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Les commentaires de Serviteur



  • Serviteur Serviteur 6 octobre 2012 10:48

    Merci à l’auteur pour cet article et merci aux commentateurs ( à l’exception de l’excité idéologique, encore que ses outrances ne soient pas dépourvues d’un certain potentiel comique).

    Cela faisait un certain temps que je n’avais pas vu d’article et de commentaires de cette qualité sur l’agora, cela méritait bien de ressortir ce vieil avatar pour vous remercier.



  • Serviteur Serviteur 14 septembre 2012 10:39

    Si vous avez l’impression de prêcher dans le désert rassurez vous c’est tout à fait normal sur Agoravox.

    J’aurais pour ma part aimé en savoir plus sur "ce qui est désormais admis par tous les experts : savoir qu’un système électrique est proprement ingouvernable quand la part active de la production intermittente dépasse 30 % du total de la production".

    Cordialement,

    Serviteur.



  • Serviteur Serviteur 8 septembre 2012 20:35

    Je me permets de corriger l’auteur quant à son paragraphe sur la carte scolaire, cette dernière n’a pas été supprimée comme l’avait tout d’abord annoncé le président Sarkozy mais simplement assouplie. 


    Pour ceux que le sujet intéresse je recommande la lecture édifiante du rapport du Sénat (http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-617-notice.html) sur l’assouplissement de la carte scolaire ou vous trouverez quelques petites pépites sur la méchante concurrence, la mixité sociale qui va résoudre tous les problèmes etc.

    Cela fait 100 pages mais il y a une synthèse qui résume le tout à la fin (+ jetez aussi un coup d’oeil sur la contribution des sénateurs ump face au délire mixité social à tous les étages et a toutes les sauces).

    Je ne résiste pas à vous faire part de quelques morceaux choisis que j’ai trouvé particulièrement tordant :

    « il s’agira de privilégier une carte de formation qui ne stimule pas la concurrence entre les établissements et l’adoption de politique d’attractivité pour capter des flux d’élèves ». 

    « ...dans les filières sélectives, il soit tenu d’avantage compte de la motivation des enfants, appréciée lors d’entretiens, plutôt que de leur niveau scolaire. » 

    A noter un passage où les internats d’excellence sont critiqués car en retirant les meilleurs élèves issus de milieu défavorisé des établissements situés en zone urbaine sensible, on défavoriserait les autres élèves de ces établissements avec des classes privées « d’élèves moteurs ».

    il s’agit donc de sacrifier la réussite individuelle de ces élèves et leur possibilité d’ascension sociale au profit d’une hypothétique réussite collective d’une classe composée majoritairement d’individus n’ayant pas tous « intégré la norme scolaire ». Et rien sur le fait que le moteur d’une classe c’était/ ce doit être normalement l’enseignant.

    Enfin j’ai recherché l’information mais je n’ai pas pu la trouver donc à votre avis : où la rapporteuse a t elle bien pu faire ses études ? Où a t elle placé ces hypothétiques enfants ?



  • Serviteur Serviteur 6 septembre 2012 11:26
    • Eliminer la plus grande barrière à l’embauche : le salaire minimum. Les conséquences désastreuses du salaire minimum ont été le chômage de masse surtout parmis les jeunes et la diminution du pouvoir d’achat (oui, diminution, pas augmentation).

    => si je puis me permettre : ça existe déjà on appelle ça un « stage » à 400 euros.

    => la vrai barrière à l’embauche DANS LES PME c’est la difficulté à engager rapidement pour faire face à une demande / à licencier quand la situation se dégrade.

    • Eliminer le besoin de licences pour commencer un business. Par exemple la santé est elle un business comme les autres ? La sécurité sanitaire est elle un vain mot ?  

    => Dépend des licences et du business.

    • Décentraliser le système fiscal – Les régions pourront se faire la concurrence pour attirer le capital et le taux d’imposition atteindra le minimum possible.

    => Bienvenue en France, une et indivisible, la concurrence du moins disant fiscal a aussi pour conséquence un manque d’investissement dans les infrastructures essentielles à une économie efficace. J’attire par ailleurs l’attention de l’auteur sur l’existence de mécanisme de péréquation permettant pour faire simple que les régions les plus pauvres (ex minière, centrale) ne soient pas à la ramasse par rapport aux plus riches

    • Eliminer les taxes sur la plus-value – Permet le retour de capitaux.

    => pas assez de connaissance pour me prononcer.

    • Eliminer les taxes d’héritage – Permet de réduire la fuite de capitaux et limiter la discontinuité dans l’activité des entreprises. La famille pourra travailler comme une équipe. Aujourd’hui, avec des taxes d’héritage faramineuses, il n’y a rien de motivant à avoir l’Etat comme héritier.

    => Alors oui mais non. Oui pour ce qui est de la transmission d’une activité économique, Oui pour la transmission de la résidence principale, NON pour le reste. La taxation sur les héritages si elle est fait correctement doit permettre un re-brassage des cartes pour éviter l’accumulation automatique d’argent (indépendante du talent personnel ou de l’utilité sociale) qui se fait une fois atteinte une certaine masse critique et qui conduit naturellement à la ploutocratie.

    • Eliminer le système d’éducation publique et le remplacer par des Bons d’Education. Chaque Bon sera d’une valeur de 50% de ce que chaque élève coute au système actuellement – Permet la réduction des dépenses de 50%, l’élimination de l’endoctrinement en étatisme, et l’amélioration drastique de la qualité de l’enseignement comme le confirme l’expérience à Washington (voir vidéos ci-dessous)

    => Non. En l’état actuel des choses le potentiel de dérive (l’exemple connu du manuel scolaire Mc Donald/ Coca Cola ) est trop important. Après il y a du boulot pour réformer l’instruction publique je suis tout à fait d’accord avec vous mais en l’état actuel le système de choix privé/public reste acceptable. Si notre système trop centralisé est a revoir, le système anglo-saxon à de profondes limites du point de vue de notre « contrat social » qui n’est pas tout à fait le même que le « contrat social » américain.

    Cordialement,

    Serviteur



  • Serviteur Serviteur 2 août 2012 17:07

    Vous inquiétez pas : mettre fin à notre dissuasion nucléaire c’est mettre fin à notre siège (et veto) de membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU. Je vois mal un politicien français assumer pareille bévue (et s’il s’en trouve un, je prendrais la tangente car cela signifiera le début de la fin pour notre pays).



  • Serviteur Serviteur 24 juillet 2012 16:36

    Je prends bonne note de ces corrections.

    1) La vrai question reste néanmoins de savoir si le pêcheur pèche car il est pécheur ou s’il est pécheur parce qu’il pèche.

    Anticipant de possibles débordements je précise que le fait qu’il pêche ne change rien à l’affaire, ni même le fait qu’il mange le susnommé fruit, qu’il en pose une au fond d’un bois, qu’il ait la pêche ou pas, la question du péché reste posée (et pas celle de l’arbre, arrêtons de jouer sur les sons car c’est tout un art que de décaler les sons).

    2)Quel sympathique moyen mnémotechnique.

    3)Réductio ad orthographicum (parce que mon latin de cuisine je lui mets des accents si je veux nah !)

    Fanatique, porteur d’œillères, formaté du bulbe bref si vous ne le voyez pas c’est que votre vue va mal. Je peux vous prêter mes lunettes à doubles foyers si vous le souhaitez.

    Ps : vous octroyer un - ? Il va falloir faire mieux que ça ! Je suis sûr que vous en avez les capacités mais en avez vous l’envie ?



  • Serviteur Serviteur 24 juillet 2012 12:27

    Contrairement à mon habitude j’ai cédé, ô pauvre pêcheur, à commenter un article que je trouvais amusant du fait d’une certaine candeur.

    L’auteur s’avère être in fine un fanatique illuminé en croisade pour le bien ou je ne sais quoi, le fait qu’il puisse être publié sur ce site démontre bien la déliquescence de l’agora et me confirme dans ma résolution de m’abstenir d’y participer.

    Réducio ad fanaticum (en mauvais latin de cuisine), intolérance manifeste de ma part mais j’ai passé l’age de tolérer ces discussions où l’on croit échanger mais où vos propos ne sont que le prétexte d’une logorrhée stérile.

    On ne peut discuter avec un fanatique.



  • Serviteur Serviteur 23 juillet 2012 13:52

    Roh c’est trop meugnon (ça fait bien longtemps mais je ne résiste pas et pour une fois je commente)

    Quelques perles :

    « La civilisation occidentale a eu sa chance, et l’a raté » => sa chance pour quoi faire ? Par ailleurs les occidentaux ne s’en sortent pas si mal, c’est plutôt le reste de la planète qui morfle.

    « Je fais aussi l’impasse sur des citations des principaux fondateurs, défenseurs et relayeurs du sionisme. » => quel lien avec le smilblick ? Pourquoi encore et toujours le sionisme ? Il y en à marre des palestiniens et des israéliens a toutes les sauces dans tous les articles.

    "Enfin, j’ai lu, j’ai lu, j’ai relu, et relu, et l’horizon ne s’est jamais éclairé, aucune lueur d’espoir, mais des ténèbres qui s’annoncent, désespérément et fatalement, parce qu’au fond de nous, nos faiblesses ont toujours pris le dessus. Nous avons échoué à dompter nos mauvaises aspirations« . => »Kierkegaard was right - there is an awful precipice before us. But he was wrong about the leap - there’s a difference between jumping and being pushed".

    Nous avons échoué à créer les conditions d’un monde meilleur, et certainement le dénouement de cet échec est proche...« => Gaffe avec l’expression un »monde meilleur« ça mange pas de pain mais en littérature comme dans la vraie vie ça conduit généralement à des »moments intéressants« .  

     »Les enfants des cours de récréation d’aujourd’hui, peuvent-ils imaginer une seconde que l’intitulé, « Aube de l’odyssée », « => laissez donc les enfants jouer, aux adultes de faire le nécessaire si possible sans trop pleurnicher ou s’indigner sur la dureté de la vie, le monde qui est pas sympa, et si seulement les hommes de bonne volonté voulaient bien se donner la main pour former une ronde etc....

     »nous tromper pour défendre et protéger les intérêts des 1% contre ceux des 99%« => petite précision : vous vous gourez de 1% et de 99%. En tant qu’occidental vous appartenez au 1% et les 99% sont ce qu’on a eu désigné sous le terme de Tiers monde. Vous êtes un super riche obscène et gaspilleur par rapport à la majorité de la population de la planète qui crève la faim, n’a pas accès a l’eau potable, hygiène,santé, espérance de vie, sécurité, etc...la rengaine est bien connue.

     »Voici venu le temps de la prise de conscience, du choc qui me fit enfin comprendre l’épouvantable monde dans lequel j’ai grandi« => Je suis triste pour vous, cette prise de conscience qui s’effectue plus ou moins rapidement avec le temps et marque le passage du jeune idéaliste vers le »vieux" cynique semble avoir déraillé chez vous par la case dépression et pensée suicidaire comme l’indique cet article. 

    Enfin et de manière plus générale portant sur le vocabulaire à connotation religieuse (satanique, diabolique, apocalypse..) qui affleure dans votre article => si vous êtes croyant et dégouté des biens de ce monde Il y a de gentils ordres contemplatifs qui vous accueilleront avec plaisir....

    Serviteur



  • Serviteur Serviteur 13 février 2012 21:58

    Donc je résume pour voir si j’ai bien compris :

    A) "Alors, peut-être que Jean-Paul Delevoye a effectivement dit des choses intéressantes
    mais votre absence de recul et de précaution verbale quant à cet aspect des choses,
    ainsi que vos qualificatifs flatteurs à l’égard des invités perpétuels de l’émission dont l’ancrage (l’engagement) politique est tout sauf un gage d’objectivité(*),
    disqualifie fortement votre propos.« 

    => peu importe si le discours est sensé et pertinent, le passé/passif/ caractère omniprésent médiatiquement disqualifie forcément l’émetteur et son propos. On va aller loin comme ça (incidement cette tournure de phrase semble suggèrer que vous n’avez pas pris le temps de regarder l’émission).

    B) »Oui Delevoy dit beaucoup de bonnes choses , mais elles restent touhjours sans effet et conséquences. Pourquoi n’est ’il pas intervenu lors des débats sur « le comité rénovation et modernisation de la constitution » dit Comité BALLADUR en 2008.
    Intellectuellement c’est intéressant et pertinent ce qu’il dit, mais dans les moments décisifs, il n’est jamais là. On en a marre des analyses civilisées et polissés, qu’il fasse des propositions et qu’on en débatte« .

    =>Sur le moment décisif représenté par un comité de recyclage de personnalités politiques j’ai mes doutes mais admettons.

    Par contre je suis respectueusement en désaccord sur le fait d’en  »avoir marre des analyses civilisées et polissées" parce que j’ai pas l’impression que ce genre d’analyse avec un peu de hauteur de vue soit la norme dans le paysage médiatique français c’est d’ailleurs pour cela que cette émission de C dans l’air avait pour une fois un caractère remarquable.

    Quant aux propositions je pense qu’il doit bien publier des bouquins et s’exprimer dans des rapports et pour le débat je n’ai pas l’impression que ce soit dans l’air du temps (malheureusement).

    Conclusion : le retour sur AV est dur, j’ai été habitué à mieux (enfin s’il me faut hiérarchiser B>A)



  • Serviteur Serviteur 13 février 2012 15:52

    Bordel on peut pas dire que les commentaires soient à la hauteur du débat que je viens de visionner !

    Je ne sais pas si c’est le style de l’auteur ou des conflictualités antérieures mais pour une fois que C dans l’air est plutôt pertinent, prend de la hauteur par rapport à de grands enjeux je ne comprends pas le moinssage (tient c’est marrant ça le « moins-sage » mais je m’égare un peu) et encore moins ces commentaires à la mord moi le n....

    Il fut un temps ou ce genre de vidéo aurait fait l’objet d’un débat de fond sur les propos tenus, débat qui aurait permis d’illustrer les points saillants, les défauts argumentaires et les solutions envisageables bref ce qui faisait le charme d’Agoravox, la discussion entre citoyens intelligents ou tentant de l’être.

    Certes il y aurait eu un ou deux troll, une ou deux attaques ad hominen mais pas cette bouillie que j’observe, cette absence d’échange,avec un coté surréaliste où j’ai l’impression de voir des sourds jouer à qui hurlera le plus fort au milieu de l’océan du web et où l’auteur finalement se rabaisse en tentant de répondre.

    Tout n’est pas noir pour autant et je remercie l’auteur pour m’avoir temporairement réconcilié avec une émission que j’avais lachée il y a bien longtemps.

    Cordialement,

    Serviteur



  • Serviteur Serviteur 12 février 2012 00:06

    Euh non je ne suis pas joelmachin,

    Je ne participe plus que tres rarement aux discussions journalière de l’agora (j’ai dû cesser de participer régulièrement à l’époque ou le troll Lerma commençait à se fatiguer si ça vous donne une idée) mais de temps à autre quand je m’ennuie ou que le sujet m’amuse, je ponds un commentaire qui mets les pieds dans le plat .

    Cordialement,

    Serviteur



  • Serviteur Serviteur 11 février 2012 19:20

    Je me demande souvent (non faut pas déconner je m’en fiche royalement) comment on peut se poser la question de la responsabilité française.

    Parce que sauf erreur de ma part :

    -les rwandais se sont majoritairement entretués à l’arme blanche, à l’ancienne sans utiliser les armes modernes que notre beau pays vend partout sur la planète.
    => responsabilité dans la préparation matérielle des massacres= 0

    -ce n’était pas France 24 ou je ne sais quel média français qui a relayé ces appels au meurtre mais une radio nationale.
    => responsabilité dans la préparation psychologique des massacres= 0

    -l’armée française était absente du terrain
    => responsabilité morale pour non intervention (en violation de la souveraineté nationale rwandaise mais bon on est pas des bêtes)= 0

    Conclusion:0+0 = la tête à toto

     [ !!! Si vous n’aimez pas l’humour qui grince vous devriez arrêter ici votre lecture !!!]

    Je trouve particulièrement savoureux que lorsque les rwandais prennent sur eux de massacrer leur compatriotes, en toute indépendance nationale, et j’ai envie de dire par leur propre moyens rudimentaires mais efficaces qu’il se trouve des gens pour pointer du doigt l’homme blanc qui est forcément responsable de tous les malheurs de l’Afrique (ok pour une bonne partie mais faut pas pousser mémé dans les orties)

    J’aimerais vraiment qu’on arrête avec ce racisme infantilisant et qu’enfin on puisse dire que les rwandais sont des hommes comme les autres, capables de massacrer leur voisin à l’arme blanche et plus généralement de s’entretuer gaiement tout comme l’on a pu le faire en Europe pour des raisons toutes aussi stupides (France : coucou la Saint Barthélémy ou la Michelade => bon ok on change un peu d’échelle mais z’avaient pas la radio à l’époque ; sinon pour un truc un poil plus comparable numériquement parlant on peut jeter un coup d’oeil du coté de la Vendée).



  • Serviteur Serviteur 8 février 2012 10:58

    Chrétien.....je comprends mieux et ne chercherais plus à vous montrer par la raison ce que je considérais comme une erreur de compréhension de votre part du texte mais m’apparait désormais comme une manipulation partisane ou un aveuglement volontaire.

    Puisqu’en votre for intérieur la messe est dite, il ne me reste plus qu’à tirer ma révérence.

    ps : des surhommes sur Agoravox ? http://lmgtfy.com/?q=you+must+be+new+here&l=1



  • Serviteur Serviteur 7 février 2012 23:58

    J’interviens encore une fois (quitte à passer pour le chieur de service) mais il me semble que votre prisme d’interprétation du monde déforme les écrits de Rand.

    Cette fameuse grève n’est pas le fait d’une coterie d’intellectuel se revendiquant d’une élite (ou d’une avant garde  encore qu’il impulse le mouvement ) mais une vague de fond qui va toucher tous les actifs compétents ayant l’amour de ce qu’il font et ce qu’ils soient scientifique, cheminot, patron d’entreprise.
    Tous sont dégoutés par un système qui entend les pressurer pour que le reste de la société (et particulièrement une petite nomenklatura dans les petits papiers de la bureaucratie) en profite.
    Tous ne vont pas accéder à ce petit ilot de tranquillité qu’est le repaire de Galt mais ils vont se fondre dans la masse des médiocres, retourner cultiver leur jardin bref cesser eux aussi d’exercer leur activité au mieux de leurs capacités.

    Le reste de la société est :
     
    - victime de la propagande et notamment des ravages que l’idée d’égalité à la toise (comprendre couper les têtes qui dépassent) a fait dans le systeme éducatif. Le réveil est brutal pour certain (cf suicide de la jeune fille entreprenante)

    - une bande de parasite que les mérites personnels des « héros randien » renvoient à leur propre vacuité et à leur incapacité à contribuer utilement à la société (cf le frere de Rearden).

    - quelque collabos « caution » du système (cf le fameux professeur qui eu trois étudiants brillants).

    Enfin (in cauda venenum) je trouve presque touchant votre « trouble » concernant le fondateur de Wikipédia car quiconque se revendique ne serait ce qu’en partie libertarien aura nécessairement une certaine forme d’admiration pour l’oeuvre de Rand (ce qui ne veut pas dire un aveuglement face aux lacunes inhérentes à sa vision du monde) que ce soit pour son exaltation de la liberté et de la responsabilité personnelle (que généralement on n’oublie), sa description d’un individu visionnaire et entreprenant affrontant les conservatismes ou une bureaucratie kafkaïenne, la place accordée à la Raison qui permet de voir le monde tel qu’il est mais aussi de le transformer en ce qu’il pourrait être.
     
    On dit qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir mais examinez un peu le fonctionnement de wikipédia à travers un « prisme randien » et vous verrez des individus passionnés par tel ou tel sujet et souhaitant que cette passion qui les anime porte ses fruits en société, ce qu’ils tentent d’atteindre en partageant leurs expertises plutôt que de les conserver jalousement => tout comme Rearden souhaitait avant tout voir les applications pratiques et quotidiennes (dans le chemin de fer, la construction) de son fameux métal.

    Mon conseil (oui je fais du coaching perso ) : Quand vous commencerez à voir le monde qui vous entoure en nuances de gris et non plus en noir et blanc rappelez vous tout de même que le but ultime c’est d’arriver à voir en couleur et à apprécier les paysages pour ce qu’ils sont.



  • Serviteur Serviteur 7 février 2012 15:42

    @ Castor

    Je trouve que l’auteur de l’article a une vague tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain (tendance qui est malheureusement de plus en plus répandue dans nos société du politiquement correct et de l’opposition frontale artificielle) et que l’article ne rend pas compte de l’entière réalité de l’oeuvre d’Ayn Rand et ne lui fait donc pas justice (notamment sur le « going galt » qui peut être relié à H. D. Thoreau et à la désobéissance civile et me fait donc profondément douter de l’auteur)

    Quand au fondateur de wikipédia il est bien normal qu’il se déclare libertarien après tout qui peut sincèrement défendre l’intervention de l’Etat dans nos libertés individuelles ? Surtout que le projet wikipédia qui a gagné en crédibilité petit à petit doit bien pouvoir lui permettre de s’identifier avec l’architecte de la source vive (que je n’ai pas lu) si la page wiki est correcte sur la trame générale de l’histoire.

    Moi même il y a une partie du courant libertarien qui m’attire (croyance en la responsabilité et l’autonomie de l’individu, liberté accrue) mais je n’oublie pas qu’ << entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, c’est la loi qui affranchit. >> et me méfie comme la peste de ceux qui pense que des domaines comme la santé, l’éducation devraient être du seul domaine du privé. 


  • Serviteur Serviteur 6 février 2012 14:06

    "There are two novels that can change a bookish fourteen-year old’s life :The Lord of the ring and Atlas Shrugged. One is a childish fantasy that often engenders a lifelong obsession with its unbelievable heroes, leading to an emotionally stunted, socially crippled adulthood, unable to deal with the real world. The other, of course, involves orcs« .

    Merci à wiki qui permet au fainéant que je suis de retrouver cette jolie citation d’un mec bien sous tout rapport (je vous laisserais vérifier).

    Ceci étant posé et ayant eu la chance de tomber sur une édition pirate française il y a de cela quelques années (un travail remarquable d’ailleurs) voici ma modeste contribution pas 100% précise mais ce que j’ai retenu du bouquin :

    1) les points positifs :

    - Mise en valeur de l’usage de la Raison au pays du God Bless America

    -Valorisation du scientifique et de l’artisan, du penseur et du travailleur manuel=> J. Galt est l’expression caricaturale de ces vertus puisqu’il est tout aussi bien capable d’inventer un nouveau moyen de production énergétique que de bosser comme simple cheminot et comme métalurgiste (avec la même compétence qu’un ouvrier expérimenté).

    - Valorisation de l’entrepreneur qui porte son produit et qui est en lutte face au conservatisme des autres firmes : le patron de l’usine métallurgique qui cherche à faire un meilleur produit parce que c’est ce qui l’intéresse et qu’il y croit et se retrouve en but à l’opposition d’autres firmes que le progrès dérange et cherchent a l’entraver par des moyens juridiques et bureaucratique (toutes similitudes avec des pratiques actuelles n’étant que pures coïncidence).

    - valorisation de l’artiste, du »génie incompris« qui a persévéré dans son art malgré le décalage entre ses productions et la »mode« 

    - l’égoïsme est ici compris comme faire ce qui nous plait, ce qui nous tient à cœur (fabriquer le meilleur acier, faire tourner une compagnie de chemin de fer) avec l’idée qu’in fine la société en bénéficiera (meilleur produit, trains ponctuels). Le profit, la richesse étant vu comme une conséquence logique d’un bon travail et de l’effort réalisé et non pas un but en soi.

    - le rejet d’une logique sacrificielle (ou christianisme) : elle refuse les conneries du style »tendre l’autre joue« , sacrifier ce qu’on de meilleur pour une reconnaissance post mortem, elle fait une éloge de la vie mais on peut lui faire certain reproche que nous verrons par la suite.

    - Et surtout : le fait de valoriser l’individu vs le système : »going John Galt" c’est refuser d’apporter la moindre contribution utile à un système auquel on ne croit plus, de ne pas servir d’alibi, de caution. C’est l’idée que traduit la référence du titre à Atlas et à ce qui se passerait s’il décidait que décidément trop c’est trop et démissionnait. D’ailleurs l’héroïne à un moment du bouquin décide de couper les ponts avec la société : elle s’installe dans une cabane à la campagne qu’elle retape, cultive son jardin... (ça ne vous évoque rien ce genre de rébellion pacifique ?)

    2) les points négatifs :

    - sur la forme :

    => oh que c’est verbieux, faut s’accrocher pour lire le pavé et au final on est presque trop fatigué pour apprécier le discours de Galt à sa juste valeur.

    => Caricatural et daté : écrit dans un contexte de lutte contre les coco (avec qui elle a eu quelques soucis dans son pays d’origine) elle a poussé à l’extrême la caricature de la nomenklatura et des idées socialistes. 

    -sur le fond :

    => j’ai rarement croisé des individus ayant la capacité de raisonnement détachée d’émotions des personnages présentés dans le roman et ce qui s’en rapprocherait le plus irl serait probablement un psychopathe (qui lui n’a pas d’émotions pour commencer).

    => le refus du sacrifice ne prend pas (ou peu) en compte les liens d’amour (couple ou famille) et les familles présente dans le roman sont toutes dysfonctionnelles.

    =>l’égoisme défendu s’il est poussé à l’extrême sans justement cette capacité à raisonner globalement (planète aux ressources finies par exemple) n’est qu’un individualisme stérile.

    => son texte, s’il peut être utilisé pour défendre les libertés individuelles contre un Etat de plus en plus interventionniste dans la sphère privée, peut être aussi récupéré à des fins socialement nuisible (je pense au monde de la finance dématérialisé, ce qui est amusant quand on connait l’attachement de l’auteur à l’or comme seul vraie monnaie).

    => la dérive quasi sectaire qui est pourtant en négation même de la valorisation de la raison et de l’individu présent dans le bouquin.

    Voila ce n’est pas complet, brouillon sans doute mais probablement plus objectif (lulz) sur les point positif du bouquin que ce que j’ai vu dans l’article (et dont le contresens sur le going John Galt m’a initialement fait réagir)

     



  • Serviteur Serviteur 5 septembre 2011 12:29

    Intéressant et probablement peu connu tout comme par exemple le rôle pacificateur de l’Eglise au Moyen Age (multiplication des fêtes religieuses entrainant interdiction de combattre, église refuge, canalisation de la violence féodale plus connu sous le terme croisade+ conservation de texte par les moines) .

    Tout ceci n’enlève rien à cette dramatique aliénation de la raison que représente la religion mais illustre le fait qu’avec l’humain rien n’est jamais tout blanc ou tout noir.



  • Serviteur Serviteur 11 mai 2011 11:36

    « Pourquoi, dans cette logique de »fin justifiant les moyens" ne pas regretter de n’avoir pu vendre à l’Allemagne nazie quelques ingrédients nécessaires à la fabrication du zyklon B...On n’aurait pu imaginer que ce serait pour usage agricole... C’est ce qui était officiellement déclaré au départ... "

    Le truc marrant c’est que les grandes entreprises américaines ne se sont pas gênées pour vendre armes et motorisation au régime nazi au point que les gentils gi s’étonnaient de trouver des moteurs identiques à ceux qu’ils connaissaient chez eux dans les véhicules militaires allemands capturés.

    Qui est responsable du dommage : celui qui fabrique l’outil, celui qui le vend ou celui qui l’utilise ?
     
    Le cas des armes est particulier mais après tout plutôt que de s’entretuer à l’arme blanche autant que ces peuples le fassent de manière civilisée et qui soutienne notre croissance économique.
     
    Comment ça c’est ignoble de dire ça ? Je joue selon les règles, c’est pas moi qui les ai faites...

    Changer les règles ? Ben je veux pas être pessimiste mais les gens sont trop cons.

    C’est méprisant de dire ça ? Peut être mais chaque jour le monde me donne raison.... smiley



  • Serviteur Serviteur 12 février 2011 10:43

    Alors on à la classe politique que l’on mérite... (sur un air de Sardou)

    Citoyen français : personne bien trop occupée par ses problèmes personnels pour avoir le temps de s’intéresser aux affaires de la Cité et nécessitant donc l’intervention de vendeur de « prêt a penser ». Syn : mouton de Panurge

    Mondialisation libérale : processus de nivellement vers le bas des Nations, destruction des vilaines« barrières » et entraves tenues pour responsables des deux Guerres Mondiales. Mort programmé de l’État au profit d’acteurs privés et de la « main invisible du marché » (dont l’existence a été prouvée de manière aussi crédible que celle de DIeu).

    La dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours...



  • Serviteur Serviteur 20 septembre 2010 18:06

    Au vu de la plus part des commentaires précédents je conclus que la direction d’agoravox c’est enfin décidé à copier sur l’un des plus grand site communautaire international (4chan) et s’est inspiré de la décision désormais célèbre dans toute la sphère internet de créer une zone spéciale de non droit : le fameux /b/.

    Pour ceux qui n’aurait jamais eu l’occasion d’entendre parler de ce fameux /b/ il s’agit d’une réserve pour cet animal qui a bien le droit de vivre et de se reproduire, le célèbre troll farceur que l’on ne présente plus. Celui ci s« étant fort bien acclimaté dans l’espace qui lui a été réservé ne le quitte plus et se désigne désormais fierement sous le vocable de »btard« et épargne les autres boards en consacrant l’essentiel de ses interventions dans la susdite zone.

    Au vu de la pauvreté/ ton humoristique de l’article il faut se rendre à l’évidence il s’agit d’un appât destiné à réunir un maximum de troll afin d’éviter qu’ils ne polluent de leurs élucubrations les autres articles à vocation »sérieuse".

    Je remercie sincèrement la direction d’Agoravox pour cette excellente décision.