Ce n’est pas parce que l’usage finit par imposer les mots hideux qu’il faut lui donner un coup de pouce, voire l’approuver en étant convaincu d’aller dans le sens du progrès. L’usage impose dans notre société nombre de comportements répréhensibles, tels que le parler vulgaire (au sommet de l’état), les fautes de français, de syntaxe, de logique, la triche, la resquille, l’incivisme... Au point que les gens s’en accommodent et finissent par les adopter majoritairement. Faut-il pour autant laisser faire et considérer que c’est inéluctable ?
Dans cette kyrielle d’anglicismes moches, en effet, seul « buzz » sort du lot, l’onomatopée est universellement compréhensible. D’autres termes ont l’avantage d’éviter certaines circonvolutions un peu grotesques proposées en guise d’équivalent, mais mériteraient d’être francisés : bien souvent, leur prononciation anglaise est plus qu’écorchée.
Excellent constat totalement ignoré par nos technocrates, de gauche comme de droite, qui font toujours comme si tout allait de mieux en mieux, alors que c’est de mal en pis.
Il manque toutefois à cet article une donnée cruciale : la dégradation de notre qualité de vie vient surtout de notre entassement toujours plus dense sur un territoire non extensible, ce qui commence par les zones urbaines (mais qui s’étendra inexorablement au reste). Le raisonnement simpliste : natalité = plus de consommateurs = plus de retraites = plus de croissance est complètement faux en termes de qualité de vie, et il l’est très certainement en termes de niveau de vie, vu la difficulté d’insérer dans la vie active de manière durable et satisfaisante une quantité croissante de jeunes.
Il est possible en effet qu’il ait préféré se faire virer pour raisons politiques plutôt que comme vieux rebut au nom d’un jeunisme de pacotille. Une façon de "devancer l’appel" pour éviter cette vexation inéluctable. Si c’est le cas, c’est bien joué.
Ceci étant, et même s’il n’a sûrement pas été irréprochable tout au long de sa carrière, j’avais fini par me faire à son nasillement et même à apprécier son attitude lisse, sans l’articulation mécanique, le pathos affecté ou au contraire, la franche jovialité, l’émoustillement... pas toujours de bon aloi et qu’on trouve plus ou moins mixés chez tous ses concurrents.
Bonjour, Marsupilami, ravi de ce "come-back" également. Article intéressant, comme toujours, mais sans vouloir vous faire un procès d’intention, reconnaissez que vous les avez pas mal chargés, tout de même, les moinillons barbus obscurantistes. Si je ne vous connaissais pas, je croirais que vous les assimilez à d’autres barbus qui vous servent habituellement de cible.
L’article est plaisamment écrit, comme d’habitude, mais comme d’habitude, il est excessif dans ses jugements. Tsonga n’est pas encore une vedette, même s’il gagnait, il pourrait très bien en rester là, comme Noah. Et surtout, il est très injuste d’écrire que le tennis français n’a rien eu depuis Noah. Leconte et Forget étaient des joueurs talentueux, leur mental était en dessous de celui de Noah, mais leur technique supérieure, et au final, ils ont tous trois plafonné dans les 5 premiers mondiaux sans jamais approcher la première place. Pioline, à l’inverse, était beaucoup plus laborieux, mais nettement plus tenace, donc bien plus axé sur le mental. La différence vient de ce que Noah a gagné Roland-Garros, après une semaine d’état de grâce, mais un unique succès en grand-chelem ne fait pas tout.
Donc, il faut arrêter de dénigrer le tennis français, en moyenne, son niveau est tout à fait convenable. Nous n’avons pas de numéro un mondial ? La belle affaire ! Est-ce une raison pour traîner dans la boue nos joueurs, en accentuant la pression sur eux, par la même occasion ? Dans ces conditions, pas étonnant que leur mental soit friable. Comme si des joueurs du talent de Federer se trouvaient à tous les coins de rue.
Espérons que Tsonga saura devenir une vraie vedette et durer. Pour cela, il faudrait déjà que son tennis très physique ne lui vaille pas des blessures à répétition. En attendant, la vraie vedette du tennis français, c’est Santoro qui, avec son âge canonique et son physique presque faiblard, réussit encore à rendre fous les meilleurs. Songeons qu’il est de la génération de Chang, un météore super précoce, mais qui a dû raccrocher depuis longtemps !
Je m’associe à Zen pour confirmer qu’on ne peut pas soupçonner Marsupilami d’arrière-pensées créationnistes. Je pense que les quelques phrases malheureuses de son article -corrigées par ses commentaires- sont surtout destinées à éviter les procès d’intention de la part de croyants non fanatiques. Je le comprends et l’approuve, mais ça n’empêche pas de dire que l’ID, qui se fait passer pour une science, est dangereux et pernicieux auprès d’esprits crédules comme ceux de beaucoup d’Américains, et, n’en doutons pas, d’Européens. Il me semble avoir lu ici même sur Agoravox la prose de Dambricourt-Malassé, j’étais effaré par la quantité d’intervenants qui étaient réceptifs à ses thèses. Il faut donc rester vigilant, ce qui n’empêche pas la tolérance et la pédagogie.
A propos de Schubert, puisque Haddock a rebondi dessus...
D’accord avec votre phrase finale, dans la mesure ou Carlos n’était pas considéré pour plus que ce qu’il était, ou ne cherchait pas à se faire passer pour tel. Rien de génial dans ce qu’il faisait, mais divertissant, il en faut aussi. Je comprendrais qu’on critique de manière féroce un imposteur surfait -il y en a beacoup, mais je crois pas que Carlos mérite d’être considéré comme tel.
Pour en revenir à Schubert, bien que son génie à lui soit indéniable, il était considéré de son vivant comme un amuseur, guère plus. Pour tout dire, même par la suite, il a tenu lieu de modèle pour Scott Joplin, le maître des ragtimes -qui sont encore injustement considérés comme de la musique légère-, et Scott Joplin lui-même ne revendiquait pas d’autre titre que celui d’un amuseur, un "Entertainer", pour reprendre le titre d’un de ses plus célèbres rags (repris dans le fameux film "L’Arnaque").
Tout ça pour dire que les amuseurs -et de nos jours, les acteurs comiques- ont toujours été considérés avec mépris, alors que ce n’est pas si facile de détendre et distraire.
Les sarcasmes de cet article visent bien plus les habitués des épitaphes mielleuses et hypocrites que Carlos lui-même, mais l’auteur aurait pu s’abstenir malgré tout d’évoquer ce dernier avec autant de mépris. Ses chansons n’étaient certes pas des lieder de Schubert, mais il n’avait pas la prétention d’être autre chose que ce qu’il a été : un amuseur bon vivant et jovial.
Merci, Zen, mais je crains que vous ne me surestimiez un peu trop. Autrement, oui, désolé de ne plus beaucoup venir sur Agoravox, mais c’est une activité très "chronophage", et dès qu’on a mis le petit doigt dans l’engrenage, tout le reste suit (c’est exactement ce qui menace de m’arriver là Mais c’est vrai qu’on a toujours plaisir à retrouver certaines personnes, dont Marsu et vous faites partie (avec Le Chat, Docdory, et pas mal d’autres), avec lesquelles la discussion est toujours enrichissante même si on n’est pas forcément d’accord.
Au passage, juste une remarque à propos des tardigrades et d’un auteur récent d’Agoravox, qui intervient souvent à ce que je vois : saviez-vous que les péripates (classe des onychophores) sont eux aussi un groupe primitif au sein des arthropodes ? Pour faire simple, ce sont des animaux à mi-chemin entre les vers annélides et les mille-pattes, et eux aussi sont d’un grand intérêt pour la science.
Bonsoir, Marsupilami, content de vous retrouver avec cet article sympathique qui attire l’attention sur ces articulés (=arthropodes au sens large, mais c’est un terme tombé en désuétude) étonnants et méconnus. Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais cet article me gêne, non pas tant à cause des petites erreurs vénielles (qui ont été relevés par certains commentaires) que par le fait qu’il fait la part trop belle déjà à des théories fantaisistes telles qu’une origine extraterrestre. Si ces animaux étaient extraterrestres, il faudrait qu’ils aient été apportés par des météorites venant d’un autre système solaire (!) que le nôtre, qui ne comporte pas de vie aussi évoluée, alors que les théories concernant une possible origine extraterrestre des briques fondamentales (et très simples) du vivant restent dans le cadre d’un bombardement issu du système solaire en cours de formation. De plus, il faudrait admettre que les briques protéiques de la matière de ces organismes soient en tous points semblables à celle des organismes terrestres vivants et que, comme par hasard, l’ensemble de leurs caractéristiques anatomiques et biochimiques s’insèrent exactement aux côtés des autres arthropodes. Ce qui revient à peu près à imaginer que l’alphabet ait été inventé simultanément et indépendamment par les Phéniciens et, disons, les Mélanésiens en utlisant les mêmes caractères.
Mais aussi et surtout, cet article tend trop à présenter le créationnisme comme une alternative respectable ou un complément de la science. Or, c’est une croyance, pas une science. Qu’on respecte les croyances, et qu’on admette qu’elles ne sont pas incompatibles avec la science, d’accord, mais il est hors de question de les traiter sur le même plan que la science, et donc d’admettre qu’on puisse présenter leur enseignement comme scientifique -or c’est ce que veulent les créationnistes. Je ne dis pas que c’est votre point de vue, mais d’une certaine façon, vous donnez à cette démarche une honorabilité qu’elle n’a pas. Il ne s’agit pas de faire une croisade anti-religions, il s’agit juste de faire la part des choses et de ne pas remettre en cause les fondements de la logique qui a façonné notre civilisation* et qu’il a fallu des siècles pour imposer.
Bien à vous,
*Que les grincheux n’aillent voir aucune allusion sarcasticozyque dans ce terme.
Maintenant que la dame aux chapeaux amidonnés a mangé celui de l’année 2007 sans sel, ni poivre ni sauce tomate, je suggère qu’on lui fasse regarder « Little Miss Sunshine », avec des trucs pour lui tenir les paupières, comme dans « Orange mécanique ». A la fin de la projection, elle réclamera qu’on lui serve celui de 2006.
Bonjour, Taverne,
Votre article est intéressant et utile, même si je ne suis pas en accord complet avec ce qu’il expose. Mais j’ai trouvé les éléments de débats les plus intéressants dans une de vos réponses ci-dessus :
[i]"Premier point : les wikis et les medias citoyens sont utiles. En effet, tout le monde ou presque utilise Wikipedia. Et il n’est pas aberrant de penser que les journalistes consultent Agoravox, ne serait-ce que pour prendre la température et voir les idées qui marchent dans le moment. D’ailleurs, des journalistes interviennent sur Agoravox.
Second point. Je dis qu’il n’y pas pas de concurrence par nature entre le journalisme professionnel et le « journalisme » citoyen. Le second relève de la libre expression et non du métier de journaliste. Les deux formes coexistent et sont complémentaire et non rivales. Mais avant que tout le monde ait compris cela, un certain pouvoir réputé pour vouloir aller très vite, pourrait couper l’herbe sous les pieds des rédacteurs en herbe...Ce qui serait couper les blés en herbe aussi et nous priver des potentielles évolutions des médias citoyens. Au nom de la liberté d’expression mais aussi de l’expérimentation, il ne faut rien interdire."[/i]
Tout à fait d’accord avec cette intervention. Mais au risque de vous suprendre, je voudrais ajouter que le vandalisme de Wikipédia -et par extension, celui des blogs dont Agoravox- peut malgré tout être considéré comme bénéfique lorsqu’il se fait au grand jour. C’est un peu comme un pirate informatique qui s’introduit dans un système réputé sécurisé avec pour but principal de mettre en valeur ses déficiences. Pour irritant qu’il soit, ce pirate est utile, contrairement à celui qui agit en douce pour des raisons crapuleuses.
En l’occurrence, mettre en évidence les limites de l’objectivité de Wikipedia et des médias citoyens me paraît bénéfique, y compris pour les cibles elles-mêmes.
Il est très réducteur de ramener Schubert à sa seule « truite » (qui, pour moi, évoque plus les « Frères Jacques »). Si je ne devais retenir qu’une seule oeuvre de lui, ce serait la « Wanderer Fantasie », ou le Voyage d’Hiver. Mais nous nous éloignons du sujet. Quoique... Le Voyage d’Hiver n’est pas à écouter quand on a des envies suicidaires, parce qu’on risque fort de passer à l’acte.
On pourrait également citer « La jeune Fille et la Mort ». Un lied court mais sublime, ainsi que le célébrissime quatuor à cordes qui en découle. Et là, nous revenons tout droit au sujet : la mort finit par étreindre la jeune fille en lui disant qu’elle n’est pas si méchante, et l’invite à s’abandonner dans une douce quiétude.
A Zen et Claude : en effet, les oiseaux descendent d’un groupe de dinosaures carnivores. Cette hypothèse fait maintenant pratiquement l’unanimité. Encore récemment, des hypothèses alternatives (en particulier, l’hypothèse crocodilienne) avaient leurs chantres, mais je n’en entends pratiquement plus parler. Il faut noter aussi qu’on pourrait tout aussi bien considérer que les dinosaures sont d’anciens oiseaux qui ne volaient pas : les premières traces de dinosaures observées ont été prises pour des traces d’oiseaux géants -normal, la morphologie de leurs pattes est assez similaire. Le terme « dinosaures » n’a été inventé que plus tard.
Mais par contre, il est trop réducteur de dire que les dinosaures se sont changés en oiseaux. Les oiseaux sont un groupe de dinosaures parmi bien d’autres, et tous les autres ont disparu sans exception.
Salut, Zen, oui, j’avais vu le titre de l’article, et malgré tout l’intérêt que je porte à la question, quand je vois ce genre de débat se pointer à l’horizon, je me dis « courage, fuyons ». Je n’ai guère de temps pour les arguties mille fois ressassées. Là, j’avoue que je n’ai pas eu le courage de me taper tous les commentaires, j’aime mieux boire un coup à la Taverne, même si je ne suis pas poète (quoique... il y en a qui trouvent de la poésie dans mes articles de vulgarisation scientifiques). En fait, l’idéal, c’est quand on a le temps d’intervenir parmi les premiers, avant que ce ne soit le boxon. Ensuite, ça part dans tous les sens. Mais je vais quand même répondre, même si le débat est maintenant loin.
Bonjour, Taverne, bon article, et bons commentaires ici ou là. En effet, on a trop tendance à évacuer la mort de nos sociétés plutôt qu’à l’admettre comme une nécessité pour renouveler les générations, et à vouloir tenir les enfants écartés de cette réalité. Ce n’était pas toujours le cas. Je me rappelle la première comptine que j’ai appris de ma vie, c’était à l’âge de 3 ans :
Ramponneau n’est pas mort
Il est dans son lit malade,
Ramponneau n’est pas mort,
Il est dans son lit qui dort.
En la fredonnant, je pensais toujours plus ou moins consciemment à mon arrière-grand-oncle, qui avait plus de 90 ans. Et je ne fus nullement étonné le jour de sa disparition. La peur de la mort ne vient réellement que plusieurs années plus tard.
Au passage, puisque vous êtes amateur de musique, je me permets de rappeler que bien avant la musique gothique, le vrai courant artistique centré autour de la mort était le romantisme, avec par exemple, la musique sublime de Schubert, qui composait en sachant que son temps était compté : il est mort à 31 ans. Idem pour Chopin, qui était de constitution fragile.
Euh, je ne trouve pas que Kuerten, ç’ait été la fougue. Il construisait du fond du terrain, bien sûr, mais sans débauche d’énergie (nettement moins que Nadal, d’ailleurs). Pour moi, c’est l’exemple. Il existe d’autres joueurs assez forts dans leur gestion de l’énergie, mais sans l’accélération de Kuerten. Tout dépend souvent de leur adversaire.
Et il y en a qui arrivent à monter au filet même après un match de plusieurs heures, mais sans grosse accélération. Par exemple, Fabrice Santoro. Le voir jouer sur certains joueurs est un régal. Sans grandes qualités physiques et avec des accélérations assez minables, il est capable de faire mal jouer certains très bons joueurs. D’autres fois, ses « trucs » ne marchent pas, et il se fait exploser. Mais à 35 ans environ, il a des excuses.
Merci pour l’appréciation globale, en tous les cas.
Salut, jovial félin,
Eh, désolé, moi, j’avoue que c’est le foot que je n’aime pas, même en infusion. Pas assez de points marqués, tout simplement. Le jour où les matches se termineront sur des scores significatifs (style 12-10), je changerai d’avis. Au tennis, il y a forcément un gagnant et un perdant, et beaucoup de points marqués. D’où ma passion pour ce sport, ainsi que le ping-pong, malheureusement beaucoup moins médiatisé, mais tout aussi captivant et encore plus technique, et où les petits ne sont pas désavantagés.
Que le jeu soit plus rapide qu’avant, c’est indéniable, mais qu’il soit plus physique, je n’en suis pas convaincu. Les machines à taper dans la balle existent depuis des décennies. Déjà des gars comme Connors, Vilas et Borg, puis d’autres tels que Chang ou Muster, avaient une super-condition physique, et si le jeu allait moins vite, c’est d’une part parce que la technique n’était pas à maturité (la généralisation du lift a été initiée par Borg, qui était à l’origine un joueur de ping-pong, sport dans lequel cette technique était déjà avancée), d’autre part, parce que les matériaux n’avaient rien à voir avec ceux de nos jours. Essayez de jouer avec la Wilson métallique petit tamis de Connors des années 70, qui vibrait abominablement à la plus faible erreur de centrage, et vous comprendrez. La même évolution technique s’était produite une dizaine d’années plus tôt au ping-pong, où les picots furent remplacés par les mousses et caoutchoucs inversés (« backsides »), dont les capacités en vitesse et rotations étaient supérieures. (A noter que certains systèmes de jeu conservent lesdits picots pour des combinaisons aux possibilités presque illimitées.)
Dont acte. J’ignorais cette précision sur la prononciation émanant de Federer lui-même. Cela dit, en général, lorsqu’un prénom existe en français, il n’est pas choquant de le prononcer à la française, même si, bien entendu, ma remarque initiale ne se justifie pas compte tenu de la précision que vous apportez.
Autrement, d’accord avec vous sur le lift en arrière de Nadal, qui rappelle par certains égards celui de Bruguera, mais en plus puissant. Et Nadal lui-même est évidemment nettement plus énergique que ne l’était Bruguera. Par contre, même si les deux joueurs sont des « bûcherons » gauchers, il y a moins de similitude avec Muster auquel on le compare parfois. Ce dernier, qui prenait la balle généralement plus tôt, me rappelait davantage Vilas.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération