Et que pensent les vrais scientifiques de cette théorie ?
prévenir ou guérir... là est la question
Je suis d’accord sur le constat concernant REACH et l’impératif d’imposer aux entreprises de donner la preuve de l’innocuité des molécules chimiques misent sur le marché mais là ou je suis assez étonné c’est l’affirmation dogmatique selon laquelle le capitalisme serait responsable de la pollution. L’Histoire, avec un grand H, nous apprend le contraire : la gauche communiste qui a gouverné en URSS de 1917 à 1987 a été à l’origine de 8 des dix plus grandes pollutions mondiales ces 50 dernières années et Tchernobyl n’est pas le moindre exemple. Malheureusement le capitalisme n’a pas le monopole du laissez aller écologique et encore actuellement il fait meilleur vivre aux USA qu’en Chine au niveau environnemental.
En fait c’est la dictature qui est le plus gros pourvoyeur de pollutions car les leviers démocratiques ne peuvent se mettre en action pour protéger l’environnement. Dans nos pays, les citoyens sont attentifs et il sera de plus en plus difficile de polluer impunément et cela quelle que soit le mode économique de développement, qu’il soit capitaliste ou alternatif... tant qu’il est démocratique.
Voila une opinion tranchée qui n’est pas confirmée par les experts et encore moins par les études scientifiques. Il est actuellement bien accepté que l’usage des drogues douces est une porte d’entrée à la consommation ultérieure de drogues dures. Il semble aussi démontré que ce qui est interdit est plus difficile à se procurer que ce qui est en vente libre. Autre confirmation, pour beaucoup d’individus un rempart sociétal, une interdiction légale peut servir de garde fou. J’ai souvent envie de rouler à 180 km/h lorsque je suis en retard mais le respect de la loi freine cette envie et cela peut me sauver la vie. Bref, le raccourci est trompeur. La libéralisation n’est pas la solution même encadrée. Je préfère que mes enfants soient élevés dans une société qui respecte quelques valeurs comme le respect de soi et que notre société soit adulte et forme des adultes capables d’affronter la vie sans avoir à se réfugier dans des paradis artificiels.
Mais nous allons bientot tous collaborer avec la Chine.
En regardant les Jeux Olympiques à la télé et les nombreuses pub qui accompagneront les images nous allons collaborer en toute conscience.
La science s’autoalimente. Chaque nouvelle découverte diminue le champ des connaissances. Autrement dit, chaque découverte augmente la méconnaissance. Donc la connaissance alimente la méconnaissance.
Il n’y a pas de limite à la science, l’ethnopsychologie et la psychologie évolutionnelle nous apprennent que nos sociétés et donc les individus qui la compose ne peuvent se désintéresser sociologiquement de la recherche scientifique car nous sommes conditionnés, génétiquement ou culturellement, à une ruée perpétuelle vers l’ouest, à une expansion vers les frontières de notre système solaire voire plus. Ruée vers l’or allégorique qui en fait est une recherche frénétique dans les domaines des technologies, de la génétique, de la psychologie. Et pour y arriver nous ne pouvons nous désintéresser des sciences. La somme des connaissances double tout les deux ans. Et tout cela se ferait au prix d’un désintérêt pour les sciences ? Où est la logique ? Les chiffres ne montrent pas cela, que ce soit l’étude de l’OCDE ou celle de Bernard Convert montrent que le nombre absolu d’étudient augmente et que seul le nombre relatif diminue et que lorsque le nombre absolu diminue, il diminue dans toutes les catégories y compris pour les études non scientifiques... Est-ce un signe de désintérêt ? oui pour certains, non pour d’autres.
L’interprétation des chiffres est une chose et c’est là que s’insinue la nuance relevée dans ce très captivant article polémique... « On ne dispute qu’autour de définitions » disait Spinoza
Je ne partage pas le défaitisme ambiant sur la désaffection des jeunes envers les études scientifiques. D’ailleurs une étude sérieuse vient d’être publier dans le mensuel « Pour la science » :
http://www.pourlascience.com/index.php?ids=qANvkRhfBPscwddUWJfJ&Menu=Pls&Action=3&idn3=5727
Bernard Convert (chargé de recherches CNRS au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSE), CNRS-Université des sciences et technologies de Lille.) y démonte les idées fausses sur la pseudo crise des vocations, chiffres à l’appui.
A certains moments il faut arréter de crier avec les loups. Tout est criticable et cela diminue la tension intérieure de trouver tout mauvais mais quand même. Il n’y a jamais eu autant d’ouvrage de vulgarisation, d’ouvrages sur la philosophie des sciences, sur les enjeux scientifiques... Imaginez vous en 1936, combien de personnes avaient entendu parler de la « relativité » d’Einstein ? Que dalle. Maintenant il y a pour nos enfants des DVD (Parnasse Edition par ex.), des émissions télé (E+MC² ou C’est pas sorcier), des mensuels scientifiques (Sciences et vie junior en autres)... Vous vous souvenez de votre enfance. Combien aviez vous de lectures scientifiques adaptées à votre age ?
Alors, non les études scientifiques ne sont pas désertées et non elles ne sont pas barbantes sauf pour ceux qui ne les aiment pas. Mais là, ça ne se discute pas, les goûts et les couleurs...
Une nouvelle preuve que l’économie supplante l’éthique.
je ne puis que vous contre dire mais c’est de bon ton de dénigrer les institutions ...
Joyeux Noël de la part d’un méchant médecin grrrr
Mais le problème n’est pas là.
Actuellement nous avons les moyens d’organiser les recherches pour tamiser toutes les opportunités afin de ne laisser échapper aucun remède. Cela n’est pas idéal mais cela augmente le nombre de découverte par un facteur 10 exposant 6 par rapport à il y a 40 ans... Croire que nous irions jusqu’a nous priver d’un remède efficace pour d’obscures raisons est inexact. Il n’y a pas de complot scientifico-mafieu pour empècher quel que traitement anti-cancéreux que ce soit de s’imposer. Foutaise. La rigueur scientifique veut que nous puissions reproduire les résultats... ce qui n’est pas toujours le cas avec les pseudo-sciences... et là je ne porte pas de jugement sur cette technique telle qu’elle est décrite dans cet article mais bien une considération plus globale sur ce soi-disant complot anti-charlatan.
Et je peux vous en raconter des drames humains subit par les adeptes de ces médecins qui travaillent aux limites de l’éthique et du portefeuille... Ces traitements coûtent souvent 2 à 5 X ce que coûte la médecine classique et non remboursé. Il y a une exploitation de la souffrance, c’est innaceptable. Et de nouveau en cela je ne juge pas cette technique de l’electromagnetisme qui si elle fait ces preuves sera introduite auprès des autres techniques conventionnelles, à n’en point douter... mais « primum non nocere », adage médical.
Joyeux noël
O Tempora O mores
A l’époque les mages traitaient le cancer par la saignée pour chasser l’humeur noire. C’est justement parceque les scientifiques ont changé que la science actuelle permet d’améliorer les soins portés aux cancers par exemple. Par contre ce qui n’a pas changé c’est cette propention qu’a le charlatanisme de se faire passer pour persécuté et cette manie qu’on certains de se laisseer berner.
Peut être un avatar de la théorie du complot ?
Il serait ainsi prouvé que le monde scientifique se priverait délibérement d’une méthode thérapeutiques aussi efficace et cela en toute connaissance de cause ?
Fichtre, cette idéologie risque de s’écraser sur le mur des réalités.
Réduire la santé à une santé citoyenne eugéniste qui éliminerait les personnes aux comportements « déviants » est assez inquiétant.
Qui, dans ce système, déciderait de la « norme », de la « normalité » ? des fonctionnaires statisticiens ? des médecins épidémiologistes ? des commissaires du peuple ?
votre contribution à au moins le mérite de lancer le débat.
Il y a quelque chose de pourri au royaume de la liberté...
Malheureusement la médecine n’est pas une science exacte. La même ne donne pas le même résultat chez tout le monde. Le plus souvent il s’agit d’aléas thérapeutiques mais dans votre cas je ne peux pas juger sur ce peu d’informations.
je suis de votre avis, les raccourcis sont faciles à prendre et ce sont souvent les moins responsables qui jettent la première pierre mais on ne va pas changer le monde.
je suis de votre avis, les raccourcis sont faciles à prendre et ce sont souvent les moins responsables qui jettent la première pierre mais on ne va pas changer le monde.
Votre histoire est bien triste mais trop souvent vécue par les patients. C’est pour des cas comme le votre que la responsabilité sans faute doit exister.
Vous soulevez de nombreuses questions : 1/ les antibiotiques : les connaissances actuelles sont biens différentes en 1980 ou en 2006. A l’époque l’OMS croyait éradiquer les infections. Ne jugez pas le passé avec des yeux d’aujourd’hui. 2/ Il n’y a aucune dictature, si le patient refuse le soin c’est son droit 3/ l’homéopathie ne peut être jugée avec des yeux de scientifiques ce qui ne veut pas dire que cela ne fonctionne pas mais les mécanismes d’action sont à élucider. Le futur nous éclairera peut être.
Si vous voulez faire fuir les cerveaux vers des cieux plus cléments et vous faire soigner par ceux qui restent il reste ) prier pour que la loi du marché épargne la santé mais j’en doute. Et pourtant croyez-moi je partage partiellement votre opinion irréaliste.
Je viens de lire l’étude et effectivement le taux de dioxine est augmenté mais uniquement chez les personnes consommant les produits animaux (oeufs, laits, viandes) et végétaux (potager). Donc, la dioxine contamine les sols, l’eau et les animaux qui eux mêmes contaminent l’Homme... Un nouveau cycle écologique en quelques sortes. On se prépare un futur dangereux
http://www.artac.info/static.php?op=AppelPremPage.txt&npds=1 http://www.wwf.be/detox/fr/solution/reach.htm http://www.ville-grasse.fr/biograsse/conference_du_professeur_belpomme.pdf
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