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NICOPOL

NICOPOL

Ingénieur de formation, acteur de l'aide au développement par profession, voyageur toujours, avide d'histoire et de philosophie, lecteur compulsif de Nietzsche, Jared Diamond, Albert Camus et Chögyam Trungpa, radical dans ses convictions mais toujours prêt à en changer... Une seule règle : le "principe de réalité".

Tableau de bord

  • Premier article le 15/05/2008
  • Modérateur depuis le 04/02/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • NICOPOL NICOPOL 14 août 2008 13:08

    Merci pour votre commentaire sympathique !

    Vous ne me verrez que très rarement sur ce site. Le ton y est aggressif, outrageusement militant et plus proche de la propagande et de la désinformation que du dialogue constructif.

    Si vous connaissez des vrais endroits de discussion je suis preneur !

    Cordialement,



  • NICOPOL NICOPOL 14 août 2008 12:43

    Cet article, manifestement, fait passer le "message" avant les faits, ou plutôt le "message" dicte la sélection des faits qui y sont mentionnés ou pas.

    Le message est clair : collaboration = milieu des affaires / patronat = pétainisme (= Sarkosy ?). Résistance = communistes.

    Mais pourquoi les faits suivants, tout aussi vrais que ceux rapportés par l’auteur, ne sont-ils pas rappelés dans l’article ? Serait-ce parce qu’ils auraient ruiné la belle démonstration idéologique ? A vous de juger :

    1. Le PC communiste français d’avant-guerre était aux ordres de Moscou, alors allié du régime Nazi (en rappelant que le PC français avait approuvé le pacte germano-soviétique). Les consignes du secrétaire général du Komintern Dimitroov sont claires : sous couvert de pacifisme de bon alloi, désorganisez le système militaire français (sabotages de la "drôle de guerre"...), précipitez la défaite de l’infâme régime bourgeois de la IIIie République, pactisez avec l’occupant allemand pour occuper le pouvoir et profitez-en pour, enfin, mener à bien la révolution prolétaire en France pour la plus grande gloire de l’Internationale. Les slogans du PCF et de la CGT à la fin des années 30 c’était : "plutôt Hitler que la guerre"...

    2. Au début de l’occupation, le parti communiste ne mène peu ou pas d’activité de résistance, se contentant de placarder des tracts anti-capitalistes et vaguement antisémites (c’est au cours d’une de ces maraudes que Guy Moquet fut arrété... Le présenter comme un résistant est de la pure fumisterie). La propagande communiste est certe interdite par Vichy (et même punie de mort par un décret de 1940), entraînant l’emprisonnement de nombreux militants communistes, mais c’est au motif... qu’elle s’assimile à de la propagande nazi ! Plusieurs centaines de militants emprisonnés furent même libérés par les allemands. La ligne officielle transmise par Moscou est celle de la neutralité avec l’occupant ; les communistes français (particulièrement Jacques Duclos) entamèrent même des pourparlers avec l’occupant pour obtenir la permission de republier l’Humanité...

    3. Les principaux partis collaborationnistes, en tailel et en radicalisme, le Parti Populaire Français et le Rassemblement Populaire Français, ont été fondé par d’anciens militants de gauche (Jacques Doriot, révolutionnaire extrêmistes ancien secrétaire général de la Jeunesse communiste, et Marcel Déat, ancien député socialiste). On peut également citer parmi les organisations collaborationistes le Parti ouvrier et paysan de france, dirigé par l’ancien No 3 du PCF Marcel Gitton, ou le Comité ouvrier de secours immédiat, regroupant d’anciens syndicalistes et communistes.

    4. Dans le même temps, c’est des milieux dits "de droite" nationaliste, souvent catholique, qu’émergèrent les premières véléités de résistance à l’occupant. On peut citer le Parti Social Français du Colonel de la Roque (ancien Croix de feu, qui fut le premier à rapprocher les totalitarismes nazi et stalinistes), Henry Frenay, sans même parler, bien sûr, du Général De Gaule, officier catholique "vieille France" et longtemps tenté par le royalisme. De nombreux "cagoulard" étaient également, par patriotisme, farouchement anti-nazi, ayant bien perçu que la véritable alliance collaborationniste était entre Staline et Hitler et que le régime nazi (qui veut dire, il ne faut pas l’oublir, socialisme national) tout comme le régime de Vichy étaient plus "de gauche" que "de droite" ; on retrouve ainsi des anciens de la cagoule parmi les premiers résistants à rejoindre De Gaule à Londe dès juin 1940...

    5. Les communistes n’entrèrent en résistance active contre l’occupant qu’en 1941, sur ordre de Moscou, après la rupture du pacte germano-soviétique. Ils prennent effectivement une place importante dans le mouvement de résistance en raison de leur grande expérience de la clandestinité et de l’action subversive ; mais leur objectif prioritaire reste la prise de pouvoir. Ce qu’ils ne parvinrent qu’imparfaitement à faire à la libération, suffisamment toutefois pour réécrire l’Histoire, une réécriture dont le présent article n’est qu’un produit dérivé un peu poussiéreux...

    Je ne cherche pas à dire que tous les communistes furent pro-nazis avant 1941, ou qu’aucun sympatisant nationaliste ne fut collabo. On ne peut pas ignorer les militants communistes qui furent sincèrement désorientés et choqués par le pacte germano-soviétique et les tentatives de négociations avec l’occupant ; on ne peut ignorer les collaborateurs que furent Mauras, Brasillach, Céline, Drieu La Rochelle, ni les anciens "cagoulard" qui fondèrent le parti collaborationiste du Mouvement social révolutionnaire... On ne peut pas non plus occulter la "collaboration économique" des milieux industriels français, Renault (même si les accusations de "collaboration" furent par la suite lavées par la justice française, et servirent en fait surtout de prétexte à la confiscation et à la nationalisation des usines à la libération...), Berliet, Gnome et Rhône (futur SNECMA, aujourd’hui SAFRAN), les milieux bancaires (notamment la banque Worm...).

    Je ne nies donc pas les faits rapportés par l’auteur de l’article et du livre. Mais ces faits sont ici au service d’une démonstration idéologique prémachée, qui ne tient hélas plus si on fait l’effort de tenir compte des quelques éléments rappelés ci-dessus. La collaboration et la résistance dessinèrent des lignes de partage beaucoup plus subtiles et mouvantes au sein de la société française que la caricature qu’en ont fait (et continuent encore, hélas, de faire) certains historiens et intellectuels aveuglés par leur idéologie.

    Certains adhérèrent sincèrement au projet nazi, persuadés que c’était l’avenir de l’europe, la solution à la "décadence occidentale" (pauvre Nietzsche...) ; d’autres, par "réalisme", collaborèrent pour limiter les dégâts et sauver ce qui pouvait l’être en attendant des jours meilleurs (Pétain était de ceux-là ; l’histoire lui rendra peut-être justice un jour) ; d’autres firent passer avant tout le "business" économique ou révolutionnaire et tentèrent de s’attirer les grâces de l’occupants pour continuer leurs petites affaires pendant l’occupation (on peut ainsi renvoyer dos à dos les industriels et financiers dénoncés par l’article, prêts à toutes les courbettes pour prospérer, et les communistes français, qui tentèrent de sympathiser avec les nazis pour pouvoir continuer à servir leur soupe révolutionnaire) ; la plupart se contentèrent de survivre tant bien que mal dans une France effondrée où la priorité de l’essentiel de la population, on l’oublie trop souvent, était simplement de trouver à manger (une grande partie des collaborateurs "administratifs" le furent simplement parce que perdre son boulot signifiait ne plus avoir de quoi nourrir sa famille...) ; très peu, finalement, eurent le courage d’entrer en résistance active, à l’étranger ou sur le territoire national, et leurs motivations ne furent pas du tout les mêmes (patriotisme ou stratégie révolutionnaire).

    Certains choisirent la collaboration ou la résistance par convictions patriotiques, d’autres par idéal révolutionnaire, la plupart, sans doute, par opportunisme ou simple instinct de survie ; dans tous les cas ce fut une période beaucoup trop complexe et critique pour qu’aujourd’hui des historiens de salons se permettent de juger les comportements des uns et des autres, de décerner les louanges et les blâmes, et surtout d’en instrumentaliser le souvenir à de basses fins de propagandes idéologiques.

    Ce type d’article ne contribue pas à renforcer l’ambition de neutralité politique et idéologique d’AgoraVox, sérieusement entamée depuis le TSS...



  • NICOPOL NICOPOL 2 juillet 2008 13:40

    Bonjour,

    Article très intéressant qui, n’en déplaise à certains commentateurs qui ne doivent pas y reconnaitre leur vision misérabiliste de l’Afrique, réussit à concilier réalisme et optimisme ! Bravo !

    Au passage je travaille régulièrement dans la région (Sénégal, Bénin, Cameroun, Gabon), je confirme à l’intention de certains lecteurs qui ne connaissent de l’Afrique que Tintin au Congo et les articles du Monde Diplomatique que tout ce que vous décrivez correspond à ce que l’on constate "sur le terrain" (les produits made in china, les chantiers de construction, le mélange d’appréhension, de légère xénophobie mais aussi d’espoir mesuré de l’homme de la rue : pouvoir profiter de cette nouvelle rivalité entre occidentaux et chinois pour, enfin, voir les pays africains tenir leur rang politique et diplomatique, que ce soit à l’OMC ou à l’ONU.

    Et Yaoundé est une ville bien agréable ! Le Parrallèle ! Le Caveau (mais c’est un peu has been maintenant ?) ! Le miando et le poulet DG ! Au plaisir de vous y rencontrer !



  • NICOPOL NICOPOL 2 juillet 2008 09:43

    L’homme blanc, l’homme blanc... Il n’est ni le premier, ni le pire des colonisateurs. De tout temps des régions du monde habitées par des "autochtones" ont été occupées militairemenbt, économiquement et culturellement par des peuples qui leur étaient alors supérieurs (pas au sens "moral", hein !). Certains arrivants se sont assimilés plus ou moins paisiblement aux populations existantes, diffusant leur culture et leur technologie (on peut parler des Indiens en Indochine, à l’origine des grands empires Khmers, puis des peuples Thaïs venus de Chine), d’autres se sont imposés brutalement, imponsant une petite élite au pouvoir, voire déplaçant ou génocidant purement et simplement les populations préexistantes. Il y a d’innombrables exemples de colonisations de ce type, les Aztèques ou les Toltèques au Mexique, les Mongols en Asie et en Europe, les Bantous en Afrique subsaharienne... Nos propres ancêtres "gaulois" celtes ont été colonisés par les ROmains, puis par les Francs. 

    Quand à notre ami auteur marocain, il doit se rappeler que les arabes ont eux-mêmes colonisé une bonne partie du moyen-orient et de l’afrique (avec l’esclavage des africains "noirs" subsaharien et l’asservissement des africains "blancs" berbères), et même imposé une domination politique et religieuse à l’inde du nord.

    Je ne cite ici que les quelques exemples qui me viennent à l’esprit, l’histoire en fourmille, il suffit de relire les ouvrages de Jared Diamond pour en avoir une bonne vision.

    Quoi qu’il en soit, les colonisateurs, qu’ils soient noirs, marrons, blancs ou jaunes, ont toujours imposé aux colonisés, par le simple fait qu’ils étaient les plus forts à ce moment là, une forme de domination politique, économique et culturelle ; accompagnée, probablement, d’une forme de sentiment de supériorité et de léger mépris sur les peuples asservis. Je n’ai pas l’impression, dans les faits, que la colonisation "européenne" ait été si différente que ça d’autres colonisations antérieures, pas vraiment pire, en tout cas pas en Afrique ou en Asie (là où ça a été un peu plsu sanglant, c’est en Amérique du Nord et en Australie... quand à l’amérique latine il semble que l’anéantissement des peuples précolombiens soient essentiellement du à des épidémies). Surtout, encore une fois, que les malheureux colonisés d’un jour sont souvent devenus à leur tour d’infâmes colonisateurs, et vice-versa... Stigmatiser cette époque historique sur le plan idéologique et moral en qualifiant la colonisation de "crime contre l’humanité" est donc aussi absurde et anachronique que de faire un procès pour atteinte aux droits de l’hommes aux Romains, aux Arabes, aux Bantous, aux Mongols...

    Tout ceci n’est qu’une relecture "contemporaine" et idéologique de phénomènes appartenant à l’histoire longue, dont l’analyse n’a que faire de l’indignation et de l’appel à la repentance. Bien souvent, derrière l’attaque de la colonisation, se dissimule l’incapacité des dirigeants africains actuels à répondre aux besoins vitaux de leur population (anectode révélatrice : je me souviens que, alors que je vivais à Cap Town, le président sud-africain Mbeki avait soutenu, si ce n’est initié, une théorie conspirationniste dans les journaux, accusant les blancs d’avoir sciemment innoculé le virus du sida à des africains pour les empécher de se développer ! tout ça pour justifier le fait de ne pas dépenser de l’argent pour les trithérapie mias plutôt pour s’acheter des hélicoptères de combat...).

    Bref, arrêtons ces querelles d’intellectuels et de démagogues qui ressortent plus de la psychanalyse que de la philosophie et réfléchissons plutôt aux moyens concrets, politiques et financiers, de résoudre les problèmes actuels des pays du Sud !



  • NICOPOL NICOPOL 20 juin 2008 18:04

    Moi ce qui m’effraie dans cette histoire c’est :

    1. Le manque absolu de respect envers un homme pour qui, quoi que vous en pensiez, la virginité est une valeur importante : que cette importance trouve son origine, ou pas, dans une religion X ou Y, n’a aucune espèce importance : la référence à l’Islam n’aurait jamais, mais alors jamais du apparaître dans la bouche ou sous la plume de ces laicistes intégristes et islamophobes vicéraux rivalisant d’indignation et d’intolérance...Quelles que soient nos valeurs, quelles que soient nos conceptions, nous n’avons pas le droit, sauf à nous revendiquer du totalitarisme le plus sordide, de mépriser le choix libre, souverrain et transparent de cet homme d’attacher de l’importance à la virginité de sa future épouse : c’est son droit le plus strict dès lors que ceci concerne sa vie privée et ne va pas à l’encontre de la loi ; et ce d’autant plus que sa future épouse était parfaitement au courant !

    2. Le manque absolu de respect envers l’épouse qui a elle-même reconnu la tromperie et accepté, semble-t-il sans pression, l’annulation du mariage ! C’est incroyable ! Voilà une femme qui épouse un homme en sachant qu’elle lui a menti, en sachant pertinnemment qu’elle risquait d’être découverte, en espérant peut-être qu’il lui pardonnerait, mais non, raté, elle a joué et perdu, et elle accepte sportivement l’annulation du mariage... Que vient faire l’ire médiatique là-dedans ? Que vient faire la loi là-dedans ?De quoi se mèle-t-on ?

    3. Et, finalement, le manque absolu de respect envers les choix et décisions libres de ces 2 individus quant aux valeurs auxquelles ils attachent de l’importance, la conduite qu’ils ont tenu l’un envers l’autre, la constatation commune d’une falsification, et les conséquences librement acceptées par l’un et l’autre (annulation du mariage).

    Chacun a décidé librement de rompre le mariage et de continuer sa vie chacun de son côté. Foutre, mais au nom de quoi les médias et la justice se mèlent-ils de ça ? Ca me dépasse, vraiment, cette histoire... Ces 2 pauvres individus sont jetés en pature à des idéologues de toute sorte qui utilisent et salissent leur intimité pour vendre leur soupe propagandiste, au nom de beaux idéaux qu’ils bafouent sans s’en rendre compte... Minable, pathétique, hypocrite, et surtout très inquiétant.

    Voilà, c’était le coup de gueule vain et dérisoire d’une dure semaine de boulot, mais ça fait du bien !

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