépriser !
Cette situation rentre dans le cadre (d’ailleurs quasi universel) de la causalité circulaire : le rejet des uns renforce le repli identitaire des autres et inversement.
@ l’auteur
Je suis d’accord avec vous sur le fait que les medias occidentaux, aux ordres de leurs gouvernements respectifs, diabolisent certains pays pour des raisons politiques.
Dans l’histoire que vous relatez et dont je ne sais pas grand chose, je retiens cependant un élément extrêmement dérangeant : le meurtrier, un homme, est pardonné (peine de mort commuée en peine de prison) et l’épouse de la victime, coupable d’adultère (peut-être de complicité au pire, mais vous n’en parlez pas) est condamnée à mort...
Alors que la mise à mort soit réalisée par lapidation ou par pendaison me semble secondaire : il semble bien que les hommes et les femmes soient loin d’être égaux devant la loi en Iran (et je ne parle même pas de l’horreur de toute condamnation à mort, que l on soit coupable ou innocent) !
D’accord avec le fond de l’article, je voudrais d’une part signaler une grosse erreur de chiffre. Vous écrivez : « les dégazages et délestages sauvages (en toute impunité) dans la seule méditerranée ont été estimés à 1,5 millions de tonnes de brut en surface par an. Reporté aux 4 mois potentiel (du 21 avril au 21 août) de la fuite « Deep Water Horizon » cela donne 0,375 tonnes de brut » Il doit certainement falloir lire 1,5 tonnes au lieu de 1,5 millions de tonnes, sinon la pollution due au dégazage en Méditerrannée serait du même ordre que celle qui a lieu actuellement dans le golfe du Mexique...
D’autre part, je voudrais également faire un commentaire sur la dernière phrase de votre article : « Que celui qui n’a jamais utilisé de plastique, consommé du non local, non saisonnier ou industriel, pris l’avion, le bateau, ou fait un plein d’essence, jette la première pierre » Elle est tout à fait contraire à l’intention de votre article car si vous l’appliquiez à vous même, cela vous interdirait de publier votre article (vous avez certainement consommé un produit de l’industrie pétrolière dans votre vie, ce qui devrait vous inetrdire de la critiquer ) ! Ce n’est pas en culpabilisant le consommateur, prisonnier d’un système économique, que nous pourrons faire avancer les choses. Là où je suis par contre d’accord avec vous, c’est qu’il faut changer le système.
@ Yena-Marre
On ne peut confondre un blasphémateur avec un néo nazi : le premier offense une croyance, le second incite au crime contre l’humanité.
Mettre à mal un sentiment religieux et massacrer des populations entières sont deux choses entièrement différentes...
Qu’il y ait ou non un réchauffement climatique, qu’il soit ou non lié aux activités humaines, cela ne change pas énormément les mesures à prendre d’urgence pour sauver notre civilisation : en effet, les sources d’énergies non renouvelables s’épuisent, se raréfient du moins, et aucune alternative durable n’est en vue pour répondre à la demande sans cesse croissante de nos économies productivistes et consuméristes. Il va donc falloir prévoir un changement de société pour s’adapter à une situation de pénurie en matière d’énergie, ce qui veut dire entre autres s’habituer progressivement à avoir moins recours aux énergies fossiles et donc émettre moins de gaz à effet de serre même si ceux-ci s’avéraient d’une totale inocuité.
@Lucien Denfer
Vous vous croyez sans doute un défenseur des vraies valeurs morales et en même temps vous êtes prêts à agresser physiquement des gens qui ne vous ont fait aucun mal devant vos enfants...
Nous sommes à une époque où les actes de violence sont montrés sans aucune retenue aux plus jeunes (voire valorisés dans nombre de sports ou de films) alors que l’acte qui conduit (normalement ^^) à la création de la vie (voire même la vue d’un corps humain), est considéré comme obscène... Bizarre !
@ l’auteur et à ses supporters
Vous avez raison de dire que la démographie actuelle pose un problème : notre planète est incapable, et de très loin, de permettre à tous ses habitants de vivre comme des occidentaux. C’est pourquoi certaines personnes, tenant le même raisonnement que vous, ont émis la suggestion de faire disparaître 95% de la population mondiale (pour la ramener aux environs de 500 millions), ce qui permettrait aux survivants et à leurs descendants (à condition de rester à population constante) de continuer à vivre indéfiniment comme nous le faisons maintenant. C’est simple et de bon goût !
Plus sérieusement, ou plutôt plus humainement, c’est par le développement des pays pauvres que le problème démographique se résoudra et non pas par des mesures coercitives (qui même dans une dictature telle que la Chine n’ont eu que des effets limités). La seule voie moralement défendable, c’est celle que prône l’écologie politique, c’est à dire la diminution de la production et de la consommation dans les pays riches et un développement respectueux de l’environnement dans les pays émergents.
@ herve33
« c’est redéfinir la notion même de croissance qui pourrait prendre en compte d’autres critères ... »
Il n’est pas faux de dire que le terme de décroissance n’est pas très porteur... C’est pourquoi certains proposent en lieu et place celui de « croissance qualitative », en opposition à la croissance quantitative.
@ l’auteur
« le français a une complexité graphique, à peine plus que l’espagnol ou l’italien »
Rien n’est plus faux : l’italien et l’espagnol ont une orthographe régulière (ce qui n’est pas du tout le cas du français) à tel point que la dyslexie et la dysorthographie sont quasiment inconnues en Espagne et en Italie. Ceci est à comparer avec les quelques 10% de dyslexiques que comptent la France et les pays anglophones... La réforme de l’orthographe serait donc une oeuvre de salubrité publique au sens strict du terme.
Par ailleurs, votre comparaison entre Diderot et un jeune « sauvageon » d’aujourd’hui est particulièrement saugrenue. Comparons ce qui est comparable : jamais en France, le taux d’illettrisme n’a été aussi bas qu’à l’heure actuelle.
Lorsque l’on vante les mérites de l’école de nos grands-parents, on oublie de préciser qu’à l’époque beaucoup d’enfants n’étaient pas (ou très peu) scolarisés (et ce, en particulier dans les milieux ruraux qui constituaient la majorité de la population), ce qui entraînait un fort taux d’analphabétisme et d’illettrisme... Les bons résultats de cette époque concernaient essentiellement des enfants des villes, de milieu bourgeois ou intellectuel.
Même si chacun a une exception en tête (du style : « ma grand-mère qui vivait à la campagne écrit cent fois mieux que mon fils qui a fait des études supérieures »), les statistiques ne mentent pas : le niveau global de la population française, que ce soit en lecture, en orthographe ou en culture générale, n’a jamais été aussi élevé.
@ Icar
« et l’immobilier locatif va en prendre un bon coup derrière la casquette......AIE AIE AIE.....le soleil n’est plus ce qu’il était !!! »
Si les prix de l’immobilier locatif s’effondrent, cela permettra peut-être à quelques uns des milliers de Tahitiens qui vivent dans des bidons-villes de se loger décemment... et le soleil ne sera plus ce qu’il sera pour les gros propriétaires.
Et le problème majeur de ce territoire, c’est le mélange d’un colonialisme et d’un capitalisme sauvage : les polynésiens (gentiment surnommés les « bougnes » par les métropolitains) ont été exploités et dépouillés de leurs terres depuis bien longtemps et ne sont le plus souvent considérés que comme des citoyens de deuxième catégorie (peu protégés il est vrai par une classe politique connue pour sa corruption).
L’efficacité de l’homéopathie est sans aucun doute à mettre sur le compte de l’effet placébo. Ceci dit, il est tout à fait utile de disposer de placébos pour répondre à la souffrance des personnes présentant des troubles psychosomatiques. Celà explique que l’assurance maladie rembourse les soins homéopathiques (peu coûteux) et que la communauté médicale n’ait jamais diligenté une étude sérieuse sur l’efficacité de cette pratique : elle a sa place dans l’arsenal médical, au même titre que l’acupuncture par exemple, et il serait contre productif de prouver son inefficacité intrinsèque.
@ l’auteur
Je vous conseille vivement de discuter de tout cela avec un professionnel de santé.
@ l’auteur
La baisse supposée du niveau d’éducation en France est un mythe. Veuillez trouver ci-dessous un extrait d’article citant une enquête de l’INSEE datant de 2005.
« Une des conclusions intéressantes de cette nouvelle enquête conduite par l’Insee est d’aller à l’encontre des théories sur la baisse du niveau en France. Que ce soit en lecture, calcul ou compréhension orale, les jeunes de 18 à 29 ans ont, en effet, de meilleurs résultats que les générations plus âgées. Ainsi en lecture, seulement 7% des personnes âgées de 18 à 25 ans éprouvent des difficultés graves ou importantes contre 22% des 60-65 ans. »
Par ailleurs, le pourcentage global d’illettrés en France se situe à 9% (même enquête de l’INSEE) et non pas à 37% comme vous le prétendez... D’autre part, ne confondez pas illettrisme et analphabétisme (ce dernier a disparu de la population scolarisée en France) : le chiffre de 9% s’applique à des individus qui ont des difficultés plus ou moins sévères avec le langage écrit mais il serait exagéré de dire qu’ils ne savent pas lire.
@ l’auteur
Comme vous le dites, les américains sont très forts dans le domaine de l’armement. C’est pourquoi j’ai bien peur que la bataille du dollar que vous évoquez dans votre titre ne devienne une guerre du dollar...
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