Les assemblées générales ou le simulacre démocratique
Légitimité et démocratie ; voilà des mots chers aux instigateurs des blocus qui touchent maintenant près d’une vingtaine de facultés à travers l’hexagone. Des actions musclées et radicales, qui paralysent durablement nombre de centres d’études, mais qui trouvent une légitimité, selon les « bloqueurs », par la tenue régulière d’ assemblées générales. Véritables clés de voûte des justifications de blocus, et plus largement, des diverses actions entreprises, les AG à elles seules supportent le bien-fondé du mouvement. Si dans la théorie, elles peuvent s’apparenter à d’authentiques forums démocratiques, elles ne sont dans la pratique qu’une parodie de la liberté d’expression. Explications.
Chaque faculté qui se respecte, se doit, en ces temps de fronde anti-Contrat première embauche (CPE), de tenir, à raison d’une à deux fois par semaine, son assemblée générale (AG). Ouvertes à tous les étudiants désireux de s’exprimer sur le CPE, mais aussi et surtout sur les actions à entreprendre (ou non) pour l’abroger, les AG constituent la légitimité tant revendiquée par les manifestants. C’est d’ailleurs à la suite de ces assemblées que sont décidées des actions aussi importantes que les blocages.
Petites AG entre amis
Pourtant, difficile ne pas s’étonner de la recevabilité de ces débats : comment parler d’une quelconque légitimité quand seuls 10 à 15 % des étudiants d’une université peuvent s’exprimer ? Car les assemblées générales se veulent effectivement ouvertes à tous, mais des contraintes matérielles s’opposent à cet idéal démocratique : un amphithéâtre, enceinte réquisitionnée pour la tenue des réunions, ne peut contenir à lui seul l’ensemble des étudiants de la faculté ( !). Face à ce constat évident, les bloqueurs ont la répartie facile : « Ce n’est pas de notre faute si les anti-blocus ne se déplacent pas pour se faire entendre, si on est les seuls à venir parler. » Certes, mais là encore, une interrogation subsiste : même si l’envie de venir crier leur exaspération du blocus venait à les démanger, où viendraient-ils l’exprimer ? Dans un amphi déjà plein comme un œuf ? Les faits sont là : une poignée d’individus décident pour la majorité.
Ce souci d’ordre représentatif, les bloqueurs en sont sans doute conscients ; pourtant, il ne semble pas réellement les déranger. Dernièrement, le référendum souhaité par le président de Paris-X Nanterre appelant l’ensemble des étudiants à se prononcer, démocratiquement et via bulletin secret, sur le blocus, a même été purement et simplement boycotté par les manifestants. Ce qui semblait être une volonté de démocratiser le mouvement, et de donner à chacun la possibilité de s’exprimer à son propos, a été purement et simplement démoli par les « bloqueurs ».
Une parodie démocratique
A ce souci évident de la représentation vient s’ajouter celui du contrôle des individus qui y participent. Les cartes d’étudiants, qui pourraient à elles seules limiter les intrusions extérieures, ne sont jamais examinées par les agents de sécurité. Une assemblée générale n’est plus la réunion de l’ensemble (ou d’une poignée, en tout cas) des étudiants de la faculté, mais un moulin, où chacun entre et sort à sa guise. Avec pareille situation, libre aux manifestants de modeler l’assemblée à leur guise. Et c’est effectivement le cas. Les assemblées ressemblent plus à un meeting pro-blocage, et anti-CPE, qu’à un forum démocratique.
Certes, l’opposition aux manifestants existe, mais elle est rendue très difficile et minoritaire par la composition des AG. Constituées dans leur grande majorité de partisans aux blocages, les assemblées générales sont des entreprises bien rôdées pour limiter les contestations, où les éventuels opposants sont volontiers écartés. On parle démocratie, on annonce de la démocratie, mais on ne fait pas de démocratie. Aussi, lorsqu’un courageux intervenant antiblocage ose prendre la parole, il est conspué allégrement par l’ensemble de ses « camarades ». Parfois, les huées sont telles que le malheureux ne peut terminer convenablement son intervention. Un fait constaté lors de la dernière AG, tenue ce lundi sur le site Pierre Mendès France (Tolbiac), annexe qui dépend de l’Université Paris-I : alors qu’une participante exprimait sa profonde exaspération face au blocage du site, la foule s’est levée contre elle en scandant « Dehors, dehors ! ». Face à la pression et au risque de débordement, elle s’est exécutée. Evènement que s’est empressé de reprendre la tribune, élue et censée être neutre : « Si chaque intervenant antiblocage n’a pas le courage n’assumer ses opinions, on ne peut rien faire ».
Des solutions simples
Les assemblées générales ne sont pas démocratiques, et affirmer le contraire relève sinon d’un mensonge éhonté, au moins d’une duperie. Les manifestants, et plus particulièrement les partisans des blocus, peuvent, et doivent affirmer leurs opinions, mais l’imposer à tous ne relève pas de la démocratie. En brandissant le bouclier des AG comme justification universelle, ils manipulent les foules : derrière ce simulacre démocratique, se cache en réalité un forum où convergent les mêmes opinions, les mêmes raisonnements, les mêmes idées, où des décisions importantes et contraignantes sont prises à main levée. La pensée unique, voilà ce qui semble satisfaire les manifestants. La liberté d’expression tant revendiquée n’est pas, ou trop peu, respectée. Pourtant, des solutions faciles à mettre en place existent (le référendum à bulletin secret, à l’échelle de chaque centre d’études concerné par le blocage), mais elles sont écartées par les « bloqueurs ». Auraient-ils oublié ce que signifie réellement le mot démocratie ?
169 réactions à cet article
-
Cet article est un tissu de mensonge. Tout le monde peut venir et prendre la parole aux AG, elles sont mille fois plus démocratique que le chacun pour soi à écouter les attaques libérales pleuvoir à la télé. La soi-disant « pensée unique » n’est pas dans les anti-CPE mais dans tous ces politiciens qui parlent de « réforme » lorsqu’il détruisent le code du travail, présente les « réformes » libérales comme « naturelles », « obligées », la flexibilité nécessaire pour la « compétivité » (de qui ?, des actionnaires du CAC40 ?), chez l’UMP qui a été désavouée 3 fois par la majorité des électeurs et continuent sa politique, chez les éditorialistes qui ont vomi sur la gauche du « non » au référendum et maintenant traitent les jeunes de manipulés...
Manifestation cet après-midi 14h place d’Italie, et samedi 14h Denfert-Rochereaux
-
C’est faux, le AG sont dans la grande majorité des cas complètement bloquée par l’Unef, les opposants sont bloqués voir violentés physiquement. Les témoignages sont à ce sujet innombrables et accablants.
Il n’y a aucune démocratie dans la très grande majorité des cas.
-
Puisque ces témoignages sont nombreux, merci de nous fournir une longue liste des ces témoignages. Histoire que nous puissions tous prendre conscience de la vérité
-
Ecoute les étudiants devant les portes closes(de force) des facs au lieu de restet enfermé dans ta tour d’ivoire !
Ce n’est pas en tenant un inadmissible et illégal piquet de grève que tu peus connaitre la réalité.
-
L’auteur de cet article a raison:le référendum à bulletin secret est un droit sacré,et ce droit devrait même être étendu à l’ensemble de la nation pour toutes les questions importantes. Quant à ceux qui le refusent et se réclament en même temps de la démocratie,ils ne sont que de minables imposteurs.
-
et en plus ils se disent citoyens. c’est scandaleux.
-
j’ai assisté à presque toute les assemblées générales de Tolbiac, et je n’y ai pas vu l’intolérance que tu évoque il est arrivé que certaines personnes soient huées mais c’est quand elles provoquaient l’assemblée, parfois en injuriant les grévistes, quand ces personnes étaient huées, le bureau et son président ont toujours tout de suite appellé au calme, et à chaque fois ont rappellé l’importance de la liberté d’expression. Bien souvent ces AG ont été le théatre d’une confrontation (au sens positif) des idées et ont permis un débat ou toutes les idées s’exprimaient. Sur le fond le procédé d’assemblé générale est je pense une bonne chose : il permet à tous de venir s’exprimer, tu dit avec raison que les amphi des facs n’ont pas la capacité d’acceullir tout les étudiants, mais on l’a vu dans certaines universités quand il n’y a pas assez de place on cherche ailleurs (stade de rugby à poitiers par exemple) et je n’ai jamais vu une assemblé générale ou un grand nombre d’étudiant n’avaient pas accès au vote. si il y a un grand nombre d’étudiants qui ne veulent pas la grève ou le blocage ils peuvent et ils doivent aller en assemblée générale pour s’exprimer, certain le font et c’est une très bonne chose mais ils ne sont pas nombreux. peut être que les étudiants contre le blocage, c’est à dire ceux qui sont prés à sacrifier 4 ou 5 heures de leur temps (ceux qui pensent que la reprise des cours vaut plus que ces 4 ou 5 heures) ne sont pas si nombreux que ça ...
-
Nobru, tu es, aveugle ou totalement naïf ou, ce qui me parait le plus probable, de mauvaise foi.
Il est clair qu’il n’y a pratiquement pas d’AG, libres d’accès, ou chacun sans être hué, (le B.A. BA démocratique) puisse s’exprimer, ou les votes se passent à bulletins secrets.
L’Unef n’a pas changé, ne changera pas : toujours aussi facho.
-
Oui, mais qui préside ces AG ? Seuls les pro blocus les dirigent.
-
Prenons un amphi moyen (300 places, 350 s’il est plein comme un oeuf).
Faisons une convocation voulue par ces groupuscules anti-CPE. Ces noyaux durs en tant qu’organisateurs, sont d’une centaine de personne (je parles des vraiments impliqués). Boom, 1/3 des voix. Ensuite, les sympathisant arrivent, 1/3 Le reste, les curieux indécis et « l’opposition ».
Facile d’avoir une majorité.
Ensuite, quelle est la légitimité de faire voter quelque chose d’illégal ? C’est démocratique ? Demander un droit de veto en face du parlement, c’est démocratique ? C’est du foutage de gueule ce mouvement. J’ai lu la presse européenne, elle se gausse de ce conservatisme alors que déjà la france est un modèle d’immibilisme.
-
Quelque soit le problème, bloquer une université est, pour un étudiant, d’un ridicule accablant. Comme si c’était une contrainte d’étudier. Bloquer une université n’a de conséquences néfastes que sur les étudiants. Je ne comprends vraiment pas comment on peut avoir une idée aussi débile ! Il y a d’autres moyens de protester.
-
Lesquelles ? Moi ça fait des années que je me mobilise pour que l’école et mon collège ait des moyens décents pour travailler... grêves (et contrairement aux idées reçues, TOUS les jours de grêves-et je ne m’en plain pas c’est normal- que j’ai faites depuis 6 ans ne m’ont pas été payées) manifs, etc. ON N’A JAMAIS ETE ECOUTE !!! et les conditions se dégradent. Donc toi qui parais si intélligent pour donner des leçons donne des idées pour que nos gouvernants (de gauche comme de droite)nous écoutent et fassent vivre une vraie démocratie. (je rappelle que le Non à la constitution, les retraite, la sécu, ... ont été rejetés par la population, surtout le premier, par REFERENDUM) En conclusion, avec leurs projets en force sans consultation, il ne font qu’ajouter de la colère aux citoyens. Ils ne viendront pas se plaindre si ça pète réellement un jour.
-
Peut être que oui, certains lycéens et étudiants en profitent car ils ne peuvent plus étudier. Mais c’est compréhensif : le système éducatif français est aberrant :
- au lycée, un programme à boucler absolument en vue du baccaléauréat, cela empêche les professeurs de montrer d’une certaine créativité dans leurs enseignements et immobilisent les élèves qui restent assis bêtement sur leurs chaises écrire mot pour mot ce que leur dicte leurs professeurs
- à l’université, les enseignements restent aussi je pense très théoriques C’est cela je pense qui fait peur aux étudiants : le monde de l’entreprise, on n’en entend pas parler au lycée et à la fac. Mais est-il valable ce monde de l’entreprise ? Les étudiants ont peur car ils ne le connaissent pas du tout et se font donc des préjugés dessus. Ils pensent que c’est qu’une machine à faire du profit. Mais peut être est-ce tout simplement la vérité. Le capitalisme est un système inhumain qui tue la valeur du travail. Tout ce qui se passe en ce moment me traumatise moi en tant qu’étudiante à cause car je suis partagée entre la compréhension que j’éprouve pour les anti CPE et l’abominable petite dictature que certains nous font subir. -
Vous êtes au service de Villepin monsieur le pseudo citoyen ? Que yahoo, société multinationale, donne la parole au camp du social ! Y en a marre de la pensée unique de journaliste soit disant « indépendants » au service de l’idéologie néolibérale à Yahoo commme ailleurs.
-
Et t’as internet ? Vas voir les néolibéraux en corée du Nord alors...
-
Bravo pour cet article.
Il reflète de manière précise ce qui se passe dans ces AG. Les mêmes épisodes se reproduisent dans d’autres facs à l’identique : Dijon (droit Lettre) dont je suis un témoin direct. Par le biais d’e group fiables, les témoignages sont similaire pour l’USVQ (Versailles Saint-Quentin, UPMF (Grenoble), Perpignan (fac fermée a cause de violences en sus), Bordeau (l’ensemble des universités Droit Lettres Sciences Humaines)...
Ce ne sont pas des racontars, c’est seulement l’expression de personnes désabusée devant une Unef parfaitement rodée politiquement qui pilotent des étudiants moutonnant sans que les associatifs indépendants puissent faire grand chose face au raz demarée médiatique toc unefien.
-
J’aimerais poser une question. J’ai conscience que l’Unef pilote tout ce mouvement mais j’aimerais réellement savoir dans quelle mesure elle est influencée par des partis politiques ? J’ai lu un article expliquant qu’elle est vraiment indépendante. Comment savoir ?
-
C’est pas bien complique : l’unef est composé deplusieurs tendances elles mêmes soutenuspar des partis ou courants de partis politiques.
La tendance actuelle, celle de juillard qui est un des leader des MJS, est soutenu par le courant de julien Dray. En son teps Cambadélis en fut président, Emmanuelli a tenté de mettre aussi la main dessus. Les plus radicaux (mais minoritaires) à l’unef sont pilotés par la branche LCR...Tousles leaders de l’Unef ont fait carrières au PS.
Pour plus de détails :
-
Merci pour les « petits branleurs » et « fermez la »... Ce que propose les gens contre le CPE !! Et bien devine : Une société moins basé sur le « chacun pour soi », des investissements « humain » et le réinvestissement des bénéfices dans les entreprises, des contrats équitables entre salariés et patronat... Il est évident que le CPE a pour but de rendre plus « compétitif » le marché de l’emploi. Concernant le débat, l’abscence de revendication commune des « pro-CPE » est une preuve flagrante de leur nombrilisme et individualisme qui correspond parfaitement à l’idéologie néo-libérale !
-
J’attend toujours de voir les propositions concrètes et réalisables pour réaliser pleinement l’utopie que vous défendez....depuis que la gauche et la droite existent, c’est toujours les mêmes paroles, mais quand il faut passer aux actes, c’est pas le même discours...
Faut prendre du viagra les mecs !(quoique, vous voulez pas enrichir pfizer j’oubliais...)
-
Mais alors fais to élire, compose ton gouvernement et gouverne ! Ca sera une grande première dans l’humanité ! Car si on avait du partager les richesse depuis plus de 2000 ans qu’un barbu nous a dit de le faire ne l’aurait-on pas déja fait ?
-
L’homme est par nature individualiste. C’est pourquoi il lui faut établir des lois et règles pour qu’il puisse vivre en société. La tendance actuelle est de « libérer » la société de toute contrainte, ce qui créera forcément un climat de « lois de la jungle » ou « loi du plus fort »... Comment pouvez vous accepter ça !
-
Il me font rire les gens qui pensent encore qu’il y a moyen de se faire entendre sans faire « chier » le monde. Ce sont les même qui croit que les cammioneurs ne doivent pas bloquer les routes, les cheminots doivent faire rouler les trains, les profs assurer l’acceuil des élèves... Dans une lutte, on lutte, on reste pas à rien faire !!!
-
Pour ceux qui ont des doutes sur la porté démocratique du mouvement, lisez les sondages anonymes et sans « pression » au sujet du CPE ...
-
On parle des blocages pas du CPE...Change et tu verras la gueule des sondages...
-
Je ne comprends pas qu’on puisse reprocher un manque de démocratie (encore faudrait il prouver la véracité de ces propos) aux étudiants alors que dans le cas où celà serait avéré ils ne feraient que reproduire à une échelle moindre ce que nos gouvernants appliquent sans vergogne depuis quelques années.
Vive le 49.3 des étudiants contre la masse de repris de justice de ce gouvernement bananier.
Et comme dit ma voisine qui écrit des chansons la fin (faim) justifie les moyens...
Messieurs les démagos je ne vous salue pas...
-
Pourla démagogie, va voir l’Unef, ils sont experts : demandentleur ou étaient passer leurs affiches de la rentrée 2005 ou il y avait marquer : « Etudier est un droit », c’est curieux, on les voit plus...
En outre explique moi ce qu’est le 49.3, j’ai pas compris, ya pas eu vote des fois ? Non t’es sur ? T’as lu la cnstituton ? T’as pas vu aue le gouvernement pouvait faire passer le CPE par voie réglementaire si vraiment il avait voulu passer plus vite, en force et sans débat ? Je te recommande de potasser la constitution et quelques manuels de droit constit sur les chapitres du 49.3, les ordonnances, ca voila...
-
Messieurs les démagos ? Farceur, va ! Vous savez quoi ? Vous êtes presque touchants, vous, les petits enfants gâtés. Si vous n’étiez pas agaçants à force de monopoliser les news et de bloquer les rues, on aurait presque envie de vous donner une petite tape sur l’épaule, avant de vous envoyer au lit avec une une tisane et un supo. Allez, avouez que vous vous amusez bien, non ? Car si vous n’avez rien d’autre à faire que d’aller manifester toute la journée, c’est que vous ne devez pas être si stressés que ça par la perspective du chômage.
Moi, j’aurais tendance à être contre le CPE aussi. Pourquoi ? Parce que j’ai 30 ans, que j’ai fait 6 ans d’études et que je suis toujours journaliste-pigiste. Chaque jour, si je ne trouve pas un papier à écrire, un sujet à proposer, je ne suis pas payée, c’est aussi simple que ça. Pas de contrat, pas de statut d’intermittent, pas d’argent de poche de papa-maman, pas de RMI, pas d’alloc. Si un contrat tel que le CPE existait pour moi, ce serait un tel soulagement que de pouvoir me jeter sur une telle opportunité.
Malheureusement, pour moi, c’est trop tard. Et je trouve que, si vous êtes tous aussi influençables, idéologues et bêtement passéistes, vieux avant l’âge (« je veux mes vacances, plus de temps libre et plus d’argent pour moins de travail, na ! »), alors en effet, vous ne méritez vraiment pas, mais alors pas du tout, qu’on se penche sur votre cas et que l’on vous propose des solutions. Devenez tous fonctionnaires, c’est pas ce qui manque dans ce charmant pays où, grâce à des gens dynamiques et audacieux comme vous, aucune réforme n’est devenue possible et où nous nous fossilisons gentiment. Après tout, avec tout ce que j’ai trimé, je n’ai pas grande envie de vous voir, vous, pauvres petits sur lesquels on s’apitoie, me passer devant.
Vous êtes anti-libéraux ? Bien, après tout, le système stalinien a largement fait ses preuves, tout le monde avait sa dose de patates. Mais alors, il faut laisser tomber la connexion Internet et les billets dégriffés sur LastMinute, les jolis portables sur lesquels vous envoyez des SMS à vos copains et votre Playstation.
Essayez de grandir un tout petit peu, de devenir un tout petit peu responsables, de réfléchir à ce que l’on vous propose, si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux. Car il est absolument înacceptable de voir une bande de gamins qui jouent aux grands sans une once de réflexion, bloquer un gouvernement de la sorte.
-
Le gouvernement ne peut pas faire passer un texte aussi controversé par le biais de la voie réglementaire.
Seul un texte de nature législative peut valider un tel projet. (article 34 de la Constitution)
Pour ce qui est des ordonnances (article 38) le gouvernement a déjà fait passer le C.N.E par ce biais là en plein mois d’août pour éviter toute manifestation de salariés...
-
Rien n’a changé... J’étais étudiante en 1974 à Aix-en Provence et déjà à cette époque, l’UNEF manipulait dans les amphi.,grâce à un simulacre de démocratie, les jeunes esprits épris de contestation...de tout. Les années ont passé et j’ai eu la chance de voyager dans le monde et de comparer quelque peu les pays. Le blocage de facs est à l’image de la société française...bloquée. La proposition de IP du 16 mars est intéressante : faisons un essai sur quelques mois et demandons au gouvernement une garantie de révision si cela ne marche pas mais laissons une chance aux jeunes de trouver du travail...car on sait que le CPE en créera.
-
Société bloquée vous dites. Cela fait plus d’une décennie qu’on nous dit que la société française est bloquée. Mais bloquée, pour qui, pour quoi ?! Il n’y a encore pas si longtemps, la croissance économique à elle seule devait assurer l’enrichissement de tous. Un Raymond Barre pouvait encore nous assurer doctement que la « sortie du tunnel » (de la crise) était en vue. Tout un monde politico-économique tiens désormais pour acquis, sans le clamer bien entendu, électorat oblige, la nécessaire inégalité des conditions économiques. En réalité, dans le train à grande vitesse de la libéralisation économique tous azimuts et sans parachute, des pans entiers de la société française sont passés , de la seconde classe à la troisième classe, tandis que ceux qui étaient déjà en première se sont encore enrichis, toujours plus ! ( et qu’on ne nous dise pas que la dernière réforme de la fiscalité favorisera les classes moyennes alors que les premiers bénéficiaires sont encore et toujours les « première classe » !) Si le CPE et le CNE crèeront des emplois, ce qui reste à prouver, ils ne demeureuront jamais qu’un épiphénomène propre à masquer un monde du travail (ne parlons plus de marché du travail sans arrêt l’homme se ne marchande pas !) pronfondément dégradé, où le rapport de forces a basculé largement en faveur des employeurs, meilleurs soutiens des politiciens qui nous gouvernent (aujourd’hui à droite mais hélas aussi du temps de la gauche, quand cette dernière était séduite (mais ne l’est-elle pas encore faute de s’assumer réellement à gauche) par l’idéologie néo-libérale. Ou la précarité organisée est l’un des moyens pour assurer une atomisation toujours plus poussée de la société au profit d’un populisme capitaliste qui n’a plus d’autre ressources pour mobiliser les « citoyens-consommateurs » que de créer un climat d’incertitude tel que toute préoccupation et revendications pour une société simplement plus humaine, où l’homme est la mesure des choses et non pas seulement une économie qui est à elle-même sa propre fin, finisse pas sembler incongru et impensable même, alors que la période que nous vivions n’est qu’un moment de l’histoire, un age de fer, comme un retour au dix-neuvième siècle, lequel bien entendu concerne d’ailleurs non pas seulement notre hexagone mais l’organisation économique actuelle du monde dont il faudra bien un jour revoir les tenants et aboutissants, faute de quoi nous devrons passer à terme par de graves crises écologiques. D’aucuns diront, entre CPE, CNE et écologie, aucun rapport ! Mais si justement, tout se tient. C’est de la démobilisation politique (en dehors des crises) entretenue par la précarité organisée, que nait la folle fuite en avant d’un capitalisme débridé, sans vergogne, qui enrichit une minorité et saccage notre belle planète, et aussi la vie de millions d’êtres humains sans ressources là-bas et immergés dans une pseudo-culture médiatique et éphémère qui fait le jeu des puissants, ici. Ce dernier mot a son air de lutte des classes mais je n’en vois pas d’autres. Le monde est très inégalitaire, c’est un fait. Il est vrai que chacun par son comportement, ses habitudes de consommation, contribue à la perpétuation du système, mais, comme aurait dit, feu M. Orwell, certains sont plus égaux que d’autres, devant leur responsabilité vis à vis de l’état du monde comme il va. Bref, la guerre économique fait rage, faisons en sorte qu’elle s’achève plus rapidement, non pas la victoire d’un camp sur l’autre — ce qui nous ramènerait au totalitarisme — mais par une remise en cause du système telle, qu’il n’y aura plus de raison qu’elle ait lieu. Continuons donc les luttes sociales mais en faisant l’effort intellectuel pour repenser le monde d’aujoud’hui. Et d’ailleurs il y a beaucoup d’ouvrages sur la question pour qui veut bien prendre un peu de son temps pour s’y plonger, entrapercevoir des alternatives ! Le capitalisme libéral n’est-il pas d’ailleurs au départ, lui aussi, une utopie (voir « Le grand bond en arrière » de Serge Halimi), qui s’est réalisée, et qui n’en finit pas de produire des effets, du plus mauvais effet !
-
Je voulais réagir à cet article mais tire_d’aile a déjà tout dit. 100% d’accord, du début à la fin.
-
Ah oui, ça pour un créer des emplois précaires, ça en créera ! Voulez vous finir comme dans les pays anglo-saxon ou la moitié (je n’ai pas les chiffres exactes) de la population doit cumuler deux emplois merdiques ou vivre sous le seuil de pauvreté pour qu’un infime minorité sans mette plein les poches ?
-
Ah ça ! tu as raison ! tu n’as pas les chiffres exacts !
D’ailleurs d’où les tiens tu ? de quelque discours de propagandistes d’extrême gauche ? les mêmes qui sont privilégiés parmi les privilégiés en étant fonctionnaire à Neuilly et qui n’exerce aucune responsabilité politique car non élus ? Ceux la même qui tirent tous les bénéfices des violences et des contestations mais qui ne concrétisent jamais leurs revendication et qui ne formulent jamais de contre proposition ? Ceux la aussi qui se récclament être les héritiers des pire régimes que l’humanité aient eu en son sein ?
-
réponse baclée démagogique et insultante chiffres publiés dans le monde qui n’est pas un journal d’extrème gauche il me semble........ allez instruit toi
-
Il n’est pas normal que les étudiants contre le blocage des fac, et qui décident d’aller normalement en cours, doivent aller se justifier de leur choix auprès d’une assemblée soi-disante générale dans un amphi plein à craquer de jeunes faussement idéalistes. Chaque année c’est la même chose, les anti-cpe d’un temps sont les anti-quelque chose d’autre l’année d’avant. Le résultat est toujours le même : des jeunes qu’on ne voit curieusement jamais le reste de l’année se permettent de bloquer l’entrée des facs, de venir perturber les cours, et tout cela en plus au nom de l’intérêt de l’ensemble des étudiants. Les AG ne sont qu’un exemple, la majorité des étudiants se voient bloquer leurs libertés par une minorité de jeunes en manque de citoyenneté, qui sont surtout bien content d’être dans une ambiance de grêve, loin des salles de cours...
-
Face à ce débat, je m’interroge sur le chahut organisé par les anti CEP face à la mise en place d’un vote à bulletin secrets par la Présidence de l’université de Rennes II...
Je tiens à rappeler à l’ensemble des lecteurs que « l’isoloir » est un principe fondamental pour éviter à l’électeur de subir une éventuelle pression (Droit administratif relatif aux élections en France). L’objectif est qu’il puisse donner son avis de manière la plus objective possible.
-
Le 49-3 est un monument parmi les très nombreuses dispositions anti-démocratiques dans la Constitution de la Ve République, qui pourrait d’ailleurs très bien convenir à une dictature moyen-orientale moyenne. Elle a d’ailleurs tendance à tourner à la république bananière. Et le fait que ce gouvernement au premier ministre jamais élu du peuple pouvait faire passer le CPE par voie règlementaire, soit sans délibération du parlement aucune, je vous laisse imaginer en quoi je trouve que ça convient ausi admirablement à la démocratie. Mais bon, monsieur Bernardo pense peut-être que la démocratie c’est mieux sans le peuple et sans ses représentants.
On votre pour un président et après on s’occupe plus de rien ; vu comment ça prend forme, j’ai dans l’idée que ce serait un fonctionnement génial...
Fishlord
-
Quand on veut faire la leçon ( de démocratie) aux autres il faut au minimum être rigoureux, ne pas mentir et avoir le respect des faits, quelque soient ses propres idées.
Le CPE a été discuté et voté au parlement normalement sans recours au 49/3 ; par contre la suite de la loi globale dont le CPE n’est qu’une partie, a elle, après le vote du CPE, effectivement bien été votée grace au 49/3.
Rappelant ces faits, je ne parle ni en faveur ni contre le CPE ! Mais on ne peut pas avoir un débat sérieux et constructif si on se contente d’assèner des approximations et si on ne respecte pas les faits ! Ne pas respecter les faits, c’est surtout ne pas respecter l’autre ni même soi-même ! A bon entendeur, salut !
-
Merci ! enfin.... C’est la première fois que je lis quelquechose de censé sur ces blocages.
Tout d’abord je dois dire que je ne suis ni pour, ni contre le CPE. Je pense que les 2 camps ont leurs arguments et seul l’expérimentation sera parlante ; le débat est trop politisé à mon goût.
Mais j’irais plus loin que l’article. Que les étudiants manifestent leur désaccord, c’est parfait. Ils auraient même tort de ne pas le faire. Mais priver les autres de leur liberté, c’est grave.
Je ne vois pas de quel droit un étudiant pourrait être privé d’accéder à ses cours même si une AG complète décidait une soit-disant « grève ». Il ne fait volontairement partie d’aucune association / syndicat / organisme ayant ce pouvoir sur lui !! Je suis totalement révolté et à sa place je ne reconnaitrais aucun droit à ce genre d’AG qui ne rime à rien, qu’elle soit constituée ou non de tous les étudiants !
L’UNEF s’insurge contre les débordements entre les bloquants et les bloqués en brandissant l’argument de la démocratie. Mais c’est le monde à l’envers. Ceux qui privent les autres de liberté se targuent de démocratie... c’est la meilleure.
Et j’applaudis des deux mains M. de Robien quand il dit que c’est inadmissible de bloquer des universités ou quand les CRS évacuent la Sorbonne.
Messirs les anti CPE soyez intelligents : dans certaines universités, les manifestants sensibilisent, distribuent des tracts, s’expliquent, discutent mais en aucun cas ils ne bloquent manu militari les gens qui ont envie de travailler.
La violence est le derniers recours des imbéciles.
-
Cet article d’Adrien est un tissu de mensonges, vraissemblablement issu de la propagande de l’UNI (syndicat de droite, fortement minoritaire).
Rappelons ce qu’est l’UNI :
- Une organisation étudiante proche de l’UMP, qui refuse de se considérer comme un « syndicat » (haine du syndicalisme).
- Créé à l’instigation de Jacques Foccart et du SAC.
- L’un de ses tracts en 88 : « Si tu es bolchevik, ne te casse pas la tête, on s’en chargera »
- Financé en sous-main par Reagan dans les années 80 (selon une commission d’enquête du sénat américain)
- A acueilli des jeunes militants d’extrême-droite dans ses rangs (avant que le FN ne crée son propre mouvement étuditant).
- Un autre tract de l’UNI : « Mon honneur s’appelle Fidélité », devise qui était aussi celle de la Waffen-SS.
- A qualifié les homosexuels de « déviants » lors de sa campagne contre le PaCS en 1999.
- Deux de ses militants ont écrits en 1992 des tracts antisémites.
- Son vice-président a écrit un article contre l’avortement en 1991.Précisons que les militants de l’UNI, parfois alliés à des militants d’extreme-droite, ont commis un certain nombre de dégradations et violences depuis le début du mouvement. Exemple, à Dijon, où des portes ont été fracassées en se servant de tables comme d’un bélier, et où des vitres ont été brisées, par des militants de l’UNI n’acceptant pas le blocus. Autre exemple, ce matin, à la fac de droit de Toulouse, une dizaine de membres de l’UNI ont vidé des étudiants qui appliquaient le blocus, les ont molesté, ont cassé des vitres et des chaises. J’apprend à l’instant que les antiblocusards organisent une contre-manifestation aujourd’hui à la meme heure que la manif principale, à Nantes : volonté délibérée d’affrontement.
Ce petit rappel étant fait, reprenons tous les points d’Adrien un par un.
« Pourtant, difficile ne pas s’étonner de la recevabilité de ces débats : comment parler d’une quelconque légitimité quand seuls 10 à 15 % des étudiants d’une université peuvent s’exprimer ? »
Premier mensonge d’Adrien.
Premièrement, tout le monde a le droit de venir à l’AG. En démocratie, les abstentionnistes ont toujours tort. Deuxièmement, l’AG de la fac de sciences de Nantes, hier, a aboutit au résultat suivant : 40% des etudiants du campus etaient presents, 1100 ont voté pour la reconduction du blocus, 600 contre.
En revanche, je vous signale que le président Chirac a passé le premier tour de l’election de 2002 avec seulement 5,5 millions de voix, sur un total de 40 millions d’electeurs inscrits. Donc si vous remettez en cause les AG, vous devez jouer le jeu antidémocratique jusqu’au bout et remettre en cause l’election de M. Chirac. C’est votre responsabilité d’extremiste, car personnellement, je reconnais la légitimité du président de la république.
« Car les assemblées générales se veulent effectivement ouvertes à tous, mais des contraintes matérielles s’opposent à cet idéal démocratique : un amphithéâtre, enceinte réquisitionnée pour la tenue des réunions, ne peut contenir à lui seul l’ensemble des étudiants de la faculté (!). »
Deuxième mensonge d’Adrien.
Premièrement, certains amphis peuvent accueillir pas loin de 1000 personnes. Deuxièmement, quand il n’y a pas assez de place, on fait ça dehors. A Poitiers, plusieurs milliers d’étudiants tiennent des AG au stade de rugby. A la fac de sciences de Nantes, pour la première AG, lundi, il y avait trop de monde et nous avons du nous rabattre sur une pelouse en pente, devant la BU.
A ce souci évident de la représentation vient s’ajouter celui du contrôle des individus qui y participent. Les cartes d’étudiants, qui pourraient à elles seules limiter les intrusions extérieures, ne sont jamais examinées par les agents de sécurité.
Troisième mensonge d’Adrien. La deuxième AG de la fac de sciences de Nantes, dont je parle plus haut, était très bien organisée, et on controlait les cartes d’etudiant à l’entree des amphis. Comme je l’ai dit plus haut, la première AG, lundi, s’est déroulée en extérieur (le mouvement n’etait pas encore tres organisé), mais j’y étais et je peux témoigner que l’immense majorité des participants étaient bien des étudiants de la fac de sciences. Il y avait bien quelques intrus, mais pas plus de quelques unités sur plusieurs centaines de personnes. De toute façon, la deuxième AG, celle avec les controles, s’est soldée sur une victoire encore plus nette des blocusards.
Constituées dans leur grande majorité de partisans aux blocages
Cette fois, Adrien ne ment pas, et pour cause : les étudiants sont massivement contre le CPE et pour les blocus ; il est donc normal que les AG refletent l’opinion generale. Avez-vous vu ce sondage, montrant que les moins de 25 ans soutiennent à 79% le mouvement étudiant ? http://permanent.nouvelobs.com/social/20060315.OBS0664.html
"les assemblées générales sont des entreprises bien rôdées pour limiter les contestations, où les éventuels opposants sont volontiers écartés. On parle démocratie, on annonce de la démocratie, mais on ne fait pas de démocratie. Aussi, lorsqu’un courageux intervenant antiblocage ose prendre la parole, il est conspué allégrement par l’ensemble de ses « camarades ».
Quatrième mensonge d’Adrien, qui commence à salement alourdir son passif. Les antiblocusards ont amplement la parole, sont rarement et peu sifflés, et peuvent voter ce qu’ils veulent, comme ça a été le cas de près de 600 étudiants à l’AG dont je parlais plus haut. Lundi, pour la première AG, les antiblocusards ont meme un peu plus parlé que les blocusards.
« Parfois, les huées sont telles que le malheureux ne peut terminer convenablement son intervention. Un fait constaté lors de la dernière AG, tenue ce lundi sur le site Pierre Mendès France (Tolbiac), annexe qui dépend de l’Université Paris-I : alors qu’une participante exprimait sa profonde exaspération face au blocage du site, la foule s’est levée contre elle en scandant « Dehors, dehors ! ». »
J’aimerais bien savoir ce qu’a dit cette personne pour mériter une telle opprobe. Si elle a insulté son monde, ça ne m’étonne pas. D’une manière générale, j’ai d’ailleurs remarqué une grande agressivité de la part d’une partie des antiblocusards (pas tous, c’est vrai).
-
Ton argumentaire est trés faible ! D’une part tu remontes à Mathusalem en citant des choses peut-être vraies qui qui sont hors sujet et hors contexte aujourd’hui.
Ensuite tu espère faire une observation générale en ne citant que les AG de Nantes auxquelles tu as assisté ;même si tu es honnête en te limitant aux AG que tu connais, tu ne peux pas en déduire que l’ensemble des AG se sont passées de la même façon ailleurs !
Donc ton raisonnement n’est pas probant, tu n’as pas réfuté l’argument de l’article, tu t’es contenté de dire , à Nantes l’AG a permis de dégager l’opinion de la majorité des étudiants.
-
« Donc ton raisonnement n’est pas probant, tu n’as pas réfuté l’argument de l’article, tu t’es contenté de dire , à Nantes l’AG a permis de dégager l’opinion de la majorité des étudiants. »
J’ai tout de meme dit qu’un sondage montrait que 79% des jeunes soutiennent le mouvement étudiant. Ce qui depasse le cadre de ma « petite » fac de Nantes. Si les pro-CPE sont débordés, c’est pour une raison assez simples : ils sont ultra-marginaux.
-
Ne confond pas être anti-CPE et être pour le blocus. Ce n’est pas parce que l’opinion est contre le CPE que les étudiants en veulent pas aller en cours.
Comme remarqué plus haut ton exemple de Nantes est loin d’être la rêgle. Si tu as un peu suivi les infos tu auras noté un certain nombre de débordements, personnellement je suis à Rennes et je dois dire que la situation est à la limite du cocasse : Un vote de l’ensemble des étudiants est prévu dans l’apres midi, mais au matin l’AG décide de ne pas proceder au vote et de reconduire le blocus pour une semaine...
Certes il y a des AG représentatives, mais aussi plusieurs exemples de grand n’importe quoi. Force est donc de constater que le fonctionnement des AG n’est fondamentalement pas très démocratique.
-
Encore un très beau message de l’opposition aux « blocages », si vous représentez vraiment la majorité, vous n’avez qu’à organiser de véritables contre-manifestations et montrer votre véritable force. Pour moi, c’est trop facile de dire que les étudiants grévistes sont minoritaires en s’appuyant sur la majorité « silencieuse ».
Certains étudiants se plaignent que les grévistes les empêchent de suivre les cours, je les comprend mais ce serait injuste aussi que certains prennent tout les risques pour défendre notre avenir pendant que d’autres suivent tranquillement les cours et qui seront les premiers à profiter des avantages de la lutte étudiante en cas de succés.
-
Facile a dire quand on sait que les manifs, collectifs, médiatisation, blocages sont assurés ou au moinspilotées, parune Unef à la solde du PS...
Ah !!!! Un détail : ya les élections CROUS la semaine prochaine. On parie combien que les étudiants vont voter Unef en pensant que le CPE pourra être retiré, alors que les CROUS n’ont rien a voir la dedans ? C’est un peu aussi pour cela qu’il n’y avait pas de manif en septembre début octobre sur le CNE, y’avait pas d’élections universitaires à cette époque, et la Cé n’avait pas ouvertement déclaréé la guerre à l’unef ouvertement sur la concurrence électorale...
Toutes vos manifs, grèves, blocages,...ne sont que le refletde l’escalade de surenchère entre l’Unef et la Cé pour les élections CROUS et CNESER : celui qui aura leplus de voix , aura aussi le plus de subventions en tant qu’organisation étudiante représentative.
-
Mais c’est juste qu’on en a marre tu crois que deux heures de transport chaque jour pour aller assister à une assemblée enfumée pendant 3h où les gens débattent sans nous laisser la parole c’est interressant. On a fait une semaine d’ag à parts égales maintenant les antibloqueurs ne viennent plus, y a toujours un truc qui va pas quand on a la majorité les bloqueurs reculent l’ag on nous fait attendre et puis pof des gars d’une autre fac arrive comme par magie. Maintenant faites votre mai 2006 et qu’on ne me parle plus de gentilles assemblées générales démocratiques.
Et je ne suis pas de l’uni ok ! Pas la peine de mettre tout le monde dans le même panier, si des gens ne veulent pas d’un blocage ça peut être pour d’autres raisons. J’ai fait toutes les manifs contre le cpe mais le blocage non.
-
a IP:xxx.x3.152.10) qui à préféré restez anonyme le 16 mars 2006
je ne suis plus un branleur depuis longtemps, je n’ai plus l’age ni le temps,je ne suis pas très vieux mais bon tout ça est relatif....
je pense que tes propos sont insultants mais surtout que tu manque cruellement d’expérience les cdd donnent droits au chomage d’ailleurs ce n’est pas le contrat qui ouvre ces droits mais le temps de cotisation. la fonction publique recrute de plus en plus de cdd et précaires (sauf dans certaines administrations régaliennes) je le sais j’ai travaillé 3 ans dans la fonction publique et sans contrat en plus... les stages de merde non payés, je ne vois pas ce que cela vient faire dans ton argumentaire, le cpe ne les empêchera pas. Si les droits à la formations existent ils sont souvent difficiles à mettre en place car chers.
Une réévaluation dans 6 à 9 mois, pourquoi pas mais tu dois savoir même si tu est jeune qu’une fois qu’une loi est votée elle est rarement abrogée. Il faudra plus de 6 à 9 mois pour évaluer correctement les cpe et sur quels principes ? les batailles de chiffres sur le cpe font déjà rage (et ne parlons même pas des chiffres du chomage qui changent selon qui les formulent : anpe commission européenne gouvernement ocde etc....)
Quand à la lobotomie des extrémistes je pourrait te renvoyer la pareille (car les désinformations sont de tous bords) mais je ne veux pas t’insulter.
Le TCE, qu’est ce que cela vient faire là ??? Une arète mal digérée ?? Quand au monts et merveilles, je n’ai entendus personne me les promettre, juste que constitionnaliser des politiques économiques revient à nier le principe de l’alternance démocratique (acte III et nombreuses références de l’Acte II aux annexes).
Vision féodale....... eh oui tu n’as certainement pas encore rencontrés de patrons qui font pression sur toi pour que tu multiplie les heures sup non payés dans l’espoir que ta période d’essai ou ton cdd soit reconduit, tu n’as pas non plus croisés celui qui n’apprécie pas que les cuisses de sa secrétaire soient cachées sous un pantalon, ni celui qui offre des cadeaux aux salariés qui épient leurs collègues.... et j’en passe. Certes ils ne sont pas tous comme cela, et la loi est faites pour nous protéger de ces mauvais agissements (si l’inspection du travail en avait les moyens), et non pour favoriser ces pratiques en instituant les CPE et CNE.
Quand à la démocratie dans les AG je ne me prononcerait pas je ne suis pas assez informé pour. Mais les tracts qui vont dans ton sens sont eux aussi imprimés par des organismes aussi récupérateur que l’UNEF, ne soit pas si naif.
Donc moi aussi je vais te proposer quelques choses : ne pense pas qu’à toi cela t’ouvrira d’autres horizons, aiguise ton esprit critique, diversifie et augmente tes sources d’information, et bosse que cela soit à l’université ou chez toi (on peut aussi en travaillant dur se former de solides compétences par la pratique et l’étude personnelle)
Pour infos je suis diplomé bac +5, j’ai enchainés les contrats précaires car beaucoup d’entreprises privées comme publiques préfèrent avoir un turn over d’employés dociles et subventionnés par des exonérations de charges que de constituer des équipes à efficaces à long terme. Le métier que j’exerce à présent dans ma société, je l’ai appris hors de mes études, en y passant tout mon temps. allez quitte internet et va bosser toi qui gueule pour ne pas dire grand chose en fait.
-
Cher ami,
face à votre réaction si profonde... si sérieuse... je me dois de vous répondre ! Sachez tout d’abord que si j’avais voulu vous insulter j’aurais commencé par vous tutoyer !
Mon petit - si petit- commentaire ne s’adressait pas à l’ensemble de la jeunesse française mais seulement aux petits « branleurs » (étudiants ou lycéens)que j’ai -comme vous- moi-même été...
Que les CDD ouvrent droit au chômage : nous le savions ! Mais pour combien de temps puisque vous êtes venus le préciser, seul compte le temps de cotisation ! Quant aux stages : vous avez raison, le cpe ne les empêchera pas mais je voulais justement mettre en évidence que son éventuel retrait ne les empêchera pas non plus !
Quant à vos observation sur la « vie des lois » : sachez que des milliers d’articles de lois sont abrogés tous les jours pour être remplacés par de nouveaux...Mais est-ce moins utopique de croire à un réexamen du texte dans 6 à 9 mois (voire un petit peu plus : élections obligent...) que de penser que le retrait d’un tel contrat servira l’intérêt général ?...
Je ne m’étendrai pas sur la lobotomie exercée par TOUS les extrémistes car c’est leur raison d’être (l’exemple du TCE se voulait illustrer que ces gens là ne font pas avancer les choses...) D’ailleurs votre commentaire « Quant au monts et merveilles, je n’ai entendu personne me les promettre, juste que constitutionaliser des politiques économiques revient à nier le principe de l’alternance démocratique (acte III et nombreuses références de l’Acte II aux annexes). » traduit une mauvaise compréhension des choses (j’entends déjà nombre d’extrémistes crier victoire !). Qu’est-ce qu’une constitution ? un programme politique ? Une loi organique ? NON, c’est un socle de valeurs communes placé tout en haut de la hiérarchie des normes. La reprise des traités existants (titre 2 et 3 (titre 3 qui reprenait les orientations déjà acceptés par les 15 de l’époque !)) était une évidence puisque cela était « l’existant ». Je vous rappelle au passage que le traité de Nice (et les précédents) occupe à l’heure actuelle -de par la place qui lui est réservée par NOTRE constitution,- une place supèrieure à nos lois nationales (article 55 quand tu nous tiens...) Mais là n’est pas le débat ! vous avez voulu étaler une science qui ne vous appartient pas. Mais juste pour votre gouverne : avez-vous entendu les extremistes (de gauche comme de droite) auxquels je faisais référence jamais vous parler du titre 1 c’est à dire de l’intégration dans le tce de la charte européenne des droits de l’homme qui reste dépourvue de valeur juridique contraignante depuis le non... Elle avait pour objet d’accorder un recours direct devant les juridiction européennes à 450 millions d’hommes et de femmes pour garantir leurs droits fondamentaux ! Et c’est à cela que les nonistes ont dit non plus qu’à autre choses (puisque le reste n’était que reprise de l’existant !)... voilà ce que j’appelle un bel exemple !...
Mais poursuivons ! La vision féodale est une parabole criante de vérité lorsqu’on écoute les jeunes manifestants qui reprennent tous, mots pour mots, les mêmes concepts stériles à propos d’un monde de l’emploi qu’ils ne connaissent pas ! pas plus que l’environnement économique actuel sur lequel d’ailleurs peu de gens veulent tire les conséquences. Bien sûr la vie de l’entreprise n’est pas rose bonbon et vous êtes justement un exemple qu’il faut s’adapter, que l’on ne peut plus promettre qu’il n’y aura jamais de changement, d’évolution et que ce qui nous attend s’appelle le « plein emploi ». C’est le monde d’aujourd’hui qui veut ça. Celui où les capitaux circulent entre les mains de millions d’actionnaires exigeant du rendement. Les activités se complexifient, se diversifient, les besoins de l’embauche changent, disparaissent, apparaissent... et donc nécessitent plus de flexibilité. Et en cela le cpe peut apporter une « ASSURANCE3, une répartition du risque financier que représente l’embauche (et donc la stimuler) dans des PME où la masse salariale représente plus de 70% du CA ! J’ajoute que le cpe contrairement à ce qui est dit partout n’est pas la négation du droit du travail car restent -ceux que tout le monde oublie- les prud’hommes !(et je vous invite à étudier les quelques arrêts déjà rendus sur le CNE...)
Mais peu m’importe ! j’en ai assez de vous répondre (ne le prenez surtout pas comme une insulte !). Mon billet initial était écrit sur un ton volontairement provocateur et vous avez pris la peine de répondre ce pourquoi je vous remercie...
Mais... ce n’était malheureusement pas la peine de vous donner tant de mal car vous n’avez toujours pas répondu à ma simple question :
QUE PROPOSEZ VOUS ?!
Et cette fois je signe : Gilles Guiraud
-
Cher ami,cher aromic, face à votre réaction si profonde... si sérieuse... je me dois de vous répondre ! Sachez tout d’abord que si j’avais voulu vous insulter j’aurais commencé par vous tutoyer !
Mon petit - si petit- commentaire ne s’adressait pas à l’ensemble de la jeunesse française mais seulement aux petits « branleurs » (étudiants ou lycéens)que j’ai -comme vous- moi-même été...
Que les CDD ouvrent droit au chômage : nous le savions ! Mais pour combien de temps puisque vous êtes venus le préciser, seul compte le temps de cotisation ! Quant aux stages : vous avez raison, le cpe ne les empêchera pas mais je voulais justement mettre en évidence que son éventuel retrait ne les empêchera pas non plus !
Quant à vos observation sur la « vie des lois » : sachez que des milliers d’articles de lois sont abrogés tous les jours pour être remplacés par de nouveaux...Mais est-ce moins utopique de croire à un réexamen du texte dans 6 à 9 mois (voire un petit peu plus : élections obligent...) que de penser que le retrait d’un tel contrat servira l’intérêt général ?...
Je ne m’étendrai pas sur la lobotomie exercée par TOUS les extrémistes car c’est leur raison d’être (l’exemple du TCE se voulait illustrer que ces gens là ne font pas avancer les choses...) D’ailleurs votre commentaire « Quant au monts et merveilles, je n’ai entendu personne me les promettre, juste que constitutionaliser des politiques économiques revient à nier le principe de l’alternance démocratique (acte III et nombreuses références de l’Acte II aux annexes). » traduit une mauvaise compréhension des choses (j’entends déjà nombre d’extrémistes crier victoire !). Qu’est-ce qu’une constitution ? un programme politique ? Une loi organique ? NON, c’est un socle de valeurs communes placé tout en haut de la hiérarchie des normes. La reprise des traités existants (titre 2 et 3 (titre 3 qui reprenait les orientations déjà acceptés par les 15 de l’époque !)) était une évidence puisque cela était « l’existant ». Je vous rappelle au passage que le traité de Nice (et les précédents) occupe à l’heure actuelle -de par la place qui lui est réservée par NOTRE constitution,- une place supèrieure à nos lois nationales (article 55 quand tu nous tiens...) Mais là n’est pas le débat ! vous avez voulu étaler une science qui ne vous appartient pas. Mais juste pour votre gouverne : avez-vous entendu les extremistes (de gauche comme de droite) auxquels je faisais référence jamais vous parler du titre 1 c’est à dire de l’intégration dans le tce de la charte européenne des droits de l’homme qui reste dépourvue de valeur juridique contraignante depuis le non... Elle avait pour objet d’accorder un recours direct devant les juridiction européennes à 450 millions d’hommes et de femmes pour garantir leurs droits fondamentaux ! Et c’est à cela que les nonistes ont dit non plus qu’à autre choses (puisque le reste n’était que reprise de l’existant !)... voilà ce que j’appelle un bel exemple !...
Mais poursuivons ! La vision féodale est une parabole criante de vérité lorsqu’on écoute les jeunes manifestants qui reprennent tous, mots pour mots, les mêmes concepts stériles à propos d’un monde de l’emploi qu’ils ne connaissent pas ! pas plus que l’environnement économique actuel sur lequel d’ailleurs peu de gens veulent tire les conséquences. Bien sûr la vie de l’entreprise n’est pas rose bonbon et vous êtes justement un exemple qu’il faut s’adapter, que l’on ne peut plus promettre qu’il n’y aura jamais de changement, d’évolution et que ce qui nous attend s’appelle le « plein emploi ». C’est le monde d’aujourd’hui qui veut ça. Celui où les capitaux circulent entre les mains de millions d’actionnaires exigeant du rendement. Les activités se complexifient, se diversifient, les besoins de l’embauche changent, disparaissent, apparaissent... et donc nécessitent plus de flexibilité. Et en cela le cpe peut apporter une « ASSURANCE3, une répartition du risque financier que représente l’embauche (et donc la stimuler) dans des PME où la masse salariale représente plus de 70% du CA ! J’ajoute que le cpe contrairement à ce qui est dit partout n’est pas la négation du droit du travail car restent -ceux que tout le monde oublie- les prud’hommes !(et je vous invite à étudier les quelques arrêts déjà rendus sur le CNE...)
Mais peu m’importe ! j’en ai assez de vous répondre (ne le prenez surtout pas comme une insulte !). Mon billet initial était écrit sur un ton volontairement provocateur et vous avez pris la peine de répondre ce pourquoi je vous remercie...
Mais... ce n’était malheureusement pas la peine de vous donner tant de mal car vous n’avez toujours pas répondu à ma simple question :
QUE PROPOSEZ VOUS ?!
Et cette fois je signe : Gilles Guiraud
-
Un petit passage m’a permis de voir votre réponse, il y aurait beaucoup à debattre, et je n’ai pas réellement envie ce soir (ma vrai vie m’appelle). j’ai pris plaisir à lire un argumentaire plus posé, vous n’écartez donc pas mes critiques. Je suis patron et je trouve que les conditions (licenciements sans motifs pendant deux ans) n’ont rien à voir avec le problème du risque financier, qui est une réalité (70 % du CA, cela dépend de l’entreprise, on ne peut avancer un tel chiffre en général, cela n’a aucun fondement). Quand au traité de Nice, il n’a reçu aucun avis ni aval populaire, et si notre président a voulu le référendum (même si cela est très symblique en fait), c’est que le passage à une constitution est un acte fondateur d’un état, je n’ai pas voté pour le traité de Nice mais pour le TCE avec l’avis favorable ou non qui est le mien, je me suis exprimé sur un texte en 3 actes plus annexe, d’ailleurs pourquoi beaucoup de politiques de tous pays refuse de soumettre seulement l’acte I qui à mon sens fait figure de constitution et non de règlementation, à contrario des deux autres. Il n’y avait d’ailleurs pas que des extrémistes dans les deux camps et j’ai pu trouver dans ces deux camps des discussions sensées et argumentées (ou l’on parlait du si court Acte I et de son intéret). Je n’ai jamais essayé d’étaler une science qui n’appartient ni à vous ni à moi, mais mon point de vue dans l’état de mes connaissances (personne n’est parfait et je n’avais l’intention de faire un cours), d’ailleurs votre argumentaire me montre que vous avez de bonne connaissances en ce domaine, mais que le traitement politique de ces questions reste discutable. Mais tout cela sombre dans la politique générale alors que le billet parle plus précisément des assemblées générales sur lesquelles j’étais venu m’informer, je ne poursuivrai donc pas plus. Je ne suis pas politicien mais à vous qui m’avez l’air si convaincu de votre point de vue je dirais que les choses ont toujours été mouvantes et instables et que se n’est pas simplement en accompagnement le mouvement que nos société se sont construites et heureusement car certains mouvements historiques ont été désastreux. Je ne vous proposerai donc rien ici, cela n’est pas le lieu et je pense au vu du ton résolu et légèrement condescendant que vous avez que cela ne servirai à rien. Au plaisir
-
Qui ne pourrait apprécier le ton modéré de ton exposé si ce n’est qu’une sorte de revenchard « neo-coco » ? On en revient toujours au bon vieux système du centralisme democratique (la base n°1 n’est pas d’accord, la base n°2 n’est pas d’accord,... la base n°3 n’est toujours pas d’accord...etc...donc le projet est adopté à l’unanimité). Je préfère mourir libre, plutôt que dans les mines de sel ou autres goulags sans qu’il ne soit prononcé de sentence en aucune sorte...
-
Bravo pour cet article. Je suis pour ma part un ancien étudiant, devenu enseignant à l’université. J’ai donc connu les grèves et AG des deux côtés. Je me souviens notamment du conflit de 1995 à l’université Toulouse le Mirail. Les AG étaient tenues par divers gropuscules d’extrême gauche dont la plupart n’avaient aucun lien direct avec la fac (la moyenne d’âge des dirigeants du comité de lutte était supérieure à 35 ans). La parole était systématiquement confisquée par les membres du comité de lutte, les opposant n’avaient concrètement pas voix au chapitre puisque le micro ne leur était jamais tendu. Une fois seulement, l’un d’entre nous a pu se faire entendre, en fin d’AG, alors que le mouvement pourrissait depuis plusieurs semaines et exaspérait les étudiants non grévistes. Le contenu de son discours n’a pas plu, évidemment, et l’opposant s’est retrouvé roué de coup par les démocrates du comité de lutte... Je ne parle même pas du comptage des voix dans un amphi bondé et surchauffé où nous devions rester des heures à écouter des discours sur la Révolution prolétarienne avant d’avoir le droit de voter. Comme vous, nous ne pouvions bien entendu voter qu’à main levée, et les voix étaient décomptées par un membre du comité de lutte. Etait-ce parce que nous étions dans une fac de lettres ? Toujours est-il que le décompte des voix était pour le moins approximatif : l’étudiante de 35 ans qui comptait les voix parvenait toujours à des résultats qui l’arrangeaient, même en janvier 96, alors qu’après deux mois de grève une écrasante majorité des étudiants voulait se prononcer pour la reprise des cours. A l’époque, nous n’avions pas Internet et nous étions donc totalement désorganisés face aux groupes trotskistes qui contrôlaient le mouvement. Je suis heureux de voir qu’aujourd’hui les nouvelles technologies vous donnent d’authentiques moyens de résistance. Bon courage !
-
Et ben en voilà un qui est tombé droit dans le panneau...
Les arguments cités par l’auteur de l’article ne VIENNENT PAS de l’UNI. On les retrouvesur les e group et forums d’organisations comme la FAGE, PDE, UNEDESEP, BNEI...qui sont les fédérations d’associations, BDE , amicales et corpos d’étudiants.
Explique moi pourquoi on retrouve les mêmes manières de procéder de la part de cette « démocratie » Europe del’Est revival dans beaucoup de fac ? Pourquoi ce sont les mêmes techniques d’Agit-prop qui sont employées quasi partout sauf a quelques exception (Poitiers par ex, et encore c’est plus difficile de contrôler si la personen est effectivement étudiante... n’importe qui peut rentrer !)Pourquoi l’Unef boycotte les votes à bulletins secrets et isoloirs ? Pourquoi quand une étudiante a voulu se rendre a un examen de DESS à Dijon elle s’est vue interdire l’accés par des skins/punks imbibés ?
Franchement arrêter de décrédibiliser le mouvement anti CPE par des blocages tout ce qu’il y a de plus débile et totalitaires...
-
à la limite que les ag soient démocratiques ou pas, on s’en fout. bloquer une fac est illégale même si une majorité des étudiants est pour. pourquoi interdire à des gens de travailler ? à la prochaine greve de la sncf, les cheminots peuvent tres bien bloquer les gares alors ! il est triste de voir que des gens qui se plaignent du manque de dialogue et d’ouverture du gouvernement se comporte en fachiste. la greve est un droit, pas une obligation.
et pour ne pas que les etudiants manifestants se comportent en representants uniques de la jeunesse, il faudrait organiser un referendum aupres de tous les moins de 25 ans sur le cpe. tous les jeunes ne sont pas étudiants et certains pensent d’abord à trouver un travail avant de s’occuper de son contrat.
-
Je suis l’auteur de l’article.
Tout d’abord, merci pour l’ensemble des réactions. Je voulais à travers ce texte susciter le débat, démocratiquement, et c’est réussi.
J’aimerais simplement revenir sur certaines déclarations me concernant :
Je ne suis membre d’aucun syndicat, je n’ai aucune affinité particulière pour l’UNI. Je n’ai d’ailleurs pas voté pour eux lors des dernières élections à Paris-I.
Mon article est véridique. Tout ce que je raconte est fondé sur ma propre expérience, sur ce que j’ai pu constater lors de différentes AG (site de Tolbiac). Concernant la tenue des autres assemblées générales ailleurs en France, j’ai consulté mes relations pour savoir si les modalités étaient similaires partout. Ainsi, j’ai obtenu confirmation de mes dires pour les sites de Bordeaux, Nanterre, Paris III, Paris VII, Toulouse-Le Mirail.
Je ne déplore pas le fait qu’il existe une opposition au CPE. Je déplore simplement les actions entreprises pour lutter. Je rappelle au passage que la mesure est certes passée en 49.3 à l’Assemblée (c’est critiquable), mais elle n’en demeure pas moins approuvée par le Sénat.
Sur ce, bon courage à tous, continuez à vous faire entendre sur ce que vous estimez juste, mais respectez la liberté de chacun.
-
Ah oui c’est vrai...excuse nous... C’est vrai le CPE a été adopté par le Sénat... Ah oui là çà change tout... Vraiment...
Au fait... C’est qui élit les sénateurs...
Des grands électeurs qui représentent très majoritairement les communes rulales c’est à dire les communes de droite...
Non seulement ton argumentation est petite et pitoyable .... Mais elle ne fait que renforcer le caractère anti démocratique puisque se sont des pecnos qui ont fait passé le CPE...
PS : preuve que le Sénat n’est pas démocratique : il n’a jamais connu une seule alternance politique depuis sa création... Son seul objectif étant de pourrir le travail de la Gauche lorsque cette dernière arrive démocatiquement au pouvoir...
-
Il me semble que sous De Gaulle, le Sénat était dans l’opposition ! Alain Poher et son prédécesseur n’étaient pas de droite, mais centristes et alliés à la gauche non-communiste (voire anti-communiste comme Guy Mollet...) Révisez votre histoire de France !!!
-
Personnellement, je suis contre le blocage des facs par une minorité fanatique d’extrème gauche et de lycéens fauteurs de troubles : que les « grévistes » sèchent les cours, MAIS qu’ils laissent ceux qui veulent bosser en paix !!! Capice ? De toute manière le CPE est mort,tout comme le TCE, tué par une gauche autiste, arrogante et sûre d’elle...
-
J’ai écrit que le Sénat n’avait jamais connu d’alternance politique... ce qui implique que la gauche n’y a jamais été majoritaire...
Le fait que le centre-droit ait pu être en conflit avec la droite gauliste ne vient nullement remettre en cause en cause le principe d’une alternance... Le Sénat est et restera toujours une assemblée de droite...
CONCLUSION : Lis les commentaires correctement avant de soutenir des affirmations totalement à côté de la plaque...
Bécile...
-
bien bien bien...Apparement vous comptez regler le débat démocratique ici en vous insultant...C’est merveilleux.Donc les dizaines de milliers de personnes qui chaques jours se bougent pour lutter contre le C.P.E. sont les pauvres victimes de l’horrible unef et de ses collègues militants d’extreme gauche. Je ne m’étais pas encore rendu compte que la france était livrée aux anarchistes et autres communistes.BBBRRRRRRRRR...que l’on soit pour ou contre le cpe peu importe mais s’il vous plait, évitez les discours tel que on nous prend en otage !(je n’ai pour l’instant vue personne avec un flingue sur la tempe)ou les A.G. c’est la démocratie : va t’en ouvrir ta gueule quand une majorité de gens s’oppose à toi.Merci d’avance et bravo à tous ceux qui évitent la démagogie, prennent le temps d’expliquer les choses, n’insultent pas leurs adversaires et évitent les phrases toute faites« le cpe créera des emplois ».Ah bon ?Comment le sais tu ?
-
Et ben oui, ces opposants étudiants sont manipulés par l’Unef, au même titre que lors des manifs de 95, dela loi devaquet...etc, etc...C’est exactement le même processus, et cela a exacteent le même but : remporter les élections de la semaine prochaine, qui sont décisives pour le budget de l’unef qui est à 70% cnstitué des fonds versés parl’Etat aux organismes étudiants représentatifs.
Je suis entièreent d’accord en revanche sur votre appel a porter un regard critique sur le CPE. J’ai essayé un peu le même genre de questions que vous lorsqu’on me disait que le CPE allait créer dela précarité. Ah bon ? Comment le sais tu ? Et la le type me balance un baratin incroyable sur la démocratie (ou plutot son abscence au gouvernement) sur les deux ans de PE, sur la solidarité entre étudiants...blabla tout droit recrachés du tratc qu’il me fourrait dans la main. Quand j’ai voulu argumenter de façon constructive et calme contre ses arguments, je me suisfait traité de « facho » et limite fait taper dessus...
J’oubliaisle brassard Unef , les logos, unef et affiches Unef qui quadrillait invariablement le secteur...
Bref...
De toute façon, même si je suis d’accord en partie avec les « non au CPE », j’estime que bloquer les facs est d’une futilité etune bétise ahurissante...
Dans une entreprise, faut vraiment que les emplois soient en dangers de mort pour que les syndicats (les vrais, pas les pseudo syndicats de l’Unef, qui sont d’ailleurs des asosciations et non des syndicats comme la CGT ou la CFDT)en viennent à ocupper les locaux. Et la plupart du temps ca dure 3/4 jours, pas plus...
Vos diplomes snt en périls ? non Vos facs vont fermer ? non On va vous exclure définitivement de la fac ? non
Rien pour moi ne peut justifier les blocages...
-
Villepin n’a pas respecté le droit à la négociation et a préféré le passage en force. La violence appelle la violence. Dites-moi ce qu’il faut faire pour se faire entendre de ce gouvernement, puisqu’il semble que certains se froissent lorsqu’on bloque les universités. Y a-t-il de plus douces méthodes ?
C’est le troisième article que je lis sur Agoravox. Les trois articles exprimaient des opinions pro-patronales et libérales. Dois-je comprendre que ce prétendu site indépendant s’est joint au concert médiatique de la pensée dominante (étudiants = fonctionnaires = grévistes = gauchistes = populistes = nonnistes) ?
Tant d’aveuglement me devient de plus en plus insupportable.
-
Tu veux t’en prendre à Villepin ? Fais toi plaisir ! Quel est le rapport avec les étudiants qui souhaitent aller en cours ?
« La violence appelle la violence »... pitoyable... ça me rappel cette gamine de 15 ans qui expliquait que le flic qui s’était pris un pavé dans la tronche l’avait bien mérité puisque le CPE c’est pire qu’un pavé. J’avais oublié que c’était les flics qui promulguent les lois.
-
Etbien en lisant tous ces messages je me dis que mon idée de partir de France va vite se réaliser. Je constate beaucoup de démagogie dans tout ce qui a été dis, surtout du côté des pro CPE. Personnellement je n’ai pas d’étiquette politique, tantôt je trouve des idées de gauche intéressantes tantôt de droite également. M’enfin il faut arrêter avec cette opposition droite-gauche qui n’intéresse plus du tout les français. Il est vrai toutefois que la France n’est plus vraiment une démocratie et cela se ressent à tous les niveaux. La seule règle qui prédomine dans ce pays malheureusement est celle de celui qui parle le plus fort ou alors le dernier qui a parlé. Ainsi on arrive à ce que paradoxalement ce soit les minorités qui aient le discours prédominant. La représentation politique à droite comme à gauche ne représente plus personne, leur quotidien n’a rien à voir avec celui du français moyen. Il en est de même dans les Facs la démocratie n’est pas de mise. Il est si simple de demander aux étudiants munis de leur carte de s’exprimer dans l’urne à bulletin secret. Pourquoi s’opposer à ceci, si ce n’est par aveux de faiblesse ? Personnellement ingénieur, marié à une Finlandaise, ayant voté Non au référendum, je ne pense pas que le CPE soit une bonne chose mais au moins on ne peut pas reprocher sur ce point à la droite de ne rien faire et d’essayer de faire quelque chose plutôt que l’immobilisme de la gauche pendant près d’une décennie. Je n’ai rien contre les fonctionnaires à partir du moment où ils font leur boulot correctement mais à bien y regarder on peut avoir quelques doutes. Et pourtant dans service publique il y a le mot SERVICE. Je crois que beuacoup ont oublié cela. J’arrête tout de suite ceux qui vont faire un raccourci rapide, non je ne suis pas privilégié en étant ingénieur, non je ne suis pas un fils à papa, j’ai seulement travaillé pour y arriver sans aucunes aides. Je pense qu’il est bien temps de réhabiliter la valeur du travail. Bien sûre je ne suis pas dupe, il y a une minorité qui s’enrichie au profit d’une majorité mais ne mélangeons pas tout la majorité des sociétés en france sont des PME et ce sont eux qui créent la richesse. Mon père à ce sujet était Ouvrier, il a même de son temps créer un syndicat dans sa société. Personnellement je n’ai rien contre les syndicats, je pense qu’il en faut mais le principe même du syndicalisme à savoir un contre pouvoir défendant l’intérêt de la collectivité et des travailleurs n’est plus de mise. Les personnes qui sont à la tête de ses organisations ne sont également plus représentative des français, l’unef pour les étudiants ne l’est également pas représentative. d’ailleurs ses liasions dangereuses avec le PS ne sont plus à démontrer. De par mon vécu professionnel dans différent secteur d’activité et différentes entreprises j’ai pu aussi constaté que ceux qui étaient délégués syndicales l’étaient le plus souvent pour la défense de leur propre intérêt et non l’intérêt de la collectivité et de leur collègue. Je m’interronge POURQUOI tant de remu ménage pour le CPE alors qu’il ne s’est rien passé l’été dernier pour le CNE mais pourtant les 2 contrats ont les mêmes contraintes à savoir une période d’essaie à rallonge et des possibilités de licenciement sans justificatifs. Pourquoi ne pas avoir eu cette mobilisation à ce moment là ? Pourquoi la mobilisation des étudiants sur un sujet qui à priori ne les concerne pas ou peu puisque à partir du moment ou on s’engage à l’université on est au minimum parti pour 5 ans (pas de diplôme professionnalisant en dessous de 5 ans), ce contrat est fait pour aider ceux qui au contraire n’ont pas de qualifications. Enfin réveillez vous un peu les enfants mais les périodes d’essais à rallonge cela existe déjà. la loi autorise à renouveller la période d’essai une fois, etbien moi les deux derniers postes dans 2 sociétés différentes que j’ai occupé j’ai eu des périodes d’essais de 6 mois. Non non vraiment je trouve qu’il y a beaucoup d’hypocrisie et de mauvaise foi dans cette mobilisation.
-
Dommage que je sois pas marié à une finlandaise...blague à part nous avons les mêmes opinions.
Je peux t’éclairer en revanche sur l’abscence de mouvement en septembre octobre contre le CNE : l’abscence d’élections étudiantes au CROUS « clés » qui ont lieu la semaine prochaine...C’est le seul et unique intérêt de l’Unef, ainsi que defaire adhérer des militants . Dans certanes facs on ne compte guère que 4-5 membres de l’Unef, dont la cotisation est de 20 euros...
-
Je suis tout à fait d’accord avec la personne vivant aux Etats Unis. J’envisage moi même de partir en Finlande. La situation en France est navrante et je ne pense pas qu’elle s’arrangera avec le temps. J’aime la France mais je ne peux que constater son immobilisme permanent. La société Française est minée par son manque de démocratie, sa bureaucratie, son arrogance par rapport à l’étranger. Manque de démocratie puisque que cela soit au niveau politique ou syndicale, les gens ne sont plus représentés. Sa bureaucratie puisque son administration plutôt que de rendre service à ses administrés ne fait que leur pourrir la vie et leur rendre encore plus compliquée. Son arrogance parce que les français se croient en permance les meilleurs et n’acceptent pas de prendre des leçons des autres tellement ils se croient sûres de leur système. En France rien n’est possible et tout devient très vite compliquer. Je ne suis pas particulièrement de Droite ni de Gauche. Je ne suis pas pour le Libéralisme et la libre concurrence à tout prix, je ne suis pas non plus favorable au CPE mais il est évident que bien souvent et trop souvent tout ne se résume en France qu’à cette opposition droite-gauche, patron-ouvrier, qui ne veut plus rien dire de nos jours. Non tous les patrons ne sont pas des enfoirés. Non toutes les entreprises ne font pas partie du CAC40. Oui ceux qui se permettent de bloquer toutes évolutions sont bien loin des réalités de l’enteprise (prof et fonctionnaire entre autres) qui revendiquent le droit de grève pour un oui ou pour un non, baffouant en quelques sorte ceux pourquoi nos ainé ce sont battu. Oui il est rare de voir une personne de gauche qui a créé son entreprise. Oui l’idée d’associer gauche et progrés social est réductrice. Dire que les uns sont des progressistes et d’autres sont des conservateurs me parait très réducteur. Oui il y a des idées à gauche comme à droite mais à partir de cela il faut savoir s’écouter et ne pas penser uniquement de façon démago et se voiler derrière des idéologies.
-
Octave,
J’ai 40 ans et suis avocat. Ce que tu racontes nous l’avons vécu en 1986 au coté de copains syndicalistes qui nous répondaient cyniquement, syndicalises-toi faisant fie de la démocratie et du libre choix,
A l’époque, le syndicalisme étudiant m’apparaissait pauvre en nuance ou trop radical.
Enfin, le souvenir choquant fut le même que le tien, une manipulation des syndicats classiques tant vis à vis des médias que des étudiants ... où seuls les anti pouvaient s’exprimer.
Courage à toi et bravo pour ton analyse !!!
-
Article complètement creux !!! voire nul merci de faire un autre métier
-
Qui te dit que c’estun métier pour lui ? Si cela te plait pas argumente, sinon respecte sa liberté de parole...
-
Ayant passé 4 ans en fac d’histoire à Nanterre, un dur bastion de la « lutte sociale étudiante », j’ai vécu les AG, les grands rassemblements étudiants et aujourd’hui je me marre de voir exactement les mêmes énervés arranguant les foules comme Lénine ou Fidel rêvant du Grand Soir au pire, d’un Mai 68 au mieux ... Les revendications anti CPE sont totalement tronquées, les discussions menées par des « jeunes » (leaders syndicaux étudiant éduqués par leur pairs communistes ou socialistes) qui ne connaissent strictement rien au monde du travail ... non je me trompe, ils savent mieux que les autres parce qu’ils ont lu dans leur manuel d’éducation politique que le bourgeois-capitaliste spoliait le pauvre ouvrier et que la seule façon de renverser la vapeur est bien entendu une révolution bla bla bla ... On ne peut rien envisager avec ces personnes qui réclament la démocratie pour s’appropier le pouvoir puis transformer la République en théocratie communiste. Tout ça c’est vu et revu et le communisme ou socialisme vous le verrez à vos dépens ne restent qu’une idéologie de petit bourgeois oisif (ex : la Chine).
A bon entendeur salut et bon CPE ! La France qui bosse aimerait bosser mais la France oisive voudrait des vacances et pas de chômage, des bons salaires, des avantages sociaux, moins d’impôts, la sécurité de l’emploi, la sécurité sociale, des primes (mais pas d’objectifs), les 30 heures, les heures supp., plus de vacances ...
-
Tout ceci est bien gentil, mais je pense que le CPE est un super cadeau fait aux patrons. Et si c’est la mode de l’emploi précaire dans d’autres pays de l’Union, ce n’est pas une raison pour faire de même et se laisser faire. Je suis prof dans la fonction publique, j’ai la sécurité de l’emploi, le bien le plus précieux en ces temps. Et aujourd’hui, dans le privé, déjà fortement précarisé, on voudrait créer le salarié jetable. Et qui plus est, selon M. de Villepin, le jeune « jeté » de CPE aurait des compensations financières supplémentaires, ce qui va coûter cher à la France super-endettée et replonger les gens dans l’assistanat comme seule mesure sociale (selon moi un bout de sucre pour calmer les chiens nerveux...). Où allons- nous ?
Il faut soutenir ces jeunes qui, pour une fois, s’intéresse à l’avenir, s’y projette, se lance dans une contestation politique (même si, je le sais, certains lycéens ne sont dans les manifs que pour « sécher », ou que les syndicats, voire les partis récupèrent le mouvement, sans parler des casseurs qui se glissent toujours dans ce type de mouvement...). Il faut les soutenir moralement.
-
Je suis d’accord avec Adrien. Je vois chaque jour dans mon université les méthodes utilisées par les anti-CPE dans les AG. Dans ces AG, ce sont les anti-CPE qui établissent l’ordre du jour et les votes se font toujours à main levé. Cela suffit à les rendre anti-démocratiques.
Cependant, je ne partage pas totalement l’avis d’Adrien. La démocratie, ce n’est pas seulement le vote à la majorité. C’est également le respect de principes.
Un exemple simple qui n’a absolument rien à voir avec le CPE. Si la majorité vote pour l’extermination d’une partie de la population, est-ce démocratique ? Non !
La démocratie, c’est également le respect de principes et de droits inaliénables. Ce droit sont inscrits dans la déclaration des droits de l’homme et prévoient le droit de travailler et de circuler.
Même si les AG fonctionnaient correctement et que 99% des étudiants étaient favorables aux blocus, les blocus resteraient contraire à l’esprit démocratique qui est le respect des libertés individuelles.
-
Bonjour,
un petit bonjour du Québec, ou les gens peuvent se faire virer du jour au lendemain, mais ou au moins ils sont HEUREUX, CONTENTS DE LA VIE, et ou les conditions de travail sont beaucoup moins stressantes qu’en France. Eh oui, un beau jour, j’ai décidé d’arrêter mes sympathiques visites hebdomadaires à l’ANPE (sur une période de 3 ans, la moitié en CDD ou contractuel « esclave » ds la fonction publique, et la moitié au RMI ou au chomdu) et de me prendre en main, partir à l’étranger, faisant fi des rumeurs d’esclavagistes, de conditions de travail pénibles que l’on colporte chez nous à l’intention des britanniques et des américains. Vous aurez compris que je ne regrette pas mon choix, les conditions étant bien meilleures chez ces ignobles capitalistes !!
Concernant le CPE, le problème des jeunes est l’ACCESSIBILITÉ au travail, la précarité ne venant en second lorsqu’on a enfin réussi, au bout de 1 à 2 ans en sortie de fac à trouver du taf(et je suis passé par là malgré de hautes études jusqu’au doctorat, et un très bon dossier universitaire) : en cela le CPE est intéressant puisqu’il permet d’avoir un premier emploi ds une boite plus facilement, mais aussi de changer de boulot plus facilement.
C’est d’ailleurs pour cette accessibilité que je suis parti au Québec : Certes, on peut se faire virer du jour au lendemain, mais au moins on met pas 6 mois ou un an pour retrouver du travail et on n’a pas cette peur du « comment je vais faire pour retrouver du travail ? ». En plus, qd on est bon, l’employeur va vous garder, et les autres employeurs vous proposent de vous débaucher, ce qui est très facile : ainsi, on peut négocier facilement et avoir des conditions fiancières avantageuses : comme quoi des dispositifs comme le CNE ou le CPE peuvent être supers pour les gens qui bossent bien. L’autre chose c’est que vous n’avez pas à supporter votre boss si c’est un con, vu qu’en un ou deux mois, on va retrouver du taf (eh oui, on est sur d’en retrouver, ce qui est bp moins stressant).
Enfin, étant un ancien de l’univ Pau,et ayant, erreurs de jeunesse, participé à des actions de grève en 1995 (ce sont les étudiants de Pau à l’époque qui avaient torpillé le premier meeting de Balladur à Toulouse, et du fait sa campagne présidentielle ; soit dit en passant, je crois pas avoir gagné au change en ayant Chirac)je peux vous dire que les AG étaient une parodie de démocratie avec les rares opposants chahutés et empêchés de parler : je vois que les méthodes n’ont guère changé.
Allez, à plus, et surtout pensez au dicton « aides toi et le ciel t’aideras » car en France, et ds le monde, c’est comme ca que ca marche, à part qu’en France il faut en plus faire cramer des cierges à Lourdes par la « mémé de Bagnères de Bigorre ».
A tantot,
Guigui
-
Il faut arrêter de croire systématiquement aux manipulations. Ca avait déjà été évoqué à maintes reprises lors des émeutes de fin 2005, avant d’être démenti par les RG.
Beaucoup n’ont pas spécialement envie de se faire avoir gratos par les entreprises, ce qui est simple à comprendre, il me semble.
La France qui aimerait bosser ne peut pas forcément trouver à bosser, et celle qui voudrait un toît et qui bosse peut aussi se retrouver sur le trottoir, etc...
Continuez comme ça les gars, on viendra vous prêter main forte samedi.
-
Bonjour,
Pourquoi pas un référendum, mais pas seulement des étudiants, puisque l’objectif est bien, pour la droite, d’aller vers le contrat unique, pour « mettre en concurrence » les salariés et casser le code du travail ? Mais puisque vous parlez de démocratie, encore faut il que le résultat du référendum soit respecté : peut être que notre pays avancerait vers la démocratie que vous souhaitez si le résultat du 29 mai était respecté !
-
Dans cet article c’est l’hôpital qui se fout de la charité.... Non mais vraiment... Les partisans du CPE prétendent nous donner une leçon de démocratie ! ! ! On croit rêvé... Après tout le riducule ne tue pas... et la honte non plus d’ailleurs...
Même à suposser que les A.G ne reflètent pas exactement la tentance politique de l’ensemble des étudiants... Que dire de l’A.N (Assemblée nationale) où 365 députés UMP sur 577 soit 63% ne représentent en réalité qu’à peine 30 % de l’électorat...
Non content d’être majoritaire, le gouvernement utilise tous les ustensiles de la Ve République Gaulienne : (procédure d’urgence) que l’on qualifiera de passage en force... (mise en œuvre du 49§3) parce qu’on n’est pas sûr du vote de ses propres députés et qu’on refuse de faire droit à tout amendement de la part de l’opposition... Elle est belle la démocratie version CPE...
Et maintenant des petits trous-du-cul de journalistes à deux balles (pardon à 0.3 €) viennent nous faire des leçons de morale... Un conseil : cachez-vous et évitez de tendre le bâton pour vous faire battre... vous n’en serez que moins rédicules...
Et puis au sujet des référendum dans les facs... Il serait tout de même plus opportun de soumettre cette question à référendum national... Mais il est vrai qu’en matière de référendum, la droite a déjà donné...
-
Et voilà... L’intolérance dans toute sa splendeur. Parce que l’on est favorable au CPE, on est forcément anti-démocratique. Décidément, en plus de la courtoisie, tu as encore bien des choses à apprendre, mon petit. L’orthographe, notamment ?
-
Pire, alors que je ne suis pas pour le CPE dans l’état actuel et uniquement parceque je suis contre les blocages des facs, je me suis fait traité de facho par les bobos fistons à leurs papa qui « font comme papa en 1968 », et parce que « ca le fait » d’ocupper les amphis...
J’adore cette conception magnifique du syndicalisme démocrate et responsable.
-
Bernardo
Admettons quils font comme leur papa : à leur age en 68 ils avaient 20/25 ans ? bon si on rajoute 38 ans, ça leur fait 58/63 ans aujourd’hui.... ok ? bon et si ils ont eu des enfants ces braves gens vers 25/30 ans, ces enfants en 2006 auraient 36/41 ans aujourd’hui... t’en connais beaucoup des étudiants qui on cet age ?....
-
Bonjour,
je ne suis pas étudiant, salarié depuis 10 ans..donc je ne me prononcerais pas sur les mouvements étudiants pour ou contre... car qu’importe l’issu du combat, comme tous les autres....ils n’ont qu’un but... Sacrifier une génération et la suivante, pur le maintient de privilèges des enfants du babyboom ! Nos parents qu’importe leur orientations politique en 68...ou ensuite...ont profité d’un système que leur parents ont gagné par de véritable lutte (parfois en y laissant leur carrière ou leur vie)..et aujourdh’ui ils ont arrivé aux poste de pouvoir dans l’ensemble des institutions, partis, syndicats, entreprises...tous ensemble malgré leur pseudo affrontement idéologique, luttent pour profiter de leur privilèges et leurs acquis, et leur soif de consomation, et ce en sacrifiant leur enfants...VOUS et moi. Délires d’un malheureux insociable ? Non je ne le suis pas...je suis heurex de ma situation, pas aigri, et en plus le soleil revient ! donc je reprends..Je vous demande juste d’analyser les faits depuis quelques années...Touis ces femmes et hommes de 68 qui ont profiter du mouvement pour réussir, en renonçant à leur idéaux, ont profiter de leur nouveau statut pour diriger le système pour surtout éviter de vivre contre eux un autre mai68..Comment en gardant bien l’ensemble des poste de responsabilité dans les journaux, la TV, les partis, les syndicats...et en plaçant quelques jeuns lieutenants obéissant à la tête des syndicats étudiants (droite comme geuche !). Et ensuite le scénario implacable... Refusant de perdre leur privilèges ils savent qu’il faut tout vendre ...liquider les acquis dont ils ont profiter dont ils n’ont plus besoins...Exemple..les retraites, la sécu, les hopitaux, pourquoi alors que dès 1981 les limites du systèmes et la faillite étaient prévues , ils n’ont rien fait...car ils ne voulaitent rien donner...donc ont laisser pourir le système en se disant les jeunes paieront...et donc ils ont attendus que la quasi totalité ai atteint l’age de la retraite, et le max en assurance vie, pour décider des réformes qui ne ne s’appliquent qu’aux générations futures...et aujourdh’ui même on laisse un Sarko fliquer tout le monde au cas ou vraiment ca frolait l’emeute nationale... et quand ca s’énèrve chez les jeunes ? qui n’ont plus confiance en la politique et les anciens au pouvoir ? D’abors ont essaie l’aspect festif...genre le mouveme Attac, soit disant apolitique , crée par des député verts, ps, pcf ....comme même ! Et on parle d’antimondialisation, en dansant sur Manu Chao comme racoleur qui à jamais vendu autant de disques !, et on par proférer la bonne paroles à Porto Allègre...ou en Inde pour Bové...bref loin... ; sinon on prend un jeune minot Besancenot du 18ème, et on le balance dans l’arène politique histoire qu’il attrape les voix et surtout la haine des jeunes pendant un moment...A droite on pense aussi à ça, et on lance le jeune Niko, avide de pouvoir... Mais chacun dans son domaine...José lance des cailloux sur un MacDo et coupe de l’herbe...et Nico qui crache sur les minorité ethnique et promet le nettoyage.... N’oublier pas la musique et les variétés...ou les quelques rares qui osent critiquer la pensée unique comme Balavoine, Coluche, Desproges le faisait sont vite muselés... Nos parents (chef des boite de marketing et disquaire, et TV) nous abreuvent de chansons et spectacles débiles, qui évoque le cul ou bien vante la fume de chichon... Pas mal pour construire un esprit critique , non ? Quand ca marche plus non plus et que l’ensemble des gens veulent contester alors on divise...fonctionnaire contre privé, Jeunes contres vieux, campagne contre ville, Blancs contre noirs, Juifs contre arabe...bref on attise les haines primaires et basiques pour diviser une même génération. Et quand ca marche toujours pas, alors là on fait des manifs dispersées, CGT puis FO, puis CFDT...un qui appel à la grêve pour satisafire les plus durs, et un qui signe pour que ca passe comme même... et les exemples sont nombreux... La droite et la gauche, et leur extrème, ne sont là que pour satisfaire les goût de tous, comme un programme TV d’un Samedi soir...tu zapes en fonction de ton humeur.. ; Mais surtout pas de vide...car c’est dans le vide que risquerait de s’engoufrer des vrais contestataires « sans idéologie », et organiser de façon autonome donc ingérable ! Je ne reviendrais pas sur les nombreux procès de la droite des magouilles, et de la gauche caviard (avec mention spécial à monsieur Stausskhan, 6 mises en examens= 6 non lieux !!) Aujourdh’ui, tous ensemble ils sont capables de s’augmenter de 25 à 40 % leur salire de conseillers municipaux de la ville de PARIS(droite et gauche), le même mois ou les chomeurs apprenne le chantage boulot de merde contre droit au alocation...et que la nombre de pauvres n’a jamais été aussi grand... Nos parents, vendent la boutique au plus offrant du libéralisme, bradant les droits fondamentaux et sociaux en échange de leur confort de retraités pépères...et assène des cup de matraques aux ’enfants’ les plus récalcitrant.... Donc la prochaine fois que vous vous trouverez face à face dans des conflits stériles pour savoir si vous devez ou non acceder à l’amphi....regarder bien que celui que vous insulter ou jugé n’est autre que le seul avec qui vous pourriez vous unir pour vraiment prendre en main vos destins....
Bon courage et bonne lutte....
PS : ne croyez surtout pas que je suis un ignorant au confort bourgeois... J’ai connu la fac, la rue, le privé , le public...et j’ai oeuvré plus que de raison dans le syndicalisme et la politique pendant des années.. En ayant compris que ceci n’était que manipulation, j’ai arrêté...mais je reste toujours là pour éveiller avec mes possibilités les consciences... ma devise... « Il vaut mieux oser de grandes choses que de faire partie des esprits faibles, qui n’ont connu ni victoire , ni défaite » Théodore Roosevelt
-
Le dernier qui parle et qui soutient les jeunes dans leur combat contre la précarisation du travail est une fois de plus un fonctionnaire. Que connaît-il de la précarisation du travail ? Il ose dire que la France n’a plus d’argent : mais la France n’a plus d’argent parce que les énergies sont pompées pour financer l’Etat. Je n’ai rien contre la Fonction Publique mais sa fonction est aujourd’hui dévoyée, elle ne régule plus rien !!!! Bien entendu ce CPE est une mascarade puisqu’il ne traite pas selon moi le vrai problème du chômage et de la société française. Nous sommes intégrés comme toutes les sociétés occidentales dans un vaste champ économique : échanges, flux, création de richesse, entreprises. Aujourd’hui l’état qui ne peut plus payer son train de vie, qui a totalement perdu le contrôle de ses dépenses doit pouvoir malgré tout « honorer » ses contrats et devoirs : envers son personnel, envers ses électeurs ... mais pour que la machine tourne, le nerf de la guerre c’est l’argent. Et cet argent il le demande aux salariés, aux fonctionnaires, aux entreprises. Ces impôts « coûtent » aux porte-monnaies de chacun des salariés, fonctionnaires et entreprises. Si la société est à ce point sclérosée c que tout le monde paie trop. Si l’entreprise paie trop elle n’embauche pas. Les conséquences : pas de mobilité professionnelle, pas de risques, chômage pathologique ... société grippée ! Le CPE ajoute une nouvelle contrainte aux salariés sans donner d’avantages fiscaux aux chefs d’entreprise (ou des avantages fiscaux négociés dans le cadre de la loi). La loi, le pouvoir législatif en France on en crévera. J’aime mon pays de tout coeur, il est beau, les gens sont tellement différents, il y a toujours quelque chose à découvrir ... malheureusement avec ce peuple qui veut toujours tout mais rien donner on se retrouvera comme des cons tous à la rue avec les nababs anglais, hollandais, allemands, danois, espagnols, suisses, belges défiler devant nous, culs terreux de Français plus intelligents que les autres (surtout plus démago !).
Nous sommes en retard, il faudrait songer à faire des concessions ... mais non personne ne veut !
-
Bientôt 50 balais, j’ai toujours travaillé dans le privé et je peux affirmer que le patronat est souvent pire qu’on ne le présente, en particulier dans les petites boîtes.
J’ai deux enfants adolescents et je suis effaré de voir ce qu’on leur promet, j’ai grandi après 68, en ai subit les conséquences directes et indirectes, mon premier emploi suivit un stage de formation professionnelle nommé « stage Barre » à l’époque.
J’ai connu les luttes contre les lois Fontanet, Debré, Haby, lors desquelles les violences étaient 100 fois plus importantes qu’elles ne sont aujourd’hui.
Mais jamais au grand jamais on aurait accepté (et le chomage en 78 faisait déjà de lourds dégats) le dixième de ce qu’impose comme instabilité, précarité, pauvreté et asservissement ce nouveau contrat détestable.
C’est pourquoi quels que soient les moyens pour parvenir à la supression de cette infamie sociale, il est nécessaire de soutenir la lutte des étudiants, lycéens ou jeunes chomeurs afin de ne plus laisser la VERMINE élitiste édicter leurs vies et leurs aspirations à coup de 49.3, de débats tronqués et de mensonges médiatiques éhontés.
C’est un cri du coeur, un cri d’alarme que je pousse envers tous les parents qui espèrent un mieux être pour leurs enfants.
-
Je suis entièrement d’accord avec toi...
Moi j’ai 30 ans et je suis au chômage...
Mais comme je dispose d’une formation jurique (maîtrise)... Et bien je passe la plus grande partie de mon temps à combattre la racaille patronnale au Conseil des Prud’hommes...
En fait j’adore çà : combattre le malin... Combattre l’injustice sociale...
Les patrons sont tous des esclavgistes en puissance et la caricature de Stalone dans les guignols de l’info correspond exactement à la réalité...
Moi avant j’étais un modéré (socialiste) mais maintenant que j’ai vu le vrai visage de la vérmine patronnale... Je suis devenu un intégriste... : j’interprète donc le code du travail de la manière la plus dure qui soit pour que le patron soit très sévèrement condamnné...
Un employeur innoncent çà n’éxiste pas... Et puis un employeur innoncent c’est encore plus dangereux qu’un autre car on ne sait jamais de quoi il peut être capable pour se rendre coupable...
Il faut désormais « nétoyer la racaille patronnale au Karcher »
Et le karcher c’est le code du travil... Ou plutôt ce qui l’en reste...
-
Décidemment, notre ami « LE REBELL » est un beau condensé de MAO, CASTRO, STALINE, et POL POT réunis !
Alors pour lui, VIVE LE GOULAG et LES PELLOTONS D’EXCUTION !
J’ai cotoyez quelques « d’idéalistes vereux » de ton genre qui jouaient les « gauchistes embourgeoisés » parce que surtout, ils n’oubliaient pas de se comporter en veritables chagnognards quand il s’agissait de se faire monayer grassement leurs services en s’enrichissant sur la misère humaine (car je suppose que ne fait pas ton métier gratuitement) !
Merci aussi pour l’un de tes précedents commantaires sur les « PECNOS » qui vote à DROITE. Merci pour Les PAYSANS sur qui tu as craché ton venin sans vergogne, eux savent haut moins ce que veut dire « bosser plus de 35 heures par semaine » et « ne pas avoir de congés payés » !. Eux savent ce que veut dire : « travailler à la sueur de leur front », valeur qui apparemment, à te lire, est abscente de ton vocabulaire !
Décidemment, je comprend que pour toi, c’est certainement plus facile de s’enrichir comme une merde sur le dos des autres en jouant les RAPACES !
-
S’enrichir sur le dos des autres, c’est l’idéologie libérale des actionnaires délocalisateurs et avides de toujours plus de profits sur le dos de ceux qui produisent ces profits....
-
Et vous croyez les néo-libéraux sont tous de DROITE ?
Au fait, le PS qui aujourd’hui soutient les étudiants, n’a-t-il pas appellé, il y a presque un an, à voté POUR au Réferendum sur Constitution Européenne ? Texte d’inspiration utra-libérale !
De quel côté se trouve le double langage d’après vous ?
-
Il y a quand même un truc bizarerie dans votre argumentaire : on a l’inpression que les non grévistes seraient majoritaires et qu’une petite minorité terroriste empèche les gentils garçons et filles pro-CPE ou anti-manif de causer dans le poste. Et bien si c’est vrai, faites donc vos AG de votre coté, ça permettra de vous compter et de comparer, au lieu de jouer les malheureuse victimes pleunichardes !
Quand à la démocratie de ces assemblées, elle 1000 fois plus grande que ce qui se passe au Parlement ou monsieur Galouzau passe à coup de 49-3 ! C’est à eux que vous devriez d’abord demander des comptes puisque vous semblez épris de démocratie car l’exemple ici, vient de haut !
-
Faites vos grèves, manifs, sitting devant la prefecture, a la limite je vous en encourage...mais bloquer les facs suite a des AG de 300 pékins dont la moitié ne sontpas étudiants mais viennent soutenir les organisateurs et orateurs des AG tous anti cpe et pro blocage (et accessoirement tous ou quasi tous à l’Unef),est une conception de la nullité de vos actions militantes.
PS : François Chérèque leader de la CFDT a appelé a ne pas bloquer les facs, pour permettre à ceux qui le souhaitent d’aller en cour. Il est anti démocrate ? il est pro CPE ? Est ce que tous ceux qui sont contre le blocage sont pour le CPE ? Posezvous ces questions là...
-
Point de vue idiot et populiste:vous êtes partisan d’une « démocratie » d’acclamation, et celà porte un nom:le fachisme.
-
Je ne savais pas qu’ Erasme était bête à ce point. Là j’en ai la preuve.
-
Je trouve cet article très intéressant. Je ne suis pas à la fac mais en prépa, et chez nous aussi « ça bouge ». Il est vrai que la « mobilisation » se limite pour l’instant à la distribution de tracts et à quelques pancartes mais comme à la fac, la motivation de certains se transforme souvent en incitation des plus agressive. C’est principalement cela que je déplore dans cette affaire du CPE. Que les gens ne soient pas d’accord c’est une chose, mais qu’ils imposent aux autres leur point de vue, c’en est une autre. Et c’est précisément ce comportement qui révèle la malhonnêteté des grévistes. Exemple : j’entre dans le lycée, un étudiant me tend un tract en disant : « il faut aller manifester, manifester tout le temps, SANS REFLECHIR. » Deux mots qui suffisent à éclaircir les méthodes de la jeunesse insurgée. Y aller tête baissée, en étant abreuvé de tracts plus ou moins objectifs de Lutte ouvrière ou de l’UNEF. Mais tenir mes propos provoquera à coup sûr une levée de boucliers, parce qu’être contre l’idéologie politiquement correcte de ces jeunes qui manifestent contre vents et marées, c’est s’exposer à toutes sortes d’insultes (nazi, fasciste,...). La gauche, celle à qui l’esprit critique fait défaut, se targue toujours d’avoir raison parce qu’elle défend les principes universels que personne ne peut remettre en cause (égalité, justice, tolérance...). Mais ce qu’elle oublie, c’est qu’elle n’est pas la seule à défendre ces valeurs. Arrêtez donc de stigmatiser le monde, de le rendre manichéen, de séparer les bons et les méchants. Toutes ces manifestations ont un arrière-goût de pathétique, une sorte de mai 68 avorté et raté, une occupation de mercredi après-midi pour jeunes en mal d’aventure. Essayons de nous intéresser aux vrais problèmes, ou tout du moins d’adopter des méthodes efficaces pour résoudre celui que constitue le CPE pour certains. La multiplication des manifestations ne fait qu’exaspérer le patronat. Le dialogue ne serait pas un meilleur moyen d’appréhender la situation ? Nous ne sommes pas dans une guerre qui oppose les méchants patrons aux gentils opprimés. Sortons du jeu vidéo.
-
Bravo pour votre commentaire et merci pour son ton, sa forme et sa fraicheur ( en plus il est bien écrit )... Comme vous je pense que le discours manichéen en forme de combat n’apporte pas grand chose... je trouve dommage que chacun ne se pose pas à soi-même la question : de quoi s’agit-il au fond ? Quels sont les faits ? Quelle est la position de l’autre ? quelle est la mienne ? Et oui nous avons des différences entre nos points de vue, nous les comprenons, mais c’est la vie ! Bonne chance pour les concours qui approchent !
-
hou la la, il ne faut pas exaspérer le patronat... ma belle tu ne sais pas encore ce que c’est, le patronat. Mais tu le verras bientôt.
Aux pro CPE allez y, manifestez, quand vous serez un million et demi dans les rues...
Aux étudiants antiblocage de facs : allez y, regroupez vous, soyez solidaires, si vous êtes plus nombreux que les autres, virez les...
-
Il n’y a pas pas une seule crise dans ce genre de question. On peut même dire que cette question-là fait partie de chaque crise.
-
Bonjour à tous Juste afin de défricher un peu le terrain par avance, je suis enseignante chercheuse dans un université parisienne, et particulièrement opposée au CPE (dans ces temps d’identification communautaire, on est obligé de jouer le jeu). Je suis cependant foncièrement et par principe opposée au blocage des facs, et ce pour plusieurs raisons.
A tous ceux qui n’ont pas fait l’expérience d’un blocage, il s’agit d’un groupe d’étudiants (et parfois de membres extérieurs) qui refusent à d’autres étudiants le droit d’exercer un de leur droits les plus fondamentaux, le droit de passage. Pour un enseignant, cela signifie devoir décliner son identité et rendre des comptes sur les raisons de sa présence. Par principe, et toujours au nom de la démocratie, cela reste inadmissible. La tension ne peut que monter dans la mesure où les étudiants qui se voient interdire le passage constatent un fossé : on leur bloque le passage, mais les grévistes, eux, sont parfaitement libres de leurs mouvements. Deuxième problème.
De plus, j’ai constaté que les grévistes, une fois à court d’arguments se rabattaient systématiquement sur la comparaison avec Mai 68. J’ai d’ailleurs vu inscrit sur la façade de la Sorbonne « Mort aux vaches », ce qui m’a fait me poser la question suivante : à qui appartient ce langage ? A nous, la génération de 2006, ou à celle de nos parents ? Pourquoi les étudiants ne trouvent-ils pas leur propre langage, et du coup, leurs propres formes d’action ? La comparaison avec mai 68 ne tient pas la route pour la simple et bonne raison que le contexte sociologique à l’époque était plutôt homogène : la majorité des étudiants étaient issus de milieux bourgeois. La population des universités aujourd’hui est beaucoup plus mixte, et ce surtout d’une fac à l’autre. Cela crée une grande mixité au niveau des idées et engagements politiques, une mixité qui ne peut s’exprimer en raison des blocages.
Je constate également que c’est sans doute la première fois dans l’historique des mouvements étudiants que l’on rencontre une contestation aussi forte à l’égard de la forme elle-même. C’est bien la preuve, à mon humble avis, que ces formes ne sont plus adaptées au contexte présent, mais qu’elles ont été comme qui dirait conservées dans le formol pour être réutilisées telles quelles d’une génération à l’autre. Maintenant, qui a intérêt à maintenir ces traditions de lutte ? Nous le savons tous très bien, et cessons l’hypocrisie, c’est l’extrème-gauche. La plupart des grévistes avec qui j’ai pu discuter (en toute amitié et respect, dans la plupart des cas)se revendiquent « sans étiquette », mais une moitié au moins de ceux à qui j’ai parlé arborait le foulard palestinien, signe extérieur, s’il en est, d’appartenance politique...
La fermeture des facs, cela implique, et de façon complètement contradictoire, le slogan contre le dialogue et l’explication de texte, le poing levé contre le débat d’idées et le sens critique, bref, le contraire de ce que nous, enseignants, essayons de transmettre à nos étudiants. Ainsi, je ne peux pas souscrire aux analyses selon lesquelles la violence du 49.3 n’a fait qu’appeler à la violence des blocages. C’est répondre à l’absence de débat par une autre absence de débat... La symétrie est frappante, et un peu inquiétante.
Je ne ferais que mentionner en passant les diverses pressions exercées par les collègues qui soutiennent les grévistes sur ceux, comme moi, qui choisissent d’exercer un recul critique face à un mouvement dont on ne connaît pas les tenants et les aboutissants...
Le CPE donne certes matière à débat. Mais le débat, justement, faisons-le jouer. Et surtout, apprenons enfin à tuer le père soixante-huitard...
-
Peur de la récupération qui ne soit pas de votre sensibilité politique ? où la peur qu’il n’y en ait pas et que ces étudiants échappent au grand parti de gôôche ?
En ce qui concerne les keffiés palestiniens, c’est peut être la branche étudiante d’Al Quaeda ? ha ha ha
Pour une prof en recherche, vous n’avez trouvé que cette périphrase, pour dire :« comme ils portent des keffiés, ils doivent défendre le peuple palestinien pour son droit en un état, donc ils sont d’ext.g » ...j’en conclu que pour vous la cause palestienne n’est pas défendable ?
Otez-moi d’un doute...
-
Je vous ôte tout de suite de ce doute, en effet. Je viens moi-même d’une famille juive d’Europe de l’est, ce qui va me permettre d’argumenter sur deux points, si tant est que l’origine géographique puisse justifier quoi que ce soit.
D’une part, j’ai toujours tout particulièrement défendu la cause palestinienne, et me refuse à rendre visite à ma famille en Israël pour cette raison. Quant aux étudiants qui portent le keffieh, j’ai assez traîné mes guêtres à l’université pour savoir qu’il s’agit effectivement de ce que je vous disais, « un signe extérieur d’appartenance politique ». Vous êtes libre de ne pas me croire, mais cet amalgame ne vient pas du moi, mais plutôt de l’appropriation notoire de la cause palestinienne par les mouvements d’extrême-gauche. Cela, c’est un autre débat, mais il s’agit, il me semble, d’une réalité...
Deuxièmement, le fait que ma famille ait vécu en europe de l’est me rend particulièrement allergique à tout ce qui ressemble à la gauche non-démocratique. Je revendique ici un point de vue tout à fait subjectif, et vous auriez d’ailleurs tout à fait le droit de me rétorquer qu’il ne faut pas confondre stalinisme et trotskisme... Très bien, mais puisque vous m’interrogez sur mon point de vue, je vous répondrai que je suis personnellement opposée à toute forme de dogmatisme et d’idéologie. Je n’ai pas « peur », de plus que les étudiants rejoignent ces partis, c’est déjà fait. Je ne sais pas ce qu’est cette grande « gôôche » dont vous parlez, mais du moment qu’elle est démocratique, en ce qui me concerne, elle ne mérite pas tant de mépris. Mais je m’arrête là, j’entends déjà vos protestations... Vous avez raison, cela dit, si j’appelle au débat, ce n’est pas pour le refuser ensuite. Bien à vous
-
Il est effectivement dommage que la cause palestinienne ne soit défendue (et non « approprié », ce terme est mal venue..) que par des personnes d’ext.g et non par les partis politiques de gouvernement ( ça les gênent aux entournures ?)
Sur la connotation pays de l’est et dictature, transposé à la france est mal venue aussi car nombre de résistants français membre du Parti communiste sont morts pour la france et pour combattre le nazisme.
Nous sommes au XXIeme siècle et je ne vois pas de gauche antidémocratique en France...par contre je vois une idéologie libérale dogmatique et dangeureuse pour la démocratie, qui est au pouvoir et qui fait plus de dégât que les keffiés des étudiants....
-
De nouveau, plusieurs choses.
La position de la France par rapport à la cause palestinienne est beaucoup plus compliquée qu’il n’y paraît...
Deuxièmement, le PCF français et son implication dans la résistance n’a ABSOLUMENT rien à voir avec ce qui la répression et la dictature qui ont été imposées dans les pays de l’est. Prenez garde à l’amalgame historique. Question de méthode.
Enfin, si vous pensez que l’extrême gauche est démocratique, renseignez vous un peu sur ces partis, ou même rendez-vous à une réunion pour vous faire une opinion. Je parle en connaissance de cause... Encore une fois, libre à vous de ne pas me croire, je n’ai à imposer mes opinions à personne. Oui, l’idéologie du gouvernement est scandaleuse, mais nous parlons du blocage ici, pas du CPE, auquel, comme je vous l’ai dit, je suis particulièrement opposée. A l’autisme de droite, ne répondons pas à l’autisme de gauche, voilà ce que j’essaye simplement de dire. S’ils ne veulent pas du débat, nous avons tout à perdre à faire la même chose - notamment en aliénant un très grand nombre d’étudiants au mouvement...
-
J’ai oublié de vous féliciter pour votre courage d’opinion vis à vis des palestiniens (c’est rare pour une personne de religion juive...)
Ne transposons pas les crimes staliniens à l’histoire particulière de la france. Comme vous dites, cela n’a rien à voir..
La vie est elle démocratique ? ne vivont nous pas dans une absence de démocratie ? comment repprocher à ceux qui luttent les balbutiements de démocratie alors qu’au niveau le plus haut de la république cette démocratie en est réduite à une peau de chagrin...
Les élections se suivent, les échecs aussi, la surdité en prime, et les gouvernants continuent leur politique identique comme si les élections ne leur avaient rien appris... (avril 2002, régionale 2004, mai 2006 TCE... etc)
Alors le blocage à coté... permettez moi de dire que c’est une mouche sur la trompe d’un éléphant...
-
J’aime bien votre commentaire qui apporte intelligence bons sens et fraicheur ds qui devrait être une discussion fondée sur des faits , des données, des arguments, des raisonnements et non des jets d’affirmations non fondées ou même parfois des mots qui ressemblent à des injures... Comme vous je pense qu’il n’est pas fondamental de ne pas être du même avis que l’autre sur un sujet donné... Par contre tout l’intérêt est de pouvoir se situer en expliquant pourquoi on a telle position, et de comprendre où en est l’autre en écoutant ses arguments... ensuite libre à chacun de poursuivre sa propre route...L’utilisation de la force est soit un aveu de faiblesse implicite sur ses (non) arguments, soit tout simplement une regression un peu barbare : j’ai la force pour moi alors écrase toi...Au fond je me demande s’il ne s’agit pas d’un combat inégal entre ceux qui veulent avoir raison en recherchant une certaine vérité, et ceux qui veulent gagner, c’est à dire imposer à n’importe quel prix leur propre modèle... Un seul point de votre commentaire me pose problème : votre affirmation qu’en ces temps d’identité communautaire il faut se positionner...Je vous répondrai que ma liberté ne me parrait pas compatible avec une identité ou un positionnement communautaire quelconque ! Quelle que soit la communauté à laquelle j’appartiens, je me positionne en fonction des faits que je connais, des raisonnenments que je fais, parfois je suis en phase avec elle , parfois je ne le suis pas... Smile ...
-
Bravo ! Dans toutes les assemblées, c’est la même chose et elle relève de la même dictature du prêt-à-penser des spécialistes de l’agitation-propagande. Les techniques d’infiltration de pseudo-assemblées et de terrorisme d’éventuels contradicteurs sont toujours présentes. Osez prendre la parole contre l’opinion générale ? Au mieux ce sont les huées et le bruit qui couvrent votre intervention. Au pire la pression physique et parfois les coups : vieilles techniques nazies et bolcheviques bien rodées !
-
ah ? je croyais que vous parliez des médias français soumi au libéralisme.. « La voix de son maitre » disait on en 68 en parlant de l’ORTF soumi à De gaulle...
-
Votre commentaire à ma réponse est d’une pauvreté navrante Ce qui est encore plus alarmant est l’aveuglement d’étudiants qui se font berner par des groupuscules aux méthodes dictatoriales. Vous êtes aussi apte au dialogue que Villepin : c’est dire ! Quant aux média, ils sont, heureusement, d’une grande liberté de ton aujourd’hui, bien davantage que sous Mitterrand où la presse était baillonnée. C’est tant mieux. La vraie démocratie c’est de discuter et non de tenter de faire taire son contradicteur.
-
Pour se faire enfin une idée honnête du caractère démocratique ou non de ces AG,ne seraient-ils pas judicieux que des personnes d’opinions opposées puissent les filmer intégralement,couloirs compris,bien sûr !
-
En effet il est étonnant (et dommage surtout !) qu’aucun journaliste ne se soit rendu dans ces AG. A moins qu’on ne veuille pas d’eux ?
-
Emploi précaire, précarité de l’emploi ... toujours la même rengaine. Nous ne finirons pas commes les pays anglo-saxons, voyons plutôt l’exemple des pays scandinaves. Il y a moyen de faire quelque chose. Mais avec cette tripotée de gauchos ivre d’égalité, d’avancées sociales ... il faut bien comprendre que le social, la politique sociale est un luxe et qu’il faut payer ce luxe. C’est paradoxale mais il faut l’admettre : si vous voulez une société « sociale », il faut la payer. Pour la payer, il faut qu’elle soit dynamique ou la dynamiser. Pour la dynamiser, il faut des sociétés qui s’enrichissent. Si vous vous enrichissez, vous risquez et vous investissez. Si vous investissez, la société s’enrichit ... Il faut admettre que ce schéma est inacceptable pour une certaine partie de la gauche et des syndicats puisque le patron n’est autre qu’un tyran usurpateur qui ne tire pas son pouvoir de la démocratie mais de son argent. Et l’argent il l’a forcément volé !!! Nous ne ferons rien chez nous car ce qui peuvent paralyser la France sont les bien pensants de gauche petits bourgeois syndiqués.
La solution : la fuite des kapitaux !!!
-
Toujours les mêmes qui parlent : les enseignants chercheurs, les profs ... j’adore : ils sont opposés au CPE mais ne travaillent pas dans l’Entreprise. Que connaissez-vous du monde du travail, du vrai j’entends ?
Démago socialo 68 ard !
-
Voilà Hervé un bon gars ! Techniques bolchéviks et nazies d’intimidation. Cette démocratie des AG : un leurre purement entretenu par les syndika kaka d’étudiants. Ancien de Nanterre, on les voyait s’affairer toute la journée, à courir la fac, distribuer des tracts ... au bout de 5 ans de lutte, je n’ai pas vu beaucoup de syndiqués obtenir un diplôme en bonne et due forme. Ils palabrent, ressassent les vieilles théories ...
-
Vu l’ampleur que prend ce débat et à voir les émotions de tout un chacun exacerbées, je me permet, bien insignifiant que je suis, non pas d’apporter ma pierre à l’édifice mais de planter un bâton de dynamite dans l’arrière train d’idées reçues bien-pensantes et nauséabondes que certain qualifie de réflexe démocratique en voyant notre « belle jeunesse » prendre le pavé pour défendre ses convictions avec un air de « sans culotte » à l’aube de 1789 ou encore du « quartier lapin » en 68 (Coluche si tu nous regarde...)
Je me souviens de mes années lycées lorsqu’un matin de 1997 ou le gouvernement en place avait provoqué une énième levée de bouclier de la jeunesse française, nous avions provoqué la grève de notre lycée pour échapper a une interrogation dans l’après midi !
Cela pour dire que les motivations de ceux qui sont dans la rue et en AG ne sont parfois pas très louables. Entendons nous bien je suis fiers des français jeunes et moins jeunes qui manifestent lors de moment où le pays en a vraiment besoin (les manifestations monstres après le choc du 21 avril 2002 pour ne pas les nommées).
Mais aujourd’hui le débat sur le CPE est une affaire de professionnels (politique, juridique) et le fait de voir des étudiants qui se sentent investis de la mission suprême qui est de défendre leur avenir face au méchant CPE parce qu’ils ont vu le sujet traité 10 minutes dans les infos du soir me fais sourire.
Je ne sais pas si il faut être pro ou anti CPE mais des sujets aussi sensibles que l’éducation, les retraites ou encore la constitution européenne (j’en passe, bien sur, et des meilleurs) méritent d’être traités en profondeur et non effleurés en nous abreuvant de propos démago anti ceux-ci ou pro cela.
Elevons le débat pour ne pas trahir l’idéal démocratique de nos ancêtres qui se sont battus et sont mort pour en arriver où nous sommes.
MP : (IP:xxx.x3.152.10) je te kiffe !
-
La France:Le vent souffle [ Brise ]
-
Vous réduisez le CPE à une question technique hors de portée de la compréhension des jeunes en affirmant que c’est une affaire de professionnels tout en réaffirmant votre idéal démocratique. Il me semble que c’est assez contradictoire. La politique n’est-elle pas justement l’affaire de tous, de tous les hommes et femmes d’un pays ? N’est-ce pas la vocation de la démocratie de mettre les lois qui sont édictées en son nom à la portée de tous ? De deux choses l’une. OU bien les lycéens et autres étudiants sont des imbéciles et alors on comprend mal,comment, subitement, une fois sur le « marché du travail » ils deviennent intelligents. OU bien ils ne sont pas idiots et ils sont à même de comprendre, d’analyser, de réfléchir à ce qu’est le CPE et surtout à tout ce dont il est le symbole, autrement dit un système économique qui organise la précarité. Sur le fond, qui n’est pas contestable en tant qu’il reflète un point de vue, le votre, vous semblez penser que la politique est une affaire purement technique, qui s’adresse à des professionnels. Je pense au contraire que la politique est une chose trop importante pour qu’elle soit confiée aux seuls politiciens et autres technocrates. Ce qui ne signifie pas, bien entendu, a contrario, qu’il faille que les hommes politiques soient des politiques dans le mauvais sens du terme, des hommes comme sous le régime politique maoiste dévoués à la seule cause de l’agitation politique. Il faut bien entendu des personnes qui connaissent leur sujet, bref des gens de qualité, et ça se trouve dans toutes les couches de la population il me semble. S’agissant du CPE, les jeunes(ce que je ne suis plus, j’ai 44 ans), pour ne’avoir travaillé (ce qui n’est d’ailleurs pas vrai pour beaucoup d’étudiants) n’en sont pas moins immergés dans la société. Donc, d’une manière ou d’une autre, la réalité du monde du travail, les travaille, justement. Il n’est pas besoin d’avoir fait polytechnique pour s’apercevoir qu’il y a du chômage et de la précarité et que ce n’est pas en y rajoutant encore une dose de précarité que l’on va résoudre le problème du chômage. C’est bien plutôt un problème de répartition de la richesse nationale et de choix de société (l’actuel système,pronfondément inégalitaire, y compris au niveau mondial, est basé sur le transfert de richesse des pauvres vers les riches ; qu’on ne me dise pas encore et toujours que ce sont les riches qui crèent les richesses, c’est une absurdité, sans les millions de salariés sous-pays ici et la-bas, comment les riches s’enrichieraient-ils au delà de toute mesure comme cela dure depuis que la vague néo-libérale déferle sur la planète). Quand on voit les bénéfices records du CAC 44 — qui vont aux actionnaires — peu réinvestis et partagés avec les salariés, par exemple, il y a de quoi s’interroger.
-
Voilà bien un exemple du totalitarisme des pseudo-syndicats étudiants qui appliquent les bonnes vieilles technqiues nazies et bolcheviques des années 30 ! Un manuel d’histoire correctement lu t’empêcherait de te faire flouer par l’UNEF ! A moins que tu ne participes volontairement au prêt-à-penser instauré par la dictature intellectuel...
-
Aujourd’hui j’ai été à « l’assemblée générale » contre le CPE organisée par l’UNEF, toujours eux, à Sciences Po, puisque j’y suis étudiant. Cela m’a modestement inspiré quelques réflexions.
1° La conférence sur le CPE.
Avant tout à Sciences Po, on se mobilise 3 semaines après tout le monde, bien qu’on s’appelle Sciences Po, c’est le privilège d’être classé parmi les universités et écoles dites d’élites. A Sciences Po avant « l’assemblée générale » on organise une « conférence - débat ». Voici donc une représentante de l’UNEF, le directeur de je ne sais quelle association de gauche, Françoise Lefresne chercheuse à l’IRES , François Gaudu professeur de droit du travail à Paris 1 et Jean Paul Fitoussi professeur à l’IEP réunis. Les observations des trois derniers m’ont paru évidemment plus intéressantes, et Jean Paul Fitoussi s’est distingué par son approche économique pertinente. Toutefois l’UNEF, dans sa pleine tradition n’a invité que des personnalités opposées au CPE, et rétorque, « le débat c’est avec le public ». Position bien inconfortable pour ceux qui dans le public seraient favorables au CPE parce que discuter en droit ou en économie avec deux professeurs des plus grandes universités françaises, ce n’est pas chose facile. Peu importe, Fitoussi a exposé le fait que le problème se posait au niveau européen, le CPE n’étant qu’un instrument au service d’égalisation des statuts de l’emploi, statut limité dans sa portée, car provincial à l’échelle de l’Europe, et limité car ne touchant pas aux grands instruments de politique économique que sont la politique monétaire, la politique budgétaire,la politique des taux de change et la politique industrielle. Fitoussi montre finalement que la porée du CPE est faible, je ne disais pas le contraire, et par ailleurs on ne sait pas très bien ce que cela va changer en termes économiques. Chose capitale, il ajoute, après avoir expliqué que le problème était le manque de croissance, qu’après 25 ans de chomage de masse et de longue durée, on ne pourra pas éviter la précarité. Bien dit Mr Fitoussi ! Malgré tout il s’y oppose, parce qu’il n’est pas sûr de son efficacité. Je comprends tout à fait cela. Mais alors il vaut mieux tenter, et surtout cela ne vaut pas la peine de s’agiter autant, de bloquer par le force la moitié des facs de France, de manifester par millions en criant à la précarité, d’attaquer la Sorbonne et de déchirer des manuscrits datant du Moyen Age, qui constituent tout notre patrimoine. En réalité ceux qui s’y opposent radicalement, refusent, lorsque ce n’est pas le capitalisme lui-même, comme à la CGT ou à ATTAC, en fait toute réforme un tant soit peu libérale, qui ressemble beaucoup trop aux anglo-saxons ( les gros méchants). Puisque nous ne pourrons pas éviter un minimum de précarité à l’emploi, je préfère encore cela que la grande précarité au chômage dans la quelle nous sommes.
2° La dite « Assemblée générale ».
Alors me voilà parti, après deux heures de conférence, pour ce que le milieu étudiant appelle « Assemblée générale ». Comptez à Sciences Po, au maximum 200 personnes, c’est moins que les mille de Tolbiac, mais proportionnellement plus ou moins la même chose. Et comme si on avait imité les autres universités, Gabriel Tarde aurait été d’accord sur le concept d’imitation, on fait tout pareil, on reproduit les codes d’une traditionnelle « assemblée générale ». A la tribune 5 rigolos, qui sont tous de l’UNEF, d’ATTAC, ou d’autres milieux tous plus gauchistes les uns que les autres, mais qui disent être là en leur nom propre, leur attachement à une organisation n’ayant aucun intéret (Ben voyons, quelle représentativité). Parmi eux le rigolo de service, le non syndiqué mais dont les idées sont les mêmes qui est là pour répondre à toute accusation de partialité de la tribune en disant, « Ben non moi je suis là et je ne suis pas syndiqué, vous voyez », ça nous fait une belle jambe. Et on commence : on conteste la légitimité de cette assemblée avant tout, puisqu’on est que 200, sans représenter que nous-mêmes. Et comme ailleurs on entend ici et là quelques individus isolés de l’UNI, la droite universitaire, en train de s’exciter, se plaignant qu’il n’y ait pas eu de véritable débat à la conférence et que cette assemblée ne représente rien sauf elle-même, ce qui est vrai. Alors j’interviens pour rappeler quelques éléments sociologiques. Oui cette assemblée est une minorité active, et il ne peut en être autrement car seuls ceux qui sont suffisamment motivés pour s’opposer à cette réforme sont prêts à consacrer autant de temps pour le faire. Voilà 3 heures que nous sommes là et il est presque 20 heures.
Moi j’habite en banlieue et je dois rentrer avant que les racailles ne soient de sortie. Seuls ceux qui sont très motivés se déplacent et cela sera de plus en plus vrai au fur à mesure que la mobilisation dure. Car les autres, eux, pensent que cela est une perte de temps, d’autant qu’on le sait, cette réforme, même atténuée, passera. A tolbiac tous les ans, une AG a lieu tous les jours pendant 3 semaines de grève, de blocage, et il faudrait qu’on soit sur place à 7heures du matin pour écouter leurs sornettes. 3 heures par jour non rémunérées, voilà ce que c’est ! Curieux pour des gens qui défendent les droits des travailleurs. Peu importe qu’ils se prétendent démocratiques en disant que quiconque est contre le CPE peut monter à la tribune. Le simple fait que l’UNEF organise cette « assemblée », les conditions dans lesquelles elles se déroulent, le temps qu’elle prend, les codes qu’elle utilise, tout fait en sorte que ceux qui sont pour la loi, ou qui y prêtent peu d’attention, ne viennent pas. A un jeu qu’on crée soi-même, dont on invente soi-même les règles et en fonction de ses intérets, on est toujours gagnant. Voilà les éléments sociologiques de notre société moderne, commerçante, industrieuse, gigantesque, ces éléments qu’ils ne comprennent pas, ou bien dont ils se fichent. Certes à Sciences Po, les moeurs sont plus polissées et on ne crie pas autant que dans les facs acquis aux trotskystes, mais le reste est le même, et les trotskystes sont encore là, à Sciences Po si vous ne le saviez pas, c’est rempli de bourges de gauche, type UNEF. Alors rien y changera, le soutien de l’IEP de Paris aux universités, contre le CPE sera probablement voté (je n’ai pas eu la patience d’attendre, je devais rentrer pour éviter les racailles, vous vous rappelez ?). Je pense toutefois qu’ils n’oseront pas voter le blocage, parce que quand même il en va de la réputation de Sciences Po. S’ils le font toutefois, je réviserai mon sentiment qu’on est encore loin d’un nouveau Mai 68.
Pour ceux qui suivent encore je proposerai 3 façons d’agir dans le cas de contestations étudiantes, trois propositions pour les rendre plus démocratiques : - Si l’on vote en « AG », alors doit être inscrit sur le compte rendu de celle-ci : « 200 étudiant de Sciences Po se sont réunis et ont voté entre eux le soutien aux autres IEP et le refus du CPE, et parmi eux quelques uns s’y sont opposés ». - Deuxième manière, organiser un référendum. - Troisième manière : s’en remettre aux élus de l’université, qui sont là pour ça après tout, n’est-on pas dans une démocratie représentative, au grand malheur de Jean Jacques Rousseau ?
Toutefois il faut rappeler que cela ne donnera que l’avis, la position de l’université, mais cela n’autorise aucunement au blocage de l’université, qui est une action, reconnue comme telle par ses exécutants, tout à fait anti-démocratique, car usant avant tout de la force contre la majorité qui ne veut pas de blocage, sauf si on votait le blocage (mais alors là il n’y aurait pas de majorité). J’ajouterai que c’est une méthode dans les conditions dans lesquelles elle est menée, tout simplement fasciste. Si 30 fachos descendaient pour casser n’importe quoi pour on ne sait quoi, tout le monde crierai, A bas le fascisme ! Alors n’ayons pas peur de crier, A bas le gauchisme ! L’utilisation de la force si elle ne peut être entièrement exclue, doit se faire dans des situations très limitées, et d’abord face à l’évidence que la réforme ou la situation en question est absurde, ce qui est loin d’être le cas, comme je l’ai montré au début.
Finalement à Sciences Po comme ailleurs, c’est l’anti- libéralisme-américanisme-droitisme qui l’emporte, comme presque partout, contre toute logique.
Mishyou.
-
« Position bien inconfortable pour ceux qui dans le public seraient favorables au CPE parce que discuter en droit ou en économie avec deux professeurs des plus grandes universités françaises, ce n’est pas chose facile. »
C’est sur, c’est plus facile de gober la propagande gouvernementale.
« Puisque nous ne pourrons pas éviter un minimum de précarité à l’emploi, je préfère encore cela que la grande précarité au chômage dans la quelle nous sommes. »
Qu’est-ce qui prouve que le CPE va créer des emplois ? Par contre il est certain que celà va précariser les nouveaux arrivants sur le marché du travail. Lacher la proie pour l’ombre...
-
Certes, dans l’absolu, le blocage des universités est, en toute hypothèse, contestable dés lors que toutes les procédures démocratiques n’ont (n’auraient ) pas été respectées par défaut de représentativité ou de par l’organisation de votes fait à la va-vite. Mais, comme vous le dites vous-même, l’organisation de débats, d’AG, sont le fait de minorités actives. Il y a alors trois possibilités. ou bien on accepte totalement cette logique avec son inconvénient majeur qui est son caractère arbitraire dés lors que c’est une minorité active qui se charge concrètement de bloquer une université. Ou bien on ne l’accepte pas pour rester en somme totalement fidèle à un idéal démocratique, riquant alors, peut-être, d’affaiblir le mouvement en le divisant. Ou bien, on avise en fonction des circonstances.
S’agissant des minorités dites actives, elles sont le plus souvent issues de l’extrême gauche. Elles sont donc les plus jusqu’auboutistes, par définition. Elles pensent, à tord ou à raison, que c’est en se livrant à l’agit prop, en bloquant, qu’on pourra le mieux mobiliser, pour obtenir gain de cause, et, pourquoi pas, faire la révolution si les choses prenaient, selon elles, une tournure favorable. A vrai dire, dans l’absolu, le choix est difficile pour tous ceux qui sont à la fois démocrate et socialement progressiste. On aimerait bien que tout fonctionne idéalement, comme sur des roulettes, dans la plus grande transparence et dans la plus grande rigueur représentative, quand il y a lutte sociale, voire syndicale et même politique. Mais la lutte sociale, hélas, n’est pas toujours éminamment vertueuse, sauf à considérer que les fins justifient toujours les moyens. Individuellement, on peut s’efforcer de peser de tout son poids pour que les choses se passent le plus démocratiquement possible tout en visant un objectif spécifique — en l’occurence l’abandon du CPE —, mais une lutte sociale est par définition un mouvement collectif avec tout ce qu’il comporte de contradictions, de divergences des points de vue, inhérents à toute vie en société.
Le problème fondamental, en réalité, est qu’aujourd’hui, faute d’implication d’une grande partie des citoyens pour les questions politiques et sociales (voir le faible taux de syndicalisation, le peu d’adhérents dans les partis, sans parler du viellissement de ceux-ci, je pense au PS notamment, qui n’a pas vu venir le rejet du TCE), en dehors des périodes de crise, on retrouve, pendant les mouvements sociaux, les vieux réflexes qui font un peu tourner la démocratie en rond au lieu de la faire évoluer dans le sens d’une plus grande participation citoyenne au débats et à la polique du pays. Donc, on a un mouvement social tel qu’il est. ON peut le regretter amèrement, mais il y a des causes à cet état de fait. En attendant, une démocratie plus satisfaisante — à vrai dire elle n’existera jamais que comme un horizon, la démocratie étant basée sur le principe de la reconnaissance de l’existence d’un dissensus(désaccord) entre les hommes et femmes qui composent une société humaine, les votes n’étant jamais que des consensus majoritaires transitoires permettant d’ârrêter, dans le sens positif du terme, à échéances régulières, l’état du débat ou des luttes — où d’autres façons de lutter émergeraient. Quiconque voudrait faire aboutir la revendication principale du mouvement doit donc « jouer » avec le camp qui précisément s’y investit. Il s’agit donc d’éviter de donner des munitions au camp adverse pour saborder le mouvement même si l’on ne doit pas évidemment s’abstenir de donner son opinon quant à la manière dont certains envisagent le mouvement. Bref, à chacun d’arbitrer, et de savoir ce qu’il y a de mieux à faire. Le point nodal est bien alors le tempo, les circonstances. Chaque petit évènement compte dont il faut savoir apprécier l’importance et l’enjeu dans la « bataille ». On est alors, sur ce versant, beaucoup plus dans la psychologie que dans la politique. Tout mouvement social est finalement ambivalent, ou plutôt s’articule autour de deux pôles qui l’alimentent. D’une part il vise toujours un objectif précis, ici l’abandon du CPE, d’autre part il véhicule, hisse des idées politiques, le cas échéant, à un niveau auparavant inégalé (c’est en l’occurence la première fois que le thème de la précarité est ainsi mis sur le devant de la scène et avec une telle ampleur.)
Ainsi, est-ce tout autant le contenu du CPE qui importe, que tout ce qu’il cristallise de l’état de notre société. Toute une politique économique et sociale tend ainsi à fragmenter, segmenter la société (en France ainsi que presque partout ailleurs, peu ou prou), en la précarisant, en la communautarisant, afin de mieux asseoir un système économique de plus en plus inégalitaire, aussi bien au niveau national que mondial, les deux aspects n’en faisant qu’un en réalité. La bourgeoisie nationale si elle veut préserver son niveau de vie, ne peut, en toute logique, que prôner une logique intégrationiste dans le système financier et capitaliste mondial débridé que nous connaissons de puis plus de vingt cinq ans environ lorsque s’amorça la logique du tryptique : « déréglementation, privatisation, libre-échange » au besoin, et de plus en plus, en destructurant le cadre légal et les conditions de vie des salarés, notamment dans les nombreux secteurs tertiaires et de la sous-traitance souvent assurée par les PME où la vie syndicale est quasiement inéxistante.)
Enfin, vous concluez en fustigeant ceux qui contestent le libéralisme (je dirais plutôt le néo-libéralisme)comme si c’était une maladie honteuse. Vous amalgamez un peu vite, il me semble, un mouvement social et politique, forcément imparfait dans ses modalités d’action, et les idées de fond qui sont développés par tous les penseurs, philosophes, économistes et autres citoyens qui de façon très argumentée remettent en cause, de plus en plus, et souvent de manière radicale, le système économique mondial actuel. Evidemment, c’est toujours plus facile de crier haro sur les discours simplificateurs ou sans ampleur de quelques uns pour délégitimer tout un courant de pensée, bien vivant, lequel constitue peut-être une utopie aujoud’hui, mais sera demain, espérons-le, une nouvelle réalité, plus humaine et qui en aura fini de détruire le milieu écologique sans lequel l’humanité ne peut vivre ni même survivre. Le capitalisme néo-libéral que nous connaissons aujourd’hui, où ce n’est pas l’économie qui sert l’homme mais l’inverse, n’a-t-il pas d’abord été lui aussi à l’origine une utopie défendue en théorie puis poussée comme une idéologie par des hommes isolés comme les sieurs Hayek, Friedman et compagnie ? Bien entendu, les réalités politiques sociales, économiques nouvelles ne sortent jamais tout droit des théories de tel ou untel, les circonstances, les luttes ont leur grande part, mais les idées ont et auront toujours des conséquences.
-
Les gens comme vous n’ont rien compris aux défis qui les attendent. Vous pourrisez la société qui vous nourrit, vous sciez la branche sur laquelle vous êtres assis, votre propre aveuglement vous entraine droit à la ruine. Vous n’êtes que les représentants d’un totalitarisme intellectuel et d’un conservatisme social indigne de la jeunesse. Moi, quand je manifestais à 20 ans dans la rue, on avait un idéal et on ne revendiquait pas d’être fonctionnaire.
-
Cette analyse est très pertinente. Mais peut on repprocher à la population de prendre comme modèle de démocratie, la représentation fournie chaque jour, voir plusieurs fois par jour par les politiques et pire par ceux qui ont fonction et non métier de nous gouverner, i.e. défendre les intérêts du plus grand nombre par lequel ils ont été élus ??? En commençant par les camouflets du réferendum subis par la population entière, face à une poignée de responsables à un plus haut niveau qui prennent la population pour des imbéciles !!! Qui des deux modèles est pire pour nous ??? Réflchissons un peu et évitons de foncer le nez dans le guidon en faisant de l’analyse vu d’un trou de serrure
-
On ne vote pas pour les personnes censées nous représenter en AG, là est toute la nuance je crois
-
Petite amnésie passagère ??? N’y at-il plus d’élections des représentants étudiants à l’université ??? Alors ??? Objection votre honneur !!! cette réponse n’est pas recevable, pour cause d’ignorance, et c’est grave quand on est étudiant d’ignorer simplement la vie démocratique de son univers, cela est inquiétant pour l’avenir du citoyen !!!
-
Pour l’Unef qui ce dit apolitique, je vous invite a visiter leur site, plus particulierement la page contact
http://www.unef.asso.fr/delia-CMS/contact/topic_id-89/9-contacts.html
Qui est a la tete de l’unef, l’unef ?
-
Et on se demande pourquoi il y a ATTAC dans les liens... quel est le rapport avec la cause étudiante ?
-
Ce n’est pas les étudiants en université qui auront le plus de mal à trouver un emploi, stable surtout, mais bien une majorité de ceux que l’on classe dans la catégorie des « jeunes de banlieue ». Ceux là seront très contents de trouver un emploi en CPE parce que le garage ou la boucherie du coin aura la possibilité de le faire au lieu de les prendre à la petite semaine, au noir, ou avec un statut d’apprenti sous payé. Les étudiants d’université ont trop tendance à oublier que ce sont eux les plus favorisés pour rentrer dans la vie active. Sous cet aspect ce sont déjà des nantis.
-
Je serais d’accord si les jeunes en question avaient une véritable formation ou sufissamment de savoir pour en acquérir rapidement une. Le vrai problème c’est que ce n’est pas le cas. Le CPE n’y changera rien. Sauf à admettre qu’il facilitera le travail tournant des sans qualification : manoeuvre, livreur de pizza...pendant 2 ans, et puis, hop ! Après 2 ans de qualification de livreur de pizza, viré, on en prend un autre plus jeune : pas de charges...Et le gus il se retrouve gros jean comme devant, sachant livrer les pizzas.
-
Pour répondre aux commentaires du type « les fonctionnaires n’y connaissent rien à l’entreprise »...
Je suis fille et petite-fille d’ouvriers, mal payés, pour un boulot ingrat (usine,...). Je suis prof parce que j’ai voulu faire cela, et surtout parce que mon papa m’a toujours dit d’être fonctionnaire et de ne pas entrer dans le privé, incertain, précaire, mal payé, soumis à concurrence, j’en passe...
Donc je connais quand même un peu le milieu. Je reconnais aussi que les profs (mon « nouveau milieu ») sont râleurs, se plaignent pour leur salaire somme toute très bien, ont une vision erronée du privé (« ouais les maçons sont millionnaires »...soupir) et tout et tout. J’estime que 8000F début de carrière, c’est quand même mieux que les 7500 balles de mon père (désolée je me fais pas aux salaires en euros) après 30 ans d’usine pour un métier quand même qualifié. Sans compter la boîte qui a fermé, le chômage, la galère... Moi comme je l’ai dit j’ai la sécurité de l’emploi et un tas de privilèges. Mais c’est pas parce que moi je suis bien et installée dans la vie que je n’ai pas d’opinion à émettre sur le sujet : mes neveux, mes cousins, mes enfants (moi un jour peut être si j’en ai marre de l’Educ Nat)... seront confrontés à ce CPE. OK pour l’exemple de l’ingénieur hyper diplômé qui a besoin de sa « première expérience » et que le CPE arrange bien ... Mais le jeune tourneur-fraiseur, le jeune couvreur, le jeune coiffeur,... celui qui fait pas une grande école. Il va débarquer dans une PME un beau matin, le patron va le faire turbiner deux ans comme un fou avec une promesse de CDI. Et après le p’tit gars va se faire débarquer pour un motif plus ou moins louable et vas-y que j’en prendrai un autre quand j’en aurai besoin... Ca se fait déja avec d’autres contrats (combien d’apprentis à qui on a fait miroiter une place et qui se sont fait remercier, après avoir turbiné comme des malades ??).
Heureusement tous les patrons ne font pas cela : il y en a qui cherchent simplement du personnel de qualité. Mais rien de ce qu’on dira n’écartera les abus...
Alors, il faut sérieusement y réfléchir.
-
Villepin est un grand démocrate,élu et respectueux de sa majorité et les étudiants ont l’air de suivre son exemple.
-
Voilà un article qui exprime clairement et objectivement ce qui se passe dans les facs. En tout cas, c’est bien le cas à Nanterre où une toute petite minorité de grévistes empêche une grande majorité d’étudiants d’assiter aux cours.CEla a même contraint la fermeture du site de Nanterre pour empêcher les heurts entre grévistes et non grévistes.
-
Merci d’avoir écrit un article aussi partisant. ça permet de débattre au sujet de la démocratie.
Alors qu’en mai 2005 le TCE a été rejeté par 55% des Français, et après avoir perdu les élections régionales en 2004 la bande à Sarko, continue sur la même voie du libéralisme à l’américaine. Il reste sourd et étrangement sourd face à la montée de la colère du peuple français. Ils se persuadent toujours « vous ne voulez plus du libéralisme ? ben on vous en remet une couche quand même parce que vous le valez bien... »
Les représentants du peuple sont t’il là pour écouter le peuple ? ou pour donner leurs vieilles recettes (agées de 30 ans...) qu’ils croient bonnes pour le peuple ?
« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps » Abraham Lincoln
-
N’oubliez pas qu’en Mai 2005, le PS avait aussi appelé à voter pour le CPE !
Alors, je pense personnellement qu’il y a autant de néo-libéraux à gauche qu’à droite, encore faut-il que certains ne tiennent pas de double langage !
-
Petite rectification, je parlais, bien entendu, du TCE (Traité Constitutionnel Européen) et non du CPE !
-
Bien sûr, quand je parle du libéralisme, certains se reconnaitront, pas d’autres, le social libéralisme existe aussi....
-
Je trouve que ce sont les propos des anti-CPE et des anti blocage de fac qui sont anti-démocratique ! Dire que les AG sont anti-démocratique est un mensonge... depuis quelques temps plusieurs AG dans plusieurs facs se déroulent dehors pour justement que tous ceux qui le souhaite puisse s’exprimer. De plus je souhaiterai saluer et remercier tous les étudiants et étudiantes de l’université de Lille3 ayant participé a l’AG de mardi dernier organisée par le président lui-même (et non comme vous le prétendez par des pseudo activistes d’extreme gauche) et qui ont montré un grand civisme et un grand respect en attendant dehors par moins deux degrés pendant 1,2 ou 3 heures pour voter de facon démocratique sur la poursuite ou non du blocage des locaux. Ce vote a été suivi par 2881 personnes qui étaient pour ou contre le blocage. Il n’y a eu AUCUNES agression, AUCUNS conflits, AUCUNES discriminations, etc... Alors bien sur pas de représentation médiatique !!! Il est bien évident que c’est plus vendeur de montrer jour après jour des casseurs s’en prendre aux CRS.
Bref tous ca pour dire que ceux qui ne se bouge pas pour voter quand l’occasion leur ait donné n’ont pas à contester les résultats d’un vote !!!
La démocratie commence par le droit de vote mais se pursuit par le respect des voix des votants !!!
-
Il y a des facs où des votes démocratiques sont organisés, mais ce n’est malheureusement pas le cas partout (loin de là)...
-
« Respect du doit des votants » , oui à condition de les laisser voter. Quid de ceux qui sont mis à la porte des AG, quid des votes à main levée « comptés » par des partiaux, pourquoi pratiquement jamais de votes à bulletins secrets avec isoloirs ?
Peur de la vérité ?
-
Charmant article, empreint d’une neutralite toute democratique et d’un grand souci de la liberte d’expression ... des supporters du cpe. Pour commencer sur une touche polemique, je dirais que si ce point de vue ne peut pas se faire entendre dans les AG, ce n’est pas bien grave car il occupe 90% du temps de parole dans les medias classiques.
J’ai assisté à des AG (je ne suis pas étudiant, je n’ai pas pris la parole, j’ai seulement observé). Ma conclusion est que les étudiants apprennent péniblement ce qu’est le respect de l’autre et de sa parole (ils n’y sont pas habitués, on leur montre partout l’exemple du contraire). Alors, il y a des ratés, mais les efforts sont sincères. Il serait tout à fait déplacé de parler de manipulation, du moins dans mon université (où le blocage n’est pratiqué que les jours de manifestation).
Que les étudiants favorables au cpe n’aient pas beaucoup l’occasion de s’exprimer est peut-etre du au fait que dans mon universite 80% des étudiants travaillent pour financer leurs etudes et connaissent la precarite sur le bout des doigts.
Maintenant, avec l’article sur la défense de Stéphane Paoli, je constate que le concept de « démocratie » est évoqué par les tenants du discours dominant dès que leurs positions sont fragilisées par une quelconque contestation, qu’elle soit frontale (cpe) ou rusée (France Inter). C’est assez classique mais ce n’est pas très bon pour l’image de l’idée de démocratie dans l’opinion publique : la démocratie est l’argument massue qui sert à faire taire les faibles quand ils osent l’ouvrir.
Heureusement pour la démocratie, les jeunes prennent leur destin en main, se parlent et osent remettre en question l’ordre établi.
Et une question comme ça : sur agoravox, tous les rédacteurs sont libéraux ?
-
Les rédacteurs n’ont pas compris la leçon du référendum... à vouloir chausser les lunettes du libéralisme et de la pensée élitiste, ils oublient de voir la lumière du renouveau citoyen...
-
Bravo pour cet article ! En 94, à l’époque s’était le CIP, j’étais étudiant à Villejean - Rennes et ça se passait comme vous le dites. Quelques uns trustent la tenue du débat, font huer ceux qui ne sont pas dans la ligne (bref quand on est pas très à gauche). Ca commence par le problème des facs, puis c’est le procès du gouvernement, et on enchaine rapidement : faut refaire la société de A à Z bien sur !
De toutes façons, mes études en Fac n’ont servies à rien, j’ai du apprendre un autre métier ansuite. Le problème ce n’est pas le CPE, ou le CIP à l’époque. le problème, c’est qu’il ya trop de monde en Fac à apprendre des choses qui ne leur donneront aucun boulot : socio, psycho, philo, histoire, arts plastiques.
-
Le problème ? c’est le système libéral qui est en bout de course..
Ces montagnes de déchet, cette exploitation des richesses naturelles, cette ruée vers le néant, ce « je ne sais pas où on va, mais on y va... », révoltent de plus en plus de monde sur cette planète.
Un regard vers l’humain et nos problèmes se résoudront assi vite que nous plongeons vers l’abime...
L’humain est en train de devenir l’esclave de la financiarisation de l’économie. L’économie n’est pas assez rentable ?.. alors on adapte l’humanité pour qu’elle colle à l’économie.
ça l’est, avec le CNE, ça l’est avec le CPE, avec les délocalisations, avec les atteintes au droit de grêve, avec l’autorisation du travail des enfants de 15 ans la nuit (et des femmes aussi), avec la directive Bolkestein 2 (le retour), avec toutes les dérives pour favoriser la rentabilité des multinationales.... et on pleure au patriotisme économique, lorsque une entreprise libérale veut acheter une entreprise libérale.(c’est le serpent qui se mord la queue..)
L’humain est une pâte à modeler, qui ne veut plus de modèle.
Retrait du CPE ! et des lois libérales.
-
Je confirme la derniere phrase...
-
Pour les présentations, je suis étudiant en premiere année d’histoire à tolbiac. Je suis un ami d’adrien et j’étais avec lui à l’AG de lundi.
Avant tout je tiens à confirmer qu’adrien est non-syndiqué et qu’il ne frequente pas l’UNI et encore moins les extremistes de droite.
Je suis heureux de voir que cet article a un franc succes. Le débat qu’il apporte est interessant meme s’il devit inevitablement sur le CPE au lieux de se limiter aux blocages.
Comme je l’ai deja dit j’etais à l’AG du lundi et j’ai été moi aussi frappé par le manque total de democratie dans cette réunion. La representante des non-bloqueur baillonée, les huées lorsqu’une personne s’opposant au blocage parle, l’omnipresence des bloqueurs et le refus du referendum. Ceci n’etait pas une Assemblée Générale des élèves mais une AG des bloqueurs. Ils se réunissent entre eux pour decider de l’avenir d’une fac entiere. Et si un intrus osent entrer dans leur territoire... halte la !!! La representante des non-bloqueurs ayant du se retirer pour cause de sifflements abusifs a été remplacée par un garcon au pull blanc. Et bien comme dans les procés stalinien, le jeune homme a été accusé de coups et blessures sur des bloqueurs baggareurs, il a eu le droit a une defense sommaire et a été prié de quitter la tribune. Son seul choix se soumettre au vote ou bien choisir son successeur. Il a choisi la succession tout comem on choisissait dans les sous sols du kremlin entre la balle de son propre pistolet ou bien le deshonneur publique du proces.
Bref tout cela pour dire qu’il y a la un manquement total à la democratie.
Je voudrais ajouter, à l’intention de ceux qui accusent adrien d’etre creux ou petit,qu’il faut regarder vos accusations et vous saurez qui est creux et petit.
-
« « Etes vous pour ou contre l’organisation d’un referendum pour ou contre le blocage ? ». Résultat du décompte à mains levées : 182 pour, 182 contre et quelques abstentions. Avant de voter à nouveau, un orateur intervient : « Les referendum ne sont jamais organisés par les étudiants mais par l’administration. Ce n’est pas démocratique, l’unique objectif est de squizer les débats ». Une large majorité se prononce cette fois contre l’organisation du referendum. » extrait de libé de hier(journal progouvernemental de droite comme chaqun sait :)) http://www.liberation.fr/page.php?Article=367320
comme je me suis deja exprimé hier sur ce sujet je répete : +- 400 etudiant en AG a jussieu sur + de 20 000 étudiants (c’est le + grand campus d’europe) ca fait 2% de participation a l’AG et 1% de pour le blocage.... pour que ces contestations soient valable il faudrait au moins 50% de participations (donc vote a bulletins secrets ce que TOUS les contestataires refusent.... belle leçon de démocratie !) par ailleurs il serait souhaîtable, lorsque l’on ou annonce une décision prise en AG de dire par combien de voix ET surtout sur combien d’étudiants de la fac..... comme dans toute démocratie le taux de participation.... autrement c’est juste de la propagande noyauté par un groupe d’étudiants....
-
4 novembre Aujourd’hui à 17h30, Jacques ARMESTO,
= Gilles GUIRAUD =
, et Claude BALLU seront présents à la visite officielle qu’effectue, Monsieur Nicolas SARKOZY à l’Etat Major des Gardes Champêtres intercommunaux du Haut-Rhin ( brigades-vertes), à SOULTZ 68.
ok ok non non rien rien
-
source = FLASH INFO 4 novembre 2002
-
il doit sans doutes s’agir de quelqu’un d’autre cher ami
-
Le simulacre de la démocratie ne serait-il pas plutôt le fait du gouvernement qui fait la sourde oreille aux cris de détresse des étudiants face à ce contrat première embauche pour jeunes ?.....
-
NON, l’antidémocratie est trop la BASE de l’UNEF et ce depuis des dizaines d’années.
Il n’y a pratiquement jamais la moindre légitimité aux AG, il faut que vous soyiez aveugle, sourd ou ... complice pour ne pas l’avouer.
-
Merci ! merci de dire enfin tout haut ce que tant d’étudiants essayent de faire entendre à l’opinion publique. Les jeunes qui descendent dans la rue certes ont le droit de manifester leur mécontentement face à la loi sur le cpe, mais il serait temps de dire la vérité sur le blocage et la fermeture des facs qui sont à l’origine de ces manifs ! Ce qui se passe actuellement depuis plus d’un mois dans nos facs est absolument scandaleux et indigne de notre pays des droits de l’homme !
Je suis étudiante à Nanterre, je me bat depuis 10 jours pour retourner en cours et on me traite de : fascite, collabo, raciste, bourgeois, fille à papa et maman !!! Et eux on les encense dans la presse comme des jeunes solidaires ?!
Merci de dire enfin la vérité et continuez à le faire, nous voulons récupérer nos facs !
-
Merci ! merci de dire enfin tout haut ce que tant d’étudiants essayent de faire entendre à l’opinion publique. Les jeunes qui descendent dans la rue certes ont le droit de manifester leur mécontentement face à la loi sur le cpe, mais il serait temps de dire la vérité sur le blocage et la fermeture des facs qui sont à l’origine de ces manifs ! Ce qui se passe actuellement depuis plus d’un mois dans nos facs est absolument scandaleux et indigne de notre pays des droits de l’homme !
Je suis étudiante à Nanterre, je me bat depuis 10 jours pour retourner en cours et on me traite de : fascite, collabo, raciste, bourgeois, fille à papa et maman !!! Et eux on les encense dans la presse comme des jeunes solidaires ?!
Merci de dire enfin la vérité et continuez à le faire, nous voulons récupérer nos facs !
-
Merci aussi à toi Ségolène et garde le courage de continuer à dire le vérité.
L’Unef est quasi systématiquement dictatoriale, elle ne respecte absolument pas le liberté d’action et d’expression.
C’est ce que je nomme le facisme intellectuel (et parfois physique) de gauche.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON