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Daniel Arnaud

Daniel Arnaud

Philosophe et écrivain. Auteur de :

"La Corse et l’idée républicaine", L’Harmattan, 2006.

"Dernières nouvelles du front", L’Harmattan, 2008.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/03/2009
  • Modérateur depuis le 28/03/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 25 mars 2011 21:24

    La social-démocratie aurait du mal à s’assumer en France ? Sans aucun doute.

    La gauche de gouvernement, ou réformiste, appartient pourtant à ce courant, même si elle n’en a pas conservé les termes. En Corse-du-Sud, où le Parti Socialiste n’est jamais parvenu à s’implanter, elle est représentée par le mouvement Corse Social-Démocrate, présidé par le député-maire d’Ajaccio Simon Renucci : c’est plus cohérent !

    Que cette gauche-là soit mise dans le même panier que la droite (tous « libéraux », quelle horreur) par l’extrême-gauche et le Front de Gauche, ce n’est pas nouveau. D’où une alliance objective entre tous ces bien-pensants et le Front National : le « droite et gauche c’est la même chose » des uns faisant écho au « tous pourris » de l’autre... C’est comme ça qu’on finit par obtenir un 21 avril 2002. Pour ma part, après bientôt 10 ans de Raffarin, Villepin ou Fillon, je ne laisserai plus jamais personne me faire croire que le PS et l’UMP, c’est « la même chose ». Le gouvernement de « gauche plurielle » mené par Jospin de 1997 à 2002, non, ce n’était pas « la même chose ».

    Le mot « libéral », agité comme un épouvantail, mériterait d’être éclairci. Le libéralisme politique, à l’origine, c’est ce qui nous a donné les droits de l’homme, la séparation des pouvoirs, le suffrage universel, etc. Bref, nos valeurs démocratiques ; et s’assumer social-démocrate, c’est se réclamer aussi de cet héritage-là. Sur le plan économique, en revanche, il me semble qu’il faut distinguer l’ultralibéralisme défendu par la droite, facteur de creusement des inégalités, d’une économie de marché régulée, comme ne l’a jamais renié la gauche de gouvernement. A cet égard, j’assume mon soutien à cette dernière.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 14 janvier 2011 14:17

    Un excellent article, dans lequel l’auteur rappelle quelques points essentiels sur le monde de l’édition !

    DA
    http://generation69.blogs.nouvelobs.com/



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 8 juin 2010 23:31

    Cher Paul Villach,

    Moi aussi, j’adore Pompéi (et l’Italie en général)... Lors de ma visite du site, je n’avais alors pas manqué d’y relire l’« Arria Marcella » de Théophile Gautier (qui se passe dans les ruines)... Ruines qui ne manquent pas de rappeler combien les civilisations sont fragiles...
    Amitiés.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 19 avril 2010 21:06

    @ Arafel

    D’abord, les « banlieues » dont vous parlez ne sont pas plus les miennes que les vôtres. Et puis, vous parlez de quoi au juste : du continent en général, y compris de ses zones rurales ? des banlieues en particulier ? desquelles, Clichy-sous-Bois ou Neuilly-sur Seine ? Ce sont là des réalités bien différentes, qu’il faudrait peut-être distinguer...

    Un exemple d’agression de personnel enseignant en Corse ?
    Pas plus tard que le 8 mars dernier au collège de la Casinca (Haute-Corse) : une Conseillère Principale d’Education (CPE) agressée par un parent d’élève (cf. « Corse-Matin » du 14 mars 2010).
    Comme vous pouvez le constater, les « familles » ne partagent plus toutes les mêmes valeurs. Je concède que le tissu social insulaire a peut-être résisté plus longtemps qu’ailleurs à cette dégradation. Mais elle est aujourd’hui bien réelle et, comme le remarque fort justement un intervenant, « que ce soit en Corse ou à Creteil, les ados sont toujours les ados »...

    Ils ont les mêmes préoccupations, le même accès aus nouvelles technologies, éventuellement les mêmes comportements à risques :

    «  »[...] Nous savons qu’il y a un problème d’alcoolisme qui touche une partie des jeunes. Il arrive que certains d’entre eux entrent ivres en classe et nous savons que des cas de coma éthylique ont été constatés« , déplore Michelle Gandon, bénévole au sein de l’APC. »« ( »Corse-Matin« du 17 avril 2010).

    L’association de parents d’élèves avait déjà évoqué, voilà quelques années, une »banlieurdisation« de la société corse. Nous pourrions poursuivre la liste des »incidents« , et ce n’est probablement que l’arbre qui cache la forêt...

    Vous m’objectez peut-être que c’est »rare« , alors que sur le »continent« , ça arriverait »tout le temps". Mais il faut comparer des choses comparables. Dans un établissement donné de la banlieue parisienne, il n’est pas dit qu’il arrive plus de choses que dans un établissement donné de Corse (ou de toute autre académie). Il faut, me semble-t-il, se méfier à cet égard du prisme déformant des médias.

    En revanche, ne pas prendre acte, concernant notre île, qu’on peut y rencontrer les mêmes difficultés qu’ailleurs serait une grave erreur. Parce qu’à entretenir le déni, on risque de ne pas envisager les solutions permettant d’endiguer la dégradation... et de se laisser un jour rattraper pas la marée.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 14 avril 2010 13:13

    Je suis Corse, j’habite en Corse, et je confirme, la Corse n’est pas si loin... En fait, nous sommes de plus en plus nombreux à mettre en cause le mythe d’une île qui n’aurait « pas les problèmes du continent », il est vrai courant ; car marteler une formule n’en fait pas une vérité...

    Les avis sont partagés en Corse comme ailleurs, et l’école fera sans doute encore débat dans les mois et les années à venir...

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