Merci pour cet article en effet il importe de garder un œil critique sur les expériences et encore plus sur les émissions tv.
Permettez moi cependant de nuancer certaines de vos affirmations :
le panel est limité du fait de l’acceptation voir la volonté de participer à un jeu tv.
Les « cobayes » n’ont pas été sélectionnés parmi des candidats de jeu Tv mais au sein d’un panel de personnes disponibles pour tester de nouveaux produit. Dans ce cadre (restrictif je vous l’accorde) une seule personne contactée a refuser de participer au « jeu »...
Vous parlez, également, de personnes ne sachant pas a quoi elles s’engagent, alors que chacun des candidats a, avant de s’engager à jouer, été reçu par le pseudo-producteur qui leur a précisé le principe du jeu. Ce rendez vous a également été l’occasion de leur annoncer que les gains seraient fictifs car il s’agissait de fabriquer des émissions test.
La question d’un public captif et orienté n est pas une manipulation, le public n’était pas constitué d’acteurs ils étaient comme dans toute émission tv réelle sélectionnés.
Et pour « maîtriser » ce public il n’y a pas eu de différence avec les
plateau de tv habituels... simplement un chauffeur de salle et un
candidat (la personne « électrocutée ») qui n’était pas particulièrement
sympathique afin de limiter l’empathie du public a son égard...
De plus le public est un élément d’analyse et en tant que tel il doit être maitrisé afin d’offrir une analyse juste, et en effet lors de l’expérience le public est considéré comme une des 5 injonctions utilisée par la présentatrice pour inciter la personne à jouer.
L’expérience nécessiterai certainement d’être réitérée avec de nombreuse variable afin d’avoir une analyse plus juste. Mais l’expérience de Milgram qui a été reproduite de nombreuse fois dans sa situation initiale a déjà véritablement fouillé ces questions.
L’intérêt réel de ce test est de prouver que l’institution télévisuelle est une autorité. La variable principale est cette fois de remplacer le scientifique par une animatrice TV et de valider que les réponses sont similaire.
Je pense qu’il est primordial de prendre du recul sur l’expérience mais également d’en prendre des enseignements de nous former individuellement et nos enfants à analyser la légitimité d’un ordre d’une consigne avant de l’appliquer... et de façon induite remettre aussi en question les vérités qu’on veux bien nous asséner.
Pour mettre en œuvre l’article 16, la constitution de 1958 exige qu’il y ait une « menace grave et immédiate mettant en cause les institutions de la République, l’indépendance de la nation ; l’intégrité du territoire ou l’exécution par la France de ses engagements internationaux »
La seule menace sur les engagement internationaux de la France aujourd’hui ne portent que sur les contraintes de Maastricht...
On appelle ça l’état d’urgence...
Sa légitimité a ce poste n’est pas contestée, le contrôle de ses acte est l’apanage d’une démocratie...
Et si notre démocratie évolue vers un modèle américain, probable avec le quinquennat, nous pouvons nous inspirer de son système d’empeachment (qui ne remet pas en cause la légitimité de l’élection, mais celle des actes).
Vous avez certainement raison, cela se passera vraisemblablement comme ça, et je pense que c’est souhaitable.
Mais l’Etat se doit de fournir des outils de réaction afin de parer toute éventualité, fut elle improbable.
La confusion sur la ré-election est selon moi une des causes de la désaffection de la politique... une élection devrait être l’adhésion à un projet (comme j espère que cela l a été cette fois) et pas la sanction du sortant, ni le refus de l’autre candidat.
Et autre confusion l’annonce du discours devant l’Assemblée Nationale est présenté comme le contre pouvoir cela ne peux certainement pas permettre d’assumer la responsabilité de la mise en œuvre de la politique (je le rappelle jusqu’à ce mandat rôle du premier ministre), cela se passe en positif par un vote de confiance, ou en négatif par une motion de censure, du gouvernement qui conduit la politique, si le président conduit la politique au lieu de simplement l’inspirer (au risque d’être trivial il s’agit de la même différence entre architecte et maçon), il doit être l’objet d’un vote de confiance, ou d’une motion de censure.
Et en effet un discours par an ce n est pas bien méchant et en aucun cas un contrôle. De plus si jusqu’à présent l’Assemblée Nationale était un lieu interdit au Chef de l’Etat, cela était la représentation symbolique de son indépendance...
En effet responsabilité... assumer une responsabilité...
Et la non « ré-élection » ne peut en aucun cas servir de contre pouvoir ou de garde fous...
D’autre part il est indéniable que le président actuel ait choisi de modifier les rôles institutionnels, et l’évolution des modes de contrôle en est une conséquence directe, ne serait ce que par effet domino...
« Il s’agit ici même du sens du mot »assumer« qui implique la capacité de prendre des décisions, d’agir, et qui implique le fait de pouvoir subir directement les conséquences de ces choix. »
Pour mémoire De Gaulle quand il s’est personnellement engagé sur une option de référendum a choisi de démissionner quand le vote lui a été négatif. Si le président (quelle que soit sa couleur à l’avenir) choisi de s’impliquer sur des décision, il se doit d’avoir un contrôle afin justement d’assumer.
Ce n est pas forcément une option négative, cela permet autant de le reconduire face à une politique de la rue minoritaire, que de l’obliger à répondre en cas de défaillance.
Le contrôle d’un pouvoir est une richesse et pas forcément une critique ou une insulte.
En effet l’assemblée ne nomme pas de premier ministre mais le principe des motions de censure lui donne pouvoir pour le renverser.
L’évolution liée au quinquennat justifie certainement une implication plus forte du président, mais cela ne nous libère pas de la nécessité de contre pouvoir, tout en espérant qu’il ne soient pas nécessaires.
Votre avis sur le président actuel, ne nous exempt pas de réflexion sur la fonction en elle même quand à l’équilibre de nos institutions et à la conservation de sa légitimité.
La personnalisation de l’analyse ne vaux que du fait que c’est ce président qui choisis de modifier les équilibres, et non pas sur les mérites et/ou défauts supposés ou réels de la personne.
Merci de cette lecture en creux. Il est en effet intéressant de lire dans les évènements les responsables actifs, comme passifs. Cependant on ne peut dédouaner les sujets de l’ouverture de leur appât du gain plutôt que de leur envie de travail autour d’une idée.
D’ailleurs cette élection est symptomatique de la perte des idées, ceux qui ont critiqué Sarkozy fortement le rejoignent (tant les apparatchiks du nouveau centre, que les éléphants du PS), la candidate malheureuse qui ne croyais pas en son programme, mais également le pouvoir en place ou l’UMP jugeait l’ouverture proposée par François Bayrou antidémocratique...
En effet le Président a tenu la porte de sortie à ces personnalités, mais surtout il semble clair que la plupart de ces personnes ne s’interrogent pas sur les idées, mais plutôt sur les postes qui leurs sont proposés, sinon ils garderaient leur liberté de parole et de contradiction. (cf les voltes face dans les positions de Mr Kouchner sur Irak, et sur le conflit Israélo-Palestinien)
Je viens de publier sur mon blog un article relevant que « Reporters sans frontières » avait publié une alerte sur la liberté de la presse en France.
J’y note également que :
Human Right Watch considère que nous n’offrons pas de garanties suffisantes contre les violations des droits humains, dont la torture
L’Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers (ODSE regroupant Act Up, Aides, Cimade, Médecins du Monde...) a souligné que la France ne respectais pas sa propre loi de 1998 sur les critères de reconduite à la frontière de personnnes malades
l’ONU a condamné la France le 11 mai dernier sur le non respect du droit quand aux reconduites à la frontière.
Les organismes ayant énoncés tout cela son incontestables (à moins de remettre en cause l’ONU, les lois de la France, des ONG reconnues, et des associations dont au moins un des ministres de ce gouvernement est issu).
Il est sidérant que ces informations la aient pu être aussi discrètes qu’elles l’ont été...
Nous portons tous la responsabilité du silence des médias sur ces sujets, a nous de montrer que ce sont en effet des sujets de débat...
Vous trouverez plus de détails sur : http://patrick-boissy.blogspot.com/
La question n’est en aucun cas de « subventionner des musiciens avec l’argent du contribuable ( »jusqu’a la mort« ) quelque soit le contenu des chanssons. » (je laisse l’orthographe original également).
La question est que la culture comme la recherche n’est pas rentable. Aucun festival culturel, aucun musée, aucun orchestre philharmonique, pas plus que les monuments historiques n’est économiquement viable. A partir de la en effet on peut soit décider de ne rien subventionner... ne subventionner que les œuvres du Patrimoine ou encore subventionner plus large pour tenter d’élargir notre influence artistique avec le risque en effet de se tromper.
Le parallèle avec la recherche est évident on prête à de Gaulle la formule « des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent on en cherche ». Il en va de même de l’art on cherche des artiste ouvrant de nouvelle voie.
L’ensemble de la culture participe au rayonnement de la France, à son influence et à son attractivité, c’est également indirectement un soutien au commerce et au tourisme (ex : les pertes commerciales de la région suite aux grèves du Festival d’Avignon équivalaient à elles seules au trou de la caisse des Intermittents du spectacle...), cela participe également de la formation des esprits. Pierre Gilles de Gènes qui nous a récemment quitté conseillait à ses jeunes chercheurs de s’abreuver de culture afin de redevenir imaginatif et pouvoir être constructif dans la recherche.
En réponse à votre position, nous n’avons que trois propositions :
- faire une sélection d’art et de styles validé par l’Etat (mais cela ressemblerait aux habitudes des états totalitaires)
- abandonne l’art non marchand, vendre les monuments historiques a la découpe, fermer Arte, vendre les œuvres du Louvre (et autre) pour assumer les budgets, fermer les Opéra et les théâtres, arrêter les festivals (nous serions heureux, TF1, Britney spears, des régions touristiques desertées (enfin au calme...), etc...)
- Accepter de pouvoir se tromper, certainement financer des fumistes au risque de trouver des perles et donner les moyens aux autres de devenir...
D’autre part la chasse à ces coûts me fascine quand on connais les subventions dans d’autres domaines...
Par exemple
j’habitais jusqu’à récemment à proximité d’un stade de foot d’une ville de province.
Les soirées de match stationnent une vingtaine de cars de police.
A raison de 10 policiers par car (la encore un minimum)
Cela nous fait 200 policiers
En comptant un salaire net de 60,88 euro net par jour (le smic c’est la encore un minimum)
Cela nous fait un coût par personne toutes charges comprises de 128 euro par jour
Le coût donc d un match (uniquement pour le dispositif policier) s’approche de 25700 euros
D’après ce que je viens de constater sur internet, pour une seule compétition (Ligue 1, en oubliant la champions league, la coupe des champions, et peut être d’autres que je ne connais pas), cela fait au moins une vingtaine de matchs à domicile.
Cela nous fait donc pour une année 514 000 Euros (je ne fait le compte que du coût des policiers, pas des subventions, aux stades, aux clubs et autres associations de supporters...).
Pour me faire une idée de ce à quoi correspond cette somme, je l’ai divisé par le coût mensuel d’un salaire d’enseignant, pas celui d’un débutant... (soit plus ou moins 1500 euros de salaire, tous couts confondus cela nous fait 3000 euros).
Cela correspond à 171 mois de salaire d’enseignants soit 14 postes à l’année.
Mais certainement voila des dépense bien mieux utilisées...
(Si on me répond que dans ce cas le public est au rendez vous je peux souligner que les entrées payantes ne recouvrent qu’un mois de la masse salariale du club en question...)
Je suis assez étonné des résultats de votre logique, penser que le nouveau centre puisse avoir une liberté de parole est une belle intention balayée instantanément en s’affichant « de la majorité présidentielle ». Reconnaissons sans fausse pudeur qu’il s’agit de segmenter le centre , comme certains commerçants ouvrant plusieurs boutiques dans des villages afin de saturer la demande avant même la concurrence.
Imaginer comme vous le dite que « l’UMP et Nicolas Sarkozy puissent faire seul le travail de concertation », même par défaut reconnaissez l’antinomie de l’idée... par définition la concertation ne peut se faire seul...
La présidence de la commission des finances ne peut a elle seule responsabiliser l’opposition, mais même cela est remis en question. Et en effet ce qui restera d’opposition se livrera certainement a une guerilla et de nuisance systématique plus par soucis d’exister que de réellement peser sur les décisions.
Nous nous trouvons aujourd’hui à la veille d’un monopole politique. Et le monopole est mauvais conseil. Sans présumer de l’action de ce gouvernement, il est absolument certain que l’absence de contradiction, la non nécessité de négociation ou de compromis, ne peut aboutir qu’a des erreurs.
Avec des majorités assurées on a vu le PS passer les 35h en dépit du bon sens, et l’UMP passer le CPE avec les résultats que l’on sait.
Ces deux propositions auraient pu être bonnes pour peu qu’elles aient été l’objet de consensus et de nuances. Mais une majorité n’a que faire de consensus et de nuances, elle applique ses convictions, souvent sincères, mais le propre de la conviction c’est qu’elle n’a pas passé l’épreuve du feu, et qu’elle doit évoluer face au principe de réalité.
A titre d ’exemple je soulignerai que, partisan moi même de l’Europe, je suis sidéré à l’idée que aucun député de la prochaine assemblée ne représentera les opposants à la constitutions (plus de 50% du référendum). Non seulement le mini traité proposé par la Présidence passera (qu’il soit bien ou mal) mais nulle opposition ne pourra l’amender un tant soit peu, et nulle voix ne s’élèvera de la représentation nationale pour s’y opposer.
Dans le monde de l’entreprise la plupart des dirigeant de grosses structures apprécient des syndicats fort, c’est pour eu une garantie de trouver des interlocuteurs avec lesquels négocier pour pouvoir avancer. Dans le cas contraire ils s’opposent en permanence a de multiples oppositions dont la légitimité n’est pas assurée. La gestion politique d’un état subi les mêmes contraintes démultipliées.
La France a besoin de réformes c’est une certitude absolue, le gouvernement en place est légitime. Mais pour que ces réformes et les décisions du gouvernement gardent leur légitimité il faut qu’elle passe par la contradiction, qu’elles gagnent ou qu’elle convainquent, et la situation qui s’annonce ne permettra pas cela.
Je ne pense en aucun cas que le Président ne soit pas un Démocrate, mais de fait il va gouverner pendant 5 ans un état sans contre pouvoirs.
C’est un risque fondamental pour lui et sa crédibilité, mais également car la rue sera le seul lieu d’expression d’idées divergentes.
Le plus gros défi de la prochaine législature sera de s’auto-réguler, de donner parole et pouvoir (réel et indépendant) a ses opposant.
@ l’homme libre
Vous dites que j’ai peur de la liberté... Il me semble que vous avez du mal lire mon propos.
J’affirme que ce qui est annoncé comme une liberté PEUT ne pas en être une.
Sans redévelopper, je vais prendre un exemple simple à fins pédagogiques (sans vous véxer) pour illustrer les questions que je pose (notez au passage que les réponses sont à donner par le législateur (et pas nous, nous ne sommes que force de proposition), et seules ces réponses nous permettrons de savoir si cette décision sera favorable) :
Une petite commune de ma connaissance possède 2 écoles
une au coeur d’une cité (terme politiquement correct mais explicite)
une école un peu meilleure.
Une dérégulation de la carte scolaire viderai la première de la plupart de ses élèves souhaitant un futur meilleur. Ils réclameront, selon toute vraisemblance, majoritairement aller dans la « bonne » école.
- Quelles garanties le législateur donnera à la « mauvaise » école que ses moyens sont maintenus, afin comme le ministre l’annonce de lui permettre de mieux servir ?
Pour mémoire le ministère ne pourrait garantir que ce qui dépend de lui soit les seuls enseignants. Dans ce cas comment garantir que la mairie garantisse les locaux, le personnel d’encadrement, les manuels, les dotations ?
- Comment adapter les capacités d’accueil de la « bonne » école à cet afflu ?
- Comment faire que la « bonne » école reste « bonne » pour ne pas finir par niveler par le bas dans le cas d’une surpopulation ?
- Comment définir un nombre maximal, et à ce moment comment opérer la selection ?
- Comment une famille emménageant dans le quartier de la « bonne » école peut être sur de pouvoir scolariser ses enfants ?
Je confirme ce ne sont que des questions mais, pour celles ci il faut une réponse avant de juger de cette « libéralisation » (terme plus réel que « liberté nouvelle »).
Notez au passage que j’ai beau me relire, je vois dans votre commentaire beaucoup de contre sens, alors j’espère vous avoir simplifié la lecture de mon commentaire.
ex vous dites :
Ces écoles ne vont elles pas à terme voir leur niveau baisser a force de classes surchargées ? C’est justement toute la force d’un système de liberté qui permet de s’équilibrer. S’il y a moins d’élèves les enfants sont mieux suivis, donc plus d’élèves viendront ..., jusqu’à un équilibre dynamique.
Comme je l’ai redis, la baisse de niveau que je crains est pour la « bonne » école.
D’autre part à aucun moment je ne parle des méthodes éducatives. Méthodes qui mériteraient à elles seules un débat.
Et il me semble que les questions que je pose sur cette réformes n’interrogent en rien les enseignants, mais bien l’organisation de l’accueil des enfants, afin d’assurer que l’école reste celle de la république.
République qui, pour mémoire, est sensée assurer une égalité de traitement au niveau national.
Cher Homme libre je souhaite vous avoir éclairci mon commentaire, dans le cas contraire je me tiens à votre disposition.
Cordialement...
je trouve ça assez réconfortant, cette élection présidentielle marque un retour à des convictions politiques et des engagements. Visiblement les gens n’ont pas voté « contre » mais pour un candidat. Preuve s’il en est les échanges sur ce fil... On peut ne pas s’inquiéter des proximité état/média, en effet ce n’est pas neuf. On peut ne pas non plus s’interroger sur les puissances financières proches du pouvoir, ce n’est pas neuf encore moins avec un gouvernement de droite, c’est assez logique.
Par contre que Reporter Sans Frontière parle de vigilance en France voila qui est déplaisant, et je pense que cela devrait inciter chacun d’entre nous, pour ou contre le président (légitime est il nécessaire de le rappeler) à revenir dans des normes propres aux grandes démocratie.
Et effectivement je regrette que la presse dans son ensemble ne s’interesse qu’à la surface de la politique et pas au fond... mais la encore ce n’est pas une surprise !
J’entends dire souvent que le Président est élu et légitime, en effet et cela est incontestable, sans pour autant lui donner les pleins pouvoir. D’autre part cela ne nous dédouane pas de notre responsabilité de veille et d’analyse.
Le gouvernement n’avance pas masqué, qu’il annonce des réformes et des mesures qu’il va faire, ainsi nous n’avons pas à nous plaindre... Nous savons ou nous allons... Cependant dans la plupart des cas les annonces ne suffisent pas à évaluer les mesures.
Nous devrions avoir le temps de la réflexion, afin de pouvoir évaluer leur incidence réelle ; mais il nous faudrait savoir ce que recouvre ces différentes mesures...
Prenons pour exemple l’effacement de la carte scolaire. Voila une mesure pleine de bon sens pour permettre aux familles de sortir des ghettos scolaire, pour donner à chacun « une liberté nouvelle ». En effet donner une liberté nouvelle voila un slogan porteur et difficilement contestable. Mais cette liberté va poser de nombreuses questions :
Le ministre de l’éducation annonce qu’il n’y aura pas de baisse de moyens pour les écoles désertées. J’approuve l’idée mais cela suppose des moyens humains constants donc des classes moins chargées, encore faut il que le gouvernement inscrive dans le même marbre cette constance des moyens.
* Comment garantir la constance des moyens annoncées par le ministre pour les écoles abandonnées ?
Pour les écoles primaires par exemple l’ensemble des moyens autres que le personnel enseignant est issu des mairies, mobiliers, équipement divers, entretien, sorties...
* Comment forcer une mairie à donner des moyens plus important à certains élèves qu’à d’autre ? * Comment ne pas craindre que des écoles dépeuplées ne soient pas... « moins rentable électoralement » ?
D’un autre point de vue, certaines écoles vont être plus demandée que d’autres :
* Comment faire pour que les capacités d’accueil augmentent en proportion ? (locaux, matériel, dotations diverses, personnel enseignant et d’encadrement) * Ces écoles ne vont elles pas à terme voir leur niveau baisser a force de classes surchargées ? (On pourrait en faisant ça arriver à une égalité entre les enfants de la républiques... une égalité par le bas...) * Qui estimera que le nombre maximum est atteint ? * Comment se fera la sélection des élèves admis ? * Comment garantir qu’un élève aura forcément une place dans son école de quartier ?
Voila une mesure qui me semble être aujourd’hui une déclaration d’intention à minima il conviendrait avant de juger ccette réforme d’avoir la réponse à ces question entre autres.
Dans le cas contraire ce seront des réformes à crédit... en chargeant d’autres de régler la note...
Les réactions « à l’italienne » sous entendent mafieuse ?
je pense que l’Italie ne peux se résumer a cela...
D’autre part le sentiment d’invasion de la Côte d’Azur devrait porter sur toutes les invasions :
- Les anglais qui, sacrilège, ont donné leur nom à la promenade,
- Les Russes ayant implanté leur église et nommé boulevard et Lycée,
- Les français à la recherche de soleil,
- Les européens en villégiature,
- Les nouvelles fortunes russes
L’invasion qui a le plus déphasé cette région avec ses origines est l’invasion financière qui a transformé le paysage, les mentalité, les modes de vie et d’habitat. Mais bien sur on a le droit d’avoir le sentiment de rejet selectif...
Juste par soucis de précision, la viande de dinde est moins chère... Etait il nécessaire de souligner la mauvaise foie de cet argument...
Je ne m’attarderai pas en échanges multiple avec vous cher Damian, votre persévérance est légendaire. Mais la chose politique ne peut se réduire à une personne quelle que soient ses qualités. Et votre attitude tend a nuire au bateau sur lequel votre favorite s’embarque. A moins que votre intention ne soit que de nuire au MoDem ce qui me semble de plus en plus évident.
Et je vous confirme que j’ai pour idée préconçue que choisir de s’attacher à un parti politique, c’est adhérer à des idée, des valeurs et une vision du monde. Ce n’est pas un acte anodin avec pour seul objectif le pouvoir, même si on pense être l’homme ou la femme providentiel(le).
Après penser a faire évoluer les organes et les mode de prise de décision... c’est une évidente nécessité.
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