citation : l’’OMS, même si elle considère que les radiofréquences utilisées par ces compteurs sont cancérigènes, (lien) dénie tout danger, ce qui est une position surprenante«
non ce n’est pas surprenant. le classement »peut-être cancérogène" des radiofréquences par le CIRC de Lyon se situe dans une catégorie (2B) qui signifie que l’on vise à évaluer
le caractère éventuellement cancérogène d’un agent et non déclarer qu’il
l’est. S’il est par la suite cet agent est avéré cancérogène, alors il pourrait
être classé selon le cas dans le groupe 2A « probablement cancérogène »,
ou le groupe 1 "cancérogène.
@sls0 L’étude du Pr Belpomme ? elle ne vaudrait pas tripette selon un article publié dans le Journal de l’Environnement le 16 janvier 2016. Extrait : l’étude souffre de failles majeures, dont celle,
cruciale, d’une absence de contrôle avec des individus sains. Contacté par le JDLE, Yves le Dréan, chercheur rennais
à l’Irset [2] et spécialiste de l’effet cellulaire des ondes,
estime que « l’étude ne présente pas de statistiques », et
qu’« elle n’est donc pas très informative ». D’autant que « beaucoup
de marqueurs sont non spécifiques, par exemple l’histamine
caractéristique des allergies, ou les protéines chaperonnes dans
certains cancers ».
Pour autant, Yves Le Dréan juge que « l’étude est
intéressante d’un point de vue biologique, même si elle ne dit
rien sur les relations de cause à effet. On sait très bien que
ces personnes ont des problèmes de santé, mais on ne sait pas
pourquoi elles les ont, et si les ondes sont responsables. Et
cette étude ne montre pas que les ondes sont responsables ».
@benedicte_gab L’OMS n’est pas un lobby, elle peut faire l’objet de lobbying, on peut lui reprocher une éventuelle partialité mais il faut alors en faire la démonstration. Ce que vous citez en exemple n’a rien a voir avec le sujet des ondes, toute analogie, toute généralisation à partir d’un autre domaine ne peut être qu’abusive. Vous parlez de « protocoles qui n’ont rien de scientifique », mais où avez vous vu que les protocoles des agences sanitaires n’avaient rien de scientifique ? Si c’était le cas les associations anti-ondes l’auraient mis en tête de gondole de leurs sites et hurleraient à la mort ! :)
A la limite peu importe l’OMS. Chaque pays au monde possède sa propre agence sanitaire, les plus grands ont réalisé leurs propres expertises : France, Canada, Suède, Australie, Grande Bretagne etc. Ce qu’on peut constater est l’existence d’un consensus, leurs avis ne diffèrent pas de celui de l’OMS. Des différences existent au niveau des législations, mais pas au niveau des expertises. L’expert dit la science, le politique décide. C’est le politique qui est chargé de gérer les risques. Il est normal de constater des divergences en fonction des différents pays. La France ne brille pas par ses décisions, la loi Abeille est d’une idiotie sans nom, loin de rassurer la population elle va contribuer à l’affoler
Conclusion de l’OMS : aide mémoire 296 « Des études bien contrôlées et menées en double aveugle ont montré que ces symptômes n’étaient pas corrélés avec l’exposition aux CEM ». Conclusion de la commission Européenne, rapport SCENIHR 2015 p304 : « RF EMF exposure is not the cause of these symptoms » Conclusion du rapport Afsset 2009 (p 278 à 304) conclusion p304 : « aucun (auteur) n’a apporté la preuve d’une relation de causalité entre cette exposition et l’EHS ». Mise à jour prévue fin 2016 : Les nouvelles études renforcent les conclusions précédentes qui montrent que les ondes ne sont pas en cause. L’un des expert du groupe de travail de l’anses a déjà publié sur la HSEM, on peut consulter une synthèse ici.
@unmilitant C’est Bruno qui a écrit « seuil d’exposition » pas moi. En réalité, Il voulait dire « valeurs limites d’exposition du public » (41 à 61V/m) . C’est cela que la résolution du conseil de l’Europe propose d’abaisser à 0,6V/m puis 0,2V/m (rapport Huss p3, 8.2.1.)
Maintenant quand vous parlez de niveaux se situant à « 97% des valeurs limites », il ne s’agit pas de « seuil d’exposition ou d’émission » (pourquoi des seuils ?) mais plutôt de l’état des lieux de l’exposition du public tel qu’il a été notamment relevé par les travaux du COPIC (99% des niveaux mesurés dans le public sont < à 2,7V/m, 90% < à 0,7V/m).
Mais prétendre que valeurs limites d’exposition du public (41 à 61V/m) nous protègeraient de la cuisson relève de la désinformation. Ces limites ne sont pas celles ou commenceraient les effets thermiques c’est à dire > 4W/kg. Les valeurs d’exposition limites sont basées sur la vérification expérimentale à partir du plus petit effet observable (effet n’étant pas synonyme de délétère). Un facteur de sécurité de 5 a été ajouté pour les pro, 50 pour le public, ce qui donne les valeurs de 41 à 61V/m. Ces valeurs n’ont jamais été mesurées dans le public comme le montre les travaux du COPIC.
Sur les effets non thermiques, la conclusion du rapport Anses 2013 est la suivante : "L’ensemble des études in vivo sur le développement de tumeurs analysées (15 études dans le rapport Afsset de 2009 et 3 depuis) n’apporte pas la preuve d’une augmentation d’incidence ou de l’aggravation des cancers dans les conditions expérimentales testées pour des niveaux d’exposition aux radiofréquences non thermiques (jusqu’à 4 W/kg), notamment en cas d’expositions chroniques et semi-chroniques. Anses p289/428