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23 ans, je fais des statistiques en recherche agronomique.
J'essaie de m'intéresser à l'actualité pour voir ce qui va m'arriver en pleine poire. Je ne devrais certainement pas :-)

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  • Bubble Bubble 20 février 2013 12:13

    Bonjour Michel Maugis, et merci beaucoup de la réponse.

    Mon « vous devriez apprendre à lire un sondage » est, je le reconnais, une « porte dans la face », justement pour me donner la chance d’avoir une réponse construite. Vous jugerez aux commentaires de la difficulté de construire une discussion, alors je m’en remet à des techniques de communication moi aussi.


    Au fur et à mesure de mes lectures sur Agoravox, je me rend de plus en plus compte que les gens qui n’ont pas d’avis tranché (que j’appelle les mitigés) n’ont pas voix au chapitre dans les débats quels qu’ils soient, laissés libres de s’énerver et de se renfermer ou prendre parti de celui qui est « contre », c’est à dire s’opposer à ce qui existe sans réfléchir à ce qu’il faut construire ensuite. Mon coup de gueule, pas des plus adroits j’admets, est fait pour montrer au réseau Voltaire -dans la perspective où cette organisation est sincère- qu’il instrumentalise des mitigés à peu de frais et prêche aux énervés, ce que je n’attends pas d’une réflexion politique.


    Déjà, ne pas tenir compte des 817 votes blancs dans le sondage sur Fourest me parait un mauvais signal de la part du réseau pour la considération de ces avis mitigés. De même, ne pas comptabiliser les votes neutres ou ne pas laisser l’occasion de voter neutre me parait une faute méthodologique du sondeur, puis une faute de lecture du réseau Voltaire.


    Au niveau du deuxième « piège » : la démocratie n’est pas un système politique, c’est la république qui en est un ; la définition de la démocratie implique que les idées de tous soient représentées. On parle donc bien du fonctionnement en pratique de la démocratie, c’est à dire l’institution républicaine.La parallèle me semble donc naturel puisque la république dysfonctionne à cause de la corruption de ses représentants. Le fait qu’il y ait deux questions permettrait alors juste de vérifier le lien entre ces deux constats. A ce sujet, « le sondeur cherche à brouiller les cartes » ne me semble pas la meilleure preuve de confiance.


    Au niveau du « premier piège », je pense que vous avez trop politisé les questions posées. Il s’agit de faire confiance à « la plupart des gens » ou aux autres à qui « on a affaire » ou à la mondialisation, mais pas aux politiques. Je ne pense personnellement pas aux politiciens dans les gens à qui on a affaire, mais plutôt un entourage sociétal proche. « Mondialisation » est un mot ambigu, pouvant signifier « internet » aux yeux du jeune comme « délocalisation » aux yeux de l’ouvrier de chez PSA (j’ai remplacé par « voisin mondial » pour faire un rapprochement avec la première question dans mon premier post, mais ça reste tout aussi ambigu). Il me semble que le rapprochement des deux questions est au contraire très intéressant, car il suggère qu’une partie de la population se ferme sur elle même, sur les deux niveaux de proximité que sont les autres et le monde. La corrélation est intéressante, je n’ai pas les connaissances pour l’analyser. 


    Mais on a là une tranche de la population qui se sépare de la société, opposée à tout donc énervée dans le sens que je donne à énervé au début de mon post. Si cette population est pressurisée, elle va effectivement finir par se révolter. Contre quoi ? Le pouvoir, c’est sur. Avec quel volonté ? Aucune. Le réseau Voltaire appelle à la révolte (la sortie de l’Europe, etc...) mais ne dit pas quoi construire ensuite. Mon avis mitigé me dit que c’est foireux.

    Ce que je reproche au réseau Voltaire, c’est de ne pas servir à grand chose. De dénoncer mais de ne rien proposer en retour. Or, vous pouvez constater par l’Histoire qu’une révolte sans but comme en 1789 ne donne que des balbutiements de démocratie, que les émeutes qui suivent au contraire, parce qu’elles ont un but, finissent par instaurer les progrès sociaux qu’on connait aujourd’hui (et qui sont remis en cause).
    Nous pouvons beaucoup mieux faire qu’une révolte par la faim, qui se traduira par beaucoup de violences et une sortie dictatoriale. Nous disposons aujourd’hui de réels moyens de réflexion commune avec internet, pourquoi ne pas en profiter pour réfléchir à un après plutôt ?
    Le réseau Voltaire, pour le moment, ne donne pas sa vision d’un futur post-révolte, j’estime donc qu’il n’est pas légitime pour appeler à la révolte. Si c’est l’urgence qui justifie son appel, je lui demande pourquoi il n’est pas déjà en train de dépaver Paris ; si la situation est vraiment urgente, c’est un peu gentil d’attendre que « la populaille », énervée, s’y mette, et de dire « Français, à vous de jouer ».
    Le réseau Voltaire dénonce la situation présente et acquiert donc le soutien de gens énervés, mais ne propose finalement rien de plus que les partis politiques en place qui dénoncent aussi la situation présente pour acquérir de votes sans proposer de réelle ligne d’avenir. Le pragmatisme a une limite, il ne remplace pas l’idéologie. Si le réseau Voltaire n’a pas d’idéologie (dénoncer n’est pas une idéologie), hé bien il n’apporte pas grand chose de nouveau, les populations se révolteront bien toutes seules sans son aide lorsqu’elles auront faim, y appeler ne sert pas sinon montrer sa couleur politique ; on reste, encore et toujours, dans le simple registre de la dénonciation et non de l’action. En attendant, ils ne sont donc que des spéculateurs de la révolution, en opposition à des politiques en place, spéculateurs de la crise ou de la reprise ; naviguant à aussi court terme les uns que les autres, sans réel projet.

    Voilà. En mettant leur communication au registre de la dénonciation, le réseau Voltaire se met au niveau de la partisanerie politique actuelle. Et à mes yeux de mitigé, ça n’est rien de plus qu’un ado qui cherche des amis sur facebook. Après le flash pub, maintenant je veux du contenu, du projet, du concret. Après on pourra réellement débattre.



  • Bubble Bubble 19 février 2013 17:46

    Je ne fais pas trop confiance dans les politiques, et le réseau Voltaire dont le discours me parait politique (dans le sens : fait pour attirer des partisans) n’y échappe pas, simplement.

    J’imagine que vous êtes favorable à la démocratie, parmi les oppositions que vous répondez à RBEYEUR plus haut ?
    Pensez vous qu’il soit démocratique de lâcher « troll » dans la conversation ? Bon, en même temps j’avais déjà dit dans les commentaires de l’article sur les trolls européistes qu’il n’y avait même pas besoin de leur présence dans les forums pour pourrir le débat, avec des accusations faciles à formuler. Reprenez vous, vous venez de tomber dans le panneau.

    Puis opposez moi des contre arguments, ça nourrira la conversation.



  • Bubble Bubble 19 février 2013 15:26

    Tous les partis veulent sauver la France, vous savez, c’est ce qu’ils disent. Effectivement, j’ai bien lu que votre prise de position était celle de la sortie d’Europe, position à laquelle j’adhère en partie d’ailleurs.
    Toutefois, une fois que c’est dit, moi je vous répète : ce n’est qu’une dénonciation. Parce que vous ne dites pas ce que vous mettez à la place : on reste bien dans la critique de l’existant, non ?



  • Bubble Bubble 19 février 2013 14:17

    @MarvinBear : Ce que tu dis est bien raisonnable, mais j’aimerais éviter de tomber moi même dans un complotisme inutile, aussi j’essaie de croire qu’il y a un peu de sincérité dans chaque message.

    @Réseau Voltaire : Difficile en effet de dire quelque chose sur le contenu de l’article puisqu’il est assez vide. Vous avez repris le sondage, qui montre effectivement que les français se défient de la politique, et avez juste répété ce constat. Vous traficotez des chiffres tout comme le sondage, et vous dénoncez, vous dénoncez, vous dénoncez encore. Vos neuf articles, que j’ai tous lu, sont des dénonciations à n’en plus finir. Quelle différence avec d’autres partis ? Le PS passe son temps à dénoncer, l’UMP, le FN, le FDG aussi. Comment marquez vous votre différence au final ?
    Dénoncer Caroline Fourest, alors même que vous montrez que personne ne l’écoute (heureusement !), ça ne sert à rien sinon vous mettre dans la poche quelques mécontents. 
    Dénoncer l’état en copiant collant l résultat d’un sondage, parce que vous ne faites rien de plus dans votre analyse, ça ne sert à rien sinon vous mettre dans la poche quelque mécontents.

    Jusqu’ici, vos articles ont été une publicité à peu de frais devant un public plutôt adapté. Je vous demande maintenant quelques efforts de réflexion pour nous dire ce que vous voulez et pourquoi, plutôt que ce que vous dénoncez et ne voulez pas.



  • Bubble Bubble 19 février 2013 11:58

    Bonjour le réseau Voltaire,
    Il va falloir apprendre à lire un sondage !

    "On croit comprendre que le sondeur veut suggérer que c’est le manque de confiance envers autrui qui induirait une défiance à l’égard de la mondialisation : on sent bien le piège qui consiste à mélanger comportement sociétal et compréhension politique.« 

    Je crois comprendre ici que vous cherchez les pièges alors que justement, ce regroupement mérite analyse. La corrélation entre la confiance vis à vis de son »voisin de pallier« (ie le type avec qui on un contact physique) et la confiance vis à vis de son »voisin mondial« (ie le type avec qui on a un contact très indirect et lointain) a t’elle un sens ? Vous évincez la question en une phrase, il me semble qu’elle mérite d’être posée.

     »Le sondeur a également essayé de brouiller les cartes en faisant le parallèle entre la défiance à l’égard de la démocratie et le jugement critique à l’endroit des politiciens. L’association est en effet ambiguë : est-ce que les sondés se défient de la démocratie en général ou de ce qu’en ont fait les politiciens ?« 

    Là, clairement c’est vous qui brouillez les cartes. La question du sondeur était »Le système démocratique fonctionne t’il bien en France ? Vos idées sont elles bien représentées ?« (au passage, double question donc effectivement le sondage n’est pas clair, mais ça vous ne le relevez pas), donc on ne mesure pas une défiance vis à vis de la démocratie mais vis à vis de son fonctionnement en pratique (donc, presque directement, une défiance vis à vis des politiciens). Le parallèle est donc tout à fait naturel.

    Bref... plutôt que de chercher des pièges là où il n’y en a pas, si vous releviez les défauts réels du sondages, ce serait pas mal. Et puis réutiliser des chiffres d’un sondage auquel vous n’accordez pas votre confiance, c’est un non-sens.
    Dans celui ci, ce qui choque c’est l’absence de réponses neutres ( »je ne sais pas« ) ; soit le sondé a été obligé de trancher entre plusieurs opinions radicalement opposées alors qu’il était mitigé, ce qui biaise les résultats, soit les votes neutres n’ont pas été comptabilisés dans la présentations des résultats (exactement ce que vous avez fait pour le sondage sur Caroline Fourest au passage) et les chiffres sont plus ou moins faux. Exemple pour Fourest : le résultat réel du sondage, en prenant en compte les 817 votes blancs, sont de 82,1% contre le reportage à la place des 95,6% que vous présentez. 13,5% de différence. Le résultat et l’interprétation sont la même dans ce cas, mais pour les 51%, et autres que vous avez entouré sur le sondage Ipsos, rien n’est moins sur.

    Autre point de votre présentation, les flèches et les cercles pour montrer des chiffres dans le sondage... sans les commenter ensuite.
    Par exemple, entourer le fait que 60% des votants PS sondés considèrent que la corruption des politiques est un phénomène minoritaire, ça veut dire quoi ? Que vous voulez nous dire que les votants PS sont des cons/méchants/etc... et que vous n’assumez pas de nous le dire clairement ensuite ?

    Relisez le sondage. 82% des français (avec biais donc) pensent que les hommes politiques agissent pour leur intérêt personnel. Vous aussi êtes un groupe à prétention politique. Un peu de rigueur et de clarté de votre part serait bienvenue avant que je ne vous classe dans la catégorie »politicard" avec beaucoup d’autres.

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