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Les commentaires de anny paule



  • anny paule 7 février 2015 16:59

    Les Grecs, ou du moins, le gouvernement Tsipras, ne veulent pas « mettre en oeuvre un programme d’extrême gauche », mais simplement de gauche et de bon sens. 

    Ce que vient de décider Junker est tout bonnement irresponsable, tout comme l’illustre son propos : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».
    Nous le savions déjà, nous Français dépossédés de notre « NON » au TCE... Nous avons pris la mesure de la négation des Peuples et du déni de démocratie de cette Europe des technocrates et des financiers. La Grèce ouvrait une brèche dans cette forteresse et se donnait pour objectif d’offrir à son peuple le respect et la dignité... Très mal vu par les « pilotes » de cette Europe malade !
    Faudra-t-il que les peuples européens soient saignés à mort pour que cesse cette infamie ? Il reste encore trop de moutons frileux pour remettre les choses dans le bon sens. Notre « France, terre des arts, des armes et des lois » est bien loin de celle des Lumières... et il se pourrait que des canons se remettent à gronder pour régler bien des problèmes... comme l’histoire nous l’a appris ! 


  • anny paule 27 janvier 2015 17:55

    Cette alliance pourrait paraître contre nature... mais quand existe une urgence morale et sociale pour remettre en cause des politiques d’austérité ineptes et iniques, quand le fond de pensée de cette droite grecque vise à lutter contre ces politiques, même si elle est nationaliste, cela peut se justifier.

    Repensons à la composition politique groupale de ceux qui ont permis au CNR, chez nous, d’exister et de réussir des réformes salutaires... Ils étaient de tous bords mais avaient en commun le désir de justice sociale.
    Je ne sais ce que pourra en dire JL Mélenchon... mais, peut-être que s’il s’agit de RESISTER et de nous éviter de tomber dans la fosse de la troïka, ce type d’alliance n’est pas aussi incongru qu’il en a l’air... d’autant que le KKE (PC grec) totalement stalinien refuse toute alliance. 


  • anny paule 16 janvier 2015 17:36

    J’adhère à votre propos, à une exception près : non, la République ne se vit pas comme une religion.


    La République, dans son essence, c’est « la chose publique », théoriquement, elle appartient à tout le peuple, elle devrait être son incarnation... ce qu’elle n’est plus, hélas !
    Nous sommes dans un régime oligarchique et autoritaire dans lequel la vox populi n’a plus sa place.

    Quand la misère sociale s’étend, quand il n’y a plus d’espoir, les religions prennent le pas sur les « gouvernements ». Nous avions la paix sociale, la paix religieuse (grâce à notre principe républicain de laïcité, justement) tant qu’il y avait le plein emploi (ou presque), tant que l’école pouvait jouer un rôle « d’ascenseur social », mais en ces temps de déshérence morale et de crise interminable, chacun essaie de trouver sa solution pour échapper à l’angoisse du lendemain.
    Et ceux qui font l’opinion ont su, progressivement, désigner des boucs émissaires... Nous en sommes là, et nul ne peut se faire prophète, mais cet événement grave remet dangereusement en question le principe-même de la République. 


  • anny paule 16 janvier 2015 17:13

    Merci d’alimenter aussi brillamment notre réflexion ! En toute modestie, vous avez écrit ce que j’aurais aimé écrire !

    Comme vous, je me suis abstenue, dimanche tout en me torturant l’esprit sur mon choix. Une partie connue juste avant de la liste des participants m’a confortée dans ma décision, au même titre qu’une « invitation » personnelle de Cambadélis, arrivée sur mon ordinateur à 0 h 33, dans la nuit du 10 au 11 alors que je ne suis pas au PS, ou encore que ce slogan ait été le fait d’un publiciste !
    Mes craintes, en ce moment, se tournent vers la récupération qui en est faite !!!
     


  • anny paule 16 janvier 2015 16:49

    Malgré votre immense culture, BD, vous me semblez porter un jugement erroné su la laïcité.

     
    La laïcité, n’est ni l’athéisme, ni le matérialisme, mais l’acceptation de toutes les religions et croyances dans l’espace privé, (chacun a le droit de croire en un Dieu, quel qu’il soit, de pratiquer le culte de son choix dans des lieux spécifiques, tant que cela n’empiète pas sur le domaine public). La laïcité, correspond à l’espace public, neutre vis à vis de toutes les religions.
    Chacun peut choisir son appartenance, sa foi, sa forme de spiritualité tant qu’il ne fait pas de prosélytisme et n’ affiche pas de signes ostensibles liés à une quelconque appartenance religieuse.

    Cette laïcité, héritée des réflexions les Lumières, acquise lors de la révolution de 1789, a été un moyen de mettre fin à de nombreuses guerres de religion sur notre territoire. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, de 1905 semblait avoir définitivement réglé cette question.

    Ce sont plutôt les problèmes sociaux et sociétaux, le chômage organisé et voulu, le retour de la misère et de l’exclusion de certains de nos concitoyens qui ont réactivé le fait religieux.
     
    Pour moi, l’école publique reste un lieu de l’espace public et ne doit en aucun cas se mêler d’enseigner les religions. Que des cours d’histoire des religions, en tant que faits historiques, soient distribués en toute objectivité, à la limite, ce pourrait être un possible... Et encore ? Cela montrerait, peut-être que l’espace originel des trois religions monothéistes est un espace commun, que certains « personnages » s’y retrouvent conjugués avec des aspects différents et qu’il est vain de se battre pour des croyances.

    Par ailleurs, songeons aux « âges » de ces trois religions : nous ne manquerons pas d’évoquer les « Croisades » chrétiennes et de les confronter aux désordres liés à l’islamisme intégriste d’aujourd’hui. Le décalage dans le temps est le même... Peut-être existe-t-il de nouveaux « croisés » armés de toute la violence moderne pour le plus grand bénéfice de ceux qui vendent des armes ??? 
    Mais, disait Jaurès, « Le capitalisme apporte la guerre comme la nuée annonce l’orage ».

    Ne nous trompons pas de lutte : la nôtre devrait être celle de la « laïcité », en tant que neutralité, qu’objectivité, que respect d’autrui, et celle de la quête de justice sociale. Et cela semble mal parti !  


  • anny paule 10 janvier 2015 16:07

    Humour noir que n’auraient pas dédaigné les victimes...


    Cette marche, ces aides des journaux institués, ça sent la « récup » à plein nez !
    Quand on entend invoquer « l’unité nationale » pour inviter « la France d’en bas » à marcher derrière ses « Huiles », c’est insultant pour tous ceux qui, spontanément, le jour-même ou le lendemain se sont rassemblés un peu partout en France. Ceux-là étaient sincères, le reste n’est que « cinéma » !!! 


  • anny paule 23 décembre 2014 17:29

    Il serait certainement bon pour l’Europe tout entière que le groupe Syriza accède au pouvoir. 

    Nous savons bien comment cette Europe fut construite, contre les nations, contre les peuples, pour la finance et pour les impérialistes.
    Nous savons également que Bruxelles a tenté de faire pression sur les Grecs qui n’en peuvent mais, a même délégué un certain Moscovicci pour faire entendre « la voix de SA raison ».
    Etant donné l’état de déliquescence de cette Europe, le déni absolu de démocratie qui préside à ses choix, il serait urgent qu’un peuple se manifeste afin d’ouvrir la voie à d’autres...
    Cette Europe, c’est celle de la misère programmée, de la perte des droits sociaux, de l’abêtissement et l’asservissement des « masses » pour le plus grand bénéfice d’une minorité.
    Si jamais, le parti Syriza arrivait en tête, cela bousculerait peut-être ceux qui campent sur leurs certitudes et nous gavent d’idées reçues et de fausses informations. Cela donnerait aussi une lueur d’espoir côté espagnol et même français... cela changerait peut-être la donne...
    Nous sommes actuellement en guerre, au sens figuré et il serait temps d’y mettre un terme avant que cela ne dégénère en véritable conflit armé... comme l’histoire nous l’a montré. 


  • anny paule 20 décembre 2014 16:57

    Que voulez-vous, l’auteur ?

    Que tous ce dont le cœur et la volonté sont de gauche se rangent comme un seul homme derrière ce président-là ?
    Tout le monde sait qu’il n’a été élu au second tour que par défaut, pour éliminer son prédécesseur. Ce qui pouvait lui donner un minimum de crédit à gauche, c’est son « discours du Bourget ». Qu’en fait-il depuis qu’il est au pouvoir ? 
    Il nous mène au chaos, sous l’œil attentif et vorace de Merkel qui impose à l’Europe le pire traitement, sous l’œil vigilant des US qui attendent impatiemment que le fruit soit mûr et tombe, mais prépare en coulisses un GMT, TAFTA (nommons le comme on veut !) qui nous privera du peu de souveraineté qu’il nous restait.
    Certes la gauche est, pour l’instant, désunie et en proie aux pires dilemmes ... les hommes sont ainsi faits, qui pactisent parfois avec le diable pour un tout petit bout de pain (Laurent et le PC par exemple, les « frondeurs » qui n’en ont que le nom, Nouvelle Donne qui reste dans le sérail...).
    Cependant, nombreux sont ceux qui, parmi les gens du peuple, aspirent à autre chose et ne sont pas prêts (quoi qu’en disent les médias aux ordres) de voter FN. C’est sur ceux-là et sur leur sens commun, cher à Orwell, qu’il nous faudra compter... 
    L’avenir n’est pas encore joué : « on » bouge en Espagne, en Italie, en Grèce, en Belgique même... il suffirait d’une nouvelle erreur fatale pour mettre le feu aux poudres en France aussi. Le cynisme de ce gouvernement exaspère, l’absence d’avenir désespère...
    Alors, non, la gauche française n’est pas en panne, elle est seulement un peu déboussolée, un peu sonnée par ce président soit-disant « normal » qui mène la politique inverse de celle qui lui avait permis d’être élu.
    J’ai encore confiance en nos concitoyens pour que ce moment de déshérence se transforme en une force nouvelle digne de ceux qui avaient fait de notre pays le chantre de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.   


  • anny paule 30 novembre 2014 17:00

    Je suis effarée par tous ces commentaires, ou presque. Par l’appréciation de cet article aussi.

    Elle est loin, semble-t-il la France qui avait su résister à la vague fasciste de nos pays voisins.
    N’oublions pas qu’Hitler avait été élu, n’oublions pas ses crimes, n’oublions pas, non plus, ceux des lâches qui avaient pactisé avec lui !
    Je hais Sarkozy, je déteste Hollande pour avoir délibérément menti... mais le pire serait de voir La Le Pen devenir présidente de notre république. Elle est antirépublicaine, elle n’a aucun programme, elle pactisera avec tous les diables (je ne parle pas de Poutine qui n’en est pas un), elle est ultralibérale et fera le malheur du peuple... 
    Ce qui me dérange le plus, c’est que les médias (aux ordres de la finance) ne cessent de la monter en épingle, d’en faire l’évidente substitution... C’est Goebbels qui disait : « les médias doivent donner l’apparence de la diversité pour cacher une réelle uniformité... Si vous répétez un mensonge inlassablement, les gens finiront par y croire ».
    Croire en la dédiabolisation programmée de l’extrême droite, c’est la confusion que font, semble-t-il, nombre de commentateurs... Cela fait froid dans le dos ! 


  • anny paule 27 octobre 2014 17:01

    Bon article qui pointe bien les pathologies de nombre de nos élus de tout bord !

    J’ajouterais, en plus des remèdes proposés, l’obligation, pour tout candidat, d’avoir exercé une profession durant une dizaine d’années avant de pouvoir prétendre à un mandat électif, et l’interdiction de « faire une carrière politique ».
    Actuellement, ce sont majoritairement des gens qui ne connaissent rien de la vie de leurs concitoyens qui gouvernent. Ils sont dans l’entre-soi et, certains de leur impunité et de leur « supériorité », ils vont très loin dans le mépris et les excès en tous genres... Si nos représentants étaient représentatifs du tissu social dans sa globalité, ils seraient certainement plus respectueux des lois, du bien commun et de l’intérêt général.
    C’est d’un véritable changement dont nous avons besoin... Une révolution copernicienne serait la bien venue., la démocratie retrouverait son sens. 


  • anny paule 11 octobre 2014 18:18

    Il me semble délicat d’opposer « République » et « Démocratie ». 

    La République (RES PUBLICA), c’est « la chose publique. La Démocratie, c’est »le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
    La « chose publique » et le « peuple » devraient avoir pour objet de s’attacher au « bien commun », à « l’intérêt général » de tous les sujets constituant la société.
    Le problème actuel ne se situe pas dans la tension entre République et Démocratie. Il naît du fait que ceux qui sont au pouvoir sont les représentants d’une minorité oligarchique qui se moque de l’intérêt général.
    Cette V° république est à bout de souffle, et elle laisse trop de pouvoirs à l’exécutif (non représentatif de l’ensemble de la société, même s’il a été élu). Le partage des pouvoirs y est illusoire...
    Il faudrait donc que nous, citoyens, réfléchissions ensemble au moyen de sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes : faire en sorte que notre refus massif du TCE soit pris en compte (UMP et PS nous ont bafoués ), tirer au sort des citoyens s’attelant à une nouvelle Constituante, respectueuse des droits et devoirs de chacun, établir une 6° République correspondant à l’idée que nous pouvons nous faire de la Démocratie véritable, dans laquelle il n’existerait plus de professionnels de la politique, le cumul des mandats serait interdit, la durée des mandats limitée à deux tout au plus au niveau local...
    Il ne peut plus s’agir de faire des replâtrages, il faut s’atteler à la tâche pour changer radicalement de régime. Nous serions alors en mesure de supprimer les conflits d’intérêt et pourrions par la voie de référendums révocatoires, renvoyer ceux qui représenteraient mal l’intérêt général.
    Cette histoire d’autoroutes est exemplaire du non sens des politiques appliquées... ce n’est, malheureusement, que l’un des exemples ! 


  • anny paule 26 juillet 2014 17:12

    Alinéa, vous avez tout à fait raison de dire qu’il faudrait que nos concitoyens se « politisent ». Les médias leur servent une soupe qui endort et enfume à longueur de temps. 

    Ainsi, dans mon village, une mamie de plus de 80 ans, qui n’avait jamais pris le train, à un moment de grève des cheminots, répétait le refrain bien connu de « ces pauvres usagers pris en otage » et du scandale que représentait cette grève. Ce n’est qu’un tout petit exemple, mais il en dit long sur la haine de l’Autre qui sévit dans notre société (que l’Autre soit cheminot, enseignant, arabe, noir ou... parce que c’est un « planqué » ou un profiteur... parce qu’il faut des boucs émissaires pour masquer les véritables enjeux). 
    Le problème de Mélenchon, c’est qu’il voit et dit juste et que ça dérange... C’est que les gens ne font pas l’effort de penser et gobent le prédigéré qui leur est servi quotidiennement. S’ils étaient allés lire son blog (mais, ça demande un minimum d’effort !), peut-être parleraient-ils autrement ? C’est une mine d’intelligence et de pédagogie.
    Cette mise en retrait lui est certainement nécessaire, mais je crains que cela ne signe la fin d’une espérance... du moins, pour les gens de la vraie gauche qui réfléchissent et ont un peu de conscience politique. 


  • anny paule 25 juillet 2014 17:31

    Belle page pleine de sensibilité... c’est si rare en ces temps troublés !

    Je partage totalement votre réflexion sur les choix de dénomination faits actuellement. Pourquoi avoir remplacé le beau nom d’Instituteur par celui de professeur des écoles ?
    Cela me rappelle un vieux directeur d’école, (carrière commencée juste après la guerre de 39-45) qui me disait, en racontant son histoire de vie : « Il nous fallait, nous Instituteurs, instituer la République debout ». C’est du reste le choix républicain qui avait été fait lors de la création de notre école en 1882. Cela avait un sens. La laïcité qui s’y attachait en avait un, elle aussi. Nous en sommes à mille lieues. C’est bien dommage !
    Merci, en tous cas, pour ces instants de partage. 


  • anny paule 7 juin 2014 17:20

    Je souscris à l’essentiel de ce texte mais ne comprends pas le sens de sa dernière phrase.

    De qui, de quoi parle l’auteur en désignant le FDG ? De quelle auto-proclamation, de quelle soumission électorale au PS ?
    Pour ce qui est de la dernière proposition, je veux bien admettre que l’attitude du PC ait été pour le moins ambiguë... et que ce parti se soit compromis. Mais de quelle « auto-proclamation » parlez-vous ?
    Le FDG est composite et devrait s’ouvrir à tous ceux qui restent respectueux des valeurs de gauche. Si les élus réfractaires du PS (Filoche et Liemann en tête) avaient réellement une conscience de gauche et faisaient autre chose que de l’agitation stérile, peut-être d’autres suivraient-ils... Pour l’instant, ces « chers élus » ne pensent qu’à eux-mêmes et à la rente que nous leur servons ! 
    Il est urgent de créer une gauche de gauche et nous avons, nous citoyens, notre responsabilité engagée dans l’entreprise de démolition soigneusement orchestrée par ce gouvernement. L’avenir nous appartiendra si, et si seulement, nous sommes capables de résister et de créer les moyens de rendre efficiente notre résistance. Le GMT devrait nous en offrir l’occasion !... 


  • anny paule 3 mars 2014 15:46

    Nabum, mais ce soir, sur France 3, à 23 h 50, certes, ils osent passer « Les jours heureux » !!!

    C’est à ne pas manquer, il s’agit de tout le programme du CNR qui se détricote allègrement pour le plus grand plaisir des « Financiers » maîtres du monde.
    Même si je ne regarde guère la TV et suis une grande lectrice, il se trouve que ce soir, justement, il serait opportun de ne pas manquer ce docu qui a beaucoup à nous apprendre en ce monde d’individualistes frileux et de rapaces insolents. Ce qu’il fut possible de faire à une certaine époque l’est encore assurément, si chacun se pense comme membre d’un tout, d’une République Une et Indivisible bien malade par les temps qui courent !


  • anny paule 24 février 2014 16:22

    Votre analyse est tout à fait juste, mais il nous incombe, à nous citoyens informés, de faire passer le message au plus grand nombre et de pousser pour que ces Européennes de mai 2014 constituent une sorte de référendum, pour ou contre ce grand marché. 

    Nous devons influencer la campagne et recréer les conditions d’une forme nouvelle de Résistance.
    On nous a volé notre NON au TCE. Nous avions voté en connaissance de cause. Ce Grand marché transatlantique était déjà dans les cartons... à nous de refuser d’élire des députés européens prêts à le faire ratifier, de faire les bons choix et de mettre publiquement les candidats face à leurs contradictions. 
    Ces Européennes seront d’autant plus décisives que les pouvoirs du Parlement devraient être augmentés


  • anny paule 18 août 2013 15:45

    Ce constat est, hélas, très juste. Le Portugal, tout comme les autres pays de l’Europe du Sud (dont la France fait partie) vont sortir exsangues des politiques de Bruxelles si les citoyens n’en prennent pas conscience, et ce, dans toute l’Europe. Seule l’Allemagne tire encore son épingle du jeu... sur le dos des autres pays.

    Quand un ensemble comme l’Europe se construit dans le dos des peuples et contre leur avis, il ne peut conduire qu’à une catastrophe ! Nous y sommes presque ! Et ce ne sont pas les ronds de jambe de nos politiciens (PS UMP FN ) qui résoudront les problèmes engendrés ! Hier soir encore, les infos TV annonçaient que le Portugal était enfin sorti de la récession et que son PIB avait bondi de plusieurs %... On nous gave de fausses infos, les gens gobent, ils ont baissé les bras... l’extrême droite en fera ses choux blancs, je le crains ! Notre histoire est truffée de ce type d’exemples, mais l’histoire n’est plus enseignée... ou alors, si peu...

    Voir l’article de Lordon dans le Diplo d’août pour comprendre ce qui se joue et les dangers que nous encourons. 



  • anny paule 13 juin 2013 17:09

    Le problème ne touche pas seulement l’opposition entre le privé catholique et le public, il concerne la privatisation rempante de notre système éducatif réclamée par l’OMC, l’OCDE, le FMI, entre autres.

    En France, les établissements privés sont majoritairement catholiques. C’est un fait.

    Le choix des parents qui inscrivent leurs enfants dans ces établissements ne tient pas vraiment de leur étiquette « catholique » mais plutôt d’un refus de l’établissement public auquel la loi (secteurs scolaires) les affecterait ou d’un nombre d’élèves un peu inférieur dans les différentes classes. Par ailleurs, ils payent ce chox : aucun établissement privé n’est gratuit !

    Ce qui est en train de se produire nous éloigne de nos principes républicains, laïques et universels. C’est bien regrettable, mais c’est voulu, or il faudrait remettre l’enseignement au coeur des priorités... ce n’est pas le cas ! Hélas !



  • anny paule 2 mai 2013 20:32

    « L’école est le moyen le plus efficace dont dispose une société pour former ses membres à son image » (Maurice Halbwasch, Préface de L’évolution pédagogique en France, Durkheim, Réédition de 1990).

    En ces temps plus que flous, dans lesquels nul ne peut prévoir ce que sera demain et , par conséquent, quelle image de la société il est possible d’envisager, du point de vue politique, les nouvelles « réformes » produites par ce gouvernement permettent de douter !

    Morale à l’école : Quelle morale ? Pour quoi faire ? Pour former des moutons prêts à être tondus ? Ou pour former à la liberté, la laïcité, l’esprit critique et l’estime de soi ?

    Il semble que les derniers principes soient étrangers à notre ministre !

    Quant à l’esprit d’entreprise, qu’est-ce que cela cache quand on voit le niveau de nos entreprises, toutes catégories confondues ?

    C’est vrai que l’UE et ses directives iniques pousse à chambouler nos services publics (ils pourraient rapporter de l’argent, permettre aux investisseurs de haut rang une « progression à deux chiffres », tant dans le domaine de la santé que de l’éducation... les seuls endroits où il reste un peu de « public » dans ces services !).

    Alors, surtout, bannir l’idée que la fonction publique pourrait avoir un quelconque intérêt pour la « base », pour le « peuple »... réserver cette fonction publique aux hauts fonctionnaires (issus des classes supérieures restant dans l’entre-soi !)...

    Décidément, ce gouvernement dit de gauche, dit « normal » n’a pas fini de nous réserver des surprises !

     

     



  • anny paule 15 avril 2013 15:23

    C’est ça la gauche au pouvoir ! Enfin, la gauche caviar à la sauce hollandaise !!!

    Ce ne serait pas mieux ni pire avec l’UMP, et ça ressemble au FN (STO !).

    Horreur !