@Parlez moi d’amour : il y a certaines innovations technologies de pointes qui peuvent libérer les individus et leur permettre de s’épanouir en coupant les chaines des monopoles qui les entraves en particulier dans l’énergie.
Une fois l’énergie libérée et non plus un instrument de taxation gouvernemental, ils pourront LIBREMENT effectuer les choix qui leurs conviennent.
Il n’y a pas que les NTIC, l’électroménager, la voiture comme innovation.
Justement, l’innovation doit se faire dans les secteurs des monopoles pour casser les monopoles et libérer les individus.
Les 2 plus grandes innovations majeures et de ruptures du 20èmes siècle sont 2 innovations 100 % françaises, elles ont été castrées par les bureaucrates-technocrates-hauts fonctionnaires-énarques : le micro-ordinateur et internet. -François GERNELLE inventa, en 1972, le premier micro-ordinateur du monde, 3 ans avant les américains (Brevet 73 03 553 pour le Micral et 73 03 552). Il travaillait au sein de la société R2E dirigée par André TRUONG. C’est l’ANVAR qui était chargé du dépôt des brevets qui informa Bull (fabriquant de gros systèmes). La société R2E ne put trouver les financements nécessaires à son innovation (…) et fut rachetée par Bull entreprise d’état (gros systèmes) qui enterra le dossier pour ne pas avoir de concurrence sur ses gros systèmes. C’est IBM (USA) en 1975 qui va développer le micro-ordinateur et imposer sa machine au reste du monde. Louis POUZIN développait un projet nommé « cyclades » de 1971 à 1974. Mais les PTT (copain de la direction générale des grandes entreprises de Bercy…) développaient un autre support, le Minitel, et ne voulaient pas de concurrence. Ils demandèrent donc à l’ANVAR/OSEO de stopper le financement de ses travaux de recherche. Louis POUZIN fut contraint de partir aux Etats Unis ou ses travaux furent « repris » par Robert Kahn et Vinton Cerf pour créer le protocole TCP/IP c’est-à-dire la « petite innovation » (…) qui s’appelle internet. OSEO/ANVAR, très « visionnaire », aura réussi à expatrier les 2 plus grandes innovations mondiales du 20ème siècle. Question : Aurions-nous aujourd’hui le même taux de chômage si ces deux innovations majeures et de ruptures avaient été développées en France et avec elles les « petites » grappes d’innovation qui ont suivies telles que IBM, DELL, HP, Microsoft, Google, Yahoo, Ebay, etc… ?...
Albert Einstein disait : « on ne résout pas un problème avec le système de pensée qui l’a engendré ». Depuis 44 ans, date de création de l’ANVAR/OSEO, l’innovation française régresse année après année pour sombrer dans les tréfonds des classements mondiaux : la France se positionne à la 64ème place au plan mondial, et 27ème européenne sur 27 !!! bonnet d’âne européen !!! selon les critères d’efficacité de l’innovation retenus dans le dernier rapport de l’ Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), une institution spécialisée des Nations Unies publié par l’INSEAD (http://www.wipo.int/export/sites/www/freepublications/en/economics/gii/gii_ 2012.pdf) Table 5a : Innovation Efficiency Index rankings (high-income countries/economies) page numérotée 23 sur le document imprimé et 45 sur le document PDF en ligne. Concomitamment, je dirais même parallèlement, depuis 44 ans notre industrie n’a cessé de régresser, le déficit de la balance commerciale, le chômage et notre endettement n’ont cessé de croitre… simple « coïncidence » ou CONSEQUENCE ?... Alors on fait quoi ?... on continue d’approvisionner le tonneau des Danaïdes d’OSEO innovation, indéfiniment et en toute opacité, OU on libère le droit de créer, d’imaginer et d’innover en France, de la tutelle castratrice du polit-bureau d’OSEO innovation ?...
Comme tant d’autres « institutions » françaises... à quoi sert le pôle emploi quand les emplois non pourvus ne représentent que 180 000 emplois pour 5 millions de chômeurs ???...
Dans TOUS LES CAS il restera 4 820 000 chômeurs ?
Pas plus que la formation ne résoudra le chômage d’ailleurs... former les gens à quels emplois puisqu’ils n’existent pas ???!!!....
Seule l’innovation peut permettre de créer les 5 millions d’emplois manquants, mais elle est verrouillée par l’administration d’OSEO pour protéger les monopoles d’état (et les autres...) de tout risque concurrentiel afin que les pompes à frics privées (mais dont l’état est propriétaire du capital...) se substituent aux impopulaires impôts...
Bon article ou il faudrait rajouter que la concentration du capital fait qu’aujourd’hui les multinationales sont les propriétés des grandes banques.
Ces multinationales se partagent les marchés en situation de monopoles ce qui leur permet de continuer d’accroitre leurs tarifs sans que les clients n’aient d’autres choix que de payer.
Pour verrouiller leurs monopoles, les multinationales utilisent l’opacité des paradis fiscaux dans lesquels elles recrachent les profits qu’elles ont pompées, ceci leur permettant de corrompre en toute discrétion, l’ensemble de la classe politique et les hauts fonctionnaires chargés de protéger leurs pompes à fric, leurs marchés captifs, leurs monopoles, leurs rentes de situation, en bloquant toute innovation majeure et de rupture qui pourrait venir les concurrencer.
La concentration du capital est une cancer qui a détourné le capitalisme de sa voie positif de l’entrepreneur innovant moteur de progrès pour la collectivité.
Schumpeter a écrit en 1944 : " La concentration du capital tend à bureaucratiser l’innovation et à priver la fonction d’entreprise de sa justification la plus profonde, ce qui peut mettre en cause la survie du capitalisme. (Capitalisme Socialisme et démocratie)
Visionnaire ?...
Le capitalisme est le pire des systèmes... à l’exception de tous les autres...
Ce
n’est pas le partage que craignent les classes dominantes car il y a
longtemps qu’elles ne partagent plus... qu’entre elles... grâce à
l’opacité des paradis fiscaux (dont la Suisse...)...
Ce que
craignent les classes dominantes, c’est à dire les financiers
propriétaires des multinationales en situations de monopoles captifs,
c’est la concurrence.
L’absence de concurrence en particulier sur
l’énergie, leur permet d’augmenter en permanence leurs prix sans
laisser d’autre choix aux clients de base que nous sommes (...) que
d’accepter de se faire tondre tous les jours un peu plus, puisqu’il n’y a
pas de concurrence, tout en recrachant les profits colossaux, à
croissance exponentielle (...), uniquement dans les paradis fiscaux
(Exemple avec TOTAL-ELF qui dégage 10 milliards de profits mais
uniquement des pertes en France... pour ne pas payer d’impôts...).
L’opacité
des paradis fiscaux permet, en plus, d’arroser tous azimuts les
politiques, depuis l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite, mais
surtout et en premier, les hauts fonctionnaires de Bercy, c’est à dire
ceux qui sont chargés de veiller sur la préservation des pompes à frics,
les monopoles captifs des multinationales, en bloquant toutes les
innovations qui pourraient venir les concurrencer.
Alors, comment créer cette concurrence ?
En
libérant les innovations majeures et de ruptures de l’absence de
financement de leurs prototypes et démonstrateurs par l’association de
différentes forces créatrices dans un modèle différent, proche de la
coopérative, une mise en moyen de compétences pointues dans des domaines
complémentaires.
En France, l’état détient, depuis 1969, le monopole
du financement des innovations au travers d’OSEO, ex ANVAR, qui ne
finance que des multinationales richissimes et s’évertue à bloquer
toutes les innovations majeures et de ruptures qui pourraient
concurrencer les monopoles captifs des multinationales, en particulier
EDF, dans lequel l’état détient 70 % du capital...
Des innovations
existent, permettant de valoriser, par cogénération, indifféremment
plusieurs énergies thermiques de proximité quasiment gratuites ;
l’absence de prototypage ne permet pas de commencer l’industrialisation
de ces procédés et donc d’offrir une autre alternative de choix aux
consommateurs en créant une véritable concurrence.
La
financiarisation de l’économie capitaliste est LE cancer du capitalisme
qui a concentré tous les moyens financiers entre quelques mains pour
priver les innovateurs des moyens financiers leur permettant de créer
une véritable concurrence aux monopoles des multinationales détenus par
les financiers.
Le capitalisme a été dévoyé par le blocage du rôle positif, dans le vrai capitalisme, de l’entrepreneur innovant.
L’innovation, la vraie, l’innovation majeure et de rupture qui
créé une vraie concurrence, est sans aucun doute beaucoup plus
révolutionnaire que tous les prétendus révolutionnaires, socialistes et
autres bobos qui parlent, s’indignent, causent partout sans jamais agir
sur le fond, c’est à dire sur les pompes à frics en les bloquant à la source grâce à la concurrence innovante.
La concentration du capital tend à bureaucratiser l’innovation et à priver la fonction d’entreprise de sa justification la plus profonde, ce qui peut mettre en cause la survie du capitalisme. Joseph Allois SCHUMPETER (Capitalisme socialisme et démocratie 1944).
Merci Imhotep pour cet article.
Puis-je me permettre une suggestion ?
N’oublie pas d’actualiser régulièrement la liste du « n’oublions jamais »... car elle continue de s’allonger... tous les jours... en particulier avec l’affaire URAMIN dans laquelle AREVA, Anne Lauvergeon et un grand nombre de hauts fonctionnaires de Bercy sont mouillés...
faut-il rappeler que AREVA à racheté une société canadienne URAMIN au prix de 1,8 milliards d’euros payés dans des paradis fiscaux... et qu’après l’achat « on » s’est rendu compte que la société ne valait en réalité que... 300 millions d’euros... entrainant une provision pour cette petite « dépréciation » de 1,5 milliards d’euros... 1,5 milliards d’euros s’évaporent comme par enchantement sans que l’on n’en connaisse les bénéficiaires grâce à l’opacité des paradis fiscaux... plus c’est gros... plus ça passe !
de l’eau à votre moulin M. Cabanel !...
Le journal Les Echos d’aujourd’hui vendredi 13 mai 2011 page 24 titre :
Energie nucléaire : l’europe n’arrive pas à trouver d’accord...
devinez sur quel point butte l’accord ???...
Les allemands et beaucoup de pays de l’UE veulent un test de résistance aux attaques terroristes et/ou les chutes d’avions et la France avec l’Angleterre n’en veulent pas...
Ils veulent limiter les tests aux catastrophes naturelles... ben tiens !...
Ceci prouvant qu’ils sont parfaitement conscients que nos centrales ne peuvent résister à la chute d’un avion ou d’un missile...
Mais le commissaire européen à l’énergie, Günther Oettinger ne veut pas lâcher le morceau fort du soutien de l’Allemagne...
Combat intéressant : l’UE peut-elle vaincre le lobby nucléaire pour lui imposer ses règles et ses contrôles ???
http://lenergiedavancer.com/divergences-europeennes-sur-les-stress-tests-nucleaires/2011/05/12/
http://www.mabec-environnement.com/?p=6938
vous devriez dire à Mr Wauquiez : « chiche » !!!
Mais à condition d’octroyer à ceux qui sont au RSA et au chômage le droit de
recouvrir l’argent public qui a été détourné par les élus et certains
fonctionnaires tels que cela est rapporté annuellement dans l’imposant rapport
de la Cour des Comptes et ceux, tout aussi importants, des Cours Régionales des
Comptes.
Il suffirait :
1 - d’un texte de loi (il sera, pour le moins, difficile de le faire voter...)
qui donnerait la possibilité à tous les chômeurs ou titulaires du RSA seul ou
en groupe de procéder au recouvrement de l’argent public détourné par les élus
et fonctionnaires, y compris sur leurs biens personnels, avec autorisation
d’utiliser la force publique pour faire exécuter le remboursement.
2 - octroyer 20 % des sommes ainsi récupérées au chômeur ou à la personne au
RSA à l’origine de l’action, déduction faite des indemnités qu’elle aurait pu
percevoir depuis le 1er janvier de chaque année.
L’état récupérerait ainsi du cash rapidement ce qui permettrait de combler bien
des trous, à commencer par celui de la sécu et de faire d’une pierre trois
coups en supprimant en grande partie le chômage, le RSA tout en rétablissant
une véritable justice sociale
Comme cela tout le monde jouerais le MÊME jeu : les gens au RSA et les chômeurs
qui ne demandent qu’à travailler à un salaire décent et les politiques qui ne
demandent qu’à voir supprimer RSA et chômage et qui veulent, bien entendu,
écarter de leurs rangs les brebis galeuses (...) qui détournent l’argent public
!...
Je parie qu’avant 5 ans, certains au RSA et au chômage seraient soumis... à
l’ISF !!!
Amicalement,
Bonsoir M. Cabanel,
Toujours pertinent et bien documentés vos articles, merci.
Avez-vous entendu la déclaration du 28 avril 2011 de Nicolas Sarkozy déclarant que vouloir remplacer le nucléaire par les énergies renouvelables était une monstruosité ?..
impressionnant de mesurer le poids du lobby nucléaire français !
regardez donc cette vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=cCbVcB9kqFs
au contraire disons : « chiche » à Wauquiez !
Mais à condition d’octroyer à ceux qui sont au RSA et au chômage le droit de
recouvrir l’argent public qui a été détourné par les élus et certains
fonctionnaires tels que cela est rapporté annuellement dans l’imposant rapport
de la Cour des Comptes et ceux, tout aussi importants, des Cours Régionales des
Comptes.
Il suffirait :
1 - d’un texte de loi (il sera, pour le moins, difficile de le faire voter...)
qui donnerait la possibilité à tous les chômeurs ou titulaires du RSA seul ou
en groupe de procéder au recouvrement de l’argent public détourné par les élus
et fonctionnaires, y compris sur leurs biens personnels, avec autorisation
d’utiliser la force publique pour faire exécuter le remboursement.
2 - octroyer 20 % des sommes ainsi récupérées au chômeur ou à la personne au
RSA à l’origine de l’action, déduction faite des indemnités qu’elle aurait pu
percevoir depuis le 1er janvier de chaque année.
L’état récupérerait ainsi du cash rapidement ce qui permettrait de combler bien
des trous, à commencer par celui de la sécu et de faire d’une pierre trois
coups en supprimant en grande partie le chômage, le RSA tout en rétablissant
une véritable justice sociale
Comme cela tout le monde jouerais le MÊME jeu : les gens au RSA et les chômeurs
qui ne demandent qu’à travailler à un salaire décent et les politiques qui ne
demandent qu’à voir supprimer RSA et chômage et qui veulent, bien entendu,
écarter de leurs rangs les brebis galeuses (...) qui détournent l’argent public
!...
Je parie qu’avant 5 ans, certains au RSA et au chômage seraient soumis... à
l’ISF !!!
Amicalement
en réalité, que ce soient les énergies fossiles et le nucléaire, la raison pour laquelle les politiques nous poussent uniquement vers ses énergies est uniquement financière.
En effet, ces énergies ont des productions centralisées entre les mains de monopoles qui peuvent ainsi augmenter leurs tarifs et leurs rentes financières leur permettant de financer le blocage des innovations majeures et de rupture (financements politiques et des médias) qui casseraient leurs monopoles.
Les énergies renouvelables sont décentralisées, échappent aux contrôles des monopoles et apportent une liberté de plus aux peuples et ça ils n’en veulent pas...
un lien à voir et surtout écoutez la déclaration de Sarkozy... édifiant... on mesure le poids et toute la puissance des lobby du nucléaire (AREVA + EDF) et on comprends que nos politiques ne sont que des pantins à leur service...
http://www.youtube.com/watch?v=cCbVcB9kqFs&feature=email&email=comment_reply_received
@Cassino
Sauf que dans le cas d’une secrétaire elle rédige ce que lui demande son patron.
Le problème justement c’est que les vrais patrons, ceux qui rédigent et présentent leurs dossiers à nos élus, ce sont les hauts fonctionnaires et autres énarques.
Les députés que je connais, de droite comme de gauche m’ont expliqués qu’ils voyaient ressortir toujours les mêmes propositions « prêtes à l’emploi » de ces hauts fonctionnaires-énarques.
Les hauts fonctionnaires ressortent toujours les mêmes textes qu’ils arrangent et ne font qu’accepter de nos élus des adaptations mineures qu’ils compliqueront à souhait pour les rendre inapplicables donc sans effet : c’est le règne de la bureaucratie castratrice de la démocratie.
La démocratie a été confisquée par les hauts fonctionnaires et autres énarques c’est surtout pour cette raison que les gens ne vont plus voter.
Les gens retourneront voter lorsque nos élus seront véritablement des forces de proposition pas une simple délégation de signature attachée à notre vote.
Les gouvernements ont un pouvoir d’intervention sur le budget de l’Etat de 5 à 9%.
91 à 95 % du budget annuel, ce sont des reconductions automatiques d’une année sur l’autre décidées par des hauts fonctionnaires pour des hauts fonctionnaires... charité bien ordonnée commence par soi-même !
Dis moi qui décide des dépenses et je te dirais qui est le vrai patron...
SI les gens ne vont plus voter c’est tout simplement parce qu’ils ont compris que de toute façon nos élus de droite, de gauche et d’ailleurs, sont impuissants. Les leviers de commandes ont été depuis longtemps confisqués par les hauts fonctionnaires, bureaucrates et autres énarques, seuls véritables décideurs.
Les politiques passent et seuls demeurent, tapis dans l’ombre, ces véritables décideurs.
Quel que soit le dirigeant politique local ou national, il n’est qu’une marionnette entre leurs mains n’ayant pour objet que de s’exposer médiatiquement sur la scène du grand guignol politique, pour détourner l’attention du vrai pouvoir, beaucoup plus discret celui-ci...
Seuls ces hauts fonctionnaires rédigent les projets de lois et les font adopter ; le vrai pouvoir de changement n’est plus entre les mains des politiques depuis longtemps, mais entre les mains de ces permanents de la République qui regardent passer les élus comme les vaches regardent passer les trains...
Les Etats Unis ne sont pas parfait, mais au moins, lorsqu’il y a un changement au niveau d’un état (équivalent de nos régions) ou au niveau du Président, les hautes administrations sont remplacées par celles des nouveaux élus (administrations Clinton, Bush, Obama etc...).
Les dirigeants politiques disposent alors de tous les leviers de commande ou presque (exceptés Wall Street et autres lobbys...) pour agir et mettre en place leurs politiques
Le choix des bénéficiaires du grand emprunt est confié à des bureaucrates (tels que OSEO) ayant plongés notre pays dans la déchéance économique depuis plus de 50 ans, inexpérimentés tant en créations d’entreprises qu’en innovations, avec de vieilles idées, ils ne veulent surtout pas changer l’ordre existant qui leur assure depuis trop longtemps une rente juteuse, prime honteuse à leur incompétence que nous subissons au travers de la crise actuelle.
"Celui qui n’appliquera pas de nouveaux remèdes doit s’attendre à de nouveaux maux ; car le temps est le plus grand des innovateurs" Bacon.
« La folie, c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent »
« La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information »
« La bureaucratie réalise la mort de toute action » Einstein
"Innover, ce n’est pas avoir une nouvelle idée mais arrêter d’avoir une vieille idée" Land.
« Entreprendre consiste à changer un ordre existant … » Schumpeter.
Bon article qui met bien évidence les questions du statut de l’auto-entrepreneur mais il manque un sujet : l’innovation condition de survie d’une entreprise.
Pour qu’une nouvelle entreprise ait une chance de survie il lui faut innover pour apporter un plus concurrentiel sur le marché qui lui permette d’exister.
Malheureusement, faute de moyens financiers d’amorçage capable de prendre des risque dans des innovations majeures ou de rupture, les innovations se limitent bien trop souvent à travailler plus pour gagner moins.
En effet, dans un marché saturé, les auto-entrepreneurs qui vont vouloir s’imposer fasse aux entreprises ou aux artisans en place, n’auront d’autre choix, alors que les marchés se rétrécissent du fait de la crise, que de faire du dumping sur les prix pour piquer des parts de marché aux entreprises en place, entreprises qui n’auront alors d’autre choix que de licencier faute de travail. Travailler toujours plus pour toujours gagner moins mais en toute liberté de l’auto-entrepreneur, puisque c’est ça ou SDF pour les chômeurs.
Pendant ce temps OSEO (ex ANVAR) prétendument censé s’occuper du financement de l’innovation en France (plus de 4 milliards d’euros de budget en 2009 !), balance l’argent public à des multinationales pour qu’elles licencient en France, délocalisent leurs usines et distribuent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires au lieu d’auto financer leurs innovations et leurs délocalisations.
Un exemple ?
OSEO a financé une innovation de VALEO à hauteur de 61 millions d’euros le 18/6/2008 pour 1 500 licenciements « économiques » en France le 18/12/2008, la construction et le développement d’usines à l’est de l’Europe et dans le même temps la distribution de plus 300 millions d’euros de dividendes.
Belle innovation d’OSEO !
Si VALEO avait du auto-financer ses « innovation » (...) la distribution de dividendes aurait été amputée d’autant 300 - 61 millions = 229 millions d’euros.
Merci qui ?
OSEO est réellement au service de qui ?
N’aurait-il pas été plus efficace de financer des projets d’entreprises réellement innovants sur le plan industriel, c’est à dire en terme de créations d’emplois en France ?
Ces 61 millions d’euros auraient permis de créer 500 à 1 000 projets industriels réellement novateurs en France et surement de nombreux emplois locaux.
Mais les bureaucrates d’OSEO ont plus d’intérêt à financer des multinationales qui pourront opportunément leur renvoyer l’ascenseur en cas de besoin alors que les TPE, PME et PMI n’ont que peu d’intérêts pour le confort personnelle et la carrière des bureaucrates d’OSEO.
Pourtant les TPE PME PMI supportent plus de 30 % des impôts en France pour moins de 8 % pour les multinationales.
Idem en ce qui concerne l’emploi : les TPE PME PMI représentent plus de 80 % des salariés du privé en France pour moins de 20 % en ce qui concerne les multinationales.
Paradoxalement ce sont pourtant ceux qui contribuent le plus à l’économie nationale qui bénéficient le moins des aides à l’innovation distribuées par OSEO avec l’argent de nos impôts.
Je ne suis pas certain que les écolos soient à l’origine de ce système, pourtant exact.
Je pense que c’est une nouvelle forme de récupération d’une « opportunité » par les bureaucrates/technocrates/hauts fonctionnaires/énarques comme d’habitude.
Quelque soit le problème, pollution, pauvreté, manque de logement social, sécurité routière, émissions de CO2, insécurité, délocalisations, etc... la procédure est TOUJOURS la même :
1 - conditionnement de la populace par la culpabilisation généralisée la plus vaste possible pour faire accepter la suite... une préparation psychologique aux mesures finales...
2 - textes de lois votés pour montrer que l’on s’occupe du problème même si des lois existaient déjà, ceci créant un fratras innommable de textes qui s’empilent et parfois se contredisent pour mieux venir un peu plus encombrer les tribunaux ... pour le bonheur des avocats et autres experts... tout en dissuadant le commun des mortels de toute résistance du fait de l’impossibilité de comprendre quoi que ce soit... et des délais de réactivité des tribunaux encombrés...
3 - mesures coercitives, financières surtout, qui permettront de financer essentiellement la créations de plus en plus de « machins » bureaucratiques, onéreux tonneaux des Danaïdes, puits sans fonds, permettant de placer les nouvelles promotions annuelles des usines énarchiques non délocalisables celles-ci (hors de la France, personne n’en veut... allez savoir pourquoi...) sans jamais régler le fond du problème, pourtant à l’origine de leur existence, car le passage des machins nettoie totalement les finances récoltées, les machins ne tardant pas, par ailleurs, à être en manque de moyens financiers, ce qui justifiera ensuite l’accroissement annuel régulier des mesures coercitives pour venir abonder à leurs besoins toujours croissants.
L’écologie est un nouveau prétexte à la mode, comme l’ISR, pour recommencer la même chose et continuer à nourrir des cohortes de bureaucrates/technocrates/hauts fonctionnaires/énarques, origine et cause de tous les problèmes que nous connaissons aujourd’hui en France.
Mais aucun des problèmes posé ne sera résolu, un nouveau groupe de pression indéboulonable sera né et exigera lui aussi sa part du gâteau des taxes et sa croissance annuelle.
Rien de nouveau sous le soleil de France.
Francis BACON avait écris : « celui qui n’appliquera pas de nouveaux remèdes doit s’attendre à de nouveaux maux ; car le temps est le plus grand des innovateurs »
Pour les bureaucrates/énarques français c’est devenu : n’appliquons surtout aucun nouveau remède, cela permet de créer de nouveaux maux qui sont autant d’opportunité pour créer des nouvelles structures (machins) que nous dirigerons et dans lesquels nous pourrons placer les nouveaux arrivants des usines énarchiques le tout financé par la populace que nous aurons bien conditionné et culpabilisé préalablement.
CQFD
désolé pour la répétition des ... plutôt !
désolé pour les fautes de frappes pour les puristes... j’aurais du le relire avant.
regarde plutôt le fond plutôt que la forme !
Pour la suite je vous invite à lire cet article :
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