Plus de précision sur le journal officiel Article 25 : une petite phrase à l’air innocente qui asservit un peuple, la France, puis des peuples, l’Europe.
Son article 25 stipulait en effet
que désormais « Le trésor public ne peut-être présentateur de ses propres
effets à l’escompte de la Banque de France ». Cet article interdisait
désormais, dans un langage propre à ne pas être compris au commun des
mortels (y compris sans nul doute des députés de gauche de l’époque qui
ne déclenchèrent pas une tempête de protestations avec manifestations
géantes dans la rue), à l’État français, de s’avancer à lui-même les
fonds nécessaires pour combler son déficit budgétaire éventuel (lequel
serait réduit d’autant en fin d’exercice par l’inflation) mais d’avoir
recours pour ses besoins de crédit, comme un particulier, aux banques
privées qui lui feraient payer bien sûr des intérêts !!!
Certes pour
les grandes dépenses, les relances économiques, l’État avait dû déjà
avoir recours par le passé à l’émission d’emprunts qui s’étaient
révélés très sûrs pour les prêteurs (ils étaient assurés que l’État
rembourserait, ne ferait pas faillite) et néanmoins juteux pour les plus
riches, puisqu’ils étaient souvent assortis de mesures fiscales qui
favorisaient justement le plus ceux qui payaient beaucoup d’impôts.
Le
record en la matière avait été l’emprunt Pinay, sous la quatrième
République. Car sa valeur de remboursement était indexée sur le cours de
l’or. Comme celui-ci suivait au moins l’inflation et flambait même dans
ces périodes d’incertitudes que constituèrent les guerres coloniales et
la Guerre froide, ceux qui y souscrivirent firent, au détriment de tous
les autres Français, le plus beau « coup » de leur carrière de
spéculateurs.
Devant le scandale que provoqua ce cadeau fait aux
plus riches, Giscard d’Estaing, héritier 20 ans après de l’emprunt pas
encore remboursé, ne fit ni une ni deux : il le prolongea encore, autant
qu’il était possible.
La loi voulue par le plus proche conseiller
financier du général de Gaulle qu’était Pompidou (On remarquera les
trois premiers présidents de la cinquième République étaient très
impliqués dans cette situation) entraîna mécaniquement l’explosion de la
dette publique, c’est-à-dire de celle de tous les Français.
Elle
était déjà de 229,15 milliards d’euros en 1979 (valeur actuelle après
prise en compte de l’inflation sur 20 ans), et représentait 21% du
Produit Intérieur Brut (toute la richesse produite par le travail des
Français) en un an. En 2006, elle avait atteint 1 149,9 milliards
d’euros, et représentait 63,9% du PIB !!!
Bien sûr, entre temps, il y
avait eu le ministère Balladur : désireux comme Giscard, Pompidou, de
Gaulle et autre Pinay, de favoriser leurs amis les plus riches par une
fiscalité allégée, sans cependant mettre dans la rue les travailleurs
par une austérité insupportable (et contre-productive pour l’activité
économique) l’ex-premier ministre avait ouvert en grand les vannes du
déficit budgétaire.
On aurait pu espérer que l’Union de la gauche
arrivant au pouvoir en 1981, supprimerait la loi Pompidou-Giscard et
permettrait de nouveau à la France de se prêter à elle-même. Mais il
était trop tard ! L’adhésion aux traités européens l’interdisait déjà !
Depuis,
avec l’adoption de la monnaie unique (sauf pour les Britanniques,
donneurs de leçons économiques ... mais pour les autres) le système a
été sur-verrouillé. C’est désormais une banque indépendante se
comportant comme une banque de statut privé, la Banque Centrale
Européenne qui contrôle le taux d’intérêt de base sur lequel se fonde
celui que doit payer l’état emprunteur.
Or pour empêcher les
particuliers de trop emprunter ce qui paraît-il relancerait l’inflation,
la BCE a toujours fixé des taux directeurs d’intérêts les plus hauts.
ce qui n’a fait que faire exploser la dette. Avant la grande crise
actuelle qui ne fait que commencer, de bons esprits préconisaient pour
résorber cette dette, non d’augmenter les impôts directs sur les plus
hauts revenus pour améliorer le « pouvoir d’achat » de l’État, mais par
différents procédés de faire baisser les salaires et les retraites et
diminuer les dépenses publiques. Ce qui ne pouvait manquer que tuer la
demande et diminuer en cercle vicieux le PIB et les revenus de l’État en
même temps que cela augmentait le chômage.
Outre qu’en révélant son
étendue effrayante, la dette publique sert à « calmer » les légitimes
revendications des travailleurs (« Non seulement les caisses sont vides
mais en plus on doit de l’argent »), elle permet également aux banques
privées et leurs actionnaires, en ayant pour débiteur le plus sûr client
qui soit, à savoir l’État lui-même, de s’offrir une durable rente de
situation. Elle compense en partie les pertes que leur confiance
irraisonnée envers leur maîtresse idolâtrée à tous, l’économie
américaine, leur a fait subir.
La France a payé depuis 1980 1176
milliards d’euros d’intérêts. Sa dette actuelle s’élève à 1149 milliards
d’euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu
d’une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards
d’excédents
@Croa
Savez vous lire, monsieur ?
@achab
Non, tout simplement quelqu’un qui a peur de perdre son emploi !...
ci dessous une Belle Piste à explorer.... !
« Webrunner » postait un document qui aurait mérité d’être connu de
tous
les Français(es).
Il rappelait qu’une loi du 3 janvier 1973, loi
voulue par Pompidou, alors président de la République pour un an encore,
et Giscard d’Estaing, ministre des finances, opérait un changement
révolutionnaire ou plutôt contre-révolutionnaire dans le finances
publiques.
les grandes dépenses, les relances économiques, l’État avait dû déjà
avoir recours par le passé à l’émission d’emprunts qui s’étaient
révélés très sûrs pour les prêteurs (ils étaient assurés que l’État
rembourserait, ne ferait pas faillite) et néanmoins juteux pour les plus
riches, puisqu’ils étaient souvent assortis de mesures fiscales qui
favorisaient justement le plus ceux qui payaient beaucoup d’impôts.
Le
record en la matière avait été l’emprunt Pinay, sous la quatrième
République. Car sa valeur de remboursement était indexée sur le cours de
l’or. Comme celui-ci suivait au moins l’inflation et flambait même dans
ces périodes d’incertitudes que constituèrent les guerres coloniales et
la Guerre froide, ceux qui y souscrivirent firent, au détriment de tous
les autres Français, le plus beau « coup » de leur carrière de
spéculateurs.
Devant le scandale que provoqua ce cadeau fait aux
plus riches, Giscard d’Estaing, héritier 20 ans après de l’emprunt pas
encore remboursé, ne fit ni une ni deux : il le prolongea encore, autant
qu’il était possible.
La loi voulue par le plus proche conseiller
financier du général de Gaulle qu’était Pompidou (On remarquera les
trois premiers présidents de la cinquième République étaient très
impliqués dans cette situation) entraîna mécaniquement l’explosion de la
dette publique, c’est-à-dire de celle de tous les Français.
Elle
était déjà de 229,15 milliards d’euros en 1979 (valeur actuelle après
prise en compte de l’inflation sur 20 ans), et représentait 21% du
Produit Intérieur Brut (toute la richesse produite par le travail des
Français) en un an. En 2006, elle avait atteint 1 149,9 milliards
d’euros, et représentait 63,9% du PIB !!!
Bien sûr, entre temps, il y
avait eu le ministère Balladur : désireux comme Giscard, Pompidou, de
Gaulle et autre Pinay, de favoriser leurs amis les plus riches par une
fiscalité allégée, sans cependant mettre dans la rue les travailleurs
par une austérité insupportable (et contre-productive pour l’activité
économique) l’ex-premier ministre avait ouvert en grand les vannes du
déficit budgétaire.
On aurait pu espérer que l’Union de la gauche
arrivant au pouvoir en 1981, supprimerait la loi Pompidou-Giscard et
permettrait de nouveau à la France de se prêter à elle-même. Mais il
était trop tard ! L’adhésion aux traités européens l’interdisait déjà !
Depuis,
avec l’adoption de la monnaie unique (sauf pour les Britanniques,
donneurs de leçons économiques ... mais pour les autres) le système a
été sur-verrouillé. C’est désormais une banque indépendante se
comportant comme une banque de statut privé, la Banque Centrale
Européenne qui contrôle le taux d’intérêt de base sur lequel se fonde
celui que doit payer l’état emprunteur.
Or pour empêcher les
particuliers de trop emprunter ce qui paraît-il relancerait l’inflation,
la BCE a toujours fixé des taux directeurs d’intérêts les plus hauts.
ce qui n’a fait que faire exploser la dette. Avant la grande crise
actuelle qui ne fait que commencer, de bons esprits préconisaient pour
résorber cette dette, non d’augmenter les impôts directs sur les plus
hauts revenus pour améliorer le « pouvoir d’achat » de l’État, mais par
différents procédés de faire baisser les salaires et les retraites et
diminuer les dépenses publiques. Ce qui ne pouvait manquer que tuer la
demande et diminuer en cercle vicieux le PIB et les revenus de l’État en
même temps que cela augmentait le chômage.
Outre qu’en révélant son
étendue effrayante, la dette publique sert à « calmer » les légitimes
revendications des travailleurs (« Non seulement les caisses sont vides
mais en plus on doit de l’argent »), elle permet également aux banques
privées et leurs actionnaires, en ayant pour débiteur le plus sûr client
qui soit, à savoir l’État lui-même, de s’offrir une durable rente de
situation. Elle compense en partie les pertes que leur confiance
irraisonnée envers leur maîtresse idolâtrée à tous, l’économie
américaine, leur a fait subir.
La France a payé depuis 1980 1176
milliards d’euros d’intérêts. Sa dette actuelle s’élève à 1149 milliards
d’euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu
d’une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards
d’excédents. CQFD
ci dessous voici de quoi diminuer l’age de la retraite.... !
Loi Pompidou-Giscard
« Webrunner » postait un document qui aurait mérité d’être connu de tous
les Français(es).
Il rappelait qu’une loi du 3 janvier 1973, loi
voulue par Pompidou, alors président de la République pour un an encore,
et Giscard d’Estaing, ministre des finances, opérait un changement
révolutionnaire ou plutôt contre-révolutionnaire dans le finances
publiques.
les grandes dépenses, les relances économiques, l’État avait dû déjà
avoir recours par le passé à l’émission d’emprunts qui s’étaient
révélés très sûrs pour les prêteurs (ils étaient assurés que l’État
rembourserait, ne ferait pas faillite) et néanmoins juteux pour les plus
riches, puisqu’ils étaient souvent assortis de mesures fiscales qui
favorisaient justement le plus ceux qui payaient beaucoup d’impôts.
Le
record en la matière avait été l’emprunt Pinay, sous la quatrième
République. Car sa valeur de remboursement était indexée sur le cours de
l’or. Comme celui-ci suivait au moins l’inflation et flambait même dans
ces périodes d’incertitudes que constituèrent les guerres coloniales et
la Guerre froide, ceux qui y souscrivirent firent, au détriment de tous
les autres Français, le plus beau « coup » de leur carrière de
spéculateurs.
Devant le scandale que provoqua ce cadeau fait aux
plus riches, Giscard d’Estaing, héritier 20 ans après de l’emprunt pas
encore remboursé, ne fit ni une ni deux : il le prolongea encore, autant
qu’il était possible.
La loi voulue par le plus proche conseiller
financier du général de Gaulle qu’était Pompidou (On remarquera les
trois premiers présidents de la cinquième République étaient très
impliqués dans cette situation) entraîna mécaniquement l’explosion de la
dette publique, c’est-à-dire de celle de tous les Français.
Elle
était déjà de 229,15 milliards d’euros en 1979 (valeur actuelle après
prise en compte de l’inflation sur 20 ans), et représentait 21% du
Produit Intérieur Brut (toute la richesse produite par le travail des
Français) en un an. En 2006, elle avait atteint 1 149,9 milliards
d’euros, et représentait 63,9% du PIB !!!
Bien sûr, entre temps, il y
avait eu le ministère Balladur : désireux comme Giscard, Pompidou, de
Gaulle et autre Pinay, de favoriser leurs amis les plus riches par une
fiscalité allégée, sans cependant mettre dans la rue les travailleurs
par une austérité insupportable (et contre-productive pour l’activité
économique) l’ex-premier ministre avait ouvert en grand les vannes du
déficit budgétaire.
On aurait pu espérer que l’Union de la gauche
arrivant au pouvoir en 1981, supprimerait la loi Pompidou-Giscard et
permettrait de nouveau à la France de se prêter à elle-même. Mais il
était trop tard ! L’adhésion aux traités européens l’interdisait déjà !
Depuis,
avec l’adoption de la monnaie unique (sauf pour les Britanniques,
donneurs de leçons économiques ... mais pour les autres) le système a
été sur-verrouillé. C’est désormais une banque indépendante se
comportant comme une banque de statut privé, la Banque Centrale
Européenne qui contrôle le taux d’intérêt de base sur lequel se fonde
celui que doit payer l’état emprunteur.
Or pour empêcher les
particuliers de trop emprunter ce qui paraît-il relancerait l’inflation,
la BCE a toujours fixé des taux directeurs d’intérêts les plus hauts.
ce qui n’a fait que faire exploser la dette. Avant la grande crise
actuelle qui ne fait que commencer, de bons esprits préconisaient pour
résorber cette dette, non d’augmenter les impôts directs sur les plus
hauts revenus pour améliorer le « pouvoir d’achat » de l’État, mais par
différents procédés de faire baisser les salaires et les retraites et
diminuer les dépenses publiques. Ce qui ne pouvait manquer que tuer la
demande et diminuer en cercle vicieux le PIB et les revenus de l’État en
même temps que cela augmentait le chômage.
Outre qu’en révélant son
étendue effrayante, la dette publique sert à « calmer » les légitimes
revendications des travailleurs (« Non seulement les caisses sont vides
mais en plus on doit de l’argent »), elle permet également aux banques
privées et leurs actionnaires, en ayant pour débiteur le plus sûr client
qui soit, à savoir l’État lui-même, de s’offrir une durable rente de
situation. Elle compense en partie les pertes que leur confiance
irraisonnée envers leur maîtresse idolâtrée à tous, l’économie
américaine, leur a fait subir.
La France a payé depuis 1980 1176
milliards d’euros d’intérêts. Sa dette actuelle s’élève à 1149 milliards
d’euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu
d’une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards
d’excédents. CQFD
Ci dessous voila l’endroit ou va l’argent de nos retraites.... !
« Webrunner » postait un document qui aurait mérité d’être connu de tous
les Français(es).
Il rappelait qu’une loi du 3 janvier 1973, loi
voulue par Pompidou, alors président de la République pour un an encore,
et Giscard d’Estaing, ministre des finances, opérait un changement
révolutionnaire ou plutôt contre-révolutionnaire dans le finances
publiques.
les grandes dépenses, les relances économiques, l’État avait dû déjà
avoir recours par le passé à l’émission d’emprunts qui s’étaient
révélés très sûrs pour les prêteurs (ils étaient assurés que l’État
rembourserait, ne ferait pas faillite) et néanmoins juteux pour les plus
riches, puisqu’ils étaient souvent assortis de mesures fiscales qui
favorisaient justement le plus ceux qui payaient beaucoup d’impôts.
Le
record en la matière avait été l’emprunt Pinay, sous la quatrième
République. Car sa valeur de remboursement était indexée sur le cours de
l’or. Comme celui-ci suivait au moins l’inflation et flambait même dans
ces périodes d’incertitudes que constituèrent les guerres coloniales et
la Guerre froide, ceux qui y souscrivirent firent, au détriment de tous
les autres Français, le plus beau « coup » de leur carrière de
spéculateurs.
Devant le scandale que provoqua ce cadeau fait aux
plus riches, Giscard d’Estaing, héritier 20 ans après de l’emprunt pas
encore remboursé, ne fit ni une ni deux : il le prolongea encore, autant
qu’il était possible.
La loi voulue par le plus proche conseiller
financier du général de Gaulle qu’était Pompidou (On remarquera les
trois premiers présidents de la cinquième République étaient très
impliqués dans cette situation) entraîna mécaniquement l’explosion de la
dette publique, c’est-à-dire de celle de tous les Français.
Elle
était déjà de 229,15 milliards d’euros en 1979 (valeur actuelle après
prise en compte de l’inflation sur 20 ans), et représentait 21% du
Produit Intérieur Brut (toute la richesse produite par le travail des
Français) en un an. En 2006, elle avait atteint 1 149,9 milliards
d’euros, et représentait 63,9% du PIB !!!
Bien sûr, entre temps, il y
avait eu le ministère Balladur : désireux comme Giscard, Pompidou, de
Gaulle et autre Pinay, de favoriser leurs amis les plus riches par une
fiscalité allégée, sans cependant mettre dans la rue les travailleurs
par une austérité insupportable (et contre-productive pour l’activité
économique) l’ex-premier ministre avait ouvert en grand les vannes du
déficit budgétaire.
On aurait pu espérer que l’Union de la gauche
arrivant au pouvoir en 1981, supprimerait la loi Pompidou-Giscard et
permettrait de nouveau à la France de se prêter à elle-même. Mais il
était trop tard ! L’adhésion aux traités européens l’interdisait déjà !
Depuis,
avec l’adoption de la monnaie unique (sauf pour les Britanniques,
donneurs de leçons économiques ... mais pour les autres) le système a
été sur-verrouillé. C’est désormais une banque indépendante se
comportant comme une banque de statut privé, la Banque Centrale
Européenne qui contrôle le taux d’intérêt de base sur lequel se fonde
celui que doit payer l’état emprunteur.
Or pour empêcher les
particuliers de trop emprunter ce qui paraît-il relancerait l’inflation,
la BCE a toujours fixé des taux directeurs d’intérêts les plus hauts.
ce qui n’a fait que faire exploser la dette. Avant la grande crise
actuelle qui ne fait que commencer, de bons esprits préconisaient pour
résorber cette dette, non d’augmenter les impôts directs sur les plus
hauts revenus pour améliorer le « pouvoir d’achat » de l’État, mais par
différents procédés de faire baisser les salaires et les retraites et
diminuer les dépenses publiques. Ce qui ne pouvait manquer que tuer la
demande et diminuer en cercle vicieux le PIB et les revenus de l’État en
même temps que cela augmentait le chômage.
Outre qu’en révélant son
étendue effrayante, la dette publique sert à « calmer » les légitimes
revendications des travailleurs (« Non seulement les caisses sont vides
mais en plus on doit de l’argent »), elle permet également aux banques
privées et leurs actionnaires, en ayant pour débiteur le plus sûr client
qui soit, à savoir l’État lui-même, de s’offrir une durable rente de
situation. Elle compense en partie les pertes que leur confiance
irraisonnée envers leur maîtresse idolâtrée à tous, l’économie
américaine, leur a fait subir.
La France a payé depuis 1980 1176
milliards d’euros d’intérêts. Sa dette actuelle s’élève à 1149 milliards
d’euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu
d’une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards
d’excédents. CQFD
« Webrunner » postait un document qui aurait mérité d’être connu de tous
les Français(es).
Il rappelait qu’une loi du 3 janvier 1973, loi
voulue par Pompidou, alors président de la République pour un an encore,
et Giscard d’Estaing, ministre des finances, opérait un changement
révolutionnaire ou plutôt contre-révolutionnaire dans le finances
publiques.
les grandes dépenses, les relances économiques, l’État avait dû déjà
avoir recours par le passé à l’émission d’emprunts qui s’étaient
révélés très sûrs pour les prêteurs (ils étaient assurés que l’État
rembourserait, ne ferait pas faillite) et néanmoins juteux pour les plus
riches, puisqu’ils étaient souvent assortis de mesures fiscales qui
favorisaient justement le plus ceux qui payaient beaucoup d’impôts.
Le
record en la matière avait été l’emprunt Pinay, sous la quatrième
République. Car sa valeur de remboursement était indexée sur le cours de
l’or. Comme celui-ci suivait au moins l’inflation et flambait même dans
ces périodes d’incertitudes que constituèrent les guerres coloniales et
la Guerre froide, ceux qui y souscrivirent firent, au détriment de tous
les autres Français, le plus beau « coup » de leur carrière de
spéculateurs.
Devant le scandale que provoqua ce cadeau fait aux
plus riches, Giscard d’Estaing, héritier 20 ans après de l’emprunt pas
encore remboursé, ne fit ni une ni deux : il le prolongea encore, autant
qu’il était possible.
La loi voulue par le plus proche conseiller
financier du général de Gaulle qu’était Pompidou (On remarquera les
trois premiers présidents de la cinquième République étaient très
impliqués dans cette situation) entraîna mécaniquement l’explosion de la
dette publique, c’est-à-dire de celle de tous les Français.
Elle
était déjà de 229,15 milliards d’euros en 1979 (valeur actuelle après
prise en compte de l’inflation sur 20 ans), et représentait 21% du
Produit Intérieur Brut (toute la richesse produite par le travail des
Français) en un an. En 2006, elle avait atteint 1 149,9 milliards
d’euros, et représentait 63,9% du PIB !!!
Bien sûr, entre temps, il y
avait eu le ministère Balladur : désireux comme Giscard, Pompidou, de
Gaulle et autre Pinay, de favoriser leurs amis les plus riches par une
fiscalité allégée, sans cependant mettre dans la rue les travailleurs
par une austérité insupportable (et contre-productive pour l’activité
économique) l’ex-premier ministre avait ouvert en grand les vannes du
déficit budgétaire.
On aurait pu espérer que l’Union de la gauche
arrivant au pouvoir en 1981, supprimerait la loi Pompidou-Giscard et
permettrait de nouveau à la France de se prêter à elle-même. Mais il
était trop tard ! L’adhésion aux traités européens l’interdisait déjà !
Depuis,
avec l’adoption de la monnaie unique (sauf pour les Britanniques,
donneurs de leçons économiques ... mais pour les autres) le système a
été sur-verrouillé. C’est désormais une banque indépendante se
comportant comme une banque de statut privé, la Banque Centrale
Européenne qui contrôle le taux d’intérêt de base sur lequel se fonde
celui que doit payer l’état emprunteur.
Or pour empêcher les
particuliers de trop emprunter ce qui paraît-il relancerait l’inflation,
la BCE a toujours fixé des taux directeurs d’intérêts les plus hauts.
ce qui n’a fait que faire exploser la dette. Avant la grande crise
actuelle qui ne fait que commencer, de bons esprits préconisaient pour
résorber cette dette, non d’augmenter les impôts directs sur les plus
hauts revenus pour améliorer le « pouvoir d’achat » de l’État, mais par
différents procédés de faire baisser les salaires et les retraites et
diminuer les dépenses publiques. Ce qui ne pouvait manquer que tuer la
demande et diminuer en cercle vicieux le PIB et les revenus de l’État en
même temps que cela augmentait le chômage.
Outre qu’en révélant son
étendue effrayante, la dette publique sert à « calmer » les légitimes
revendications des travailleurs (« Non seulement les caisses sont vides
mais en plus on doit de l’argent »), elle permet également aux banques
privées et leurs actionnaires, en ayant pour débiteur le plus sûr client
qui soit, à savoir l’État lui-même, de s’offrir une durable rente de
situation. Elle compense en partie les pertes que leur confiance
irraisonnée envers leur maîtresse idolâtrée à tous, l’économie
américaine, leur a fait subir.
La France a payé depuis 1980 1176
milliards d’euros d’intérêts. Sa dette actuelle s’élève à 1149 milliards
d’euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu
d’une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards
d’excédents. CQFD
NON,NON il ne faut supprimer aucun commentaire, par contre il faudrait, à mon avis, le rendre moins visible si la note « signaler un abus », qui est très différent d’une note négative, arrive de nombreuses fois.
Pour le rendre moins visible, il suffirait de le griser, puis de diminuer la taille du texte, tout en restant visible...
Le modérateur vérifiera simplement que le ’signaler un abus’ est appliqué à un commentaire insultant, .... et non à un avis différent de l’auteur. (on ne sait jamais avec les élections qui arrivent)
Chavez est très gênant pour les États-Unis car si sa politique très sociale réussissait ça donnerait des idées à d’autres. Chavez est donc en DANGER DE MORT. Ou son pays est en danger de GUERRE, ou en danger de « Révolution » organisée par la CIA.
Bref, les recettes classiques pour un pays dérangeant l’impérialisme américain.
Le jour où Barack OBAMA sera dangereux pour ceux qui l’ont mis en place, il sera assassiné..... Il le sait, il a une famille et donc il ne fera que ce qu’on lui dit, c’est à dire RIEN.... RIEN DE RIEN.
Mais posez vous aussi la question... que feriez-vous à sa place ? Sans doute comme lui !
Houlala ... qu’est ce qu’elles doivent avoir peur, les banques.... ! Houlala, houlala
Le réchauffement climatique est une superbe affaire pour les banques américaines qui avec le concours d’Al Gore sont en train de mettre en place une bourse d’échange de CO2. Qui a cru que c’était pour le bien être de la planète ? (Ne doutons surtout pas que les américains, sous pression de la Goldman Sachs reviendront à la table des négociations, signerons et ORGANISERONT ce juteux marché...)
Sinon il est bien vrai que nous sommes dans une période de 30 ans de refroidissement qui a commencé en 1998 ! Vous en doutez ? http://www.pensee-unique.fr
pour connaitre les OGM de MONSANTO, il suffit de connaitre les infos suivantes :
Qui a fabrique le défoliant (agent Orange) utilisé pendant la guerre du Vietman, qui fait naître encore aujourd’hui des enfants anormaux ? réponse : MONSANTO
Qui a fabriqué le Pyralène utilisé très longtemps dans les transformateurs EDF et qui pollue Tous nos cours d’eau en plus de dégager de la dioxine si il prend feu ? réponse : MONSANTO
Qui fabrique l’Aspartam, édulcorant soupçonné cancérigène qui entre dans la composition de nourriture sucrée et boisson allégee ? réponse : MONSANTO
Qui cherche à breveter une caractéristique majeure de plantes ou d’animaux (porcs) connus afin de dominer le marché mondial des aliments ? réponse : MONSANTO
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