Que pensez vous du 100% monnaie ?« >> c’est complètement stupide, et si je voulais détruire une économie je ne m’y prendrais pas autrement.
La disparition du crédit bancaire « pur » »>> C’est impossible. Un très simple exemple : je vous écris un chèque : c’est un « IOU » nominatif particulier, si personne ne l’encaisse et l’utilise comme monnaie d’échange à sa valeur faciale (i.e. le marché à confiance en moi), j’ai augmenté la masse monétaire quel que soit le système monétaire en place. Autrement dit, même si vous instaurez un étalon or et 100% de réserves, vous ne pouvez pas empêcher l’existence du crédit. Ca tombe bien parce que le crédit est une très bonne chose, et que l’empêcher en est une très mauvaise. vec la création de monnaie ex nihilo qui lui est liée,
« ferait que la quantité de monnaie en circulation, ne pourrait plus varier » >> Ce qui est une des pires choses à laquelle on puisse penser pour une économie.
Tout emportement à la hausse ou à la baisse trouverait donc immédiatement sa traduction sur le marché des fonds prêtables par des variations de taux d’intérêt qui le freineraient progressivement.« >> Et arrivé à 0, la déflation ruine tout le monde puisqu’en zirp on n’aurait plus d’options restantes.
»L’ampleur du « Boom » immobilier de la dernière décennie serait quasiment inconcevable dans un système de ce type.« >> Ce boom vient principalement de facteurs non-monétaires, en Allemagne par exemple il n’a pas eu lieu.
Toute création monétaire ex nihilo donne un droit sur la production qui n’a pas été acquis par un produit ou un service vendu. » >> Si l’offre est suffisamment élastique, c’est en réalité une bonne chose (le seul problème ici est : qui dispose de cette nouvelle monnaie ?)
Elle est par nature un « faux droit », un revenu non gagné, dont la substance s’assimile aux gains qu’obtiendraient de faux monnayeurs qui achèteraient sur un marché avec la fausse monnaie fabriquée ou prêteraient celle-ci contre intérêt." >> Je ne vois pas de différence entre ce free lunch et une plus-value boursière. Tant qu’une augmentation de la masse monétaire n’est pas inflationniste, je ne vois qu’une raison de plus pour s’en servir pour, par exemple, financer les aides aux plus démunis et les services gratuits (éducation, santé, etc) qu’en temps que société on a un devoir moral de fournir aux plus faibles.
Vous confondez avec la Suisse. La Somalie est le pays le plus corrompu au monde, ce n’est pas un Etat de Droit, vous voudriez nous faire croire que c’est un pays libéral ?
J’oubliais un point notable également : vous semblez penser que privé = multinationales à but lucratif. Je me permets de ne pas être d’accord. Les restos du cœur, c’est privé. On peut très bien penser, en tant qu’alternative aux bureaucratie kafkaïennes de l’Etat, à un réseau décentralisée de mutuelles associatives, gérés selon les principes du privé (si tu ne fait pas du bon travail en rendant un service irréprochable à autrui, tu perds ton job) et affranchi autant des délires politiciens que de la « politique » qui peut subvenir dans des entreprises privée devenue trop importantes.
Concernant la sécu, on peut désormais s’en échapper, et plein de gens le font tout simplement parce qu’au delà d’un certain revenu on peut avoir une meilleure couverture à prix égal dans le privé. Mais quant bien même on arriverait à améliorer tout ça, une réussite dans un océan d’échec ne suffit pas à valider un principe faux selon lequel un organisme géré par des politiques (c’est à dire partout et tout le temps les gens les plus incapables que l’on puisse imaginer) puisse arriver à quoi que ce soit.
« argument d’autorité, qui plus est totalement faux et hors sujet. » >> Absolument pas. C’est un constat appuyé sur des études tant théoriques qu’empiriques qui prouvent mon propos, l’école des choix publics ne sort pas du chapeau que je sache. L’Etat est objectivement incapable de penser à plus long-terme que la prochaine réélection, et est objectivement incompétent à comprendre comment résorber le chomage, gérer la politique monétaire ou relancer la croissance. Idem, montrez moi un service non régalien dont l’Etat s’est accordé le monopole, et je vous montrerez une bureaucratie figée dans le passé, dans le déficit perpétuel, et plus concentrée à protéger ses propres privilèges qu’à servir la nations. L’EdNat ? Elle aggrave les inégalités, coute le double par élève qu’en 1980 pour des résultats pitoyables, 200 000 profs payés mais jamais devant des élèves, des régimes spéciaux à foison, ça n’en fini plus. La SNCF ? La RATP ? La DGAC ? Pôle Emploi ? La gestion de la santé sur le territoire ? la liste est longue... Donc oui, vous ne pouvez pas nier que l’Etat est objectivement incompétent parce que les incentives de ses organisations ne sont pas alignés avec les besoins des bénéficiaires, c’est connu depuis un siècle.
On parle là des assurances sociales, qui ne sont pas de l’impôt ou l’état, mais un salaire différé et socialisé. Voilà pour le hors sujet.« >> Assurance sociales imposée par des technocrates qui n’ont jamais géré quoi que ce soit mais qui se croit mieux quand même mieux placés que les individus concernés pour gérer leur argent et l’investir. Les assurances sociales existaient d’ailleurs avant l’Etat, je donne pour exemple les sociétés de secours mutuel. De plus, même si des individus s’associent pour mutualiser leurs ressources et faire face à des imprévus, ce qui est parfaitement libéral en principe, ils peuvent s’entendre pour ne pas chercher spécifiquement à faire de profit, mais ils voudront au moins ne pas en perdre. Cette simple condition n’est même pas atteinte par les mêmes services imposés d’en haut par l’Etat, qui perd objectivement l’argent qu’il s’est octroyé le droit monopolistique de gérer, tout en opposant les français moyens interdits d’aller chercher bonheur chez la concurrence (sauf pour la sécu depuis récemment) avec les copains de l’Etat et tous leurs régimes spéciaux (authentiques privilèges en rupture totale avec l’égalité républicaine devant la loi s’il en est).
Et pour la fausseté, si vous prenez par exemple notre bonne vieille sécu, ses frais de gestion et fonctionnement sont de l’ordre de 2.5% ( un peu moins de mémoire, j’ai la flemme de rechercher le chiffre exact). Par contre, vous prenez les assurances complémentaires privées, elles ont toutes des frais de gestion/fonctionnement qui oscille autours de 15%. » >> Oui, sachant que la sécu relève du droit privé et qu’elle bénéficie de ses effets d’échelle. Rien qui ne va pas drastiquement tendre vers zéro, normalement chez les deux, le temps qu’on remplace la plupart des fonctions administrative par des logiciels. Et cela a peut-être aussi à voir avec le fait que les mutuelles ont des réglementations kafkaïenne auxquelles se conformer, en plus d’un objectif de non-déficit abyssal.
« Et ça se traduit aussi pour les dépenses de santé comparé au PIB. Selon les derniers chiffres disponibles (de 2011), en France les dépenses de santé représentent 10% de pib, alors que aux usa c’est 15%, pour un service qui de l’avis général est très mauvais. » >> Je découvre qu’aux USA les services de sante publics n’existent pas. J’ai du vivre dans une grotte alors.
Dès lors qu’il s’agit de service public, l’état se révèle toujours plus efficace et économe que la même chose gérée par le privé« >> HAHAHAHAHAHAHAH TROLOLOLOLOL. Pardon, mais c’est vraiment la réaction que j’ai eu, surtout en passant aux dernières épreuves du Bac et du Brevet . Je vois surtout que vous n’avez jamais pris l’avion dans une compagnie privé, le métro à Tokyo, observé les écoles Montessori, ni SpaceX, ni Palantir, ni tout le reste. Un service public n’a aucune sanction comme la faillite ou le licenciement s’il ne rend pas un service irréprochable, alors pourquoi se fouler ? Un service va être systématiquement récupéré par les hommes politiques à des fins électoralistes pour acheter des voix à coup de »services« payés par l’argent des autres, alors pourquoi chercher à innover, à économiser, à ne pas faire de déficits ? Je suis désolé pour vous, mais les »services que le monde nous envie", le monde se garde bien de les copier, et vous serez bien obligé de l’admettre.
Vous n’avez vraiment pas compris ce qu’était le libéralisme. le système actuel n’a jamais été aussi étatisé. les dépenses publiques jamais aussi élevées. les réglementations en tout genre jamais aussi tatillonnes. Juste à titre d’exemple, les prélèvement obligatoires durant les 30 glorieuses représentaient 50% de moins qu’aujourd’hui, en part de PIB.
Le libéralisme, c’est la primauté des droits de l’homme sur les prérogatives étatiques. C’est un Etat serviteur de la société civile, pas son maitre. Il faut vraiment avoir vécu sous un caillou pendant 30 ans pour ne pas avoir observé l’obésité croissance du secteur étatique en France : plus de 57% du PIB ! La France n’a jamais été aussi anti-libérale, et c’est bien ça qui la coule. D’ailleurs, un simple fait suffit à démonter votre vision : si la France était libérale, on y verrait un afflux d’entrepreneurs, de riches, de diplômés et autres 1%. C’est exactement l’inverse, ils se barrent en courant. A titre d’exemple, quels sont les pays qui sont restés ou devenus plutôt libéraux ces dernières décennies ? La Nouvelle Zélande. La Suisse. Singapour. Hong Kong. La suède. Le Canada. L’Australie. La Pologne. Tient donc, que des pays qui se portent indéniablement mieux que la France. Cela devrait vous interpeller.
La France n’a jamais été aussi peu libérale depuis la révolution. Et ça cC’est une fait, pas une opinion.