De tous temps nous avons vu des Tartuffes. En Afrique du Sud, nous en avons vu un qui tape dans un ballon, et qui de temps en temps va aux prostituées...
Le siècle des lumières et la liberté de conscience sont bien loin. Maintenant même le halouf devient un argument marketing. Tiens, lapsus révélateur, je n’arrive pas à écrire hal..., non désolé, ca ne passe pas la barrière de mon esprit critique. Purement scandaleux que ce soit un organisme d’état, la caisse des dépôt, qui encourage le prosélytisme. Entre les discours sur l’identité nationale et ces insultes à la démocratie, il y a un gouffre.
Le cochon, c’est bon, mangez en. Attention, certaines croyances d’un autre âge affirment que vous en mourrez foudroyé sur place dans d’atroces souffrances. Et moi qui pensais que le fait religieux avait été guillotiné, la tête tournée vers Jérusalem. Entre cette nouvelle et la visite de kadhafion, bonjour le XXI siècle ! Heureusement il me reste un peu de rosé de Buzet et du saucisson au Beaufort pour avaler tout cela. Je ne sais pas si ce sera suffisant...
@ Omar
"Tout ce que demandent les français de confession musulmane, qu’on leur
permette de réguler très bien, d’une manière transparente, et très
discrètement, la certification halal, qui doit être toujours clairement
affichée, et ainsi vous ne soulèverez plus jamais d’histoires à ce
sujet.«
»Tout ce que demandent les autres [la majorité invisible], qu’on leur permette de ne pas entendre le mot halal tous les jours au 20h, d’une manière transparente et très discrètement, conformément au principe de laicité, et ainsi vous ne soulèverez plus jamais d’histoires à ce sujet".
Merci pour votre témoignage sur la Suisse voisine. Un tel degré de prise en compte de l’avis du peuple est de la science-fiction chez nous. Ne changez rien !
Si De Gaulle est aussi omniprésent dans la vie politique, c’est déjà en grande partie grâce à la vacuité de ses successeurs. Nous n’avons eu depuis que démagogie, clientélisme de gauche et de droite (respectivement allocs et niche fiscales, sauf pour les classes moyennes), copinage, explosion du train de vie de l’état et dépenses pharaoniques (musées pompidou, grande bibliothèque, quai branly) à la hauteur de l’égo surdimensionné des différents locataires de l’Elysée.
Mais aussi parce que sa vision stratégique et ses ACTES nous manquent beaucoup. Par exemple, ce discours sur le dollar pourrait être repris mot pour mot aujourd’hui, quel degré d’anticipation !
http://www.sacra-moneta.com/or/de-gaulle-or-monnaie-crise-financiere.html
La fin, l’avenir le dira.
En tous cas on peut dire que l’histoire se répète. Après les années folles (20’s) et la crise de 29, Roosevelt a eu le bon gout de promulguer le glass-steagall act, destiné à mater les banques d’investissements qui avaient spéculés comme des sagouins.
Heureusement pour les banquiers, Clinton a eu le temps de l’abroger (entre deux cigares...), avec la suite que l’on connait (bulle internet, immobilier, matières premières, dettes souveraines...) :
http://onvotepoureux.skynetblogs.be/archive/2009/03/16/crise-s-subprime-la-faute-a-qui-la-faute-a-quoi.html
Mais il est où Obama ? No, he can’t.
« Tout à fait entre nous, la démocratie a-t-elle vraiment existé ? »
Vaste question philisophique. Démocratie ou pas, un régime convenable positionne son pays sur le long terme.
« L’Europe selon lui, il aurait bien aimé qu’elle soit française. »
Son idée était plutôt une Europe continentale où elle pourrait exister, sans les pays de l’est et surtout sans le Royaume Uni, tournés préférentiellement vers l’Oncle Sam.
La France a peut être la cinquième position du PIB, mais les perspectives de croissance sont très faibles. De plus, il y a une dette insoutenable, et des déficits (sécu, assurance vieillesse, retraites) qui vont exploser avec le papy boom. Enfin, le PIB est un indicateur à court terme qui ne mesure absolument pas les inégalités, la dépendance énergétique, ainsi que la perte de savoir-faire vendu à bas prix aux chinois.
Cet article est volontairement pessimiste, mais je ne vois pas les perspectives qu’on donne au citoyen lambda, en dehors de ces exemples.
"Salsabil
Vous dîtes cela parfaitement mais je préfère en rire et
tourner en ridicule, tous ces imbéciles qui ne se rendent pas compte de
la portée de leurs actes."
Presque d’accord. Amener à nouveau le religieux dans l’espace public.
J’ai eu la surprise à bord d’un avion de ligne (czech airline), de voir qu’il n’était servi que de la viande sans porc, avec un pictogramme avec un cochon barré !
Je l’ai fait remarquer à mes voisins qui m’ont dit que c’était surement pour avoir moins de problèmes.
Le problème est qu’une majorité de musulmans n’est absolument pas prête à vivre à l’européenne, c’est à nous de nous adapter. Comment peut on se dire européen, si l’on ne mange pas de cassoulet, de tartiflette, de choucroute, de bacon, de bratwurst, de pizza à l’épaule, de chorizo, de hot dog ?
On entend souvent dire par les médias que les musulmans sont stigmatisés. Qu’ils respectent au moins nos coutumes et aient la politesse élémentaire d’accepter la nourriture de leurs hôtes, comme nous acceptons avec plaisir le kebab, les patisseries orientales, le sidi brahim et l’alcool de figue. Personnellement, je suis profondément vexé par ce refus systématique. D’ailleurs, le cochon est tellement irremplaçable qu’il y a plein d’ersatz (knacki, saucisson, blanc de dinde). (Ersatz : produit de substitution pour défendre une idéologie stupide et fasciste).
Je ne serais pas étonné que l’apéro soit interdit pour « raison de sécurité et de trouble à l’ordre public ». De plus, les médias et les hommes politiques ont l’air d’avoir clairement pris partis pour ces pauvres gens offusqués dans leur barbe.
Où est passé la défense de notre démocratie et de notre douceur de vivre ?
Nous n’aurons d’autres choix que d’accepter toujours plus d’accomodations avec les musulmans intégristes ou de nous battre.
Saucisson & pinard or die
« Ainsi, par exemple, est il observé que la distribution des tailles des individus d’un pays ou d’un large échantillon d’hommes tiré au hasard suit une courbe de gauss, dont le sommet de la cloche est la taille moyenne, et l’abscisse représenterait le pourcentage de la population de la taille considérée. »
L’affirmation selon laquelle la probabilité de trouver telle valeur n’est pas donnée par la valeur à l’abscisse de la courbe en cloche f (densité de probabilité), mais par son intégrale F (l’aire sous la courbe de moins l’infini à x). Sinon, pour la loi centrée réduite que vous avez extraite, nous trouvrions f(x)=0.5 (50% de probabilité) pour x=0 au lieu de 0.4.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_normale
Le problème vient certainement des modèles, mais aussi de la cupidité des gens qui y voient une martingale utilisé à outrance jusqu’à explosion de la bulle spéculative.
Et les « gros » ne sont pas effayés par les cracks boursiers. Ils sont bien renseignés et ont achetés en masse à taux réduit et à bas coût pendant les périodes de crise, et vendent au plus haut des gros volumes lorsqu’ils sentent le vent tourner, précipitant la chute des cours. Les « petits » porteurs sont systématiquement ruinés.
Waouh ! Super sujet avec 600 commentaires. Tout a été dit ou presque.
Sauf que le débat est loin d’être aussi simple. Dire que tous les musulmans sont des intégristes en puissance est aussi stupide que dire que 57% des Suisses sont racistes.
Dans toutes les « affaires » islam/occident, la moindre égratignure (le voile, la burqua, la mixité dans les piscine, la construction de mosquée, les caricatures de mahomet, la question de l’alimentation dans les cantines), la moindre critique à l’islam radical se traduit par une crispation systématique d’une majorité de musulmans et de la classe politico-médiatique des bobos (il est évident qu’un tel référendum n’aura jamais lieu en France...). Au contraire, la majorité des musulmans modérés devrait être rassurée de ne plus être comparée à ces sinistres individus. A moins qu’elle n’ait d’autres ambitions politiques que dénoncent de tels débats.
A-t-on encore le droit de revendiquer en Europe le droit de se démarquer d’une idéologie politique à tendance fasciste sans passer pour un raciste de service ? Je pense que la gauche des années 1900 n’aurait accepté des cathos que le dixième des coups de boutoir des revendications salafistes, au moment de la loi sur la laicité. De grâce, socialistes européens, ne laissez pas la question de la protection des libertés de culte et d’expression aux partis populistes : ce devrait être VOTRE débat. C’est grâce à des gens comme vous que les gens ne se reconnaissent plus dans l’« élite » ou se sentent « menacés » maintenant.
Et puis « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Autrement dit, les personnes de confession musulmanes devraient se REJOUIR que l’on leur reconnaisse le droit à l’indifférence et à vivre comme tout le monde en leur évitant les symboles liés aux extrémistes et en leur permettant de foutre la paix au reste du monde. Le vote des suisses ne va pas plus loin que cela, défense des libertés (dites à l’occidentale) et refus de l’amalgame entre musulman et intégriste. Point barre. Un minaret ou une église n’a jamais été dangereux en lui-même.
Merci de nous ressortir la culpabilisation de l’esclavagiste post-colonial. Soit, cela c’est passé au siècle dernier et ce n’est pas très joli. D’ailleurs, je dirais, façon Ségolène, « Au nom du peuple Français, je vous demande pardon ». Je ne comprends pas ce déchainement contre l’occident. Qui aujourd’hui fait main basse sur les matières premières, le pétrole, corrompt les gouvernements de l’ex-FRANCAFRIQUE, et (c’est nouveau) s’approprie les terres arables de l’Afrique ? Réponse : l’Empire du Milieu. En plus, ils construisent des infrastructures (voies ferrées...) avec LEURS employés (du maçon au cuisinier) venant de Chine, laissant les populations autochtones à leur chomage de masse. Je ne connais pas toutes les exactions de notre pays, mais je ne sais pas si l’Afrique a gagné au change. Pour conclure, s’il était gênant de traiter avec des dictateurs pour un pays comme la France, ce n’est plus le cas avec le parti communiste.
http://www.diploweb.com/La-Chine-en-Afrique-une-realite-a.html
Quant au modèle communautariste américain, je pense que les statistiques ethniques sur les prisons américaines parlent d’elles-mêmes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prison_aux_%C3%89tats-Unis
Notre modèle républicain est (était) un modèle d’assimilation. C’est très contraignant pour les nouveaux arrivants, certes, mais c’est la condition sine qua non pour éviter la balkanisation du pays.
Entièrement d’accord avec l’auteur. « Ce sont toujours les mêmes qui bossent ! »
Aujourd’hui, nous avons besoin d’ingénieurs informaticiens pour sortir des bulletins de salaires.
Demandez à vos parents leurs bulletins de salaire des années 60 :
Salaire brut-TVA ( 6%)=Salaire net.
Et le système tournait. Et la Sécurité sociale remboursait encore tous les médicaments.
Quant aux prestations sociales versées aux particuliers, il y a matière à faire un article : comment les hommes politiques UMP/PS gâtent leur clientèle électorale respective (les plus riches/les plus démunis) depuis 30 ans. En ajoutant les niches fiscales, et les exonérations d’impôts pour les plus faibles, on se dit que la solidarité nationale et l’équité devant l’impôt souffre de quelques exceptions.
Il est en effet nécessaire de payer notre millefeuille administratif, le train de vie luxueux de nos élus, les engagements électoraux mentionnés ci-dessus, les intérêts de la dette des copains banquiers (merci à la loi du 3 janvier 1973 Pompidou-Giscard et au Traité de Lisbonne).
Le débat sur l’identité est une initiative louable. En effet, il est temps d’imaginer un projet commun pour les différentes communautés résidant en France.
Pourquoi réveiller une notion, la nation, qui semble venue du XX siècle dans ses heures les plus sombres ? Et bien en raison du « Droit de peuples à disposer d’eux-mêmes ». Cela a l’air anachronique, mais ce mécanisme historique est à la base :
-de l’éclatement de l’Empire Austro-Hongrois à l’issue de la WWI.
-du pangermanisme de regrouper les territoires germanophones lors de la WWII.
-des guerres de décolonisation et de l’émancipation des peuples.
On continue ?
-du génocide Rwandais.
-de l’éclatement de la Yougoslavie dans les années 90.
-de la scission pacifique de la Tchéckoslovaquie.
-des affrontements chiites-sunnites en Irak.
-de l’indépendance du Kosovo.
etc...etc...
L’histoire passée et récente montre qu’il est utopiste de vouloir garder des peuples sur un même territoire plusieurs peuples qui ne peuvent pas se blairer, sauf à les « maintenir » par un système totalitaire. L’exemple de l’Irak (Sadam Hussein) et de la Yougoslavie (Tito) est particulièrement parlant. Le pays éclate dès que le dictateur est renversé. A ce titre, la situation des pays occidentaux suscite des interrogations, tant le multiculturalisme, la « diversité » et le communautarisme deviennent la norme. En temps de paix, la cohabitation peut exister, mais les tensions sont excerbées dans un contexte de crise économique. Dans le cas de la France, le dilemme est de conjuguer la population européenne, crispée par la perte de son empire colonial, de la pression à la baisse sur les salaires, et du rejet de l’islam pour certains, avec la population africaine et nord-africaine, affectée par le colonialisme et l’esclavagisme, rejetant les valeurs de l’occident pour certains et victime de racisme.
Nous pouvons nous questionner en quoi le libéralisme peut-il estomper les différences et susciter le vivre-ensemble. Il n’en est rien. La concurrence mondialisée du marché du travail tend à favoriser les mouvements de population et à affaiblir les états nations. Si l’assimilation dans le nouvel état d’accueil était possible au début du siècle, les nouveaux moyens de communication (internet, TV satellite, téléphone) et de transport (voiture,avion) permettent de garder un lien plus fort avec le pays d’origine.
Au vu du « Droit de peuples à disposer d’eux-mêmes », le débat sur l’identité nationale de peuples différents reste entier...
Le débat sur l’identité est une initiative louable. En effet, il est temps d’imaginer un projet commun pour les différentes communautés résidant en France.
Pourquoi réveiller une notion, la nation, qui semble venue du XX siècle dans ses heures les plus sombres ? Et bien en raison du « Droit de peuples à disposer d’eux-mêmes ». Cela a l’air anachronique, mais ce mécanisme historique est à la base :
-de l’éclatement de l’Empire Austro-Hongrois à l’issue de la WWI.
-du pangermanisme de regrouper les territoires germanophones lors de la WWII.
-des guerres de décolonisation et de l’émancipation des peuples.
On continue ?
-du génocide Rwandais.
-de l’éclatement de la Yougoslavie dans les années 90.
-de la scission pacifique de la Tchéckoslovaquie.
-des affrontements chiites-sunnites en Irak.
-de l’indépendance du Kosovo.
etc...etc...
L’histoire passée et récente montre qu’il est utopiste de vouloir garder des peuples sur un même territoire plusieurs peuples qui ne peuvent pas se blairer, sauf à les « maintenir » par un système totalitaire. L’exemple de l’Irak (Sadam Hussein) et de la Yougoslavie (Tito) est particulièrement parlant. Le pays éclate dès que le dictateur est renversé. A ce titre, la situation des pays occidentaux suscite des interrogations, tant le multiculturalisme, la « diversité » et le communautarisme deviennent la norme. En temps de paix, la cohabitation peut exister, mais les tensions sont excerbées dans un contexte de crise économique. Dans le cas de la France, le dilemme est de conjuguer la population européenne, crispée par la perte de son empire colonial, de la pression à la baisse sur les salaires, et du rejet de l’islam pour certains, avec la population africaine et nord-africaine, affectée par le colonialisme et l’esclavagisme, rejetant les valeurs de l’occident pour certains et victime de racisme.
Nous pouvons nous questionner en quoi le libéralisme peut-il estomper les différences et susciter le vivre-ensemble. Il n’en est rien. La concurrence mondialisée du marché du travail tend à favoriser les mouvements de population et à affaiblir les états nations. Si l’assimilation dans le nouvel état d’accueil était possible au début du siècle, les nouveaux moyens de communication (internet, TV satellite, téléphone) et de transport (voiture,avion) permettent de garder un lien plus fort avec le pays d’origine.
Au vu du « Droit de peuples à disposer d’eux-mêmes », le débat sur l’identité nationale de peuples différents reste entier...
Le débat sur l’identité est une initiative louable. En effet, il est temps d’imaginer un projet commun pour les différentes communautés résidant en France.
Pourquoi réveiller une notion, la nation, qui semble venue du XX ième siècle dans ses heures les plus sombres ? Et bien en raison du « Droit de peuples à disposer d’eux-mêmes ». Cela a l’air anachronique, mais ce mécanisme historique est à la base :
-de l’éclatement de l’Empire Austro-Hongrois à l’issue de la WWI.
-du pangermanisme de regrouper les territoires germanophones lors de la WWII.
-des guerres de décolonisation et de l’émancipation des peuples.
On continue ?
-du génocide Rwandais.
-de l’éclatement de la Yougoslavie dans les années 90.
-de la scission pacifique de la Tchéckoslovaquie.
-des affrontements chiites-sunnites en Irak.
-du problème Kurde en Turquie/Irak/Iran.
-de l’indépendance du Kosovo.
etc...etc...
L’histoire passée et récente montre qu’il est utopiste de vouloir garder des peuples sur un même territoire plusieurs peuples qui ne peuvent pas se blairer, sauf à les « maintenir » par un système totalitaire. L’exemple de l’Irak (Sadam Hussein) et de la Yougoslavie (Tito) est particulièrement parlant. Le pays éclate dès que le dictateur est renversé. A ce titre, la situation des pays occidentaux suscite des interrogations, tant le multiculturalisme, la « diversité » et le communautarisme deviennent la norme. En temps de paix, la cohabitation peut exister, mais les tensions sont excerbées dans un contexte de crise économique. Dans le cas de la France, le dilemme est de conjuguer la population européenne, crispée par la perte de son empire colonial, de la pression à la baisse sur les salaires, et du rejet de l’islam pour certains, avec la population africaine et nord-africaine, affectée par le colonialisme et l’esclavagisme, rejetant les valeurs de l’occident pour certains et victime de racisme.
Nous pouvons nous questionner en quoi le libéralisme peut-il estomper les différences et susciter le vivre-ensemble. Il n’en est rien. La concurrence mondialisée du marché du travail tend à favoriser les mouvements de population et à affaiblir les états nations. Si l’assimilation dans le nouvel état d’accueil était possible au début du siècle, les nouveaux moyens de communication (internet, TV satellite, téléphone) et de transport (voiture,avion) permettent de garder un lien plus fort avec le pays d’origine.
Au vu du « Droit de peuples à disposer d’eux-mêmes », le débat sur l’identité nationale de peuples différents (quoi qu’on en dise) reste entier...
Tout à fait d’accord.
Low cost ? Plus cher et moins bonne qualité pour le consommateur, moins payé pour le producteur, et des plus values énormes pour les distributeurs. En un mot cela accentue les inégalités et pèse sur la consommation en détruisant la classe moyenne.
C’est une des raisons de la crise actuelle. Les délocalisations engendrées pèsent sur les salaires des pays occidentaux, et au final, la classe moyenne vit à crédit pour maintenir son pouvoir d’achat. Et lorsqu’il n’y a plus de crédit, le système explose. Sans classe moyenne, il n’y a plus de consommation (et de démocratie).
Les connaissances actuelles sont tout à fait capables de reproduire par simulation l’impact d’un avion sur un batiment. Ces calculs sont analogues à quelques modélisations près à ce qui ce fait pour la simulation du crash sur voiture, les matériaux très différents et les effets thermomécaniques en moins. Voir à ce sujet l’enquete passionante sur le crash du concorde [I]. Je ne dis pas que ces calculs éléments finis sont à la portée de n’importe quelle équipe et ordinateur [II]. Mais un travail de recomposition du modèle (batiment+avion) est tout à fait envisageable.
D’ailleurs, la simulation du 9/11 ne s’appuie que sur des faits :
-Géométrie de la structure du batiment (provenant des plans)
-Propriétés matériaux et loi de comportement associées (matériau déformable, sensible au fluage à haute température)
-Géométrie de l’avion, matériaux et lois de comportement associées
-Paramètre de l’impact (vitesse et angle d’impact : contrairement au crash du concorde, ces données sont disponibles avec les enregistreurs de vol).
Le scénario de rupture par flambage des poutres de la charpente apparait tout à fait plausible. N’oublions pas l’onde de choc provoquée par l’impact de l’avion qui a du fragiliser une bonne partie de la structure des étages impactés. Certaines poutres peuvent déjà être fléchies, ce qui augmente le risque de flambage. Et la température donne une sensibilité au fluage à l’acier (très importante à partir de T°C fusion/2).
Avant de remettre en cause la véracité du modèle, il faut s’armer de la même patience que les personnes qui ont effectué le maillage du batiment et de l’avion, analyser tout le jeu de données, et s’appuyer sur des caractérisations sur éprouvettes d’acier (traction à chaud, fluage) identique au WTC. Je me garderais bien de donner un jugement aussi hatif sans une analyse plus appronfondie.
Après quelques recherches, certaines simulations ont été menées avec MSC.DYTRAN et MSC.MARC, logiciels de calcul par éléments finis [II].
[I] http://www.bea-fr.org/docspa/2000/f-sc000725a/pdf/appendix9p.pdf
[II] http://www.mscsoftware.com/Solutions/Success-Stories/Detail.aspx?storyid=82
@ ’bdel
Sans l’argent-dette, l’usure des USA et du reste du monde, les pétro-monarchies « pures » à vos yeux n’auraient aucun pétro-dollar à encaisser et à ré-investir dans l’économie obscure de l’occident.
La sainte pureté n’est possible qu’en étant équipé d’une bonne pince à linge.
Et ne confondez pas l’avidité de quelques puissants banquiers corrupteurs avec le destin de gens comme vous et moi. L’occident ne se porte pas si mal, ses multinationales prennent pied partout sur la planète. Si cela profite au commun des mortels, c’est une autre histoire.
Cela dit, je suis d’accord avec vous pour dire que la démocratie sombre avec son unique pilier, la classe moyenne qui se réduit en peau de chagrin. Maintenant que la guerre froide est finie, il n’y a plus à apporter de la richesse au plus grand nombre pour prouver que le libéralisme est meilleur que le communisme. Le modèle économique tend vers la competition fiscale et donc le dumping social.
@ arturh
Attendez un peu et les choses changeront. La chine ne pourra pas repartir indéfiniment, la consommation des pays occidentaux restera déprimée en raison d’un endettement excessif. Pour repartir, la chine devra compter sur elle-même et se construire un système social (assurance maladie) afin de libérer son épargne bloquée en cas de coup dur (maladie...). On peut toujours rêver. De toutes les manières, la chine n’est pas le pérou, nous attendons toujours le développement de son marché intérieur, bloqué par protectionnisme, et par manipulation du Yuan, visant à garder des salaires de misère. Ce n’est pas pour demain qu’il existera une classe moyenne et donc un marché. Et c’est d’autant plus improbable que les ressources naturelles ne suivraient pas.
La seule solution pour l’occident est de relocaliser les productions, d’économiser l’énergie et de construire des produits de qualité, de forte valeur ajoutée et qui durent un peu plus que ces m.... à trois francs six sous. La planète et le peuple ne s’en porteront pas plus mal.
Je pense que le rapport MIVILUDES ne voit pas plus loin que la petite vieille qui croise un fan de Deicide dans le bus et qui se dit que « les satanistes sont parmis nous ».
D’ailleurs, les médias nous font le coup à chaque fois qu’une église est taguée avec des pentacles et des croix retournées. Désolé pour ces journalistes, mais s’ils creusaient un peu (cela va de soi quand on est un vrai journaliste), ils reconnaitraient les paroles du groupe nommé précédemment, et ils ne confondraient pas les actes d’un fan déséquilibré avec la résurgence supposée d’une secte satanique. D’ailleurs, à ce propos, il n’y a pas plus de déséquilibrés chez les fans de Deicide que dans un bus de supporters du PSG ou de l’OM (rayez la mention inutile selon affinité).
Pour les amateurs, un lien pour découvrir DEICIDE [I] (attention, c’est du Death metal très lourd). Remarque : Pour des besoins artistiques, le chanteur/bassiste a une croix retournée marquée au fer rouge sur le front [II] ! Cela dit, c’est quasiment quelqu’un comme vous et moi, avec une femme et des enfants. Pour ceux qui n’auraient plus de tympans et qui penseraient que ce n’est que du bruit, c’est largement plus évolué qu’un Johnny Hallyday qui ne sait même pas jouer de guitare. Quand à reproduire ce que fait le batteur, cela suppose de se charger comme un sportif de haut niveau.
Donc, si l’on reprend les critères du rapport, étant donné que ce groupe a vendu 400 000 albums de son « Legion » [III], cela nous fait une « secte sataniste » d’au moins 400 000 membres à travers le monde, sans compter les téléchargements illégaux...
[I] http://www.youtube.com/watch?v=IJkMrl4AG8w
[II] http://fr.wikipedia.org/wiki/Glen_Benton
[III] http://fr.wikipedia.org/wiki/Deicide
Outre ces quelques approximations, il est bien entendu nécessaire de lutter contre les mouvements sectaires, y compris parmi les religions monothéistes...
Entièrement d’accord avec Le Bordelleur. D’un côté l’enseignant qui a le malheur de mettre une baffe à un gosse a une plainte et des sanctions par sa hiérarchie, et de l’autre, les médias se lamentent dès qu’un enfant devient violent et poignarde sa prof. Il y a zéros sanction digne de ce nom avant le passage devant un tribunal (je ne parle pas des petites condamnations empilées par dizaines dans les casiers judiciaires des petites frappes).
Trentenaire, j’ai connu un temps pas si lointain où la discipline existait dans la salle de classe : la maitresse d’école distribuait des devoirs à faire IMPERATIVEMENT à la maison, des punitions à faire signer par les parents et des BAFFES, oui des BAFFES ! Quelle horreur moyenne-âgeuse ! Que c’est terrible par rapport à un enseignant qui est aigri de ne pas pouvoir se faire respecter et qui dit à son élève :
« T’es qu’un gros nul, on arrivera jamais rien à faire de toi ». Je pense, et les psychologues ne me contrediront pas, qu’un cadre est nécessaire pour le développement de l’enfant (les baffes en font partie) et que la seconde option (dévalorisation systématique) est infiniment plus destructrice pour l’enfant. Une baffe est plus vite oubliée que des signes de reconnaissance négatifs inconditionnels, pour reprendre les termes de l’analyse transactionnelle.
La différence aujourd’hui est bien entendu la démission des parents avec :
-l’éclatement de la cellule familiale
-le laxisme post soixante-huitard
-l’emprise de la publicité sur le développement de l’enfant-roi (nous ne sommes pas loin du Meilleur des Mondes lorsque l’on voit la dose de pub avalée par un enfant aujourd’hui).
-le relai par les médias de la doctrine zéro-baffe
-la démission de l’éducation nationale sur la discipline en classe
-la démission de l’état sur l’ordre dans les ghettos
-la nécessité d’avoir deux salaires pour faire vivre une famille
Plus généralement, le manque de pespective d’avenir pour la jeunesse est une grande usine à délinquance.
"Ce pourquoi le mot athée est mal choisi pour désigner les athées, l’athéisme ne renvoie pas à l’absence de Dieu, il renvoie à l’absence d’un Dieu moral. «
Effectivement le mot athée est très mal choisi ( »a« : sans ; »théos« : dieu) , car il a un préfixe privatif. Comme si les gens qui ne croyaient pas avaient quelque chose en moins que les autres, comme s’ils étaient »immoraux« ou »anormaux". En somme, il sous-tend que la religion soit une obligation.
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