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Daniel Arnaud

Daniel Arnaud

Philosophe et écrivain. Auteur de :

"La Corse et l’idée républicaine", L’Harmattan, 2006.

"Dernières nouvelles du front", L’Harmattan, 2008.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/03/2009
  • Modérateur depuis le 28/03/2009
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Derniers commentaires



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 20 janvier 2010 18:23

    @ Mathieu


    Justement, ces éléments ne doivent pas forcément se trouver à droite. Sur le libéralisme par exemple, Bertrand Delanoë avait raison de se déclarer « libéral ET socialiste » ; et il expliquait très bien pourquoi. Evidemment, les plus sectaires l’ont disqualifié, sans prêter attention au contenu de l’interview dans laquelle il expliquait sa position (dans le Nouvel Observateur). Il montrait notamment très bien comment la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy (dont l’une des traductions est le non respect de la présomption d’innocence) était illibérale, puisqu’historiquement on doit aux libéraux les garanties d’un procès équitable et la lutte contre l’arbitraire...


    @ Saint_Sébastien

    Votre propos illustre bien la posture caricaturale des plus sectaires susdits : il n’y aurait que la gauche antilibérale et la droite libérale. Bref, choisis ton camp, camarade ! A force de voir les choses en noir et blanc, on finit malheureusement souvent en nuit et brouillard...

    Pour ma part, je n’assimile pas (ou plus) le gouvernement Jospin de 1997 à 2002 à l’adversaire. Entre les 35 heures et le « travailler plus pour gagner plus », il y a une marge... Le problème du Parti Socialiste, en revanche, c’est justement de ne pas avoir assumé la Social-Démocratie. D’où cette ambiguïté permanente : il se présente devant l’électeur en laissant entendre qu’il va tout révolutionner (comme s’il allait mettre en cause l’économie de marché), alors qu’une fois aux responsabilités, il est contraint d’admettre comme Jospin que « l’Etat ne peut pas tout » (puisqu’il n’a jamais été question de mettre en cause l’économie de marché). Alors il déçoit et alimente le vote protestataire. Quand Manuel Valls s’interroge sur le nom du parti, il met le doigt sur un point qui n’est pas anodin...
    Par ailleurs, dire que la gauche et la droite « c’est la même chose », sans aucune nuance, c’est ce qui contribue à faire les 21 avril... Saint_Sébastien, vous êtes un allié objectif de ceux que vous dénoncez.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 2 décembre 2009 13:14

    Très instructif, comme d’habitude.
    Le scénario décrit est typique des affaires de harcèlement moral au travail, que ce soit dans le privé ou dans la fonction publique : la victime est « chargée » par l’agresseur, présentée comme « mauvaise » ou « agressive », et les rôles se retrouvent inversés. C’est au bout du compte le harcelé qu’on fait passer pour un « fauteur de troubles ».
    Le langage employé par la hiérarchie de l’Education nationale est à cet égard révélateur. Un professeur qui refuse d’avaler une couleuvre manque de « souplesse » ; un professeur qui tente de faire valoir un droit cherche à « polémiquer » ; un professeur qui se dit harcelé est « paranoïaque ». Chaque expression suggère que le conflit éventuel est à attribuer au professeur, jamais à l’administration-voyou.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 27 novembre 2009 23:15

    Un excellent article, Paul, comme d’habitude, et qui a le mérite de ne pas en rester à une affaire en particulier (l’arbre qui cache la forêt, en quelque sorte), mais de dégager les principes généraux d’un système éducatif malade.

    Concernant l’administration, je pense que certains chefs d’établissement, du reste, sont à proprement parler « fous ». Mais comme, par principe, la hiérarchie ne désavoue pas la hiérarchie, on ne les envoie pas se faire soigner, et on préfère bâtir l’asile autour de leur personne. D’où les aberrations qui deviennent la règle dans les collèges et les lycées transformés en zones de non droit. Et bien souvent, c’est le professeur cultivé et capable d’esprit critique qui y est alors stigmatisé comme « anormal ».

    Si cette institution soviétique et totalitaire qu’est aujourd’hui l’Education nationale pouvait envoyer les dissidents dans des « camps de rééducation », je crois qu’elle ne s’en priverait pas. Les voyous qui y sévissent sont prêt à tout pour se débarrasser de ceux qui les gênent.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 16 novembre 2009 17:38

    @ tmd :

    J’ai écrit « réduire », pas « supprimer » ; point de chimère égalitariste ici, donc.
    Par ailleurs, l’égalité d’instruction (sur la base d’un socle minimum commun) va dans le sens des employeurs, qui commencent à se plaindre sérieusement de voir débarquer des employés qui ne comprennent même plus ce qu’on leur demande de faire dans l’entreprise... tout simplement parce qu’ils ne maîtrisent le français ni à l’oral ni à l’écrit.

    Bien à vous.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 3 novembre 2009 16:46

    Comment définir la Nation ? Depuis le XVIIIe siècle, c’est effectivement une définition universaliste qui prévaut : quand Rousseau écrit le « Contrat social », il entend par là non pas une communauté d’origine, mais une association politique ayant un projet commun. A partir de ce constat, juste deux ou trois remarques en passant.

    Un intégriste catholique, un témoin de Jéhovah ou un scientologue peut tout autant endoctriner ses enfants qu’un islamiste. La mise en cause du « vivre ensemble » dans la République n’est donc pas forcément liée à l’islam où à un « élément étranger ». Et justement, la plupart des musulmans de France sont Français (et ne sont pas islamistes, d’ailleurs).

    Ensuite, pour peu qu’on se débarasse de certains a priori, je pense qu’on observe en réalité au fil des générations exactement le contraire du manque d’intégration que certains s’obstinent à voir. Le fils ou le petit-fils du marocain qui va au lycée, par exemple dans ma bonne ville d’Ajaccio, n’a pas ses repères à Marrakech, mais dans le quartier où il réside et construit son avenir : Pietralba, Finosello, Diamant (exemples ajacciens, mais qui vaut je pense pour n’importe quelle ville). J’ai du reste enseigné en banlieue parisienne. Les fils et petit-fils de l’immigration maghrébine étaient souvent professeurs (mes propres collègues) ou tenaient les entreprises (agences immobilières par exemple) dans lesquelles nos élèves allaient en stages. Par conséquent, le cliché selon lequel l’immigration maghrébine ne serait pas passée me semble reposer sur des critères irréels.

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