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16 Millions d’Américains vivent dans un état de pauvreté « profond et sévère »

C’est la conclusion d’une étude menée par le groupe McClatchy Newpapers sur la base du dernier recensement américain de 2005. Cette étude montre également que ce chiffre, le plus haut depuis 32 ans, est en très forte augmentation depuis 2000.

Ainsi plus de 5% des ménages américains vivent avec moins de 9 903 $/an, soit environ 7 600 €/an ( 630 €/mois ) dans le cas d’une famille de quatre personnes, ou 5 080 $/an, environ 3 800 €/an ( 325 €/mois ) dans le cas d’un individu seul. Dans le cas d’un ménage de taille moyenne (2.7 individus) ce chiffre avoisine les 7 500 $/an.

Or le revenu médian par foyer est au USA d’environ 46 000 $/an. Ainsi les 5% d’Américains les plus pauvres ont un revenu inférieur à 16% du revenu médian. Ce chiffre doit être mis en relation avec la définition de la pauvreté selon l’OCDE : un revenu inférieur à 50% du revenu médian. Ainsi selon cette définition, les USA ont un taux de pauvreté d’environ 17% (peut-être même 25% voir en fin d’article), le Royaume-Uni autour de 12%, la France environ 6% ; le champion de la lutte anti-pauvreté étant le Danemark avec un taux de l’ordre de 4%.

Par conséquent, le taux de pauvreté à 50% du revenu médian des social-démocraties scandinaves et de la France est de l’ordre du taux d’extrême pauvreté à 16% du revenu médian des USA.

En analysant les chiffres du recensement du US Census Bureau, on peut extraire aussi un certain nombre de statistiques permettant d’apprécier la structure des revenus de la société américaine. Ainsi, outre les 5% les plus pauvres dont le revenu est inférieur à 16% du revenu médian, on s’aperçoit que les 10% et 25% les plus pauvres ont respectivement un revenu inférieur à 22% et 48% du revenu médian. Ainsi, le taux de pauvreté réel défini par l’OCDE devrait avoisiner les 25% de la population soit environ 75 millions d’individus, contre 17% ( 51 millions) d’après les calculs de l’OCDE datant de 2000. Cette différence notable n’est peut-être pas réelle et pourrait être attribuée en partie à la diffuculté de définir le revenu réel d’un ménage (revenu disponible après ou avant imposition, taille variable des ménages...)

Le rapport du groupe McClatchy Newpapers conclue également que les inégalités se creusent rapidement aux USA et que la situation des plus pauvres se dégrade très rapidement depuis 2000. Ainsi la pauvreté officielle (12% de la population soit environ 37 millions d’individus) a augmenté 56 fois moins rapidement que la pauvreté « profonde et sévère » décrite plus haut dans cette article. Rappelons que la croissance du PIB aux USA a été soutenue sur la période 2000-2005 (autour de +2.6%/an en moyenne selon l’OCDE). Celle-ci n’a malheureusement pas profité aux Américains les plus pauvres.

Sources :

LJworld.com

Wikipedia


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140 réactions à cet article    


  • pierrarnard (---.---.86.85) 27 février 2007 10:41

    Je me souviens d’avoir eu une conversation avec un fils de ministre africain qui faisait des études en France.

    Il m’avait dit :

    "Dans mon pays, ou tu es très riche ou tu es très pauvre.

    Parce que si tu es riche tu as les moyens de nourrir un chien.

    Et si tu as un chien, le percepteur ne rentre pas chez toi...."


    • La mouche du coche La mouche du coche 27 février 2007 13:15

      Cet article est le thème préféré du discours de gauche qui jalouse la réussite du libéralisme : « Le creusement des inégalités » smiley

      Comme il ne peut pas s’opposer à l’écrasante supériorité des idées capitalistes, il se rabat sur celle-ci « Le creusement des inégalités » Mais évidemment personne n’y croit, la jalousie se voit trop. smiley


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 13:24

      Je ne vois pas en quoi je critique ici le libéralisme.

      Que je sache la France comme les USA sont des pays capitalistes libéraux. La seule différence provient du fait qu’en France une partie plus importante des bénéfices produits par l’économie de marché est collectivisée puis redistribuée.

      Le Capitalisme a sorti 70% de la population de nos pays de la misère. Doit-on pour autant nous arrêter là, où doit-on améliorer le système afin que la pauvreté ne soit plus que résiduelle ? Les USA et les social-démocraties s’opposent sur ce point !

      J’ai montré (sommairement) dans mon précédent article que la « pauvreté naturelle » de nos états capitalistes démocratiques se situait autour de 25%, et que seul un taux d’imposition élevé permettait de réduire ce taux. C’est, il me semble la base d’un vrai libéralisme économique, qui comme le libéralisme politique et social, doit être encadré par la loi. Et c’est ce qu’on appelle couramment la social-démocratie.


    • Malkut Malkut 27 février 2007 15:47

      Ne confondez pas capitalisme et libéralisme.


    • Rage Rage 27 février 2007 20:39

      On est tous jaloux sur Agoravox !

      Outre la faiblesse de votre commentaire - qui va être replié d’ici peu j’en suis sur - je constate que vous avez mal lu les propos d’A.Meilland : Il ne dit pas « c’est mieux ici ou là bas », il démontre que les pauvres aux USA sont vraiment très pauvres, et plus pauvres qu’en France.

      Il ne s’agit en rien de remettre en cause le capitalisme - ceux qui en sont encore là se trompent de débat d’époque- mais plutôt de présenter les « nuances » ou ravages le cas précis d’un capitalisme-libéral débridé qui ne laisse pas d’ouvertures pour les plus pauvres, ceux qu’il y aura toujours (les 25%) mais dont la question réside sur le fait de savoir à QUEL NIVEAU de pauvreté peut-on les laisser ?

      Les débats d’idéogie sont stériles, la réalité n’est jamais aussi tranchée et finallement vous lire n’apporte rien à l’article ci-dessus.

      J’en déduis, une fois de plus, que vous méritez un -1 !

      Sans rire, il faudrait arrêter les réponses du type « vous êtes un anti-kkchose » sous prétexte qu’on avance un positionnement. Un peu de raison et de modération...


    • Rage Rage 27 février 2007 20:40

      Je précise ; je répondais @lamouche du coche.


    • autrepseudo (---.---.110.167) 27 février 2007 22:06

      Bien dit, enfin une parole sensée. Le capitalisme bride libéralisme quand il ne le détruit pas. Que cherche à faire les grosses entreprises : éviter l’émergence de la concurrence.


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 12:20

      Bonjour Arthur !

      Toujours aussi prompt à défendre le cousin Américain.

      Je ne comprends pas en quoi, la situation est pire en France.J’explique au contraire que les 6% de Français les plus pauvres ont un revenu inférieur à 50% du revenu médian, alors que les 5% les plus pauvres aux USA ont un revenu inférieur à 16% du revenu médian !

      En terme plus clair, les pauvrs franaçis sont beaucoup moins pauvres que les pauvres américains !!!


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 12:56

      « aux droits humains de progresser, aux homicides de diminuer et donc à des individus tels que Saddam Hussein de ne plus régner ; »

      Whoaw !!!

      Premièrement le commentaire est hors sujet, car nous parlons ici de politique économique intérieure.

      Mais je vais quand même prendre le temps de répondre.

      Guantanamo, le patriot act, les prisons secretes de la CIA, est-ce cela le progrès des droits humains (en Français d’ailleurs on utilise plutôt le terme Droits de l’Homme, mais cela n’est que de la sémantique).

      Parlons Homicide si vous voulez. Le taux d’homicide en France est de 0.7 pour cent mille habitants contre 6.2 aux USA. New York, souvent qualifiée comme une ville sure a un taux d’homicide de 16.8 contre 3.3 pour Paris.

      Quant à Sadam, j’aimerais être optimiste comme vous, mais je crains que l’avenir des Irakiens ne soit pas bien meilleur que sous ce tyran.

      « vos chiffres sont contredis par d’autres »

      Lesquels ?

      « incite à vous occuper de la misère française plutôt que de celle d’un pays qui à maints égards (recherche, éducation, intégration, etc...) fonctionne mieux que le nôtre, »

      - Sur la recherche c’est possible même si la différence n’est certainement pas énorme (il faudrait que je cherche les chiffres avant de répondre)

      - Sur l’éducation les USA obtiennent une des plus mauvais note de l’étude PISA (476 si je me souviens bien) contre 509 pour la France (score moyen supérieur). La France a de plus ratrapée sont retard en matière d’éducation secondaire et tertiaire. Voir mes articles sur le sujet sur AV en cliquant sur ma photo)

      - intégration : Les Noirs qui sont arrivés aux USA depuis 2 siècles et qui ont pour la plupart la même religion que les blancs sont toujours très discriminés, ils sont fortement surreprésentés dans les prisons et chez les pauvres et surtout les très très pauvres !!

      « est celui qui en dons publics et privés cumulés aide le plus les pays de la misère »

      - il faut diviser les aides par le nombre d’habitants du pays pour avoir une bonne vision de la générosité d’un pays.


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 13:11

      OK Arthur tu as raison :

      - Il y plus de meurtres, plus de pauvreté, et une éducation de moins bonne qualité en France qu’aux USA, et l’OCDE et les autres organismes chargés de produire des statistiques ne sont que des gauchistes défendant notre modèle archéo-bolchevique. smiley

      Honnêtement, je suis vraiment désolé pour toi si tu ne sais lire des statistiques, mais la situation elle telle que je la décrit.

      Ce n’est plus la peine de me répondre car si j’aime l’échange d’idée avec des gens qui ne pensent pas comme moi (Gem ou Cambronne par exemple, et même les freemens àl a limite), je n’aime ni la mauvaise foi, ni le dogmatisme, ni le vide sidéral (c’est con pour un Astrophysicien de ne pas aimer le vide smiley)


    • Jojo2 (---.---.158.64) 27 février 2007 14:19

      « intégration : Les Noirs qui sont arrivés aux USA depuis 2 siècles et qui ont pour la plupart la même religion que les blancs sont toujours très discriminés, »

      Allez, je rajoute une petite louche pour le mage...

      "Professor James Sherley ends fast

      February 16, 2007

      At noon today, Professor James L. Sherley informed the MIT administration that he was ending his twelve-day fast. MIT and Professor Sherley have issued the following statements : MIT statement

      MIT deeply regrets that Professor Sherley’s experiences at the Institute have resulted in his fast to express his concerns about racism. MIT bears responsibility for ensuring an environment in which all members of our diverse community feel welcome and respected. Professor Sherley’s protest has focused attention on the effects that race may play in the hiring, advancement and experience of under-represented minority faculty, and on ensuring that our grievance processes are comprehensive, fair and timely. MIT is fully committed to addressing these issues and will continue to work toward resolution of our differences with Professor Sherley. James Sherley statement

      Dear colleagues :

      As MIT observes its Martin Luther King, Jr. Day celebration today, I want to thank my supporters and other sympathizers of my hunger strike outside of the offices of the President and Provost. I am ending this part of my struggle. Starting today, I will in fact break my fast, in celebration of the attention that has been brought to bear on issues of equity, diversity, and justice at MIT and in higher education. Carefully modified from the original, my demands are still on the table. I urge the administration to act in good faith, to openly acknowledge and respond to the lines of communication and negotiation that have been in place for two weeks and to find its way to meet these demands.

      Sincerely yours,

      James L. Sherley"


    • Gnole (---.---.192.187) 27 février 2007 17:11

      « Non monsieur Anthony : il y a plus de meurtres aux USA et même, plus de 5 fois plus de gens en prison dans ce pays que dans la plupart des démocraties. Oui : l’éducation américaine est éventuellement plus performante que la française, en tout cas cela ne fait aucun doute pour ce qui concerne les universités. Non : il n’y a pas plus de pauvreté en France, il y a peut-être plus de pauvreté en France et pour le moins, sur ce point, de la circonspection serait bienvenue ! »

      Et ça sort d’ou ces infos ? Des Chiffres, des sources, pas des on dit inutiles et ridicules...

       smiley


    • machinchose machinchose 28 février 2007 07:52

      Arthur ça devient un peu laborieux et brouillon. Anthony se tue à vous répondre de manière argumentée et sourcée et vous, ben non, vous n’avez pas à nous tourner les pages, alors comprenez que nous préférions les propos de celui qui nous présente les sources plutôt que celui qui grogne.

      Anthony, « droits humains » je crois est la terminologie d’Amnesty International. Elle est donc correcte.


    • Bastiat_forever (---.---.71.215) 6 mars 2007 14:44

      Le problème avec ces données, c’est la comparaison des revenus médians. Aux US, n’est-il pas nettement plus élevé qu’en France ? Du coup, quel est le véritable écart (et en faveur de quel pays ?) entre les 5% concernés d’un côté et les 50% concernés de l’autre ? Mes sources (Institut Turgot, think-tank libéral) annoncent que le niveau de vie de l’Américain pauvre est supérieur à celui du Français pauvre. Le confort matériel est globalement sans commune mesure : aux US, plus fort taux de propriété du logement, du véhicule, plus fort taux d’équipement de climatisation dans les foyers, de réfrigérateur, etc. Par ailleurs, symbole du bon fonctionnement de l’ascenseur social aux US, la moitié des 500 entreprises classées au Fortune 500 n’existaient pas il y a 25 ans, en France, ce taux s’essoufle autour de 5%. « Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas » (Frédéric Bastiat)


    • Malkut Malkut 27 février 2007 12:05

      Article éclairant.

      Outre le fait qu’il nous illustre, une fois de plus, sur les bienfaits de l’économie dérégulée, on pourrait, on devrait en tirer une autre conclusion :

      Qu’avons-nous de commun avec cette société ? Certains, par conformisme sûrement, continuent d’appeler les USA « nos alliés ». On continue de se classer sagement dans le camp « occidental », comme du temps de la guerre froide. On nous range systématiquement dans le même panier, sans jamais oser s’interroger sur la justesse de ces assertions.

      Mais voilà : les USA se définissent eux même comme pays de la libre entreprise, faisant de ce thème un pilier de leur société. Talleyrand témoignait de cela dès les années 1790  :

      « Le gouvernement américain s’est trop laissé entraîner par sa position géographique ; il a trop encouragé l’esprit d’entreprise, car, avant d’avoir des habitants, il a fallu à l’Amérique la Louisiane ; il lui faut maintenant les Florides. Le commerce veut des ports et des rades depuis la rivière Sainte-Croix, près du fleuve Saint-Laurent, jusqu’au golfe du Mexique, et cependant les neuf dixièmes des cinq cents millions d’acres de terre qui composent l’Amérique septentrionale sont encore incultes. Trop d’activité se tourne vers les affaires et trop peu vers la culture ; et cette première direction donnée à toutes les idées du pays, place un porte-à-faux dans son établissement social. Il ne faut pas faire trente lieues dans l’intérieur du pays, pour y voir, dans le même lieu, faire des échanges en nature et tirer des traites sur les premières places de l’Europe : c’est trop disparate ; il y a là une maladie sociale. » Mémoires de Talleyrand

      Donc voilà ma conclusion (un peu rapide, mais on pourra argumenter à la demande) : les chiffres exposés ne sont pas le fait d’un accident ou de la seule politique d’un Bush : ils sont le reflet de la société américaine, la conclusion d’un système qui, comme en témoigne Talleyrand (et d’autres), n’est pas une déviance tardive mais bien l’essence même de cette société. Nous n’avons, en France surement, en Europe peut être, rien à voir avec ces gens, leur société, leurs valeurs.


      • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 12:28

        Deux saines lectures pour essayer de comprendre les différences entre les USA et l’Europe :

        - The European Dream (Jeremy Rifkin)

        - Combattre les inégalités et la pauvreté Les Etats-Unis face à l’Europe (Alberto Alesina et Edward L Glaeser)

        Sinon il y a aussi American parano de Jean-Philippe Immarigeon que je n’ai pas encore lu, et bien sur le classique de la démocratie en Amérique de Tocqueville (je l’avoue, je ne l’ai pas lu non plus, quelle honte !!)


      • Gage de rature (---.---.242.50) 27 février 2007 13:43

        @Arthur Mage

        Besoin d’une aspirine ? 7 interventions et pas un seul argument d’avancé, que des dénonciation de complot archéo-bolchévique (merci Anthony smiley ). Une petite sieste vous ferait le plus grand bien il me semble.

        Si l’anti-américanisme primaire est à dénoncer car contre-productif, cet élan pro-américain virant au T.O.C. me semble vraiment déconnecté de toute réalité... smiley


      • Gage de rature (---.---.242.50) 27 février 2007 14:11

        Au Mage pas très sage

        As-tu saisi le fonctionnement d’AVox ? Processus habituel :

        1. Article à un degré plus ou moins grand de subjectivité (et celui-là, basé sur des statistiques AMERICAINES et dignes de confiance est assez peu subjectif, surtout en comparant à d’autres).

        2. Réactions subjectives pour la plupart (sauf pour certains pas très nombreux) dans le sens de l’article et contre l’article.

        3. Conclusion du lecteur du fil dans son ensemble pour se faire une idée des plus objective possible, quoi que toujours subjective puisque déjà orienté dans un certain sens.

        Il ne faut donc pas attendre à de l’objectivité totale ni dans les articles et encore moins dans les interventions. Cette remarque me fait pensé au droit de réponse de Dominique Ambiel qui menaçait de « poursuivre en justice tout agoravoxien qui écrirait des contres-vérités », donc quasi tous les agoravoxiens un jour ou l’autre. Ce doit de réponse a eu les réactions qu’il méritait.

        si tu y vois de la subjectivité à outrance, à toi de faire l’effort de contre balancer cela avec ta propre subjectivité ou d’apporter ton objectivité. Ce que tu fais actuellement n’est que pur trollage, ce qui est bien dommageable pour la cause que tu essaye de défendre (conseil d’ami).

        Allez, du courage, montre nous comment les USA sont l’exemple à suivre et correspondent à LA solution pour une humanité d’amour de paix et de prospérité. smiley


      • Gage de rature (---.---.242.50) 27 février 2007 14:48

        « j’ai la politesse de leur répondre et les arguments pour le faire. »

        La politesse peut-être mais on n’est pas à table avec ses parents donc on s’en bas un peu les c... (oups pour cette impolitesse mais je ne comprends pas ce que vient faire la politesse ici, le respect d’accord)

        Mais les arguments je cherche toujours...

        Le seul que j’ai pu décelé est le suivant : les USA ont remplacé un tyran par une démocratie et donc toute critique envers eux n’est que pure jalousie. C’est un peu court jeune homme. Surtout que cet argument a été maintes et maintes fois débattu sur d’autres fils et là l’auteur a voulu lancer une discussion sur la pertinence du modèle américain de politique INTERIEURE dans l’objectif de lutte contre les inégalités, ce qui n’a rien n’a voir tu ne peux le nier.

        Alors argumente mais dans le sens de l’article (ou contre lui c’est ton choix), ne divague pas en plus avec des arguments plus que réchauffés... Tu sembles vraiment naïf de ne pas même te souvenir que les USA ont été pour beaucoup dans la mise en place et l’armement de ce « tyran » qu’ils dénoncent aujourd’hui... Et que penses-tu de tous ces « gentils présidents démocratiquement élus » en amérique latine avec le soutient pas caché de la CIA ? Sérieusement ton aveuglement ne peut être du qu’à ton jeune âge, ou serait-ce de la cécité due à un âge avancé ?

        Désolé pour ce manque de politesse, mais quand on sort des idioties plus grosses que soit et qu’on est dans l’incapacité d’argumenter on n’intervient pas dans des forums tels que AVox. C’est aussi un service qu’on rend à quelqu’un en lui ouvrant les yeux. smiley


      • Jojo2 (---.---.158.64) 27 février 2007 14:58

        « Soutenons les démocraties coalisées qui aident le premier gouvernement démocratiquement élu d’Irak à anéantir ceux qui font sauter des bombes sur les marchés ! »

        Qu’est-ce que ça a à voir avec la pauvreté aux USA ?


      • Malkut Malkut 27 février 2007 15:31

        Cher Arthur Mage,

        J’ai bien précisé que cette conclusion était la mienne, je ne demande à personne d’y adhérer. Je n’ai pas la prétention non plus d’être impartial.

        Sinon, j’aurais bien du mal à être « raciste » envers les américains, appartenant moi-même à un groupe ethnique majoritaire là bas. En matière de n’importe quoi, cette remarque était particulièrement déplacée.

        Et je vous retourne la question : mais qu’avez-vous donc avec les USA, pour monter au créneau avec tant de virulence ? Et si peu d’arguments ?


      • Vagabond (---.---.179.114) 1er mars 2007 04:02

        N’importe quoi. Vous sentez-vous plus proche de la Russie, de la Chine, que des USA ?

        C’est fou un tel degre de haine contre un pays et un peuple qui a verse son sang pour nous liberer en 1945. C’est aussi ce pays qui a mis en place le plan Marshall pour l’Europe libre. Ce n’est pas ce pays qui a extermine les juifs ou les opposants dans les goulags de Siberie. Mais c’est ce pays qui a impulse l’essor technologique depuis l’apres-guerre. Les millions d’emplois crees par des entreprises americaines et leurs sous-traitants en Europe ne devraient pas non plus vous laisser indifferent normalement ; mais quand on est mus par une ideologie c’est sur qu’on y voit plus tres clair.

        Certes, le devoir de memoire n’implique pas une totale soumission aux politiques americaines, mais ca impose ne serait-ce qu’un peu de moderation dans les jugements qu’on porte.

        Une haine melee de cette eternelle arrogance francaise donneuse de lecons. Mais en 2004 c’est les banlieues francaises qui ont brule pas les americaines.

        Alors, parlez-moi aussi de la discrimination raciale. En France nous en sommes encore au Moyen-Age. Je fus epris de honte lorsque qu’un noir americain me dit qu’il vecut en France mais qu’il etait heureux d’etre revenu aux Etats-Unis. Condie est au Departement d’Etat. Un noir americain est en bonne position pour devenir le candidat du parti democrate aux Etats-Unis...

        Que les USA souhaitent permettre aux hommes et aux femmes de trouver un travail en favorisant les entreprises quoi de plus logique ? C’est un pays liberal. Quels sont les resultats en France si ce n’est une philosophie du « chacun pour moi » qui etrangle les plus faibles et les classes moyennes ? Quel est ce pays depressif qui ose donner des lecons ?


      • Malkut Malkut 1er mars 2007 16:36

        Les américains ont débarqué en 1944 avec monnaie et préfets d’occupation.

        Croire que c’est pour nous libérer que les américains se sont jetés dans la guerre relève de la plus charmante naïveté. D’autre part, c’est un argument totalement « émotionnel ».


      • Vagabond (---.---.50.246) 1er mars 2007 20:50

        Vous etes alles en Normandie voir les cimetieres allies ?

        Je vous le conseille vivement. Un peu de respect pour ces soldats americains qui sont morts pour vaincre les nazis et liberer la France et l’Europe de l’Ouest. Sans eux nous serions sous tutelle sovietique tres probablement encore aujourd’hui.

        Les USA sont intervenus pour des raisons strategiques et pour permettre le maintient d’une Europe democratique face a la menace des dictatures nazie et sovietique.


      • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 27 février 2007 12:26

        Ce qu’il y a d’intéressant dans cette étude est le fait que la pauvreté n’est plus concentrée dans les centres urbains mais s’étend maintenant à l’Amérique profonde :

        « McClatchy’s review also found statistically significant increases in the percentage of the population in severe poverty in 65 of 215 large U.S. counties, and similar increases in 28 states. The review also suggested that the rise in severely poor residents isn’t confined to large urban counties but extends to suburban and rural areas ».

        (http://www.realcities.com/mld/krwashington/16760690.htm)

        Pierre R.


        • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 12:38

          Effectivement Pierre, et rappelons aussi la répartition « raciale » de cette extrême pauvreté :

          43% de blancs non hipaniques, 27% de noirs, et 23% d’hispaniques.

          La répartition totale de la population américaine étant respectivement 69.4%, 12.7%, et 12.6%, les hispaniques et surtout les noirs souffrent plus de cette extrême pauvreté, or rappelons que si une partie des hispaniques sont des nouveaux immigrants, les quasi totalité des noirs sont aux USA depuis plus de 2 siècles !!!


        • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 13:05

          Arthur quand on a rien a dire on se tait. Après tu te demandes pourquoi beaucoup de gens votent contre tes commentaires. A l’heure actuelle j’en dénombre 6 sur mon article dont 4 n’ont aucun intérêt. Quant aux deux autres ils sont très limites car il n’apporte pas de critiques constructives.

          Mon propos n’est pas de dire du mal des USA mais simplement de pointer les dysfonctionnements qui existent dans ce pays dont certains nous vante le modèle. Notre modèle n’est pas parfait nous plus, mais il a au moins le mérite de limiter la pauvreté d’après toutes les statistiques disponibles. C’est sur ce point que doit porter le débat, pas sur l’Irak, l’Iran ou la Corée du Nord qui n’ont rien à proposer comme modèle socio-économique.

          La question centrale doit rester, comment construire un modèle à la fois performant économiquement et socialement acceptable. Or j’ai l’impression (et cela se discute bien sur) que c’est de notre côté de l’Atlantique que se trouve la réponse.

          PS : Sur l’étude que vous critiquez : elle ne reprend que les chiffres officielle du US Bureau of Census (équivalent de notre INSEE).


        • Malkut Malkut 27 février 2007 15:11

          Et alors ? On est obligé de dire du bien ?


        • machinchose machinchose 28 février 2007 07:59

          Athur, c’est vraiment de la polution à ce niveau là.

          il n’y a pas mille alternatives : soit vous argumentez concrétement et on commence un vrai débat soit vous vous taisez.


        • IEE (---.---.224.129) 28 février 2007 10:49

          Anthony Meilland dit : ’la répartition « raciale » de cette extrême pauvreté : 43% de blancs non hipaniques, 27% de noirs, et 23% d’hispaniques ...les quasi totalité des noirs sont aux USA depuis plus de 2 siècles’

          Pourquoi un noir (qui est aux USA depuis 2 siècles) est pauvre, pourquoi un coréen/chinois/russe arrivé depuis 5 ans aux USA est plus riche que l’americain moyen ?


        • armur tache (---.---.191.21) 27 février 2007 12:31

          Article grossierment anti-americain pour les shadocks agoravoxariens.


          • Morgan Stern (---.---.53.203) 27 février 2007 13:13

            Une étude menée par « McClatchy Newpapers », antiaméricaine ?

            Antiaméricain, ne serait-ce pas un épithète disqualifiant destiné à tout ce qui déplaît aux fascinés de l’Amérique, qui ne veulent en voir que le bien et tout copier de là-bas ? Je ne vois aucun dénigrement grossier dans cet article.

            Néanmoins, pour atténuer peut-être la portée de ces chiffres, on m’a souvent rapporté que le coût de la vie était moins élevé aux USA qu’en Europe... J’ignore si c’est vrai, n’ayant visité que New York, qui est probablement hors-norme (très cher). Donc, peut-être serait-il utile de mesurer le pouvoir d’achat des seuils de pauvreté indiqués, avant de conclure hâtivement ?


          • docdory docdory 27 février 2007 13:40

            @ armur Tache

            Tu voudrais nous faire prendre Georges W Bush pour un Gibi ??? Alors , il a sûrement du perdre son chapeau !

            (NB : pour ceux qui ne se souviennent pas des shadoks , les gibis avient leur intelligence stockée dans leur chapeau ... )


          • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 14:00

            Pour répondre à l’excellente question de Morgen Stern

            Il est difficile de mesurer le pouvoir d’achat réel.

            Il existe bien les PPA (Parité de pouvoir d’achat qui permettent de comparer les PIB/hab de manière plus saine mais cela ne convient pas à tout le monde).

            PIB/hab en France = 30000$/an , aux USA=40000$/an en PPA selon l’OCDE.

            Ce qui donne un pouvoir d’achat supérieur aux USA de 33% à celui de la France.

            Les chiffres varient en fait selon les indices utilisés entre 5% et 50% (selon si on prend le revenu médian ou le PIB/hab, le PPA ou un autre indice de comparaison, qu’on inclue ou pas les services publiques « gratuits »...)

            Bref prenons l’estimation maximum. 50% de plus de pouvoir d’achat aux USA.

            Ainsi les 5% les plus pauvres aux USA ont un revenu inférieur à 16% du revenu médian des USA, soit un revenu inférieur à 0.16*1.5=24% de revenu médian en PPA des Français. Or les 6% les plus pauvres en France ont un revenu inférieur à 50% du revenu médian français. (les 5% les plus pauvres ne peuvent pax être à 24% du revenu médian, mais doivent être autour de 40-45%)

            ainsi même en maximisant les différence de pouvoir d’achat (qui est partie compensée par la gratuité de nombreux service en France qui ne peuvent être mesurés), la conclusion est que les pauvres américains sont tout de même beaucoup moins bien lotis que les pauvres français.


          • ZEN zen 27 février 2007 14:21

            @ A Mage

            Arrète d’écouter Fox News et de répéter inlassablement la même rengaine trop connue...


          • Nono Nono 27 février 2007 14:01

            Bonjour Anthony,

            Bon billet informatif.

            D’après la même analyse (Etude McClatchy Newspapers) :

            Paradoxalement, cette augmentation de l’extrême pauvreté s’inscrit dans un contexte d’expansion économique très important. « La productivité du travail a augmenté en flèche depuis la courte récession de 2001, mais la croissance des salaires et des emplois est restée à la traîne ». En outre, la part du revenu national consacrée aux bénéfices des entreprises a écrasé celle qui était destinée aux salaires ».

            « Cela et d’autres facteurs ont contribué à faire basculer 43 % des 37 millions de pauvres que compte le pays dans la grande pauvreté, le taux le plus élevé depuis 1975 », conclue cette analyse.

            Reste à y intégrer l’impact et les conséquences de l’éclatement de la « bulle immobilière » », dernièrement, sachant que l’américain moyen vit en surendettement perpétuel.

            Pour relativiser un peu et à décharge, aux Etats-Unis, on peut être « pauvre » aujourd’hui et...un peu plus riche demain, la mobilité étant impressionnante.

            C’est aussi un pays qui offre aux jeunes entreprenants des chances de réussite comme nulle part ailleurs.

            Cordialement,

            Nono


            • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 14:08

              Bonjour Nono,

              Je crains malheureusement que la mobilité aux USA ne soit pas supérieure à celle de l’Europe.

              Voir ce lien par exemple qui montre le contraire

              Dans leur excellent livre « Combattre les inégalité : les USA face à l’Europe » Edward Glaeser et Alberto Alesina résume la situation ainsi :

              Les différences de mobilité sont assez faibles. Il y a plus de mobilité en Europe entre les pauvres et la classe moyenne, et légèrement plus de mobilité aux USA entre la classe moyenne et la classe supérieure.

              Ainsi un pauvre aux USA a sensiblement plus de chance de rester pauvre qu’un pauvre européen.


            • Nono Nono 27 février 2007 19:06

              Anthony,

              C’est possible.

              Dans l’article, seuls trois pays de l’Europe, la France, le Royaume Uni et le Danemark ont été évoqués.

              On est donc loin d’une représentativité qui permet une comparaison objective avec les USA que cela soit sur le plan de la mobilité de revenus, de la redistribution de ces revenus ou même sur le plan du niveau de réglementation des marchés. Ne pas oublier, non plus les facteurs culturelles mais aussi politiques, socialisme ou fédéralisme, Etat providence ou croissance soutenue...

              Bref, c’est tout un large débat ...

              Sinon, l’ouvrage de A. Alesina et E. Glaeser est un « Must-read », une vraie mine d’informations (actualisées de leur ancienne « étude » de 2001 avec Bruce Sacerdote : « Why doesn’t the US have a European-style welfare state ? ».)

              Merci pour le lien.

              Cordialement,

              Nono


            • Hakim I. (---.---.29.75) 27 février 2007 14:10

              Excellent Article...

              Monsieur Mage réveille toi, les US ne sont pas le pays d’Action Man... Au fait, t’as quel age ?


              • Charley (---.---.242.46) 27 février 2007 14:20

                @Mage : Si tu ne trouve pas à lire ce que tu aimerai lire, pose toi la question de savoir si que tu aimerai lire est réel ! Sinon va lire de la SF.

                En dehors de ce parasitage énervant, je trouve cet article informatif et bien fait. évidemment, rien de nouveau sous le soleil. D’ailleurs il me semble qu’une autre statistique pourrai étayer cet article. Celle de l’écart entre les gros revenu et les plus faibles, qui n’a fait que augmenter très fortement ces dernières années. Ceci permet de savoir qui bénéficie de la croissance de ce pays.


                • Gage de rature (---.---.242.50) 27 février 2007 15:03

                  @Charley

                  « parasitage énervant » = trollage en langage agoravoxien. Pour des cours de trollage, contacter DW ou ses amis marsu et bill, tous docteurs ès-trollage. smiley


                • Bill Bill 27 février 2007 15:11

                  @ Gage de rature

                  Vous trouvez des amitiés de trollage à Demian pour le moins curieuse ! et on ne m’avait pas encore accusé de trollage, vous me surprenez !!!

                  Bill


                • Rocla (---.---.65.52) 27 février 2007 14:20

                  C ’est un peu bête d’être pauvre , quand on voit tout ce qu’on peut acheter si quand on serait riche .

                  Rocla


                  • (---.---.147.127) 27 février 2007 14:53

                    article completement raciste et anti-américain. Je propose à l’auteur d’aller se documenter un peu ou de faire des études.

                    Le salaire médian US est supérieur de 70% au salaire médian français...


                    • (---.---.147.127) 27 février 2007 14:56

                      M’étonne ! Le type ressemble à un clochard du canal Saint-Martin avec son chapeau de berger...Ca doit vivre dans un dix métre carré avec les chiottes dans la couloir et ça se permet de me parler des pauvres d’autres pays...

                      à en mourir de rire !


                    • (---.---.147.127) 27 février 2007 14:59

                      *le

                      coquille

                       smiley


                    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 15:07

                      Faut-il être riche pour pouvoir parler de pauvreté ?

                      En ce qui concerne mon appartement (65m²environ), voir le lien ci-dessous :

                      Mon appart


                    • Jojo2 (---.---.158.64) 27 février 2007 15:16

                      Faudrait faire le lit.


                    • (---.---.147.127) 27 février 2007 15:44

                      Je ne t’ai pas demandé des photos de l’apart de tes parents gogo...

                      Par contre quand il s’agit de trouver des solutions aux 10% de chomeurs français (22% chez les jeunes ! (contre 4% de chomeurs aux US (chomage structurel bien sur))) tu l’ouvres pas trop hein ?

                      Je sais , Je sais...C’est la mode en France de toujours camoufler les problèmes intérieurs en pointant du doigt tout ce qui peut ressembler à un étranger (immigrés, US, chine etc..)

                      C’était pas Hitler qui faisait cela... ?

                      M’étonne aprés que le Front National soit une des premières forces politiques de ce pays !


                    • Jojo2 (---.---.158.64) 27 février 2007 15:51

                      « Je propose à l’auteur d’aller se documenter un peu ou de faire des études. »

                      Trop marrant le gugusse qui est même pas capable d’ouvrir le lien de LJWorld...


                    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 15:52

                      Non, c’était des photos de l’appart que je loue actuellement.

                      Pour continuer dans cette discussion très très con et sans aucun intérêt, voilà une photo du salon de chez mes parents.


                    • (---.---.147.127) 27 février 2007 16:00

                      Bon OK l’ami...

                      16 millions de pauvres aux US , c’est combien en pourcentage ?

                      5% de la population US.

                      En France, 12 millions de personnes vivant avec SMIC et moins (RMI, RMA c’est à dire un état de pauvreté « profond et sévere » etc...) ça fait combien en pourcentage ?

                      20% !!!

                      Bon c’est marrant de toujours pointer le doigt sur les immigrés, la Chine et les US...mais ça rapelle surtout Goebbels et Hitler tout cela...

                      Normal que la FN soit une des premières forces politiques de ce pays avec des bouffons comme vous...


                    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 16:06

                      Non les pauvres aux USA sont 12.8% selon le gouvernement, 17% selon l’OCDE (revenu inférieur à 50% du revenu médian), et peut-être même 25% (a prendre avec des pincettes) comme je l’annonce en conclusion de l’article.

                      En France les pauvres sont entre 6 et 7% selon l’OCDE.

                      Les pauvres aux USA représentent donc entre 37 et 75 millions d’individus.

                      Ici on parle de très pauvres dont les revenus mensuels sont inférieur à 325€/mois pour un célibataire !!!!

                      Un Smicard gagne environ 3 fois plus. Même le RMI est au-dessus 440€/mois sans compter les autres aides (APL...).

                      Donc vous avez tout faux.


                    • (---.---.147.127) 27 février 2007 16:25

                      Sur ces 17% de pauvres que tu cites , 48% d’entre eux sont propriétaires de leur propres maisons 5 pièces...(fullempluyment.org, gouvernement US)

                      Montres moi des pauvres en France qui sont proprio...Toi-même tu nous avoue que tu loue !!T’es même pas propriétaire !)

                      C’est pas parce que tu écris OCDE que je vais te croire sur parole. L’OCDE ne fait que reprendre les statistiques établies selon les propres critères des differents pays étudiés...

                      http://www.fullemployment.org/Understanding%20Poverty%20in%20America.pdf


                    • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 16:37

                      Vos chiffres sont extraits d’un rapport d’un think-tank ultraconservateur, et n’ont donc aucune objectivité.

                      Les statisticiens de l’OCDE calculent eux-mêmes leurs statistiques (sur les USA leurs chiffres sont différents de ceux du gouvernement).

                      Et non, je ne suis pas propriétaire, j’ai 26 ans, et je ne finis mes études que dans 6 mois !!!

                      Etes-vous vraiment stupide ou faites-vous exprès ?


                    • Adama Adama 28 février 2007 08:30

                      En tout cas le chapeau est bien le vôtre.. Je suis d’accord avec le précédent commentaire ,faite votre lit, ça se voit que vous n’avez pas effectuer votre service militaire !!!!!

                       smiley

                      En ce qui concerne l’article, too much is too much... Go on U.S.A, you are the best.

                      Vive la bourse chinoise smiley


                    • karg se 27 février 2007 15:34

                      super article rien à redire, en plus t’a levé un bo troll, impécable.


                      • (---.---.232.32) 27 février 2007 16:21

                        Le modèle américain est si parfait qu’il a été adopté en Chine et en Russie ex-soviétique.

                        Le modèle américain, c’est tout simplement le modèle libéral, le seul modèle qui existe dans le monde après la chute du mur de Berlin et la libéralisation de l’économie chinoise par les partisans de Deng Xiaoping.

                        Quant à la « pauvreté » c’est une notion toute relative. De plus, dans toutes sociétés, même les sociétés les plus riches, il y a sans doute un « volant » de pauvres qu’il doit être très difficile de faire disparaitre.Dans toutes les sociétés lbérales modernes de ce début du 21 éme siècle on ne doit pas être loin du plancher.

                        Alors, quel est le but de cet article ?


                        • Reinette (---.---.221.104) 27 février 2007 16:28

                          Les empires sont toujours promis à l’effondrement, mais faut être patient.


                          • Reinette (---.---.221.104) 27 février 2007 16:32

                            BELLA, BELLA, BELLA AMERIKA !

                            La lutte contre l’immigration clandestine est l’affaire de tous, c’est bien connu. Mais ni la construction d’une palissade en plaques de fer et barbelés longue de 3 000 kms entre le Mexique et les Etats-Unis, ni l’affectation de dizaines de milliers de policiers n’empêchent les indigents mexicains de partir à la « reconquista » des territoires jadis bradés aux USA par le traité de Guadalupe-Hidalgo.

                            Devant cette revanche de l’histoire, les Américains s’organisent en milices « citoyennes » qui ressemblent parfois à de véritables corps d’armée. Pour faire la chasse aux fugitifs, la « Patrouille américaine aux frontières » (PAF) s’est ainsi équipée de capteurs, de jumelles à infrarouge et même de mini-drones qui, par internet, transmettent images et informations à la Patrouille fédérale. Cette phalange d’indics compte déjà 5 000 partisans.

                            D’autres préfèrent se constituer en commandos armés, agissant en milices ou seuls, comme les frères Barnett, qui revendiquent 10 000 arrestations de clandestins.

                            « Je peux réparer les dégâts qu’ils font sur ma propriété, mais pas ceux qu’ils font à mon pays, à ma culture ou ma langue », s’attriste un membre de la PAF (Libération, 27/06/2003).

                            C’est vrai que la chasse à l’homme, c’est quand même le must en matière de « culture ».


                          • (---.---.147.127) 27 février 2007 16:38

                            Parle plutôt des 20% de Le Pen !!

                            Aux US ils ont Barack Obama comme candidat favori pour les démocrates aux présidentielles !

                            En France on en est toujours à essayer de nous faire croire que la colonisation était positive et à nous qu’il faudrait éradiquer tout les noirs de la planète en les stérélisant !

                            Il n y a même pas un seul député ou maire arabe ou noir en France !

                            Tom Bradley (noir) a été élu maire de Los Angeles en 1973 !!

                            En France ça nous parle soit du Karcher, soit des camp militaires, soit d’un possible génocide (le pen) pour tout ceux qui sont noirs ou arabes !


                          • (---.---.147.127) 27 février 2007 16:40

                            *à nous dire

                             smiley


                          • Reinette (---.---.221.104) 27 février 2007 16:48

                            Contrairement à une rumeur assez répandue, les Américains ne sont pas tous des abrutis sous-informés prompts à brandir leur drapeau à la moindre velléité contestataire.

                            Il existe là-bas une contre-culture qui a encore le droit de s’exprimer, ce qui, au milieu des discours réactionnaires et guerriers de leur stupidissime élu-on-ne-sait-comment, résonne quand même comme un relent démocratique salutaire.

                            Même si New York est un cas particulier et non représentatif du pays dans sa globalité, les votes pour W, à la dernière élection, n’y ayant pas dépassé 20 %, il est à ce sujet frappant de voir, dans les rues new-yorkaises fleurir, dans les boutiques, des T-shirts anti-Bush très revendicatifs.


                          • Reinette (---.---.221.104) 27 février 2007 16:59

                            On a pu entendre un correspondant de France 3 à Washington mettre George Bush en garde :

                            « le président ferait bien », maintenant qu’il est réélu, de s’inquiéter du sort « insupportable » infligé aux « 45 millions d’Américains qui n’ont pas de couverture sociale ».

                            Cette soudaine compassion pour les déshérités d’outre-Atlantique a été sûrement de bon augure pour les 7 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté, et dont la situation a été rarement qualifiée d’« INSUPPORTABLE » en ouverture du JT.


                          • Adama Adama 28 février 2007 08:33

                            Oui très patient, reinette aura disparu depuis belle lurette !  smiley smiley smiley


                          • gem gem 27 février 2007 17:38

                            Bon article, factuel, où les commentaires sont très réduits et modérés. Il n’y a que la phrase « la pauvreté officielle a augmenté 56 fois moins rapidement que la pauvreté « profonde et sévère » » qui me semble totalement dénuée de sens...

                            question commentaires, j’en ferais moi-même

                            - les USA absorbent 1 Million d’immigrés par an. On peut raisonnablement pensé qu’ils rentrent sans un sou. Tous les très pauvres ne sont pas forcément des immigrés récents, mais la présence de ces immigrés a un impact indirect sur le prolétariat indigène, par la concurrence que ça lui fait subir.

                            - GWB a taillé dans les programme sociaux (il préférait aller casser du terroriste...). Ce genre de politique ne peut qu’avoir un impact sur le taux de pauvres (au moins dans un premier temps, même si on est optimiste).

                            - la comparaison temporelle, entre le USA hier et ceux d’aujourd’hui, est éclairante. En revanche la comparaison Europe continentale-USA est biaisé à la base, puisque dans un cas (et pas dans l’autre) on a largement nationalisé les protections sociales et on les a quantifier au passage, mais ça n’est pas une raison pour considéré que seuls ce qui est nationalisé et comptabilisé existe !

                            Enfin, un commentaire sur des commentaires : l’excuse de discrimination, ça va bien 2 minutes, mais pas 2 siècles. La population d’origine asiatique, aussi maltraitée et discriminée que d’autres, a maintenant un revenu supérieur aux WASP des USA. Et on a exactement le même genre de phénomène en Europe...


                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 17:54

                              Salut Gem,

                              Sur la phrase il ne faut pas voir opposé la pauvreté officielle (12% selon le critère gouvernemental et 17% selon ceux de l’OCDE) et cette pauvreté « profonde et sévère » comme l’appelle les auteurs du rapport. Ce sont deux niveaux de pauvreté différents. Cela veut simplement dire que si le nombre global de personnes dont le revenu est inférieur à 50% du revenu médian a très peu augmenté, celui des personnes dont le revenu est inférieur à 16% du revenu médian a quant à lui très fortement augmenté. On assiste simplement à une « paupérisation des plus pauvres ».

                              Tes commentaires sur l’immigration ne sont pas faux, mais tout de même cette pauvreté « profonde et sévère » ne semble pas se concentrer sur les hispaniques qui sont les immigrés récents les plus pauvres, mais concerne également beaucoup de noir et une proportion importante de blancs non hispaniques. Ainsi l’immigration n’explique pas tout.

                              Le programme économique et social de W Bush est bien sur le premier responsable de cette augmentation, mais cette classe très pauvre existait bien avant.

                              Sur ton explication sur la nationalisation et la comptabilisation des protections sociales j’avoue ne pas comprendre pourrais-tu développer un peu plus ? Je suis par ailleurs d’accord qu’il faut être prudent lorsqu’on fait une comparaison directe des chiffres provenant de ces deux ensembles sensiblement différents.

                              En ce qui concerne le racisme anti-noir, comment expliquer autrement la disparité de niveau de vie énorme entre les noirs et les blancs étant arrivés en même temps aux USA ?


                            • gem gem 27 février 2007 20:38

                              Je reformule : historiquement, toutes les nations de toutes les époques disposent de système de protection sociale, bénéficiant aux plus pauvres, sous la forme d’impératif moraux ou religieux. L’europe continentale a choisi à partir du XIXieme siècle et jusqu’à la fin du XX de nationaliser ces systèmes bien plus que d’autres pays, absorbant ou détruisant le réseau social privé qui assurait cette fonction, et au passage on a incorporé à la comptabilité nationale cette fonction caritative. Aux USA ce mouvement a eu lieu, certes, mais moins loin.

                              Regarder « l’effort public » en faisant abstraction de « l’effort privé » introduit un biais dans la mesure de la pauvreté, car je doute fortement qu’on incorpore les secours divers dans les revenus des pauvres.

                              Si on veut travailler correctement la question de la pauvreté, il faut au moins 3 indicateurs

                              * pauvreté apparente : celle dont tu parles

                              * pauvreté apparente corrigée des secours public en nature (type : HLM ou « food stamps »)

                              * pauvreté après secours privé

                              Rappellons que, pour ramener 20 % de la population au niveau de 50 % du revenu des autres, il suffit de taxer 10% du revenu de ceux-ci.

                              Les asiatiques (et les « hispaniques ») ont souffert d’axactement le même racisme que les noirs. A l’arrivée les résultats sont fort différents. La victimologie n’explique pas tout, elle n’explique même rien du tout ; la culture ou la génétique des noirs (toutes deux fortement touchées par la période d’esclavage) semblent plus pertinentes.


                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 27 février 2007 17:41

                              Quelques chiffres supplémentaires extrait d’un rapport de l’INSEE :

                              Personnes dont le revenu disponible est inférieur à 500€/mois en France : environ 1% de la population (ou 2% en niveau de vie).

                              A comparer aux 5.3% d’Américains dont le revenu est inférieur à 325€/mois.


                              • Internaute (---.---.132.216) 27 février 2007 17:48

                                Votre article me laisse sur ma faim car vous n’apportez pas le moindre indice sur les causes de cette accélération de la pauvreté aux USA depuis 2000.

                                L’indice des prix à la consommation (Reuter-CRB Index) a explosé depuis 2000. L’explication générale est donnée sur le site référencé plus loin. En le lisant j’ai commencé à avoir froid dans le dos. Les fonds de pension américains ont investi 40 milliards en spéculation sur la hausse des produits de base aux USA. Alors on se dit que ce sont encore les salopards de spéculateurs qui appauvrissent les pauvres gens. Mais au bout du compte, qu’ils spéculent ou pas ne changera rien. La courbe du Reuter-CRB Index suit trés précisément depuis 2000 celle des importations chinoises et à un moindre degré japonaise. Bush fait pression pour que les chinois ré-évaluent le Renmimbi afin d’alléger la dette américaine mais, ce que fait trés justement remarquer l’article, les chinois auront alors beaucoup plus d’argent pour importer les produits de base qu’il leur manque et enfler encore plus vite le Reuter-CRB Index.

                                C’est un problème sans aucune solution car en fait, depuis 2000, on est entré dans la zone rouge où ce que produit la planète ne suffit plus à satisfaire les appétits de ses habitants. Ce sont les plus à découverts et les plus gourmands qui doivent se restreindre en premier, et parmis ceux-ci les premiers touchés sont ceux qui ne peuvent pas reporter leur coût sur les autres, c’est à dire les classes basses.

                                En général cela finit par une grosse déflagration comme sur l’Ile de Pâques. Qui vivra verra.

                                http://www.gold-eagle.com/editorials_05/dorsch021306.html


                                • (---.---.45.55) 27 février 2007 18:25

                                  je me permets de renvoyer à mon article (« la société de l’écart-type ») http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=9319

                                  qui analyse les phénomènes d’accroissement des populations aux extrêmes et complète certains des faits rapportés ici.

                                  Cdt,

                                  C Assayag


                                  • michel lerma (---.---.70.213) 27 février 2007 18:30

                                    Bien sur on peut aussi aller analyser la misère des autres mais en France,la misère n’existe pas ?

                                    Qu’il existe de la misère au USA,cela je m’en moque car je suis Français dans mon pays ,La France et je veux savoir ce que propose nos candidats à l’élection présidentielle française pour lutter contre l’exclusion et la misère sociale dans MON PAYS ,LA FRANCE

                                    Je veux connaitre :

                                    le nombre réel de pauvres (non pas en données des variations saisonnieres !) Le nombre de mal logés Le nombre de demandeurs d’emplois et de précarisés .... Bref,une vrai analyse de l’état de mon pays LA FRANCE

                                    Pas vous ??????????????????


                                    • Gnole (---.---.192.187) 27 février 2007 18:58

                                      Je ne vois pas l’intéret de s’intéresser uniquement à son lopin de terre et à sa voisine. Le monde est un tout et même si on veux nous faire gober la globalisation, il est de plus en plus disparate.

                                      Ca apporte quoi de connaitre le taux de chomage (réel, pas les ersatz d’indicateur quon nous vend) et de pauvreté en France si on ne peux pas les comparer aux autres pays ???

                                      La France n’est qu’un petit pays dans un grand monde et pour savoir quel est l’état de VOTRE pays, il convient de s’interroger sur l’état du monde... au vu de cela, même avec son chomage et sa précarité, la France reste un des pays (je dirais un des dix, à la louche) les plus riche et dans le meilleur état au monde !

                                       smiley


                                    • gem gem 27 février 2007 19:47

                                      Je doute qu’on arrivera à résoudre nos problèmes si on s’interdit de regarder ce qui se passe ailleurs ou ce qui a pu se passer en d’autres temps chez nous.


                                    • furax77 (---.---.1.1) 27 février 2007 18:56

                                      Si chez nous ça va mieux que chez eux, alors de quoi nous parle-t-on quand on nous parle de misère à longueur d’année ? A qui celà profite-t-il ?

                                      Après toutes ces années et les résultats d’aujourd’hui, je pense que l’on peut légitimement se demander pourquoi les prélèvements obligatoire français sont-ils parmi les plus lourds d’Europe, pour de telles carences sociales et une dette aussi lourde. Est ce là le signe d’une bonne gestin ? Voudrait-on nous faire payer encore plus ?

                                      Une dernière chose : si notre état de misère et de pauvreté est à peine inférieur à celui des USA (le calcul d’après le revenu médian est contesté, et je connais 1 étude, indépendante, qui me paraît sérieuse, et qui conclue que leur niveau de pauvreté est comparable au notre - du moins au moment de l’étude - http://www.danielmartin.eu/Economie/Pauvrete-France-USA.htm), ça leur aura au moins coûté beaucoup moins cher.

                                      Ca vous fait pas râler vous ? smiley


                                      • gem gem 27 février 2007 19:53

                                        les liens ne supportent pas les parenthèses collées

                                        http://www.danielmartin.eu/Economie/Pauvrete-France-USA.htm


                                      • furax77 (---.---.1.1) 28 février 2007 11:02

                                        Merci de votre intervention smiley


                                      • furax77 (---.---.1.1) 28 février 2007 12:38

                                        Les pauvres sont proportionnelement moins nombreux en France qu’aux USA ? On en déduit que notre système est meilleur.

                                        Acceptons l’assertion comme étant vraie. Dans ce cas, je répète ma question d’hier : pourquoi ces cris d’alarmes sur la pauvreté qui augmente(rait) en France, fait repris par Emmaüs, DAL, les Restos du Coeur, les enfants de Don Quichotte, . . .

                                        A qui celà profite-t-il ?

                                        L’assertion est peut-être vraie. Je dis bien peut-être, car la méthode de calcul du seuil de pauvreté est basée sur le revenu médian (et cette méthode est contestée). Autrement dit, si le revenu médian baisse, le seuil de pauvreté baisse, et donc le nombre de pauvres aussi. Comme la société française se Smicardise , le nombre de pauvre va bientôt baisser. COCORICO ! ! !

                                        Remarquons au passage qu’un revenu médian à 46000 $ (cité dans l’article) est bien supérieur au notre (15700 € en 2004).

                                        Et puis il y a la façon de ne pas être pauvre. Je viens de lire un article dans Marianne N° 513 intitulé « les pièges de l’assistanat ». Vous y lirez le cas d’une mère célibataire 30 ans, 2 enfants, qui touche près de 1800 € net d’aides et allocations en tous genre, ne verse pas d’impôts (ni IRPP, ni locaux), est aidée pour différentes charges (EDF,téléphone,carte orange). Le niveau d’aide est surtout dû aux 2 enfants.

                                        Que deviendra cette personne lorsque ses 2 enfants auront grandis ? J’ai tendance à penser qu’elle sera alors en-dessous du seuil de pauvreté. Et quelles seront ses chances d’y échapper ? Car elle n’aura jamais travaillé à l’âge de 40 ans. Quand on sait que le nombre de femmes seules avec enfant(s) est en augmentation, on peut en conclure que nous avons des pauvres « différés », des gens qui ne font pas encore partie de statistiques, mais pour lesquels ce n’est qu’une question de temps.

                                        Vous me direz que c’est toujours ça. Mais est-ce plus satisfaisant ?

                                        Les commentaires qu’inspirent cet article, qui ont quand même un fort relent de bataille idéologique « USA vs France » sur fond de « modèle social », me semblent n’être là que pour éviter de se poser la question qui me paraît la seule possible devant ces chiffres : mais comment est ce possible que nous en soyons là (logements, SDF, smicardisation) alors que nous avons les impôts parmi les plus élevés d’Europe (en part de PIB, seulement 7% inférieur à la part de la Suède) et une dette publique préoccupante ? Vous pouvez toujours dire que le modèle français est meilleur que l’autre, ou que celui des USA est moins bien (pire ?) que le notre, vous comparez de toute façon des pays qui n’ont pas la même structure financière. Car là où les USA peuvent augmenter les impôts pour redresser une situation qui dériverait, le France ne peut plus le faire (prélèvements déjà trop élevés, dette trop grande, financement des retraites pas réglé). Et là où les USA seraient capables ensuite de baisser ces mêmes impôts pour redonner de la confiance, le France ne le pourrait pas (dette trop grande, financement des retraites pas réglé).

                                        Par conséquent, si notre système marchait vraiment, et s’il était pérenne, on devrait observer ou lire « seuil de pauvreté de la France très inférieur à celui des USA, et pour de nombreuses années », au lieu de constater qu’il est seulement « proche » (ou « presqu’équivalent » selon une approche différente), tout en constatant que nous n’avons plus de marges de manoeuvres.

                                        Je ne suis pas pro-USA, mais je ne suis pas anti-USA. J’essaye seulement de déterminer, après des années de mauvaises nouvelles, de chômage persistant, de misère galopante, d’augmentation continue des prélèvements obligatoires et de « refus des réformes », en cette veille d’élection déterminante pour notre pays pour les 5 années à venir, ce qui me paraît être le meilleur choix, la meilleure orientation. Je ne considère pas que le modèle US est transposable en France, mais on peut constater que notre modèle social est, pour le moins, trop coûteux par rapport à ce qu’il est efficace, et que ni le libéralisme ni le capitalisme n’en sont la cause (comparez les revenus médians cités pour vous en convaincre). La critique des USA est trop souvent utilisée pour masquer nos propres insuffisances et échecs, et non pour nous aider à comprendre ce qui ne marche pas chez nous. On n’est d’ailleurs pas obligé de regarder les USA pour celà. Mais celà nous flatte sûrement de comparer nos 65 Ms d’habitants à la première économie mondiale.

                                        Tout simplement, savoir observer, sans esprit partisan, avec le plus d’objectivité possible, avec la volonté de trouver des solutions à notre état de crise, c’est ce que j’essaye de faire. Et celà me conduit à constater, pour le moins, qu’il est temps de reconnaître nos échecs et de changer de façon de traiter nos problèmes.


                                      • furax77 (---.---.1.1) 28 février 2007 13:05

                                        Les pauvres sont proportionnelement moins nombreux en France qu’aux USA ? On en déduit que notre système est meilleur.

                                        Acceptons l’assertion comme étant vraie. Dans ce cas, je répète ma question d’hier : pourquoi ces cris d’alarmes sur la pauvreté qui augmente(rait) en France, fait repris par Emmaüs, DAL, les Restos du Coeur, les enfants de Don Quichotte, . . .

                                        A qui celà profite-t-il ?

                                        L’assertion est peut-être vraie. Je dis bien peut-être, car la méthode de calcul du seuil de pauvreté est basée sur le revenu médian (et cette méthode est contestée). Autrement dit, si le revenu médian baisse, le seuil de pauvreté baisse, et donc le nombre de pauvres aussi. Comme la société française se Smicardise , le nombre de pauvre va bientôt baisser. COCORICO ! ! !

                                        Remarquons au passage qu’un revenu médian à 46000 $ (cité dans l’article) est bien supérieur au notre (15700 € en 2004).

                                        Et puis il y a la façon de ne pas être pauvre. Je viens de lire un article dans Marianne N° 513 intitulé « les pièges de l’assistanat ». Vous y lirez le cas d’une mère célibataire 30 ans, 2 enfants, qui touche près de 1800 € net d’aides et allocations en tous genre, ne verse pas d’impôts (ni IRPP, ni locaux), est aidée pour différentes charges (EDF,téléphone,carte orange). Le niveau d’aide est surtout dû aux 2 enfants.

                                        Que deviendra cette personne lorsque ses 2 enfants auront grandis ? J’ai tendance à penser qu’elle sera alors en-dessous du seuil de pauvreté. Et quelles seront ses chances d’y échapper ? Car elle n’aura jamais travaillé à l’âge de 40 ans. Quand on sait que le nombre de femmes seules avec enfant(s) est en augmentation, on peut en conclure que nous avons des pauvres « différés », des gens qui ne font pas encore partie de statistiques, mais pour lesquels ce n’est qu’une question de temps.

                                        Vous me direz que c’est toujours ça. Mais est-ce plus satisfaisant ?

                                        Les commentaires qu’inspirent cet article, qui ont quand même un fort relent de bataille idéologique « USA vs France » sur fond de « modèle social », me semblent n’être là que pour éviter de se poser la question qui me paraît la seule possible devant ces chiffres : mais comment est ce possible que nous en soyons là (logements, SDF, smicardisation) alors que nous avons les impôts parmi les plus élevés d’Europe (en part de PIB, seulement 7% inférieur à la part de la Suède) et une dette publique préoccupante ? Vous pouvez toujours dire que le modèle français est meilleur que l’autre, ou que celui des USA est moins bien (pire ?) que le notre, vous comparez de toute façon des pays qui n’ont pas la même structure financière. Car là où les USA peuvent augmenter les impôts pour redresser une situation qui dériverait, le France ne peut plus le faire (prélèvements déjà trop élevés, dette trop grande, financement des retraites pas réglé). Et là où les USA seraient capables ensuite de baisser ces mêmes impôts pour redonner de la confiance, le France ne le pourrait pas (dette trop grande, financement des retraites pas réglé).

                                        Par conséquent, si notre système marchait vraiment, et s’il était pérenne, on devrait observer ou lire « seuil de pauvreté de la France très inférieur à celui des USA, et pour de nombreuses années », au lieu de constater qu’il est seulement « proche » (ou « presqu’équivalent » selon une approche différente), tout en constatant que nous n’avons plus de marges de manoeuvres.

                                        Je ne suis pas pro-USA, mais je ne suis pas anti-USA. J’essaye seulement de déterminer, après des années de mauvaises nouvelles, de chômage persistant, de misère galopante, d’augmentation continue des prélèvements obligatoires et de « refus des réformes », en cette veille d’élection déterminante pour notre pays pour les 5 années à venir, ce qui me paraît être le meilleur choix, la meilleure orientation. Je ne considère pas que le modèle US est transposable en France, mais on peut constater que notre modèle social est, pour le moins, trop coûteux par rapport à ce qu’il est efficace, et que ni le libéralisme ni le capitalisme n’en sont la cause (comparez les revenus médians cités pour vous en convaincre). La critique des USA est trop souvent utilisée pour masquer nos propres insuffisances et échecs, et non pour nous aider à comprendre ce qui ne marche pas chez nous. On n’est d’ailleurs pas obligé de regarder les USA pour celà. Mais celà nous flatte sûrement de comparer nos 65 Ms d’habitants à la première économie mondiale.

                                        Tout simplement, savoir observer, sans esprit partisan, avec le plus d’objectivité possible, avec la volonté de trouver des solutions à notre état de crise, c’est ce que j’essaye de faire. Et celà me conduit à constater, pour le moins, qu’il est temps de reconnaître nos échecs et de changer de façon de traiter nos problèmes.

                                        (Ce message était mal placé, c’est pour ça que je le reproduis)


                                      • Loindelà (---.---.66.13) 27 février 2007 19:07

                                        Cher Antony, je me permets d’apporter ma pierre au débat. Au risque de ne pas me faire d’amis je vais nuancer votre analyse. smiley

                                        Cela ne suffit pas de parler de chiffres en pourcentage, il faut aussi considérer les chiffres en valeur absolue et cela donne une image différente. The Bureau of Census (équivalent Americain de l’INSEE) donne les chiffres suivent. 12.7% de la population américaine vit en dessous du seuil de pauvreté, soit 20144$ pour un couple avec eux enfants, 15277$ pour un couple avec un enfant, 13078$ pour un couple seul et 10160$ pour une personne seule. A titre de comparaison, en France le revenu médian par foyer est de 2050$ par mois soit 24600 Euros. Pour mon propos, je considère un change à 1$=1 Euro (à parité de pouvoir d’achat car 1) la vie est moins chère aux US et 2) les américains ne dépensent pas leur argent en Europe !). Donc un couple avec deux enfants aux Etats-Unis gagnant 20000$ par an serait considéré comme pauvre aux Etats-Unis, alors que ce même couple serait proche du revenu médian en France. Ce que je veux dire c’est que les pourcentages donnent seulement une idée des inégalités, mais pas tellement du pouvoir d’achat et que pour cela il faut considérer les revenus en valeur absolue. Donc, les inégalités sont plus criantes aux Etats-Unis (tout le monde le savait, rien de neuf) mais les pauvres américains ne sont pas forcément moins bien lotis que ceux de France.

                                        Deuxième, il est intéressant de constater que les français est toujours en train de se plaindre de ces inégalités, du système en général, c’est la déprime générale etc. Je contraste avec la situation aux Etats-Unis ou j’habite : ici très peu de plaintes, les gens acceptent le système sans le remettre en cause, pas de déprime ! Donc les français plaignent plus les Américains pour leur système que les Américains ne se plaignent eux-mêmes ! Maintenant, cela ne signifie pas que le système ne pourrait pas être amélioré : par exemple, je pense que l’idée d’une couverture santé obligatoire commence à faire son chemin (le Massachusetts l’a adopté et il semblerait que la Californie va lui emboîter le pas). Je suis optimiste, le changement commencera au niveau des Etats et se répercutera sur l’Etat Fédéral Donc, les US, c’est pas l’enfer qu’on nous décrit souvent en France. J’ajouterais que le système ici permets à beaucoup de gens de partir de très bas, et de monter très rapidement dans la hiérarchie, les exemples sont multiples. C’est d’ailleurs ça qui tient tout le système, si cette croyance n’existait pas (le rêve américain), alors ils se plaindraient sûrement autant que les français.

                                        Tous les ans, l’ONU publie l’Indice de Développement Humain (HDI) qui prend en compte les revenus, la santé, l’espérance de vie, les taux de crime, le taux d’éducation, taux d’analphabétisme etc. Les Etats-Unis sont 8eme du classement en 2006, la France seulement 16ème. Il a quelques années, la France y occupait la 2eme place, cela fait une belle dégringolade, pas de quoi donner des leçons.


                                        • filux (---.---.220.222) 27 février 2007 19:46

                                          Je pense personellement que la vérité se rapproche plus du bouquin de Barbara Ehrenreich : « l’Amérique pauvre ou comment ne pas s’en sortir en travaillant aux Etat-Unis » que de se que veulent bien nous en rapporter nos amis libéraux. Que ce pays soit un paradis pour l’entrepreneur, le haut diplomé, le rentier, le spéculateur, etc ... ça ne fait aucun doute. Qu’il le soit pour les autres, c’est une autre histoire. Ce que nous décrit Barbara Ehrenreich ressemble bien plus à l’enfer parfois.

                                          http://www.edition-grasset.fr/chapitres/ch_ehrenreich.htm

                                          http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=1382


                                        • gem gem 27 février 2007 20:44

                                          tiens, c’est marrant ça, je ne me souviens pas du moindre comemntaire sur la dégringolade danc ce classement HDI, alors que je me souviens très bien du cocorico et des lazzi contre les USA qu’on dépassait, à l’époque... L’indice a du perdre de sa fiabilité et de sa pertinence en même temps que la France descendanit dans le classement...

                                           smiley


                                        • Jojo2 (---.---.197.235) 27 février 2007 21:13

                                          Quand on regarde l’évolution de l’HDI des différents pays, on s’aperçoit que ce classement est discutable : les différences sont si minimes qu’il peut être chamboulé d’une année sur l’autre. Les USA et la France suivent la même progression, comparée à la moyenne de l’OCDE.


                                        • moebius (---.---.128.76) 27 février 2007 21:54

                                          Donc la pauvreté progresse mais c’est trés relatif


                                          • moebius (---.---.128.76) 27 février 2007 21:55

                                            Oui ? bon !...


                                          • Fred (---.---.228.70) 27 février 2007 22:40

                                            je completerais cet article en disant que les pauvres americains peuvent compter sur la generosite de leurs concitoyens qui donnent en moyenne 3% de leur revenu avant imposition a des oeuvres caritatives, montant qui n’est bien sur pas pris en compte dans tous les chiffres donnes par l’auteur.

                                            Ces 3% sont a comparer aux 40 euros annuels verses par le donateur moyen francais ce qui doit faire 0.16% en relatif et encore moins en absolu vu que le salaire francais est inferieur. On comprend devant ces chiffres qu’heureusement que le gouvernement francais s’occupe des pauvres car il semblerait qu’ils pourraient attendre longtemps avant que leurs concitooyens leur viennent en aide.

                                            Concernant l’education, si elle est gratuite et meilleure en france, il est dommage de constater que les US ont plus d’etudiants qui ont un diplome de fac.


                                            • Gnole (---.---.192.187) 27 février 2007 23:02

                                              Le niveau à la sortie de la fac est-il équivalent... il faut savoir que les étudiants US payent littéralement leurs diplômes (les études sont payantes)...

                                              Chiffre intéressant, depuis 2004, il y a eut plus de thésards (plus haut niveau d’étude possible) étrangers aux états unis que d’américains (60% en 2006)... bref à niveau égale, les thésards étrangers (ayant pour la plupart fait toute leur scolarité en dehors des USA et étant arrivés uniquement pour leur thèse) sont plus nombreux que les résidents US... pourquoi ? Je vous laisse répondre smiley


                                            • Jojo2 (---.---.197.235) 27 février 2007 23:03

                                              En gros ils s’autoimposent 3% de leur revenu pour filer un RMI. S’ils ne le faisaient pas, eh bien ils seraient obligés d’augmenter leurs impôts pour ne pas sombrer dans la guerre civile. Je ne voie pas bien la différence.


                                            • Loindelà (---.---.66.13) 27 février 2007 23:15

                                              Gnole,

                                              Rien d’illogique là dedans, il y a bien plus de talents dans le reste du monde (6 milliards d’habitants) qu’aux Etats-Unis seuls (300 millions d’habitants). Ils ont l’intelligence de faire venir la crème de la crème et de les garder après. Qu’y a-t-il de mal à cela ? Je trouve plutôt cela sain.


                                            • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 09:27

                                              "Le niveau à la sortie de la fac est-il équivalent... il faut savoir que les étudiants US payent littéralement leurs diplômes (les études sont payantes)...

                                              Chiffre intéressant, depuis 2004, il y a eut plus de thésards (plus haut niveau d’étude possible) étrangers aux états unis que d’américains (60% en 2006)... bref à niveau égale, les thésards étrangers (ayant pour la plupart fait toute leur scolarité en dehors des USA et étant arrivés uniquement pour leur thèse) sont plus nombreux que les résidents US... pourquoi ? Je vous laisse répondresmiley"

                                              Pour avoir cotoyer des americains et des francais diplomes, je ne vois aucune difference dans les niveaux. Meme les polytechniciens et autres grosses ecoles d’ingenieur ne me semblent pas plus doues.

                                              Effectivement, les etudes sont payantes. Ma femme americaine, avocate de formation, avait 100 000$ de pret etudiant a rembourser. C’est ce qui est interessant, malgre le cout des etudes les americains sont plus nombreux a essayer d’obtenir un diplome eleve.

                                              Pourquoi, y a-t-il plus d’etudiants etrangers ? Simplement, parce que les US attirent des personnes du monde entier qui ont l’espoir d’avoir un travail meilleur que dans leur pays. Je trouve ca plutot encourageant, chez nous les immigres ou enfants d’immigres ont des diplomes moins eleves alors que tout le monde s’accorde a dire qu’il faut de plus en plus de qualification.


                                            • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 09:38

                                              « En gros ils s’autoimposent 3% de leur revenu pour filer un RMI. S’ils ne le faisaient pas, eh bien ils seraient obligés d’augmenter leurs impôts pour ne pas sombrer dans la guerre civile. Je ne voie pas bien la différence. »

                                              La difference est que les francais qui vantent les merites de leur systeme ne sont responsables de rien. Le gouvernement est oblige de ponctionner car les francais malgre leurs beaux discours sont de pietres humanistes. Ils critiquent les americains a le premiere occasion, les traitant d’individualistes mais ils sont finallement pires.

                                              Cette difference dans le don prive se retrouve aussi en terme de donation aux pays sous-developpes. Le don prive americain pour aider les pays pauvres est largement superieur au don prive francais.

                                              Donc oui les US ont plein de problemes et au lieu de depenser dans leur armee et leur guerre, ils feraient mieux de developper la sante, l’infrastructure et le social. Mais il faut arreter de croire que les francais sont meilleurs. Apres avoir vecu 5 ans aux US, je peux vous dire que vous sentez la difference en matiere d’entre aide dans la vie de tous les jours. Je vis a Paris donc peut etre qu’ici les choses sont differentes du reste de la France mais je trouve les gens sournois a toujours essayer de tricher et a ne jamais offrir de l’aide.


                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 09:54

                                              @Fred, jojo2, et loindelà

                                              LE taux de prélèvement obligatoire et d’environ 43% en France contre 25% aux USA. Si on rajoute les 3% données aux oeuvres caritatives on arrive seulement à 28%. Cette forme de redistribution est donc quasi négligeable comparée à l’effort français (et plus largement Européen).

                                              En France le nombre de personnes dont le revenu est inférieur à 300€/mois est quasiment nul. Entre 1 et 2% de la population ont un revenu compris entre 300 et 500€/mois.

                                              Concernant l’éducation, la France eà rattrapé son retard, le taux de diplômes secondaire et tertiaire des 24-35ans est maintenant comparable à celui des USA. Voici un lien sur un article que j’avais écrit sur le sujet :

                                              Evolution du niveau d’étude au sein de l’OCDE : La France est un bon élève

                                              Quant au niveau des diplômes universitaire il est sensiblement le même. Les diplômés universitaires français n’ont pas de problème pour trouver du boulot en dehors de France ou le système est malheureusement verrouillé par le « copinage » des anciens des grandes écoles. Mais je suppose qu’aux USA c’est aussi le cas avec les universités prestigieuses (qui ne sont pas forcément meilleures que les autres).

                                              Par contre le niveau scolaire est bien supérieur en France d’après l’OCDE et ces études PISA. Les USA obtiennent de très mauvais résultats en ce qui concerne le niveau des élèves de 15ans.


                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 10:07

                                              @Fred,

                                              En France on préfère la solidarité à la charité.

                                              Pour 2 raisons :

                                              - C’est beaucoup plus efficace.

                                              - C’est un principe égalitaire contrairement à la charité qui implique une relation verticale entre le donateur et le bénéficiaire.

                                              « La différence est que les français qui vantent les mérites de leur système ne sont responsables de rien. »

                                              Ne penses-tu pas que les Français ont construit ce système eux-mêmes ?

                                              Tu devrais lire le livre « Combattre les inégalités et la pauvreté Les Etats-Unis face à l’Europe » d’Alberto Alesina et Edward Glaeser, tu comprendrais peut-être l’origine de l’état providence en Europe continentale.

                                              « Le gouvernement est oblige de ponctionner car les français malgré leurs beaux discours sont de piètres humanistes »

                                              C’est ridicule et caricatural. En fait quand tu interroges des Européens et des Américains sur la pauvreté, les Européens répondent majoritairement qu’il faut aider les pauvres car ils subissent une conséquence de notre système dont ils ne sont pas responsables. Les Américains répondent majoritairement, que les pauvres sont des fainéants, des idiots... que le système leur a donné leur chance et ils sont donc plus réticents à les aider.


                                            • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 10:18

                                              Je pense que certains francais ont construit le systeme et que maintenant les autres utilisent l’argument du social lorsqu’ils se sentent aggresses par la superiorite economique americaine alors que comme l’americain moyen le francais moyen se fiche du pauvre d’a cote. Il n’y a qu’a voir les questions posees a l’emission de PPDA pour voir que les francais sont tres individualistes comme les autres.

                                              Que les francais repondent qu’ils faillent aider les pauvres lorsqu’ils sont interroges est une chose, qu’ils passent au fait en est une autre. Le don prive montre bien qu’ils ne le font pas.


                                            • Jojo2 (---.---.214.58) 28 février 2007 10:25

                                              « Je vis a Paris donc peut etre qu’ici les choses sont differentes du reste de la France mais je trouve les gens sournois a toujours essayer de tricher et a ne jamais offrir de l’aide. »

                                              Mais c’est pareil aux USA. La culture du vol y est particulièrement développée (comme celles des armes à feu). Ils font appel à des sociétés privées de sécurité, en bien plus grand nombre qu’ici. Il faut les payer...

                                              Et ils en mettent 2 millions en prison, pas seulement pour la drogue.

                                              Ne pas oublier que les dons sont faits en grande partie par les multimilliardaires, qui doivent se sentir quelque part coupables de quelquechose (culture Xtian), quand ce n’est pas un moyen d’échapper à l’impot et de countourner la loi sur les trusts, voir Gates...


                                            • Jojo2 (---.---.214.58) 28 février 2007 10:37

                                              « Que les francais repondent qu’ils faillent aider les pauvres lorsqu’ils sont interroges est une chose, qu’ils passent au fait en est une autre. Le don prive montre bien qu’ils ne le font pas. »

                                              Ce qui est faux. Ils le font par la redistribution institutionnelle, qui est peanuts aux USA. C’est pour celà que l’initiative privée est moins importante.


                                            • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 10:43

                                              Encore une fois, au quotidien je trouve que les americains interviennent plus pour aider leurs compatriotes en terme de volontariat (peut etre que vous avez raison et qu’ils le font par culpabilite) ou lorsque quelqu’un se fait aggresser ou est dans un accident. Ce n’est que mon experience personnelle et celle de ma femme qui est surprise par les francais ayant entendu partout que nous etions solidaires (et surtout entendant TOUS les jours des critiques sur les US et sur le fait que la France est bien meilleure ; j’avoue avoir rarement entendu des critiques de la France lorsque j’etais la-bas mis a part quelques blagues par ci par la).


                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 10:45

                                              Fred, je n’aime pas le don privé car il permet d’avoir bonne conscience, ce qui m’est insuportable. Au moins en payant ses impôts on a pas l’impression d’être mère Teresa.

                                              De plus, il n’y a rien de plus laid que ces gros donateurs qui se font de la pub aux USA : on donne leur noms au nouveau gymnase de l’école du coin, à la bibliothèque, à un centre social... Tant de vanité, c’est à vomir.


                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 10:51

                                              Pas de critique de la France aux USA, tu n’étais pas là-bas au déclenchement de la IIème guerre d’Irak !!!

                                              Il ont même changé le nom des frites !!!

                                              En France on a pas vu une baisse de fréquentation des McDo !!!

                                              Si tu veux de la critique anti-française à deux francs, va sur FuckFrance, c’est très drôle.


                                            • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 10:54

                                              Donc pendant la guerre il y a eu des critiques (que les Americains ne m’ont jamais fait de face en passant), maintenant ma femme entend au QUOTIDIEN des critiques sur les americains. Vous ne pouvez franchement pas comparer, on dirait que les francais sont obsedes par les US.


                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 11:00

                                              Il y a des critiques des deux côtés, et c’est de bonne guerre, car nos modèles sociétaux sont en concurrence.

                                              Mais ce genre de truc, vous ne le verrez pas sur une chaine française : Lien


                                            • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 11:08

                                              Effectivement, nous ne verrons pas ca sur une chaine francaise. Ce qu’on voit c’est une critique constante sur la tele francaise du systeme americain, des qu’une connerie se passe la-bas on se presse de la montrer pour pouvoir se foutre de leur gueule.


                                            • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 11:15

                                              "Fred, je n’aime pas le don privé car il permet d’avoir bonne conscience, ce qui m’est insuportable. Au moins en payant ses impôts on a pas l’impression d’être mère Teresa.

                                              De plus, il n’y a rien de plus laid que ces gros donateurs qui se font de la pub aux USA : on donne leur noms au nouveau gymnase de l’école du coin, à la bibliothèque, à un centre social... Tant de vanité, c’est à vomir."

                                              Sachant que la moitie des francais ne paient pas d’impot sur le revenu et que la TVA (impot qu’ils paient) couvrent a peine l’education nationale et l’armee, est-ce que la majorite des francais devraient ne pas se sentir comme mere Teresa ?

                                              Moi ce qui me fait vomir sont les gens qui se disent humanistes et qui ne vivent pas leur vie suivant leurs principes.


                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 11:19

                                              Critiquer et insulter, ce n’est pas la même chose.

                                              Penses-tu que leur système est parfait ?

                                              Il y a autant de critiques du système français (si ce n’est plus) que du système Américain à la télé française. On aime bien tout critiquer en France, c’est un sport national. Je ne vois pas pourquoi les USA y échaperait.


                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 11:22

                                              Fred,

                                              Tout le monde paient des impots : TVA, TIPP, CSG, RDS....

                                              Tous les résidents paient en focntion de leur capacité.

                                              C’est ça la solidarité, ou la Fraternité si tu préfères.


                                            • zorgi (---.---.17.208) 28 février 2007 11:26

                                              Gates est un bienfaiteur, et c’est parce que vous etes un petit scribe qui ne comprend rien à l’intellegence que vous ecrivez ce commentaire. Quand vous aurez fréquenté les labos et les entreprises américaines qui travaillent sur les technos de demain (bio-nano-robo-technologie), vous saurez que ceux qui gagnent beaucoup travaillent beaucoup, et n’ont moralement rien à se reprocher. Ils sont meme un peu stupide d’accepter de se faire spolier par des impots injustes... Cordialement


                                            • Vagabond (---.---.50.246) 28 février 2007 12:16

                                              C’est peut-etre plus efficace (le don prive) que la surtaxation pour le financement du puits sans fond d’une bureaucratie tatillonne, improductive, et irreformable.


                                            • Loindelà (---.---.66.13) 28 février 2007 18:45

                                              Antony,

                                              J’essaye de suivre le débat mais avec le décalage horaire c’est dur. Je reviens sur des remarques que vous avez faites :

                                              Préférer la solidarité à la charité c’est un peu jouer avec les mots : donner de l’argent aux pauvres via le gouvernement n’est-ce pas de la charité ? Inversement, verser de l’argent à une association caritative pour aider les pauvres ou les malades, n’est-ce pas une forme de solidarité. C’est marrant que selon vous, l’idée de solidarité ne peut être que rattaché à un système étatatique, c’est forcément plus noble de recevoir de l’argent du gouvernement que de la recevoir d’une association. J’y vois là une signe de votre idéologie, tout le monde le sait que vous êtes socialo. smiley

                                              Deuxièmement, la redistribution des richesses par l’état n’est ni très efficace ni très juste malgré la progressivité de l’impôt, certaines études l’ont montré. Certes ceux qui gagnent plus d’argent payent plus d’impôt mais ils profitent aussi plus du système : par exemple leurs enfants vont profiter de l’université gratuite ou des grandes écoles alors que les enfants des classes inférieures non. Au total, beaucoup d’argent est brassé mais la redistribution marche assez mal et coûte très cher en frais d’administration car il faut embaucher beaucoup de fonctionnaires pour gérer cela.

                                              Les études PISA testent le niveau des gamins de 15 ans et le système scolaire américain est plutôt mauvais, il faut le dire, avant l’université. Le système universitaire est en revanche excellent et très souple : il y est très facile de changer de spécialité à tout moment, ce qui limite les risques de s’emmancher dans une voie sans issue.

                                              Sur la question de savoir si les pauvres sont des victimes du système (comme le pensent les français) ou des fainéants (comme le pensent beaucoup d’américains, mais pas tous), cela m’a causé beaucoup de conflit je dois le dire. Au début, j’étais révolté d’entendre les Américains dire cela mais au fil du temps, je suis arrivé à la conclusion suivante : les deux ont finalement assez raison ! Je m’explique : le système est différent aux US et en France. En France, il est vrai de dire que ceux qui ne s’en sortent pas sont victimes du système : tout est fait pour décourager l’initiative individuelle, les procédures sont lourdes, les impôts sont lourds, on n’admire pas la réussite, on est jugé en fonction de son appartenance ethnique, sociale, politique, à son diplôme, à ses fringues, sa façon de parler, pas tellement à son talent, le système est verrouillé par le copinage et les coups de pistons, le patron ne fait pas confiance en ses employés et l’inverse, bref effectivement ceux qui partent de bas n’ont que peux de chances de s’en sortir. En revanche ici, l’initiative individuelle est louée, les gens sont jugés pour leur talent, pas sur leur apparence ou leur milieu social, il y a peu de paperasse, il est facile d’emprunter, d’embaucher, il y a du boulot de partout pour ceux qui veulent bosser ; je comprends donc pourquoi certains pensent que ne réussissent pas soient des fainéants, bien que je trouve ça extrême comme point de vue (surtout l’usage du mot fainéant). La vérité est sûrement entre les deux.


                                            • Triodus (---.---.115.26) 28 février 2007 10:41

                                              Eh, le prépuce : si on est dans une aussi « Pauvre France », « A côté de la plaque » et que toi tu te crois derechef dessus (la plaque), alors qu’est-ce qui te prends de t’intéresser autant à nous ??

                                              T’es ethnologue, ou peut-être entomologiste ?

                                              Tu t’essaies à communiquer avec une espèce que tu viens de découvrir ?

                                              Ou alors t’es écolo et tu essaies de sauver une espèce en voie de disparition ?


                                            • Triodus (---.---.250.22) 28 février 2007 10:57

                                              Ouhlah.. on se comparerait donc à un missionnaire chez les peuples à éduquer ou à inséminer ? Curieuse attitude..


                                            • Triodus (---.---.250.22) 28 février 2007 11:03

                                              Ravi d’avoir pu vous faire tenir pour une fois un propos sur un sujet différent, c’est déjà un début !

                                               smiley


                                            • Rocla (---.---.235.9) 28 février 2007 08:37

                                              D’ après Saint Matthieu , les rois mages étaient au nombre de trois . Melchior a porté l’ encens , Gaspard l’ or et Balthazar la myrrhe . Un nouveau mage du nom d’ Arthur , portant bonnet rouge et marchant sous les étoiles du drapeau américain , va entrer dans la légende .

                                              Rocla


                                              • Vagabond (---.---.50.246) 28 février 2007 11:49

                                                Il y a quand meme un probleme dans votre article, c’est que vous ne comparez pas les pouvoirs d’achat des different pourcentages. Or la vie en general n’est pas plus chere aux USA qu’en France ! Par exemple le prix de l’essence, les habits, sont moins chers, la nourriture est legerement plus chere a produits comparables. Mais c’est a peu pres equivalent meme pour ce qui est de la location d’appartements.

                                                Le revenu median en France est de 25000 euros. Je considere 1$ = 1 euro comme taux de change comme loindela l’a dit avec raison, car ce qu’il faut comparer c’est le pouvoir d’achat par les habitants des pays dans leurs pays.

                                                L’article de Wikipedia est tres bien et il montre que les revenus par menage sont distribues de la maniere suivante aux Etats-Unis :

                                                <10k$ = 8.64% des menages ; 10-20 = 13 ; 20-30 = 12.5 ; 30-40 = 11 ; 40-50 = 9.5 ; 50-60 = 8 ; 60-70 = 7 ; 70-80 = 5.5 ; 80-90 = 4.5 ; 90-150 = 3.5 ; 150-200 = 10 ; >200 = 3.

                                                Donc 72% des menages americains gagnent au moins autant que le revenu median des menages francais !

                                                Si 50% des menages en France gagnent moins que 25000 euros/an, seuls 28% des menages americains gagnent moins de 25000 dollars/an.

                                                A l’inverse seuls 25% des menages en France gagnent plus que le revenu median americain...

                                                En conclusion, comme l’a dit justement loindela, les pauvres americains sont aussi riches que les Francais moyens.

                                                Qui a dit recemment : "Les enfants des pauvres ou des quartiers en France n’esperent qu’une chose, partir aux USA car la ils pourront reussir (NDLR comme Tony Parker, comme Djimon Hounsou, et comme tant d’autres, loin des discriminations francaises).

                                                Et... les enfants des familles aisees ne veulent plus qu’une chose : c’est pareil aussi pour eux ! Ils veulent partir aux USA pour gagner mieux leur vie."

                                                Si les USA sont si horribles que ca pourquoi tant d’etudiants, d’ingenieurs, etc., s’enfuient de France pour aller faire leurs etudes et travailler la-bas ? Pourquoi ne reviennent-ils pas ? Pourquoi n’y a-t-il pas un mouvement inverse des USA vers la France ?


                                              • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 12:16

                                                Il faut comparer ce qui est comparable

                                                Revenu médian disponible après imposition des ménages français : 25500€/an

                                                Revenu médian avant imposition des ménages américains : 46300$/an

                                                Enlevons environ 25% (taux de prélèvement global au USA). Il reste 34725$/an. En euro, cela fait 26500€/an.

                                                Reste maintenant les problèmes délicats du pouvoir d’achat et du niveau de vie. Le premier doit prendre en compte les indices de pric, quant au second plus complexe il doit aussi permettre d’intégrer les services non-marchand que sont en France l’éducation, la santé...

                                                Sur le pouvoir d’achat les chiffres varient entre 0 et 50%. L’OCDE donne une estimation avec le PPA de l’ordre de 10% (mon estimation de 33% plus haut est fausse puisque basée sur le PIB/hab et non pas sur le revenu médian).

                                                Prenons donc les 10% de l’OCDE. On obtient donc 29150€/mois comme revenu médian disponilbe au USA en PPA.

                                                Il reste le problème des service publique gratuits qui est difficilement chiffrable. Prenons l’exemple de l’école qui est financé entièrement par l’état en France et seulement à 73% aux USA. On peut aussi prendre l’exemple de la santé.

                                                Donc vos calculs ne tiennent pas la route.

                                                De plus examinons les chiffres bruts.

                                                5% des américains vivent avec moins de 325€/mois

                                                En France la part des personnes vivant avec moins e 300€/mois est inférieur à 0.1%. Celle des personne vivants avec moins de 500€/mois est de l’ordre de 1%. Les 5% les plus pauvre ont un revenu inférieur à 700-800€/mois !!


                                              • Loindelà (---.---.66.13) 28 février 2007 19:08

                                                Je suis d’accord avec vagabond : en gros votre argument se base beaucoup trop sur la notion d’écart- type mais pas assez sur le revenu médian. C’est caractéristique du mode de pensée en France : l’égalitarisme à tout prix, on pense à se partager le gâteau mais pas à la taille du gâteau. Ici on pense surtout à la taille du gâteau (en gros si le gâteau est assez gros, même les miettes seront suffisantes) mais peut-être pas assez au partage, d’où des inégalités plus criantes, rien de neuf : tout le monde le sait que les inégalités sont plus grandes aux Etats-Unis, ce qui n’empêche pas la grande majorité d’américains de croire en leur système malgré ses faiblesses : il n’y a pas de système parfait.


                                              • Vagabond (---.---.50.246) 28 février 2007 22:39

                                                J’ai en effet fait l’erreur de ne pas retrancher les impots directs du revenu median US.

                                                Mais votre estimation de 25% est apparemment trop haute. Par exemple en 2003, le revenu median etait de 43000$ et apres retranchement des impots federaux ca diminue de 14% (non pas de 25%) pour atteindre 37000$ de revenu disponible median aux USA en 2003 :

                                                http://www.census.gov/prod/2005pubs/p60-228.pdf

                                                Tout ca pour dire qu’on peut faire dire tout et n’importe quoi aux statistiques et que leurs comparaisons internationales sont bien souvent tres delicates a operer. Donc au final on doit juger sur les faits, sur la realite vecue dans les pays.

                                                Aux USA on a l’impression d’un pays qui croit, il n’y a pas d’impression de declin comme en France. Est-ce un effet psychologique ne refletant pas les realites economiques ? Est-ce du au patriotisme des Americains qui ferment les yeux sur certains de leurs problemes ? Il y a aussi un peu de cela.

                                                Mais ce pays n’est vraiment pas l’enfer ultra-liberal que certains voudraient qu’il soit, meme s’il est confronte a de grands challenges : les systemes de sante ou d’education avec une population de plus en plus heterogene culturellement. Si un jour j’ai des enfants je voudrais peut-etre qu’ils passent un peu de temps dans les lycees francais.


                                              • (---.---.147.127) 28 février 2007 11:03

                                                OK !

                                                Toujours les mêmes commentaires anti-américains stéréotypés de base ou élaborés à grand renfort de rhétorique...

                                                C’est vraiment la mode dans ce pays de merde de toujours critiquer et insulter tout ce qui peut ressembler à un étranger que ce soit les immigrés, les fils d’immigrés, la Chine ou quelque autre pays que ce soit...

                                                voyez plutôt le classement mondial des universités et vous comprendrez dans quelle situation la france se trouve...

                                                http://www.figaroetudiant.com/recherche_etudiante/20040624.FIG0361.html

                                                C’est bien beau de critiquer un pays leader mondial de la recherche (95% de toute la recherche dans tout les domaines) alors qu’en France, le prof en Sorbonne de base n’hésite pas à chercher les poubelles de la cour d’honneur pour récolter les gobelets usagers pour qu’il puisse avoir la consigne et se payer un café (! !!)

                                                oui oui je l’ai vu de mes propres yeux plusieurs fois !

                                                Parlez moi de la pauvreté !!

                                                la solution : s’expatrier...


                                                • Jojo2 (---.---.158.64) 28 février 2007 11:32

                                                  (95% de toute la recherche dans tout les domaines)

                                                   :))

                                                  Faudrait pas exagérer...

                                                  Ca sort d’où cette connerie ? Des chiffres, SVP.

                                                  La part des USA décroit régulièrement du fait de l’émergence des pays asiatiques. Elle doit être à moins de 60% actuellement. Un exemple que je connais dans le domaine biomédical. Et les USA sont probablement sur-représentés parce que les journaux sont en anglais.


                                                • zorgi (---.---.17.208) 28 février 2007 11:16

                                                  Qu’on me montre cette extreme pauvrete ,profonde et sévère : où sont ces images d’enfants meutris par la faim, dévorant leurs parents pour survivre ? Cet article est de la foutaise : les pauvres ont le sort qu’ils meritent, et c’est dejà bien qu’ils soient entretenus par ceux qui se lèvent tôt le matin ! 50% de ces pauvres ont une voiture... cela se passe de commentaire... Votre gauchisme vous aveugle... zorgi


                                                  • Jojo2 (---.---.158.64) 28 février 2007 11:36

                                                    Juste quelques photos...


                                                  • Vagabond (---.---.50.246) 28 février 2007 12:01

                                                    Il y a quand meme un probleme dans votre article, c’est que vous ne comparez pas les pouvoirs d’achat des different pourcentages. Or la vie en general n’est pas plus chere aux USA qu’en France ! Par exemple le prix de l’essence, les habits, sont moins chers, la nourriture est legerement plus chere a produits comparables. Au total c’est a peu pres equivalent. Je considere donc 1$ = 1 euro comme taux de change.

                                                    Le revenu median en France est de 24600 euros, aux USA c’est 46300 dollars. L’article de Wikipedia est tres bien car il montre la distribution des niveaux revenus par menage aux Etats-Unis.

                                                    Il y a la meme distribution donnee par l’INSEE pour la France :

                                                    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/revenus_pauvrete.htm

                                                    Donc 72% des menages americains gagnent au moins autant que le revenu median des menages francais ! 50% des menages en France gagnent moins que 25000 euros/an, seuls 28% des menages americains gagnent moins de 25000 dollars/an. A l’inverse seuls 25% des menages francais gagnent plus que le revenu median des menages americains.

                                                    En conclusion, comme l’a dit justement loindela, les pauvres americains sont aussi riches que les Francais moyens.

                                                    Qui a dit recemment : "Les enfants des quartiers en France n’esperent qu’une chose, partir aux USA car la ils pourront reussir (NDLR comme Tony Parker, comme Djimon Hounsou, et comme tant d’autres, loin des discriminations francaises).

                                                    Et... les enfants des familles aisees ne veulent plus qu’une chose : c’est pareil aussi pour eux ! Ils veulent partir aux USA pour gagner mieux leur vie."

                                                    Si les USA sont si horribles que ca pourquoi tant d’etudiants, d’ingenieurs, etc., partent de France pour aller faire leurs etudes et travailler la-bas ? Pourquoi ne reviennent-ils pas ? Pourquoi n’y a-t-il pas un mouvement inverse des USA vers la France ?


                                                    • Jojo2 (---.---.158.64) 28 février 2007 12:18

                                                      C’est pas la peine de poster 20 fois la même chose. Cet article parle de l’extrème pauvreté. Qui grimpe aux USA, selon des sources AMERICAINES, c’est intéressant de le savoir et de comprendre pourquoi.. Ca ne veut pas dire qu’on ne peut pas y vivre correctement, surtout si on peut se monnayer en NBA ou bosser dans une boite ou une université avec un diplome.


                                                    • furax77 (---.---.1.1) 28 février 2007 13:08

                                                      (Décidément, j’ai du mal avec ce système smiley - j’espère que cette fois c’est la bonne)

                                                      Les pauvres sont proportionnelement moins nombreux en France qu’aux USA ? On en déduit que notre système est meilleur.

                                                      Acceptons l’assertion comme étant vraie. Dans ce cas, je répète ma question d’hier : pourquoi ces cris d’alarmes sur la pauvreté qui augmente(rait) en France, fait repris par Emmaüs, DAL, les Restos du Coeur, les enfants de Don Quichotte, . . .

                                                      A qui celà profite-t-il ?

                                                      L’assertion est peut-être vraie. Je dis bien peut-être, car la méthode de calcul du seuil de pauvreté est basée sur le revenu médian (et cette méthode est contestée). Autrement dit, si le revenu médian baisse, le seuil de pauvreté baisse, et donc le nombre de pauvres aussi. Comme la société française se Smicardise , le nombre de pauvre va bientôt baisser. COCORICO ! ! !

                                                      Remarquons au passage qu’un revenu médian à 46000 $ (cité dans l’article) est bien supérieur au notre (15700 € en 2004).

                                                      Et puis il y a la façon de ne pas être pauvre. Je viens de lire un article dans Marianne N° 513 intitulé « les pièges de l’assistanat ». Vous y lirez le cas d’une mère célibataire 30 ans, 2 enfants, qui touche près de 1800 € net d’aides et allocations en tous genre, ne verse pas d’impôts (ni IRPP, ni locaux), est aidée pour différentes charges (EDF,téléphone,carte orange). Le niveau d’aide est surtout dû aux 2 enfants.

                                                      Que deviendra cette personne lorsque ses 2 enfants auront grandis ? J’ai tendance à penser qu’elle sera alors en-dessous du seuil de pauvreté. Et quelles seront ses chances d’y échapper ? Car elle n’aura jamais travaillé à l’âge de 40 ans. Quand on sait que le nombre de femmes seules avec enfant(s) est en augmentation, on peut en conclure que nous avons des pauvres « différés », des gens qui ne font pas encore partie de statistiques, mais pour lesquels ce n’est qu’une question de temps.

                                                      Vous me direz que c’est toujours ça. Mais est-ce plus satisfaisant ?

                                                      Les commentaires qu’inspirent cet article, qui ont quand même un fort relent de bataille idéologique « USA vs France » sur fond de « modèle social », me semblent n’être là que pour éviter de se poser la question qui me paraît la seule possible devant ces chiffres : mais comment est ce possible que nous en soyons là (logements, SDF, smicardisation) alors que nous avons les impôts parmi les plus élevés d’Europe (en part de PIB, seulement 7% inférieur à la part de la Suède) et une dette publique préoccupante ? Vous pouvez toujours dire que le modèle français est meilleur que l’autre, ou que celui des USA est moins bien (pire ?) que le notre, vous comparez de toute façon des pays qui n’ont pas la même structure financière. Car là où les USA peuvent augmenter les impôts pour redresser une situation qui dériverait, le France ne peut plus le faire (prélèvements déjà trop élevés, dette trop grande, financement des retraites pas réglé). Et là où les USA seraient capables ensuite de baisser ces mêmes impôts pour redonner de la confiance, le France ne le pourrait pas (dette trop grande, financement des retraites pas réglé).

                                                      Par conséquent, si notre système marchait vraiment, et s’il était pérenne, on devrait observer ou lire « seuil de pauvreté de la France très inférieur à celui des USA, et pour de nombreuses années », au lieu de constater qu’il est seulement « proche » (ou « presqu’équivalent » selon une approche différente), tout en constatant que nous n’avons plus de marges de manoeuvres.

                                                      Je ne suis pas pro-USA, mais je ne suis pas anti-USA. J’essaye seulement de déterminer, après des années de mauvaises nouvelles, de chômage persistant, de misère galopante, d’augmentation continue des prélèvements obligatoires et de « refus des réformes », en cette veille d’élection déterminante pour notre pays pour les 5 années à venir, ce qui me paraît être le meilleur choix, la meilleure orientation. Je ne considère pas que le modèle US est transposable en France, mais on peut constater que notre modèle social est, pour le moins, trop coûteux par rapport à ce qu’il est efficace, et que ni le libéralisme ni le capitalisme n’en sont la cause (comparez les revenus médians cités pour vous en convaincre). La critique des USA est trop souvent utilisée pour masquer nos propres insuffisances et échecs, et non pour nous aider à comprendre ce qui ne marche pas chez nous. On n’est d’ailleurs pas obligé de regarder les USA pour celà. Mais celà nous flatte sûrement de comparer nos 65 Ms d’habitants à la première économie mondiale.

                                                      Tout simplement, savoir observer, sans esprit partisan, avec le plus d’objectivité possible, avec la volonté de trouver des solutions à notre état de crise, c’est ce que j’essaye de faire. Et celà me conduit à constater, pour le moins, qu’il est temps de reconnaître nos échecs et de changer de façon de traiter nos problèmes.


                                                      • nisco (---.---.242.84) 28 février 2007 14:32

                                                        « Mais celà nous flatte sûrement de comparer nos 65 Ms d’habitants à la première économie mondiale. »

                                                        Pour quelqu’un qui dénonce la guéguerre entre les pro-USA et les anti, je trouve que cette remarque finale est un raccourcis des plus courts...

                                                        Une des questions soulevées par cet article est bien de se demander si un PIB le plus haut du monde (ou n’importe quel autre chiffre que tu veux qui nous prouve sur le papier qu’il s’agit bien de la « première économie mondiale ») est bien ce qui nous amène à une société quasi idéale.

                                                        Or c’est bien l’effet inverse puisqu’une économie des plus florissante engendre de grandes disparités entre les citoyens et le modèle américain (pour faier simple) ne fait qu’augmenter ce fossé en favorisant une certaine misère que certains veulent croire inéluctable. Il y a pourtant des sages qui ont dit que l’avancement ou le développement d’une société se mesure à la condition du plus pauvre des citoyens de cette société. La « sagesse » actuelle de certain tendrait à dire qu’elle se mesure à la situation des plus riches des citoyens. Chacun ses idéaux il est vrai.

                                                        Alors, oui les USA constituent la première économie mondiale, mais est-ce suffisant pour en faire un exemple à suivre ? Est-ce cela que l’humanité (noter au passage l’étrange ressemblance entre humanité et humanisme) doit avoir comme but un objectif tellement inhumain puisque mettant en avant la réussite économique de certains comme idéal plutôt que la condition humaine du plus grand nombre ?

                                                        Je ne suis en aucun cas anti-américain et faire dévier le débat dans ce sens est plutôt une marque de refus de remise en cause.

                                                        Cordialement,

                                                        Nisco

                                                        PS : pardon par avance pour d’éventuelles imprécisions et autres phrases incompréhensibles mais le temps m’est compté car j’ai du boulot ces 2 jours... smiley


                                                      • furax77 (---.---.1.1) 28 février 2007 16:07

                                                        « Mais celà nous flatte sûrement de comparer nos 65 Ms d’habitants à la première économie mondiale. »

                                                        Je constate que certaines vérités font mal à lire.

                                                        Quand j’écris cette phrase, je pense à cette fable de Lafontaine qui s’appelle « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ». Je veux dire que quand, en plus d’un système social coûteux et inefficace qui nous a doté d’une dette préoccupante et d’une économie au dynamisme mou, on se retrouve avec un FN présent au second tour d’élections présidentielles, avec 30% environ des votants qui veulent une dictature (20% FN +5% LCR +5% LO), on se remet en question avant de donner des leçons. Au lieu de celà, nous nous sommes payé le luxe de dire NON à la constitution Européenne, qui était une occasion d’avoir une taille équivalente à celle des USA, et une structure politique qui pouvait rééquilibrer la vision Européenne du monde (un premier pas vers celà en tous cas), et on critique le système social des USA (et ce que je dis c’est que c’est dans le but de ne pas voir nos échecs). Bref, ce que je veux dire par cette phrase c’est que j’estime que la vanité n’est pas le moindre de nos défauts, à nous Français. Les Américains ont certainement beaucoup de défauts, mais ils ont une capacité de remise en question qui force le respect, et qui explique sûrement pourquoi ils restent les premiers malgré toutes leurs erreurs.

                                                        « Alors, oui les USA constituent la première économie mondiale, mais est-ce suffisant pour en faire un exemple à suivre ? ».

                                                        J’ai dit au contraire que ce n’était pas transposable en France. On peut juste constater que ça marche mieux chez eux pour une pauvreté comparable. C’est donc qu’il y a un problème chez nous. N’oublions pas que, face à nos besoins énormes, nous courrons après toute source d’argent, jusqu’à avoir des impôts non-déductibles (CSG ou RDS) ou calculés sur le chiffre d’affaire TTC (taxe professionnelle, si je ne m’abuse). Quand on a un tel besoin d’argent, alors oui, c’est peut-être bien un exemple à suivre. Mais si vous voulez dire que le bonheur ne se mesure pas à l’épaisseur du compte en banque, je suis tout à fait d’accord. Mais reconnaissez que ça y contribue pas mal.

                                                        On peut changer de pays si vous voulez. Quelqu’un sait-il où en est la pauvreté en Suède ? Est-on plus heureux avec un Etat qui intervient à tous les niveaux de la vie d’un individu ?


                                                      • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 16:21

                                                        Si vous partez sur les pays Scandinaves, efectivement ils ont moins de pauvrete et une forte imposition mais il serait naif de s’arreter la et de croire que forte imposition=faible chomage et faible pauvrete. Si ces pays sont socialistes et cherchent a reduire les inegalites sociales (chose qui est tres bien) il faut reconnaitre que dans ces pays, il n’y a pas d’indemnite de licenciement, que les charges patronales sont quasi-inexistantes, qu’il y a eu une forte volonte de reduire les depenses publiques avec des emplois fonctionnaires non-garantis a vie.

                                                        On notera aussi que l’immigration est tres limitee et concentree sur des pays de cultures proches.

                                                        Est-ce que les francais sont prets a ce que leur patron ne paie plus de charges patronales, est-ce que les fonctionnaires sont prets a ne plus avoir leur emploi garanti a vie, est-ce que les francais sont pour ne plus favoriser l’immigration des pays arabes et d’afrique noire (je sais que certains sont d’accord)...C’est bien beau de pointer vers les pays « socialistes » du nord encore faudrait-il etre pret a adopter aussi les inconvenients qui viennent avec.


                                                      • Anthony Meilland Anthony Meilland 28 février 2007 16:34

                                                        Fred, l’anti-correlation entre pauvreté et taux d’imposition est tout de même importante.

                                                        Mon avant dernier article traite justement ce point :

                                                        Influence du taux d’imposition global sur les principaux indicateurs socio-économiques des membres de l’OCDE

                                                        Mais je suis d’accord avec vous pour dire qu’il ne s’agit pas du seul élement permettant d’expliquer les différences de taux de pauvreté entre les différents pays riches.


                                                      • Fred (---.---.155.75) 28 février 2007 17:02

                                                        Je n’ai pas dis qu’il n’y avait pas de correlation, j’ai dis simplement que resumer la pauvrete a l’imposition serait naif.

                                                        J’avoue bien aime les systemes Scandinaves mais je ne suis pas sur que les gens qui se declarent socialistes en France seraient prets a adopter les systemes de ces pays car meme si les resultats sont interessants, il est evident que certaines choses seraient tres dures a accepter a commencer par le fait que le patron ne paie pas de charges patronales ou a la disparition des aides sociales apres deux refus d’emplois ou de formation.


                                                      • nisco (---.---.242.174) 1er mars 2007 09:46

                                                        « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf »

                                                        C’est drôle comment on peut interpréter différemment une même fable... Car ce que je disais en substance c’est bien qu’il n’est pas nécessaire de chercher à tous être boeufs dans ce bas-monde et que des grenouilles en pleines formes valent bien mieux que des boeufs moribonds !

                                                        « un système social coûteux et inefficace »

                                                        Inefficace, inefficace, est-ce en comparaison au système américain ? 45 millions d’américain exclus du système de santé mis en place est vraiment une réussite ?`Ou bien est-ce le fameux « trou de la sécu » qui te fais dire ça ? Peut-on le comparer au « trou de l’armée » jamais évoqué et qui coute qq million d’€ par an... Pourquoi un Etat ne pourrait pas se « payer le luxe » de s’offrir un système de santé qui ne soit pas RENTABLE ? En quoi la santé doit-elle s’auto-financer alors qu’il s’agit bien d’un droit de l’homme ? Parle-t-on du « trou de la justice » ? Combien coute le système judiciaire français au fait ? Et le « trou de l’éducation nationale » ?

                                                        « dette préoccupante »

                                                        En grand spécialiste des USA tu doit bien savoir qu’il s’agit bien du pays ayant la plus grosse dette extérieure du monde. S’il y a bien une dette nationale préoccupante c’est pas en France... Et pour la petite histoire, comme on parle de dette, l’Etat américain paye chaque année plus de 2 millions de dollars pour éponger les dettes des américains les plus sur-endettés. Ce même système a créé en Suisse une nouveauté (les suisses sont très fans du système américain) : la tranche d’âge la plus touchée par les faillites personnelles est celle de 15 à 25 ans. Ca ne s’invente pas. Le surendettement est certainement un problème, le voir franco-français est vraiment digne du plus grand aveuglement, ou est-ce volontairement de la désinformation ?

                                                        « payé le luxe de dire NON à la constitution Européenne, qui était une occasion d’avoir une taille équivalente à celle des USA, et une structure politique qui pouvait rééquilibrer la vision Européenne du monde (un premier pas vers celà en tous cas), et on critique le système social des USA »

                                                        Je ne vais pas m’attarder sur le TPE mais je vais juste vous faire part d’une anecdote : j’ai un ami qui passe le bac science-éco et qui a eu un cours en sciences économiques ET sociales sur le TPE. Une fois le volet économique bouclé par le prof, celui-ci de s’excuser platement auprès des élèves en disant « pour le volet social il n’y a vraiment rien à dire dans ce TPE, nous traiterons pour cela d’autres sujets relatifs aux aspects sociaux mais pas dans le TPE ». Si notre génération a pu se faire berner par le déficit d’informations, la prochaine génération sera bien au courant de tous les sacrifices que sont prêts à faire les politiques pour nous « vendre » un système qui ne vise que la croissance économique et en aucun cas la croissance de la qualité de la vie du plus grand nombre. Il suffirait selon eux de faire confiance à « la main invisible » pour la redistribution des richesses et l’amélioration du niveau de vie de l’ensemble. « Il suffit de créer son entreprise que diable ! »... smiley smiley

                                                        « mais ils ont une capacité de remise en question qui force le respect »

                                                        Ha bon ?! Des exemples, j’ai du mal à y croire tellement leur arrogance dépasse de mille lieux celle des français...

                                                        « On peut juste constater que ça marche mieux chez eux pour une pauvreté comparable. »

                                                        C’est insulter l’auteur de l’article pour son article et surtout pour toutes ses interventions qu’il y a ajouté pour expliquer, chiffres à l’appui, en quoi cette pauvreté n’était pas comparable, ni dans l’absolu, ni relativement, ni même concernant son évolution. Je t’invite donc à relire l’article, ses sources et les interventions qui ont suivi.

                                                        « Mais si vous voulez dire que le bonheur ne se mesure pas à l’épaisseur du compte en banque, je suis tout à fait d’accord. »

                                                        Il aurait fallut, pour être plus proche de la réalité dire :

                                                        « Mais si vous voulez dire que le bonheur d’une société ne se mesure pas à l’épaisseur des comptes en banques des plus riches et de moins en moins nombreux membres de cette société, je suis tout à fait d’accord. »

                                                        « Est-on plus heureux avec un Etat qui intervient à tous les niveaux de la vie d’un individu ? »

                                                        Détourner l’idée de l’Etat providence qui se charge de la redistribution des richesses dans le but d’assurer un niveau de vie décent à l’ensemble de la société pour sous-entendre qu’il « intervient à TOUS les niveaux de la vie d’un individu » c’est faire preuve à nouveau de mauvaise foi ou d’une volonté de désinformation. C’est vraiment très réducteur. smiley


                                                      • (---.---.1.1) 1er mars 2007 13:44

                                                        « un système social coûteux et inefficace »
                                                        - Des SDF à profusion, augmentation de la fréquentation aux Restos du coeur, augmentation des RMistes, smicardisation de la société, des émeutes (échec de l’achat de la « paix sociale »), pour une part des prélèvements obligatoire dans le PIB inférieur de seulement 7% à celui de la Suède, c’est ce que j’appelle être inefficace
                                                        - 1200 Mds de dette publique, 66% du PIB, 400-800 Mds d’engagement de retraites jusqu’en 2050, 5 Ms de fonctionnaires (voir ci-dessus), c’est ce que j’appelle être coûteux.

                                                        « dette préoccupante ».

                                                        D’abord, j’aimerais que l’on cesse les phrases du genre « En grand spécialiste des USA ». Mon propos et de sortir de notre crise, pas de sublimer un modèle. Ensuite, les USA ont un niveau d’imposition assez bas, ce qui leur permet de rattraper ce retard, à peu près quand ils veulent. C’est le même cas pour le Japon. En France, nous n’avons plus de marge de manoeuvre.

                                                        C’est du moins ce que dit le rapport Pébereau (disponible sur Internet)

                                                        Il dit aussi que la dette est une dette de fonctionnement et non d’investissement. Autrement dit, elle ne prépare même pas l’avenir. Voilà en quoi notre dette en préoccupante.

                                                        Mais pour une idée précise de ce qui peut se passer, voir le livre de P.Jaffré « Le jour où la France a fait faillite »

                                                        Traité de constitution.

                                                        Refuser de faire une Europe politique sous prétexte qu’il n’y a pas de volet social (est ce à une constitution de traiter de celà ?) ou que le traité est jugé « libéral » (même interrogation), c’est s’offrir un « luxe ». Car une fois l’Europe politique créée, vous avez la possibilité d’influer sur quelque chose qui existe, et non sur du vide comme aujourd’hui. C’est croire que l’Europe va suivre la France parce qu’elle a dit NON, c’est sur-évaluer l’influence qu’à la France en Europe et même dans le monde, c’est perpétuer une Europe économique seulement, bref, c’est de la vanité pure et simple et c’est obtenir l’effet inverse de ce que les partisans du NON ont voulu. Le NON à fait sabrer le champagne à la Maison Blanche, demandez vous pourquoi.

                                                        Capacité de remise en cause.

                                                        Juste un exemple récent : ils sont capables de reconnaître que la politique conduite en Irak est une catastrophe en beaucoup moins de temps qu’il ne nous faut pour seulement « évoquer » la guerre d’Algérie, parler des atrocités qui y ont été commises par l’armée Française. Pas mieux en face, puisque le FLN n’a toujours pas reconnu celles qu’il a lui commises, y compris sur sa propre population (du moins il me semble).

                                                        Pauvreté comparable.

                                                        Voir ici : http://www.danielmartin.eu/Economie/Pauvrete-France-USA.htm

                                                        Etat providence.

                                                        C’est ce que j’ai compris qu’il se passait en Suède. La question reste posée.


                                                      • nisco (---.---.242.174) 1er mars 2007 14:26

                                                        Je remarque que, comme dans le lien que tu as donné, les comparaisons entre choses comparables ne sont pas légion, c’est le moins que l’on puisse dire. Je te demande qu’est-ce qui te fais dire que c’est inefficace et tu me sors des généralités basé sur aucun chiffre et surtout aucune comparaison avec les USA. Comparer avec la Suède ok, mais le présent fil traite de la comparaison France-USA ou je me trompe ?

                                                        Je met d’ailleurs au défi quiconque de comprendre le lien fourni par furax77 dans le message précédent. Les tableaux n’ont même pas de légendes pour les axes, c’est vraiment de l’approximation et du maniement de termes non maîtrisés...

                                                        « Mon propos et de sortir de notre crise, pas de sublimer un modèle »

                                                        Alors pourquoi parler de « première économie mondiale » ? N’est pas une sublimation ? S’il faut sortir de « notre » crises, la solution n’est PAS à chercher de l’autre côté de l’atlantique, du moins au nord de la mer des caraïbes.

                                                        « les USA ont un niveau d’imposition assez bas, ce qui leur permet de rattraper ce retard, »

                                                        Quel retard ? Excuse moi de ne pas suivre très bien la discussion.

                                                        « Il dit aussi que la dette est une dette de fonctionnement et non d’investissement. Autrement dit, elle ne prépare même pas l’avenir. Voilà en quoi notre dette en préoccupante. »

                                                        Et la dette américaine, est-elle d’investissement ? Si oui, dans quel domaine prometteur ?

                                                        « il n’y a pas de volet social (est ce à une constitution de traiter de cela ?) »

                                                        No comment.

                                                        « Car une fois l’Europe politique créée, vous avez la possibilité d’influer sur quelque chose qui existe »

                                                        As-tu bien saisi ce qu’est un CONSTITUTION ? En tout cas pas un texte qui est discuté à chaque réunion des membres... C’est en cela qu’il y avait un devoir moral de la France de s’opposer à la mise en place d’un tel texte fondateur qui mettait aux oubliettes toute considération sociale pour mettre en avant toutes les règles d’un libéralisme débridé.

                                                        « c’est perpétuer une Europe économique seulement »

                                                        Est-ce que le traité de Nice avait fait l’objet d’un référendum ? Est-ce que Maastrich (?) avait fait l’objet d’un référendum ? Il s’agit là des fondement de cette « europe économique seulement » qui a été imposé aux français et aux autres, sans alternative possible. De même que pour le TPE, les pays avaient le « droit » de faire un référendum sur le sujet mais aucune sortie n’avait été prévue en cas de refus... Est-ce cela la démocratie ?

                                                        Remise en cause :

                                                        Est-ce que les USA ont reconnus une quelconque responsabilité au Nicaragua, en Honduras, en Haïti, en Afghanistan (dans l’armement des talibans), en Irak (dans l’armement de Saddam), etc., etc. Tu as une mémoire des plus sélective...

                                                        Voilà mon cher Daniel, tu ne peux convaincre si facilement avec si peu d’éléments et surtout agencé si maladroitement. Le libéralisme à outrance montre chaque jour ses défauts et ses implications désastreuses, et il y en a toujours là pour le défendre mordicus, tels les défenseurs du communisme ébloui par une doctrine qui « sonne si juste »...

                                                        Nisco


                                                      • (---.---.1.1) 2 mars 2007 15:45

                                                        1) Qui est ce Daniel que vous mêlez à notre conversation ? sans vouloir vous paraphraser « Excuse moi de ne pas suivre très bien la discussion »

                                                        2) J’ai l’impression que nous commençons à avoir un dialogue de sourd. Je dis une chose, vous en comprenez une autre ou feignez de ne pas comprendre, ou vous détournez le sens des questions. On n’avance pas (comme souvent en France). De plus je sens que le ton monte et celui péremptoire de votre dernier message m’a sérieusement agacé. Je vous règle donc votre compte et je n’interviens plus.

                                                        a) D’abord, on recadre. Le propos n’est pas France vs USA, mais « pauvreté sévère aux USA ».

                                                        Ma réaction et mon propos sont alors de dire que certains Français aiment bien critiquer les USA comme ils aiment raconter des histoires Belges : pour se valoriser tout en cachant leurs propres défauts. Vous détournez celà en défense des USA ? Je veux seulement balayer devant ma porte avant de critiquer les autres. Visiblement, vous estimez que notre pas de porte est propre. Ce qui confirme que la capacité de remise en question n’est pas la première des qualités qui vient à l’esprit quand on pense à un Français. Ma démarche est celle de la remise en question.

                                                        Car nous sommes bien en état de crise en France.

                                                        b) Et là vous dites : « Je ne donne pas de chiffres »

                                                        Je ne vous vois pas vous-même utiliser beaucoup de chiffres dans vos « démonstrations », et je ne pensais pas qu’il fallait en avancer pour des faits aussi communément admis. Mais bon. Allons-y.
                                                        - Augmentation des repas aux Restos du Coeur : de +6,3%en 1 an ( http://www.restosducoeur.org ). (Pardonnez leur s’ils ne fournissent pas la tendance sur une feuille Excel. Leur ferez vous confiance quand même quand ils parlent d’augmentation constante ?)
                                                        - SMICardisation de la société : « 840 000 » en 1981, 2 450 000 aujourd’hui *
                                                        - RMIstes en augmentation : 396 000 en 1989, 1 266 000 en 2006 *
                                                        - Les SDF en augmentation : je n’ai pas les chiffres, mais contestez vous que ce soit le cas en pleine crise du logement ?

                                                        c) Quand je fournis des chiffres, vous ne les commentez pas. Que répondez vous à mon exemple de mère célibataire (pauvreté différée). Vous ne répondez pas sur du concrêt.

                                                        d) L’article ( http://www.danielmartin.eu/Economie/Pauvrete-France-USA.htm )

                                                        C’est sûr, ça demande un effort. Car là on change carément de catégorie : il est clair que cet article n’a pas été écrit par un « poireau ». Mais vous qui trouvez que mes réponses comportent « si peu d’éléments et surtout agencé si maladroitement », je suis étonné que vous trouviez cet article trop compliqué (peut-être à cause de l’axe des X ?). Vous vous prenez en plus pour un maître-étalon de l’intelligence : « Je met d’ailleurs au défi quiconque de comprendre le lien fourni par furax77 ». Autrement dit, « Si vous n’avez rien compris, c’est que c’est nul ». Un peu court comme argument.

                                                        e) Maintenant, un peu de sémantique.

                                                        « Alors pourquoi parler de »première économie mondiale«  ? N’est pas une sublimation ? » Votre obsession anti-américaine semble vous rendre stupide. Je parle de « première économie » comme on parle de « deuxième » ou de « troisième économie » : c’est un classement quoi. C’est curieux comme des expression simples deviennent rapidement détournées du sens donné par leurs émetteurs par des esprits qui se disent progressistes mais qui se révèlent fermés. Il faudrait que les gens comme vous (re)prennent l’habitude de prendre les mots dans leur sens premier et de faire avec les faits si ils veulent vraiment changer les choses.

                                                        f) La dette.

                                                        Votre « blonditude » vous ramollie la comprenette (même si le mot « retard » est mal choisi) : la dette des USA est moins préoccupante que la notre car ils ont un faible niveau d’imposition. Par conséquent, pour réduire leur dette, il leur suffit d’augmenter leurs prélèvements obligatoires. En France, nous n’avons plus de marge.

                                                        Je n’ai pas l’intention de vous expliquer le B-A-BA de la gestion d’un budget. Je vous renvois donc à la lecture du rapport Pébereau - http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/054004454/0000.pdf - que j’ai personnellement fait l’effort de lire. Il devrait en plus contenter votre « soif » « d’éléments agencé adroitement », avec tout plein de graphiques avec même « des légendes sur l’axe des X », et « le maniement de termes maîtrisés ».

                                                        AVERTISSEMENT : si la réalité de notre situation vous intéresse, je vous en recommande la lecture Si vous souhaitez rester avec vos illusions et vos certitudes, alors ne le lisez surtout pas.

                                                        g) Efficacité du social.

                                                        Il en est finalement question dans cet article, non ? Et si on veut parler d’efficacité de l’action sociale, pourquoi ne pas comparer avec un système comparable au notre (niveau de prélèvement très élevé et une forte intervention de l’Etat), c’est à dire avec la Suède ? C’est plus juste que de comparer avec les USA, non ?

                                                        Mais peut-être la comparaison vous gêne-t-elle ? Savez vous par exemple que la dette de la Suède est inférieur à la notre (51% du PIB *) ? Qu’elle a diminué de 21% entre 1995 et 2004 alors que chez nous elle augmentait dans le même temps de 10% * ? Que la part des charges partronales dans un salaire se monte à 34% en Suède contre 42% en France * ? Seraient-ils meilleurs gestionnaires ? A quoi celà est-il dû ?

                                                        Y a-t-il assez de chiffres pour commencer à vous faire douter ou est-ce sans espoir ?

                                                        J’ose espérer que vous avez assez d’éléments cette-fois-ci. S’ils sont « agencés maladroitement », je vous fais mes excuses, mais je ne suis pas un professionnel de l’analyse économique, et je n’ai pas tout mon temps pour réunir les informations nécessaires.

                                                        A un moment j’ai cru que nous allions avoir des échanges intéressants. Mais vous semblez engoncés dans une vision militante des choses, et pour cette raison, vous pensez que c’est aussi mon cas. En fait, je suis plutôt du genre « ni dieux, ni maître » si vous voyez ce que je veux dire. Encore une fois, j’essaye juste de me faire ma propre opinion avec les faits que je peux réunir. J’attends, de ce genre d’interventions des échanges qui m’apportent des connaissances, pour progresser et me faire une opinion « personnelle », et non pour perdre son temps dans querelles aussi stupides que vaniteuses dans lesquelles vous voulez nous entraîner.

                                                        Donc tant pis, et Adieu.

                                                        * source : Les bons chiffres pour ne pas votre Nul en 2007 - Jacques Marseille


                                                      • tagadatsointsoin tagadatsointsoin 2 mars 2007 22:53

                                                        @(IP:xxx.x27.1.1) le 2 mars 2007 à 15H45 vous au moins, vous êtes documentés.

                                                        Il y en a marre des gens qui s’imaginent encore que tout va bien en France et que, dans le cas contraire on a beaucoup de marge donc tout se passera bien. smiley


                                                      • furax77 (---.---.189.44) 2 mars 2007 23:20

                                                        Merci de votre soutien.

                                                        J’ai oublié de mettre mon pseudo surle post précédent : furax77


                                                      • olivier (---.---.20.123) 1er mars 2007 14:17

                                                        quelqu’un peut il expliquer pourquoi il y a plus de pauvres aux USA ? quelle politique intérieure en est la cause pour pas qu’on reproduise leurs erreurs ?


                                                        • tagadatsointsoin tagadatsointsoin 2 mars 2007 22:48

                                                          cet article montre bien que derriere la façade du capitalisme riche, se cache une pauvreté accrue. mais si on part de ce point, le capitalisme c’est « l’étirement des classes », alors on peut dire que le socialisme c’est « l’ecrasement (vers le bas) des classes » smiley

                                                          il est temps de trouver un nouveau systeme, qui proposerai « l’ecrasement des classes »...mais vers le haut.

                                                          P.S : ok, je frise gravement l’utopisme, mais je pense qu’il est temps d’aller au delà de ces deux systemes qui ont peu brillés par leur viabilité...


                                                          • Olivier (---.---.20.123) 8 mars 2007 12:11

                                                            quelle politique aux USA ces derniers temps a fait augmenter le nombre de pauvres ?


                                                            • Anthony Meilland Anthony Meilland 9 mars 2007 13:03

                                                              Je ne sais pas. Mais le rapport note que cette forte augmentation date de 2000, soit de l’année de l’élection de W. Bush.

                                                              Il faut certainement chercher les coupes faites dans les budgets sociaux sous son administration.


                                                            • tovara (---.---.149.181) 9 mars 2007 11:21

                                                              En dehors du problème de la grande pauvreté, un chiffre a attiré mon attention dans votre exposé : le revenu moyen (ou médian) aux USA est de grosso modo 45 000 euros par an, en France 25 000 euros par an soit quasiment la moitié ! c’est énorme ! autrement dit s’il y a sans doute en France moins de trés grande pauvreté (mais elle existe tout de même, il suffit de se rendre au bord du canal de l’Ourcq), en revanche les classes moyennes, la « colonne vertébrale » d’un pays développé, sont beaucoup moins riches en France qu’aux USA : c’est normal, avec les 35 heures et la plus grande redistribution des revenus, mais il faut bien voir qu’il s’agit là de 2 modèles de société différents, qui se défendent tous les deux et qui ont tous les deux leurs limites [non, les amis, je n’ai pas fait l’ENA, mais on dirait, hein ?]


                                                              • Anthony Meilland Anthony Meilland 9 mars 2007 12:52

                                                                Entièrement d’accord avec vous sur votre conclusion.

                                                                Ce sont 2 modèles différents avec leurs points forts et leurs points faibles. (par contre je ne pense pas que les 35h ont à voir avec le revenu médian en France qui est sensiblement le même que celui du RU qui n’ont pas de limitation du temps de travail)

                                                                Sur la comparaison des revenus médians US et Français, cela ne peut être fait directement pour plusieurs raison.

                                                                - le Taux de change. 1€=1.3$ environ. 46000$=35400€.

                                                                - En France, on donne le revenu disponible après imposition et aux USA, avant imposition. Il faut enlever entre 10 et 25% au revenu US. Il reste donc entre 31800€ et 26550€ au américain.

                                                                - Il faut ensuite prednre en compte le pouvoir d’achat et le niveau de vie et cela est très compliqué à mesurer. Selon les indices le pouvoir d’achat aux USA varie entre 100% et 150% du notre. Donc le revenu médian américain après imposition varie entre 26550€/an et 47700€/an contre 26500€ en France. C’est assez difficile de conclure sur ce point.

                                                                Mais l’article ne traitait que le problème de la très grande pauvreté.

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