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59 ans
Eurasien
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  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 2 février 2013 14:00

    Il y a les peuples et il y a leurs chefs

    Le peuple Russe a la particularité démontrée de ne pas concevoir de collaboration avec un envahisseur qui le méprise. Il ne serait pas harcelé par une bureaucratie communiste, il ne chercherait pas à émigrer et il n’aurait pas été utile de l’enfermer derrière des barbelés électrifiés.
    Lorsque le Rideau de fer est tombé, L’Occident s’était inquiété d’une énorme vague d’immigration russe.
    Or les immigrés Russes post 1989, on n’en voit qu’en Autriche.
    En dépit de leurs déconvenues sur le régime post soviétique, ils préfèrent rester chez eux. Il nourrissent l’idée de pouvoir émigrer, ils apprécient de disposer de cette liberté mais n’émigrent pas.


    Cette crainte infondée d’une nouvelle vague d’émigration russe lors de la chute du soviétisme prouve que nous n’avons toujours pas compris l’âme de ce peuple. Il n’est donc pas étonnant que Hitler, qui n’avait eu que la Campagne de Russie comme référence antérieure pour s’en faire une idée, l’ait mal évaluée. Il faut dire, à sa décharge, que Napoléon n’avait pas fait une thèse objective sur sa défaite « Je n’ai commis qu’une erreur, je suis resté une semaine de trop à Moscou »


    Un peuple aussi attaché à sa culture peut facilement accepter d’être mené par un chef paranoïaque qui sait pouvoir le sacrifier en masse. Il apprécie un chef qui l’envoie à des batailles monstrueuses mais ne supporte pas la privation de liberté

    (Dans les deux camps, soviétique et nazi, on était condamné à mort si on reculait)


    La bataille de Stalingrad (Qui a duré 8 mois à partir de juillet 42) oui, d’un point de vue d’anniversaire, on doit en parler mais je trouve qu’il aurait été plus éclairant de mentionner que depuis fin 41, 1600 km plus au nord, 3 millions de Saint Pétersbourgeois (Petrograd-Leningrad) résistaient à un siège qui les affamait. Cette résistance acharnée des Russes du Nord (mais aussi de ceux de Sébastopol) ne pouvaient qu’inciter ceux de Stalingrad-Volgograd à en faire autant
     
    Si Leningrad avait capitulé, Hitler aurait disposé de renforts pour Stalingrad.


    Quoi qu’il en soit des traitrises, coups bas et paranoïas de Staline, le peuple Russe sacrifié en masse a éliminé 5 fois plus de soldats allemands que tous les anti Axe réunis et a donc clairement été le plus grand démolisseur des Nazis.



  • easy easy 1er février 2013 22:33



    C’est intéressant cette juxtaposition à deux jours d’intervalle entre ce qu’en avait dit Vincent Verschoore et ce qu’en dit Jeremy

    Vincent était resté neutre, sans démontage de mystification ni amplification
    Jeremy nous vend carrément du tapis, de la moquette



    Dans le monde entier il y a des cailloux, des arbres, des animaux, aux formes étranges et ils ont tous excité les fantasmes. 
    Le fait de dire par exemple Elephant man prouve que devant l’étrange, la pensée fouille dans ses tiroirs pour y retrouver ce qu’elle connaît de similaire, ce que ça lui évoque.

    Une tête pareille lui évoque un éléphant ? Et bien va pour éléphant
    Une forme lui évoque le Faucon Millenium ? Alors va pour la SF et un atterrissage en catastrophe


    Cheminées des fées, cercles de sorcières, homme grenouille, chaussée des géants, orgues basaltiques, main de Fatima, dent de l’Enfon, pont du diable, coco fesse, Pilier de la sagesse, aigle de mers, bec de lièvre, dragon de Komodo, cerf-volant, Pain de sucre, chenille tigre, amoureux de Peynet, enfant de Montmartre, Don Juan, complexe d’Oedipe, syndrome de Stockholm, moloch des sables, rose des vents, rose des sables, fée du logis, serpent à sonnettes, Poule de Hienghène, cheveux de sorcières, serpent corail, ange des mers, satyre puant, phallus impudique, oeuf du diable, Mer de la tranquillité, constellation du scorpion, marmites des géants...

    N’en jetez plus, la mer en est pleine

    Les scientifiques eux-mêmes ne sont jamais en reste pour inventer et doctement entériner des associations d’idées poétiques. Ils ne tirent certes pas des plans sur la comète à partir de leur étiquettage fantasmatique mais ils contribuent à la majeure partie des désignations poétiques.

    Et une fois qu’une image d’autre chose est associé à une chose, notre pensée a du mal à s’en défaire

    En 1933 et suivantes, on associait l’Empire State Building à King Kong 
    Ensuite, c’est la Samaritaine qui a été associée à cette bestiole, ensuite le WTC 
    Mais depuis 2001, nous ne savons plus revoir le WTC sans l’associer à une marque de machine à laver ainsi qu’au complot d’Etat.
    Quiconque présenterait un projet de construction de deux grandes tours jumelles à section carée, sera jugé provocateur.
    (Depuis 2001, les occupants des tours Mercuriales de Bagnolet -d’une architecture différente- sont très stressés dès qu’ils voient un avion ou un zeppelin en approche)

    Chicago, pour les étrangers, avait été longtemps associée à Al Capone, même après sa mort.

    Pour se défaire de l’image du Faucon Millenium associée à cette formation de la Balique, il va falloir attendre que quelqu’un propose une association d’idée encore plus fascinante

     



    Les gens qui n’ont jamais fait de géologie, même s’ils sont savants d’autre choses, ne se doutent pas des étrangetés géologiques


    Ce n’est qu’au XIXème siècle que certains, démarrant la science géologique, ont commencé à concevoir les ères glacières. Ils avaient d’abord remarqué les érosion très spéciales des glaciers existants puis, ayant retrouvé des érosions de même genre dans des endroits éloignés des glaciers vivants,ils se sont dits qu’il y avait forcément eu des glaciers et même énormes, même vers l’Equateur, alors qu’on n’en voit plus.

    Avec le darwinisme et la dérive des continents, la découverte des ères glaciaires a été déterminante dans la compréhension de notre Terre

    Une ère glaciaire peut durer des dizaines de milliers d’années pendant les époques où la Terre était dejà vieille, usée d’érosions atmosphériques, où il y avait des bestioles et où les fonds des océans étaient déjà tapissés de sédiments qui, en vieillissant, devenaient des roches sédimentaires enfermant des coquillages, comme le calcaire sur lequel est posé Paris.

    Une ère glaciaire crée ue couche de glace de 5000 m dépaisseur qui recouvre intégralement les terres, montagnes incluses, et avec une mer alors plus basse de 130m

    Aux différentes époques glaciaires, la formation bizarre de la Baltique était émergée mais sous 5 km de glace. L’inlandsis recouvrant intégralement les terres nordiques actuelles, il avait pour creux de vallée la mer Baltique entière. L’endroit en question était au fond d’une vallée de l’inlandsis géant.



    Il est très courant que les roches fixes d’un endroit soient de natures et de duretés différentes. En forêt de fontainbleau, aussi bien les rochers que le sable, c’est strictement les mêmes grains de silice (quartz) mais un coup ils sont collés entre eux en formes de boules, un coup ils sont libres. Là c’est un cas hyper simple

    Mais ailleurs, il n’est pas du tout rare de voir, sur un grand miroir de roche, des bandes, des veines, qui sont carrément d’une autre matière minérale, d’une autre couleur, d’une autre dureté

    Il y a des différenciations en veines (croisées ou parallèles) et aussi par boules 
    Lorsques les boules (ou tâches rondes après érosion) sont de petites dimensions par rapport à notre champ visuel, nous les voyons, quand elles sont de plusieurs kilomètres, il faut être en avion pour les voir ici ou  

    Concernant ces grandes sphères montérégiennes, ensuite rabottées, elles ont été formées par une remontée de bulle (pleine) de magma qui n’a pas réussi à percer les dernières couches, qui s’est immobilisée pas très loin de la surface (exondée ou inondée) et dont la chaleur de départ a fait fondre donc métamorphiser les roches sédimentaires de surface en les rendant alors très dures et souvent litées (couches de composition différentes)

    La formation de la Baltique est petite par rapport à une colline montérégienne mais elle peut aussi, à son époque originelle, avoir été hémisphérique et formée par un point de chaleur


    Une fois qu’existe dans le fond une formation hémisphérique plus dure, le passage d’un glacier va l’éroder et faire ressortir un plateau circulaire

    Au-dessus d’un glacier, il n’y a que neige et glace mais à son pied c’est 100% de pierres et cailloux

    L’eau d’une rivière étant de faible densité, elle ne peut charrier des pierres de 3 m que lors des crues. 
    Un glacier étant bourré de roches, il n’est que 2.7 fois plus léger qu’une roche. Il pourrait trimballer des blocs mesurant 1000 m s’ils ne se brisaient pas une fois saisis par la langue glaciaire
    Or les roches trimballées se cassent et finalement, on ne retrouve au pied des glaciers que des roches de 5 m
    Si un glacier tombe sur un bloc énorme qui parvient à rester entier, il le trimballe

    Il se pourrait que cette masse circulaire soit toujours fixe et enracinée. Il se pourrait que ce soit un bloc trimballé ayant réussi à rester entier 


    Le dessous d’un glacier c’est la pire des râpes.
    Comme il se déplace toujours car il y a toujours une moindre pente, un glacier râpe le bedrock en y laissant des sillons et traînées mais avec tout un tas de facéties 

    Il passe par dessus les pitons en polissant-couchant leur face amont et démonte par blocs sa face aval. Il leur donne une forme dite moutonnée. J’ai vu sur une vidéo le profil de la formation insolite et elle a exactement la forme moutonnée

    Les blocs se détachent souvent de la face aval de manière cubique car la roche a souvent des plans de casse réguliers et que bien des cristaux sont cubiques

    Lorsqu’on serre entre deux doigts un cube de yaourt naturel, on voit apparaître soudain un plan de faille, un miroir de faille (à 45°). Idem avec la gelée de groseille. Les pierres aussi ont souvent un plan de casse préférentiel
     
    L’érosion singulière des glaciers, ajoutée aux écoulements invisibles des eaux très abrasives, ajoutée à la singularité des roches qu’il râpe, produit aussi des queues de rats, des stries, des coups de gouge, des chenaux de Nye et des trous tourbillonnaires 


    Enfin, pour des raisons de gel spécial, de cryoturbation, il se produit des pavages, des sols striés et aussi des cercles de pierres 



    C’est avec le regard de géologue glaciologue qu’il faut observer le phénomène de la Baltique
     
    Et à moins de trouver juteux de mystifier, on ne doit pas faire des dessins d’artiste en accentuant les allures étonnantes.



  • easy easy 31 janvier 2013 22:45

    Un expert du laser
    Un maniaque de l’épée
    Une Goulue moulue
    Une Vénus toute nue
    De l’absinthe à flots
    Nous voilà équipés
    Pour une nuit pas triste

    Je nous arrange sur la montagne Sainte Geneviève, je fais passer une Peugeot Landolet 1920 et nous voilà dans une scène de Minuit à Paris
     



  • easy easy 31 janvier 2013 16:45

    La définition de l’homme, de la femme, est bien complexe et de toutes manières évolutive autour d’une certaine évidence physique

    Mais ce qui est sûr c’est que nous sommes en train de perdre, depuis 1945, un mécanisme secret ou implicite qui me semblait intéressant 


    Clotilde et Clovis tiraient tous deux profit d’un jeu implicite mais culturel, que partageaient les autres gens, consistant à créer deux espaces de débats. Un espace public et un espace privé, les autorités entre conjoints s’inversant en passant de l’un à l’autre. En public le puissant roi ne lâchait rien, Clotilde se taisait. En chambre, le roi capitulait et ça se savait.
     

    L’espace de la chambre aura toujours été propice aux caresses.
    L’espace public, aura été celui où il faut faire état de sa force pour tailler un menhir ou pour dégommer un Romain

    Il me semble intéressant pour la fluidité des pensées et considérations, donc pour les intelligences, que chacun puisse passer d’un espace à l’autre en inversant sa vapeur

    Lorsque l’espace public est à la lourde charrue et à la guerre, l’espace de la chambre lui est très contrasté et les deux postures sont exploitées à fond par chacun.
    Chacun se montre ferme dans un des espaces pour mieux lâcher dans l’autre.
     
    Lorsque l’espace public est à l’ascenseur, à la conduite assistée et à la paix de marchands de tissus ou à la guerre avec des manettes, l’espace de la chambre, lui aussi à manettes et à bidules électriques, ne lui fait plus contraste. 
    Les conjoints ne jouent plus de cette antique respiration blanc/noir.
    Ils passent neutres, ils se rigidifient sur le milieu.
    Ils sont centraux mais ne savent plus changer de position

    Clovis et Clotilde c’était un couple avec marche avant + marche arrière
    Les couples d’aujourd’hui c’est le point mort bloqué


    Ce que je dis là, tout le monde le sait mais il y a quelque chose dans la situation trop neutre actuelle qui fait qu’on ne peut pas en parler

    Sauf en une extraordinaire occasion telle celle qui s’est présentée avec le cas de Bachar el-Aszsad, qu’on aura trouvé dur et dont on aura interpelé l’épouse afin qu’elle le fasse plier depuis la chambre. En vain

    Nous savons tous, sans jamais en parler explicitement, qu’il est intéressant que le père passe pour dur devant les enfants pendant que la mère passe pour conciliante. 
    Nous le savons mais nous ne trouvons plus le biais pour le dire depuis que les pères aussi doivent allaiter et langer leur enfant 

    Etant donné cette égalité de posture, je ne doute pas qu’avec la venue des nouveaux couples, on va voir, en salle de travail, les deux conjoints haleter, ahaner, hurler et transpirer pareillement, pendant que ce sera d’une troisième personne que sortira leur enfant 



     



  • easy easy 31 janvier 2013 15:11

    De toutes époques, le libertinage a nécessité que coexistent différentes échelles, depuis la plus collective ou officielle à la plus intime à deux.

    C’est toujours ce qui existe de manière notoire qui offre le support au discours de justification des actes plus confidentiels.
    Il est impossible de justifier une petite sauterie en chambre s’il n’existe pas des partouzes bruyantes dans le château voisin. 
     

    Or, tant qu’a existé une massive aristocratie de sang -ayant des droits spéciaux- tant à Rome qu’à Versailles, avec donc de la valetaille au service des boissons et du ménage, il a pu exister le type de libertinage qui fait aujourd’hui des nostalgiques 
    La petite échelle se pratiquait derrière une meule de foin ou une chambre de bonne, la grande échelle se pratiquait en château
     
    Lorsque l’aristocratie de sang à disparu, celle pécuniaire l’a remplacée sans pour autant offrir le rapport maître valet (ou alors seulement pendant 100 ans, au XIXème siècle) ni suffisamment de cadre immobilier en allure d’endroit situé en dehors du droit commun.
    La fin des châteaux et de la valetaille a mis fin au libertinage classique 

    Désormais, il ne reste plus que deux places possibles.
    Toujours le petit endroit, derrière quelque porte ou studio et, comme grand endroit situé en dehors du droit commun, la nature sauvage. Le yacht posé sur l’océan est situé hors droit commun, il remplace le château mais il est hors de portée de tout un chacun. Il est également situé trop loin de la vue de chacun.
    Alors qu’autrefois les gueux avaient une vue sur ce qui se passait dans le château et pouvaient donc l’invoquer pour justifier leur libertinage, nul ne peut invoquer ce qui se passe sur les yachts qui écument les eaux internationales en arborant un drapeau bananier. 

     
    Le libertinage actuel ne peut plus se situer qu’entre chambre d’HLM et plage

    En démocratie, où chacun veut tout mais sans avoir de quoi se payer plus qu’un slip, le libertin ne peut plus invoquer que l’espace naturiste voire le dépaysement exotique pour se justifier. 
    Ce que Gilbert Trigano avait parfaitement compris

    C’est donc désormais et paradoxalement ce libertinage massif et bruyant des smicards sur les plages qu’utilisent les riches pour se justifier quand ils le pratiquent dans leurs endroits plus luxueux.
    D’où la présence constante de leur piscine.
    (Il y a 2 000 000 de piscines privées en France)

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