@bruno-m on a réussi un truc, démontrer par le COMOP / COPIC auprès du
gouvernement que la baisse de l’exposition par 100 par rapport aux
seuils légaux
/100 ce n’était pas la baisse de l’exposition mais la baisse des limites légales ce qui est quand même très différent ! Les travaux du Copic montrent justement que 99% des niveaux sont < à 2,7V/m, 90% < à 0,7V/m. Dans la réalité, l’exposition est déjà très inférieure aux limites légales.
@Pere Plexe Nommer cette nouvelle intolérance électrophobie et non électrosensibilité serait un bon début
C’est précisément ce qu’à fait l’OMS en proposant le terme IIE, Intolérance idiopathique environnementale« , un terme qui regroupe plusieurs hypersensibilités présentant des symptômes similaires sans qu’aucune relation causale avec l’agent incriminé soit établi.
le terme »hypersensibilité électromagnétique" (EHS) a été choisi par Bergqvist et al. en 1997 dans une étude sur le sujet, pour rassembler sous un même vocable des termes disparates tels qu’allergiques aux ondes, hypersensitivity to electricity, waves sickness etc.
@Ronny Les labos font souvent des tests « puristes », une seule fréquence, sans relation avec le quotidien.
Peut-être, mais c’est en tout cas faux en ce qui concerne l’électrosensibilité.
Les méta-analyses portant sur la HSEM ont en grande majorité utilisé des études portant sur l’exposition de personnes à des rayonnements de type GSM UMTS.
Electrosensibilité – Une indemnisation ne constitue pas une preuve scientifique
Publié le 8 septembre 2015
A la suite du jugement rendu récemment par le tribunal du contentieux de l’incapacité (TCI) de Toulouse, l’Académie nationale de médecine tient à rappeler que, sans mettre en cause la réalité des troubles ressentis par les personnes qui se disent électrosensibles et la nécessité de les prendre en charge médicalement et socialement (24 consultations spécialisées ont été créées en milieu spécialisé en France), l’existence d’un lien entre les troubles évoqués par ces personnes et une exposition aux champs électromagnétiques n’a jamais été scientifiquement démontrée.
Ce fait est unanimement reconnu par les instances nationales, Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail devenu Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’Alimentation et du Travail (1), Académie nationale de médecine (2,3,4,5), européennes, « Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risk » (6) et mondiales, Organisation Mondiale de la Santé (7).
L’Académie met en garde contre une interprétation erronée voire tendancieuse du jugement qui a été rendu par le TCI de Toulouse récemment qui peut laisser penser qu’un lien de causalité est reconnu entre les troubles et handicaps et l’exposition aux ondes. La décision du TCI de Toulouse a été prise indépendamment de toute argumentation scientifique.