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Daniel Arnaud

Daniel Arnaud

Philosophe et écrivain. Auteur de :

"La Corse et l’idée républicaine", L’Harmattan, 2006.

"Dernières nouvelles du front", L’Harmattan, 2008.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/03/2009
  • Modérateur depuis le 28/03/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 19 octobre 2009 17:40

    @ Julius

    Je n’ai pas bien compris le sens de votre intervention. Concerne-t-elle l’article, le commentaire qui précède le vôtre ? Et de quelles « données » s’agit-il au juste ?

    Les « données », d’ailleurs, qui les donnent ? Un enquêteur indépendant ? L’administration qui peut faire pression sur le salarié pour le dissuader de témoigner ?



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 30 septembre 2009 15:35

    Excellente analyse, Paul !
    Votre article a notamment le mérite de replacer toutes ces dérives dans une cohérence d’ensemble, de l’OCDE jusqu’au terrain. Ce qui signifie d’ailleurs qu’il ne s’agit pas tant de dérives que d’une volonté réelle, selon un plan orchestré. Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur les suicides dans l’Education nationale, il faut lire l’ouvrage de Véronique Bouzou : « Ces profs qu’on assassine » (Jean-Claude Gawsewitch, 2009).

    Je prépare par ailleurs un livre spécifiquement sur le harcèlement moral dans l’Education nationale, et je souhaiterais réunir des témoignages. Les personnes intéressées peuvent me contacter à cette adresse :

    [email protected]

    Ou en passant par : http://generation69.blogs.nouvelobs.com/.

    A l’heure où on parle des « méthodes de management » dans le privé et de leurs ravages, il est essentiel de prendre la mesure des situations qui existent également dans le secteur public. Comme l’indique très bien l’article, certains administrateurs peuvent s’arranger comme ils le veulent avec la loi, sans contre-pouvoir. La pyramide institutionnelle ressemble à cet égard à une féodalité, avec son lot d’arbitraire.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 28 septembre 2009 18:10

    Je souscris évidemment à cet article, en particulier à l’analyse autour du mot « présumé ». C’est à cet égard, d’ailleurs, que l’affaire Colonna est emblématique. Depuis plus de dix ans, le berger de Cargèse a été présenté à l’opinion comme « l’assassin présumé » du préfet Erignac. La Fédération Internationale des Droits de l’Homme, dans ses premières conclusions (suite au procès en appel de mars 2009), a bien mis en évidence comment cette dérive avait amené le président de la cour à conduire les débats comme si la charge de la preuve incombait à la défense. Nicolas Sarkozy est du reste l’un des responsables politiques qui, déjà, avait violé la présomption d’innocence dans cette affaire. C’est un... multirécidiviste.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 26 septembre 2009 20:50

    @ Didier Lescaudron

    Votre réaction, comme vos articles, s’appuient sur une série de présupposés douteux et de paralogismes. Par exemple, vous écrivez :

    « Vous oubliez aussi avec le cas présenté dans votre article, que si une classe surexcitée en arrive à contester la parole d’un prof, alors cette même classe n’est pas très loin de contester tous les professeurs et tout le fonctionnement de l’établissement. La hiérarchie et ses équipes de terrain ont donc plutôt intérêt à se serrer les coudes et à faire front face à cette dégradation des comportements et des paroles juvéniles. »

    Justement non, pas forcément. Dans un établissement où, depuis longtemps, les professeurs ont renoncé et adopté une sorte de « loi du silence » (voir le fameux rapport Obin, ainsi que les travaux de la HALDE...), la plupart d’entre eux peuvent « acheter la paix sociale » avec leurs élèves, en se bornant à leur dire ce qu’ils veulent entendre. Ils auront alors toutes les bonnes raisons de se désolidariser de leur collègue qui essaie encore de faire son travail, et de le prendre comme bouc-émissaire :

    « Le processus de déstabilisation est souvent le même : on fait retomber sur le professeur visé, surtout s’il est »en surplus« , toutes les difficultés disciplinaires et pédagogiques de l’établissement. » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement moral dans la vie professionnelle », Paris, Syros, p. 175.)

    Le film « La Journée de la jupe », avec Isabelle Adjani, diffusé sur Arte l’année dernière, est à cet égard éloquent. Quant à la hiérarchie (quelques soient les contre-exemples, il y en a toujours), son principal souci est de « ne pas faire de vague », de soigner l’image et les statistiques de l’institution. Son intérêt (qui n’est nullement celui de l’élève) n’est donc pas de soutenir les professeurs dans leur travail, mais de s’assurer leur docilité en les cassant si nécessaire, afin qu’il ne viennent pas contredire les beaux discours officiels autour des 80 % de réussite au Bac (voilà un chiffre vraiment soviétique). Sur ces différents points, voir :

    Jean-Paul Brighelli, « La Fabrique du crétin », Jean-Claude Gawsewitch, 2006.
    Maurice T. Maschino, « L’Ecole de la lâcheté », Jean-Claude Gawsewitch, 2007.
    Véronique Bouzou, « Ces profs qu’on assassine », Jean-Claude Gawsewitch, 2009.

    Il reste enfin un moyen de vérifier si le discours de ces auteurs, et le mien, est « outrancier » : exiger de l’Education nationale la levée du « devoir de réserve », ce qui permettrait aux enseignants de témoigner librement de leurs conditions de travail sur le terrain. Voilà une révolution qui équivaudrait à l’échelle de ce totalitarisme à la chute d’un certain... mur de Berlin.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 26 septembre 2009 13:56

    Le malaise dans l’enseignement provient en aprtie de la « sacralisation » de la parole de l’enfant contre celle du professeur, et sur une tendance démagogique à prendre pour argent comptant ce que dit l’élève lorsqu’il se prétend « humilié », alors que ce n’est pas forcément le cas. Un contrepoint :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-totalitarisme-dans-la-62171

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