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Daniel Arnaud

Daniel Arnaud

Philosophe et écrivain. Auteur de :

"La Corse et l’idée républicaine", L’Harmattan, 2006.

"Dernières nouvelles du front", L’Harmattan, 2008.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/03/2009
  • Modérateur depuis le 28/03/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 13 avril 2010 19:29

    Pour information :

    l’ouvrage de Pierre-Yves Chéreul Un blâme académique flatteur est publié non pas chez Golias, mais chez Lacour.

    Le blâme pour fautes imaginaires tend à se propager, dès qu’il s’agit de faire taire un enseignant qui dérange... C’est-à-dire qui fait son travail : instruire et refuser l’intolérable...



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 9 février 2010 16:53

    J’ajoute que le cas du blâme pour fautes imaginaires, avec témoignages diffamatoires et anonymes ajoutés au dossier, n’est pas isolé.
    Il se pratique dans diverses académies, et actuellement. Il faut savoir aussi que quand un enseignant veut témoigner de ce qui se passe vraiment, l’administration-voyou s’empresse de lui monter une procédure disciplinaire stalinienne (le fond est truqué, seules les apparences sont sauves) pour « manquement au devoir de réserve » (idéal pour museler le récalcitrant et l’empêcher de défendre sa réputation quand on le fait passer pour « paranoïaque »).
    Ceux qui doutent de la réalité de ces pratiques connaissent bien mal l’institution scolaire. Il y a pourtant un moyen très simple de savoir si elles sont avérées ou pas : exiger la levée du « devoir de réserve » et permettre aux enseignants de s’exprimer sans crainte des représailles. Que les commentateurs sceptiques, puisqu’ils sont aussi des citoyens après tout, commencent par là avant de critiquer.
    Publier les archives des rectorats, ce sera un peu comme découvrir celles de la Stasi...



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 9 février 2010 16:41

    L’article de Paul Villach est courageux.
    Au travers de la figure d’un recteur, il dénonce un système, et ses mauvaises pratiques. En fait, le bréviaire en question a dû être abondamment lu et pratiqué dans l’administration. Ce qu’en dit l’article éclaire bien des comportements d’inspecteurs et de chefs d’établissements (toutes académies confondues), ainsi que la rhétorique qu’ils emploient dans leurs rapports sur les enseignants.

    A propos, la résistance contre l’administration-voyou s’organise :

    http://generation69.blogs.nouvelobs.com/



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 2 février 2010 21:51

    Un article corporatiste ? Non, citoyen justement !

    Ce n’est pas parce que j’enseigne aussi que j’ai choisi de centrer mon propos sur l’école ; mais bien parce que l’école représente un enjeu essentiel dans toute démocratie. C’est le moyen d’instruire un peuple, donc de former des esprits éclairés, et capables de faire preuve d’esprit critique. Pascal Paoli, un homme des Lumières, en avait bien conscience en créant l’université de Corte. A l’heure où on parle de « développement durable », il serait bon de se rappeler que ce dernier ne recouvre pas seulement la protection de l’environnement. Il inclut également la question éducative, parce que c’est en formant les hommes qu’on peut inscrire le progrès dans la durée.

    Or, l’école est en crise, comme en témoigne de nombreux ouvrages publiés par des professeurs depuis quelques années. Je pense notamment à La Fabrique du crétin, par Jean-Paul Brighelli, ou encore à Ces profs qu’on assassine, par Véronique Bouzou. Le système reste profondément inégalitaire ; les conditions d’enseignement se dégradent ; et l’institution, par souci de « ne pas faire de vagues », a davantage tendance à lâcher ses agents qu’à les soutenirs. Peut-être, me direz-vous, tout cela est-il vrai en banlieue parisienne (vous évoquez le 93) mais pas en Corse ?

    En fait, je me méfie des clichés, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Sampiero, qui est intervenu plus haut, rappelle à juste titre combien les poncifs sur notre île sont nombreux.
    Ils le sont également, malheureusement, concernant le continent. J’ai eu l’occasion d’enseigner dans le 94, par le passé. Et j’ai pu constater que lorsqu’une agression avait lieu dans un établissement scolaire de 600 élèves, cela ne signifiait pas pour autant qu’il y avait 600 élèves avec un couteau entre les dents ; qu’on pouvait même y rencontrer des classes agréables ; que l’un des effets positifs de la « mauvaise réputation » des habitants du Val-de-Marne, c’était de bénéficier de ZEP où les effectifs étaient limités à 24 élèves par section... Bref, tout est relatif !

    Et inversement, il existe dans des régions réputées « calmes » des collèges et des lycées qui connaissent eux aussi leur lot d’incidents (avec le couvert d’une administration qui fait tout pour éviter que ça se sache). Je crains que la Corse ne fasse pas exception. Certes, le tissu social a sans doute permis de retarder l’arrivée de certaines difficultés.
    Cependant, il faut savoir que la population y est aujourd’hui urbanisée (plus de 70 % des insulaires vivent en agglomération, on est loin du cliché du « village ») ; que les villes présentent leurs inégalités sociales (la difficulté à se loger et la précarité ne sont pas absentes) ; que l’échec scolaire et les incivilités se développent ; et que beaucoup d’enseignants ici commencent à éprouver le même ras-le-bol qu’ailleurs (même s’il règne encore un tabou autour de ce phénomène)...

    Pour toutes ces raisons, il ne m’a pas semblé illégitime (et encore moins « corporatiste ») de m’étendre sur l’école en interpellant Nicolas Sarkozy. Parce que c’est un enjeu clef dans une République, et pour l’avenir de la Corse.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 20 janvier 2010 18:37

    Mais réfléchir sur la burqa n’empêche pas de parler des femmes maltraitées, non ?

    Avec les « bases sociales différentes », ce n’est pas la « concurrence libre et non faussée » que vous abordez, mais le problème de l’égalité des chances. Or, la démagogie pédagogiste qui sévit depuis 30 ans n’a fait que la réduire en amplifiant le phénomène des ghettos scolaires. Parce qu’en renonçant à donner une instruction exigeante aux plus modestes sous prétexte de « s’adapter à leur niveau », on n’a fait que les priver des moyens de prendre l’ascenseur social.... L’école ne fait que reproduire les inégalités, et de moins en moins de profs votent à gauche. Il serait peut-être temps de se demander pourquoi...

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