@ Yann Patin de Saulcour,
@ Paul Villach,
Merci à l’auteur de cet article nuancé et fort bien documenté.
ZenZoe, je vous suis assez bien...
Et je vois que vous n’avez écopé que de votes négatifs, comme ce sera mon lot.
Bah j’assume :->
Eh oui, il est tellement plus facile de se focaliser sur et contre une personne - au demeurant fort incompétente et dangereuse - que d’analyser pourquoi NOUS en sommes arrivés là.
Le terrain était prêt, la société avait de gros trous dans son tissu. Sarkozy a exacerbé les choses et a agrandi les trous, voire en a produit d’autres.
Mais comment avancerons-nous si nous ne regardons pas AUSSI ce qui dysfonctionnait depuis si longtemps, avant Sarkozy ?
A l’auteur : je suis toujours gênée qu’on parle d’un « nain » de façon aussi péjorative. Personne n’est reponsable de son genre, de sa couleur de peau ou de sa hauteur. Voilà qui me vaudra encore un vote négatif
J’aime bien votre texte, hors des clous. Il a une dimension « respirante » pour employer un néologisme aéré
Je vous suis très bien sur l’opposition de « vous avez des solutions ? » à toutes les critiques, sur l’éternel mode « la critique est facile, l’art est difficile ». Et aussi sur le manque de vision intégrée, globalisante, qui prévaut dans l’abord de nombreux dossiers. Et enfin sur la nécessité d’un consensus du rejet.
Ce n’est peut-être pas « ensuite » que viendront les propositions : elles sont déjà là, à l’état d’ébauches, d’esquisses, nous donnant une impulsion pour dire l’intolérable. Vous ne croyez pas ?
Bien cordialement.
Merci, Jack, pour cet article si délicat sur une si belle figure d’humanité...
La lumière du désert ici rayonne sans assécher ni aveugler.
Merci, Jack, de cet excellent article, qui, encore une fois, rend hommage aux femmes libres.
Je suis globalement d’accord avec l’argumentation de l’article, qui me semble être :
Merci de cet article, qui aborde, du point de vue des animateurs, la question des quartiers sous l’angle des droits des femmes, confrontés aux (et menacés par les) intégrismes religieux.
Il était important que le point de vue des animateurs, exprimé dans le livre cité, sorte enfin au grand jour, sans l’inhibition ou l’auto-censure de la bien-pensance (plutôt de gauche ) qui confond trop souvent critique politique de pratiques socioculturelles aberrantes, avec « racisme » et « islamophobie ».
Ces confusions, faites au nom du « relativisme socioculturel » et de la « tolérance », sont redoutables.
Que des hommes et des femmes des pays musulmans critiquent avec clarté les dangers de ce relativisme -un renoncement à certains valeurs républicaines- devrait rassurer les gens de gauche et les « déculpabiliser ». Il serait temps de poser, DANS NOS TERMES, et non ceux de Sarkozy, ces questions.
Merci de ce bel article un peu mélancolique, cher Jack, dont nous sommes (je l’espère) nombreux à partager les constats et à nous interroger sur les causes, et solutions à apporter.
L’école - l’école publique, de la République - ne peut plus contenir les violences et les inégalités qui traversent l’ensemble du champ social. Hélas, elle en devient le reflet impuissant, guetté par l’ombre des panoptiques de surveillance... Et les errances pédagogiques, éducatives, renforcent le malaise depuis tant d’années !
Il n’est pas de bon ton de dire les statistiques des difficultés scolaires en fin de primaire. Plus de 20% d’enfants entrent pourtant en 6ème sans maîtriser les acquis les plus basiques de la langue et des mathématiques.
Il est en revanche de bon ton aujourd’hui de diagnostiquer à tour de bras des dyslexies, dyscalculies, troubles de l’attention et autres hyperactivités qui existent, mais dont une part non négligeable vient des interactions de l’enfant avec son environnement. Mais il est tellement plus facile de « médicaliser » que de mettre en cause explicitement les aberrations du système...
Bien amicalement.
Cher Jack,
Comme toujours, j’ai lu votre texte avec un grand intérêt, sensible au message essentiel qu’il porte :
la conciliation et la réconciliation de deux termes qu’une pensée binaire ne cesse d’opposer, à notre grand dam : homme/femme ; père/mère ; actif/passif ; féminin/masculin, hémisphère droit et gauche ; hétérosexualité et homosexualité....
La partition binaire est dangereuse, car elle appauvrit et empêche de concevoir la richesse potentielle des êtres et, partant, d’en permettre le développement chez chacun de nous. Par exemple, comme vous le dites, l’occultation du féminin dans les systèmes phallocentrés appauvrit de fait l’humanité.
Je considère l’opposition cérébrale hémisphérique que vous prenez dans ce texte comme une métaphore, car je ne suis pas certaine que la répartition des fonctions cognitives et émotionnelles dans le cerveau soit aussi... binaire. Des grands faisceaux connectent des parties du cerveau entre elles, et les hémisphères entre eux . Le cerveau est un tout, très dynamique, très plastique, fonctionnant en synergie. Il peut déplacer à droite des fonctions usuellement « localisées » à gauche, et inversement...
Je lisais hier un article dans Science qui m’a sidérée et fait rire. Des chercheurs prétendaient démontrer, par le recours aux IRMf, que notre pensée est binaire parce que notre cerveau ne serait pas capable de faire plusieurs choses en même temps, à cause du recrutement des hémisphères droit et gauche. Ils prouvaient le binaire de leur propre hypothèse en choisissant des paradigmes expérimentaux binaires
Vous avez donc, à mon sens, toutes les raisons de lutter contre cette partition. N’oublions pas que ce qui s’inscrit dans le cerveau , même dans sa morphologie, vient en grande partie de notre expérience de vie.
Bien amicalement,
Monica
Merci, Jack Mandon, de ce sensible hommage à Colette, qui, comme joliment vous l’écrivez, est
Un modèle de femme, d’amante, de compagne pour toutes les femmes en quête de la seule identité qu’il faut chérir, bien au-delà les croyances et les interdits. Pour tous les hommes à l’humeur vagabonde, à l’humour enraciné dans la tendresse, la fantaisie...et la tolérance à l’épreuve des flammes de l’amour..
Merci pour ce texte.
Ajoutons sur ce sujet les travaux de Marie-France Hirigoyen, qui a développé le concept de harcèlement moral et bien décrit les pervers narcissiques et la façon d’échapper à leur emprise...
Elle s’est intéressée à cette forme de violence très particulière qui est difficile à repérer et surtout à nommer. Dans son premier livre le Harcèlement moral, la violence perverse au quotidien, elle a mis un nom sur cette souffrance psychique, révélant un processus particulier.
Dans son deuxième livre Malaise dans le travail, harcèlement moral : démêler le vrai du faux, elle a étudié spécifiquement ce phénomène dans le monde du travail.
Si cet article est du second degré, il ne me fait nullement sourire.
Merci, Julie.
J’ai bien apprécié les propos d’Elisabeth Badinter.
Elle s’oppose à l’idéologie naturaliste, qui enferme depuis longtemps femmes et hommes dans des carcans...
Contrairement à ce que disent des commentateurs, elle « n’impose » rien.
Pff... Tss tss
Et elle rappelle qu’il y autant d’être femme que de femmes... "Je lutte pour qu’on cesse d’avoir une idée unique de la gent féminine, comme si on était un troupeau. On a des désirs, un inconscient, une histoire différente."
Merci, chère Julie, de cet article rafraîchissant...
Les faux-c..s ont l’indignation toujours sélective et souvent très hypocrite. Une bienséance sur les mots qu’ils défendent à grands cris outragés, mais qui ne s’applique guère au plus important : les actes....
Le PS qui croit se refaire une virginité morale en désignant son Frêche-émissaire ne l’emportera pas aussi facilement qu’il le pense... Les citoyens ne sont pas dupes de leurs manœuvres politicardes grossières, cachées sous les voilettes (très ajourées) de la « morale ».
Ne parlons pas de Mélenchon, qui utilise, parmi d’autres, les épithètes de « claudicant » et de « délirant » pour fustiger Frêche. Sympa pour les gens qui ont la malchance de boiter ou de perdre un peu leurs repères mentaux...
Merci pour cet article, qui pose une question importante.
Comment comprendre la violence, et comment y répondre ?
On ne peut y répondre de façon simple. Car si des personnes (jeunes ou pas) se livrent à des actes dangereux pour elles-mêmes et pour autrui, il faut chercher les causes, tenter de remédier à leurs effets, mais également sanctionner l’acte qui a porté atteinte aux autres.
Définir seulement la personne comme la « victime » d’un système est contre-productif, pour la personne elle-même et pour la société.
Il faut également tenter de prévenir la violence, en s’attaquant à ses multiples causes chez les jeunes : échec scolaire, voire illettrisme, manques de repères symboliques, écartèlement entre des repères culturels hétérogènes....
Tous les volets doivent être envisagés en même temps : prévention, compréhension et prise en charge des souffrances sous-tendant les actes de violence, et sanction des actes.
Un tabou est levé !
Waouh, c’est super !
Voyons, je me gratte la tête.
Un tabou est levé, qu’est-ce ?
Mais c’est bien sûr, Allain Jules, vous voulez dire que les hommes vont devoir porter la burqa, ou plutôt le niqab ?
Car à force de balader leurs attributs virils serrés dans leur jean sous le nez des femmes, et d’exhiber leurs magnifiques visages glabres ou barbus, que de tentations n’induisent-ils pas !
C’est intolérable !
Allez messieurs, couvrez vite ce visage que nous ne saurions voir !
Endossez la niqab !
Merci, Jack, de ce Billet serein et doux...
On y pénètre et on en ressort délicatement.
Deux belles images de femmes autour de Camus.
La grand-mère, peut-être redoutable, mais si structurante...Matriarche et peut-être patriarche ?
Elle aurait pu menacer le développement,
l’épanouissement, l’indépendance de l’enfant,
au lieu de cela elle lui a permis de devenir Camus, cet homme qui ne voulait pas que la haine engendre la haine...
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