Les Grecs, ou du moins, le gouvernement Tsipras, ne veulent pas « mettre en oeuvre un programme d’extrême gauche », mais simplement de gauche et de bon sens.
Cette alliance pourrait paraître contre nature... mais quand existe une urgence morale et sociale pour remettre en cause des politiques d’austérité ineptes et iniques, quand le fond de pensée de cette droite grecque vise à lutter contre ces politiques, même si elle est nationaliste, cela peut se justifier.
J’adhère à votre propos, à une exception près : non, la République ne se vit pas comme une religion.
Merci d’alimenter aussi brillamment notre réflexion ! En toute modestie, vous avez écrit ce que j’aurais aimé écrire !
Malgré votre immense culture, BD, vous me semblez porter un jugement erroné su la laïcité.
Humour noir que n’auraient pas dédaigné les victimes...
Il serait certainement bon pour l’Europe tout entière que le groupe Syriza accède au pouvoir.
Que voulez-vous, l’auteur ?
Je suis effarée par tous ces commentaires, ou presque. Par l’appréciation de cet article aussi.
Bon article qui pointe bien les pathologies de nombre de nos élus de tout bord !
Il me semble délicat d’opposer « République » et « Démocratie ».
Alinéa, vous avez tout à fait raison de dire qu’il faudrait que nos concitoyens se « politisent ». Les médias leur servent une soupe qui endort et enfume à longueur de temps.
Belle page pleine de sensibilité... c’est si rare en ces temps troublés !
Je souscris à l’essentiel de ce texte mais ne comprends pas le sens de sa dernière phrase.
Nabum, mais ce soir, sur France 3, à 23 h 50, certes, ils osent passer « Les jours heureux » !!!
Votre analyse est tout à fait juste, mais il nous incombe, à nous citoyens informés, de faire passer le message au plus grand nombre et de pousser pour que ces Européennes de mai 2014 constituent une sorte de référendum, pour ou contre ce grand marché.
Ce constat est, hélas, très juste. Le Portugal, tout comme les autres pays de l’Europe du Sud (dont la France fait partie) vont sortir exsangues des politiques de Bruxelles si les citoyens n’en prennent pas conscience, et ce, dans toute l’Europe. Seule l’Allemagne tire encore son épingle du jeu... sur le dos des autres pays.
Quand un ensemble comme l’Europe se construit dans le dos des peuples et contre leur avis, il ne peut conduire qu’à une catastrophe ! Nous y sommes presque ! Et ce ne sont pas les ronds de jambe de nos politiciens (PS UMP FN ) qui résoudront les problèmes engendrés ! Hier soir encore, les infos TV annonçaient que le Portugal était enfin sorti de la récession et que son PIB avait bondi de plusieurs %... On nous gave de fausses infos, les gens gobent, ils ont baissé les bras... l’extrême droite en fera ses choux blancs, je le crains ! Notre histoire est truffée de ce type d’exemples, mais l’histoire n’est plus enseignée... ou alors, si peu...
Voir l’article de Lordon dans le Diplo d’août pour comprendre ce qui se joue et les dangers que nous encourons.
Le problème ne touche pas seulement l’opposition entre le privé catholique et le public, il concerne la privatisation rempante de notre système éducatif réclamée par l’OMC, l’OCDE, le FMI, entre autres.
En France, les établissements privés sont majoritairement catholiques. C’est un fait.
Le choix des parents qui inscrivent leurs enfants dans ces établissements ne tient pas vraiment de leur étiquette « catholique » mais plutôt d’un refus de l’établissement public auquel la loi (secteurs scolaires) les affecterait ou d’un nombre d’élèves un peu inférieur dans les différentes classes. Par ailleurs, ils payent ce chox : aucun établissement privé n’est gratuit !
Ce qui est en train de se produire nous éloigne de nos principes républicains, laïques et universels. C’est bien regrettable, mais c’est voulu, or il faudrait remettre l’enseignement au coeur des priorités... ce n’est pas le cas ! Hélas !
« L’école est le moyen le plus efficace dont dispose une société pour former ses membres à son image » (Maurice Halbwasch, Préface de L’évolution pédagogique en France, Durkheim, Réédition de 1990).
En ces temps plus que flous, dans lesquels nul ne peut prévoir ce que sera demain et , par conséquent, quelle image de la société il est possible d’envisager, du point de vue politique, les nouvelles « réformes » produites par ce gouvernement permettent de douter !
Morale à l’école : Quelle morale ? Pour quoi faire ? Pour former des moutons prêts à être tondus ? Ou pour former à la liberté, la laïcité, l’esprit critique et l’estime de soi ?
Il semble que les derniers principes soient étrangers à notre ministre !
Quant à l’esprit d’entreprise, qu’est-ce que cela cache quand on voit le niveau de nos entreprises, toutes catégories confondues ?
C’est vrai que l’UE et ses directives iniques pousse à chambouler nos services publics (ils pourraient rapporter de l’argent, permettre aux investisseurs de haut rang une « progression à deux chiffres », tant dans le domaine de la santé que de l’éducation... les seuls endroits où il reste un peu de « public » dans ces services !).
Alors, surtout, bannir l’idée que la fonction publique pourrait avoir un quelconque intérêt pour la « base », pour le « peuple »... réserver cette fonction publique aux hauts fonctionnaires (issus des classes supérieures restant dans l’entre-soi !)...
Décidément, ce gouvernement dit de gauche, dit « normal » n’a pas fini de nous réserver des surprises !
C’est ça la gauche au pouvoir ! Enfin, la gauche caviar à la sauce hollandaise !!!
Ce ne serait pas mieux ni pire avec l’UMP, et ça ressemble au FN (STO !).
Horreur !
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