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Daniel Arnaud

Daniel Arnaud

Philosophe et écrivain. Auteur de :

"La Corse et l’idée républicaine", L’Harmattan, 2006.

"Dernières nouvelles du front", L’Harmattan, 2008.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/03/2009
  • Modérateur depuis le 28/03/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 3 novembre 2009 16:33

     @ Mr Pigeon :

    Un intégriste catholique, un témoin de Jéhovah ou un scientologue peut tout autant endoctriner ses enfants qu’un islamiste. La mise en cause du « vivre ensemble » dans la République n’est donc pas forcément liée à l’islam où à un « élément étranger ». Et justement, la plupart des musulmans de France sont Français.

    Abgeschiedenheit :

    Votre dernière intervention s’appuie sur des présupposés inexacts. Par exemple, vous écrivez :

    « L’universalisme est non seulement une imbécillité mais une déloyauté au sens où le peuple n’a pas pris part à cette décision. »

    Mais justement, comment définir le peuple ? Au XVIIIe siècle, c’est précisément une définition universaliste qui prévaut : quand Rousseau écrit le « Contrat social », il entend par là non pas une communauté d’origine, mais une association politique ayant un projet commun. C’est cela, le peuple.
    Par ailleurs, je vous retourne la formule « Vous le constaterez par vous-même dans les années à venir. » Pour peu qu’on se débarasse de ses a priori, on observe au fil des générations exactement le contraire du manque d’intégration que vous vous obstinez à voir. Le fils ou le petit-fils du marocain qui va au lycée, par exemple dans ma bonne ville d’Ajaccio, n’a pas ses repères à Marrakech, mais dans le quartier où il réside et construit son avenir : Pietralba, Finosello, Diamant (exemples ajacciens, mais qui vaut je pense pour n’importe quelle ville). J’ai également enseigné en banlieue parisienne. Les fils et petit-fils de l’immigration maghrébine étaient souvent professeurs (mes propres collègues) ou tenaient les entreprises (agences immobilières par exemple) dans lesquelles nos élèves allaient en stages. Par conséquent, le cliché selon lequel l’immigration maghrébine ne serait pas passée me semble reposer sur des critères irréels.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 3 novembre 2009 00:16

    Juste deux ou trois précisions.
    Sans rien retrancher de ce que j’ai écrit sur l’universalisme et l’ethnicisme, je me méfie toutefois de l’éloge de « la diversité » à outrance. Mais si je souhaite, par exemple, l’interdiction de la burqa, c’est au nom du principe laïc,, et non pas pour défendre une queconque « pureté ».
    Par ailleurs, certains intervenants prétendent que le fait de regretter l’association identité nationale/immigration équivaut à poser des tabous et à empêcher tout débat. Je pense que c’est exactement le contraire : en se focalisant sur l’immigration, on passe à côté de points essentiels. La question sociale, bien sûr, mais aussi la question scolaire. Ceux qui se montrent obsédés par l’immigration suggèrent régulièrement que la dégradation des conditions d’enseignement (incivilités, violences...) serait le fait de fils et de petits-fils d’immigrés, en particulier dans certaines « banlieues ».
    Pour avoir enseigné moi-même dans différentes académies, et avoir pu comparer des choses comparables, je suis au contraire sûr d’une chose : la faillite du système éducatif est générale, et les collèges et les lycées situés dans les recoins les plus reculés de « france profonde » (ah, le terroir !) ont eux aussi leur lot d’incidents. Seulement, comme on se sert de « l’immigration » et des « banlieues » comme autant d’arbres qui cachent la forêt, ces réalités-là sont soigneusement dissimulées. Mais la politique de l’autruche, après tout, fait-elle peut-être partie de l’identité nationale... Sur ce point, voir :

    Daniel Arnaud, « Dernières nouvelles du front, choses vues dans un système éducatif à la dérive », L’harmattan, 2008.



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 2 novembre 2009 14:00

    Je constate objectivement que certains commentaires viennent indiquer combien les craintes exprimées au début de l’article sont fondées...



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 20 octobre 2009 23:15

    Je reviens sur cette question des « chiffres » et des « données », et sur la difficulté à en obtenir de fiables, en particulier dans la fonction publique. Pourquoi dans cette dernière ? Parce que, lorsqu’on est amené à quitter une entreprise (privée), on n’a plus de compte à rendre à son patron ; alors que, lorsqu’un fonctionnaire mute à l’autre bout du pays, il reste asservi à l’Etat. Son dossier administratif le suit, comme le fameux « livret » que dénonçait Marx suivait l’ouvrier au XIXe siècle. S’il a eu un conflit avec un supérieur, tout le reste de la chaîne administrative, par esprit de corps, tend alors à ruiner sa carrière. Et même s’il a été victime de harcèlement, l’institution n’hésitera pas à emboîter le pas à l’agresseur afin de ne pas se désavouer. Dans ces conditions, qui est en mesure de réaliser des statistiques fiables ? Marie-France Hirigoyen, que je cite dans l’article, a certes réalisé sa propre enquête. Mais dans son ouvrage, elle insiste également sur l’opacité de l’information concernant les « affaires qui dérangent », et s’inquiète des pressions qui pourraient être exercées par l’administration pour les étouffer. Dans une telle perspective, les décomptes macabres avancés par certains intervenants pour clore le débat par un « on se suicide de moins en moins », ou « pas tant que ça », me semblent déplacés, voire indécents. Derrière les « chiffres » et les « données », qu’ils soient revus à la hausse ou à la baisse, peu importe, il y a des réalités humaines. Le harcèlement, heureusement, ne débouche pas toujours sur un suicide : il peut s’agir d’une dépression, d’une démission, etc. Quoi qu’il en soit, cela ne doit pas empêcher la réflexion sur les conditions de travail, dans le privé comme dans le public...



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 19 octobre 2009 17:41

    « ... qui les donne ? », bien sûr.

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