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Philippe VERGNES

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  • Premier article le 27/04/2012
  • Modérateur depuis le 17/12/2012
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Derniers commentaires



  • Philippe VERGNES 21 février 2013 14:50

    @ ffi,

    « Parent malveillant... »

    Ce ne sont pas les termes que j’ai employés. Si j’ai pris soin de mettre ce concept entre guillemet, c’est bien parce qu’il nécessite des précisions qui dépassent de loin le cadre de cet article et dont le développement serait bien trop long (mais pourtant utile). Par contre, lisez bien la suite, vous comprendrez mieux votre méprise.

    « Vous pensez vraiment qu’un parent puisse être considéré comme par « essence » malveillant ? »

    « Malveillant par essence », non ! Je vous préciserais toutefois que c’est vous qui employez le mot « malveillance » et non moi. En témoigne le fait que j’ai opposé la « bienveillance » à la « maltraitance » et non pas à la « malveillance » (ne serait-ce que pour « casser » la vision dichotomique que nous avons de toutes problématiques). Même si elle vous a échappé, la nuance me paraît importante (et si j’utilise parfois le terme de « malveillant », par erreur faut-il le souligner, c’est toujours dans le sens de « maltraitant »). Par contre, un parent peut tout à fait être « maltraitant » à son insu et ne pas tenir compte des besoins fondamentaux nécessaires au développement psychoaffectif de son(ses) enfant(s). Cela tient en grande majorité aux « programmations » (ses schémas comportementaux) que le parent « maltraitant » à lui-même acquis dès le plus jeune âge de ses parents, etc. C’est cette forme d’éducation qu’il convient de rompre de nos jours si nous voulons briser le cycle infernal de la violence (cf. Convention Internationale des Droits de l’Enfant). Ni plus, ni moins (mais c’est déjà trop demander semble-t-il) !

    « Drôle de logique. Si un parent a fait un crime, cela doit être condamné comme tel. »

    C’est apparemment le cas de ce père « qui a fait le boulot » (selon ses propres paroles) pour les mouvements masculinistes qu’il représente.

    "Mais je ne vois pas pourquoi un parent devrait être condamné à perpétuité à ne pas voir son enfant... Surtout sur ce critère assez nébuleux de distinction de l’essence bienveillante ou malveillante de l’adulte.« 

    Bhein... il n’y a pas de raison à condamner qui que ce soit à ne pas voir son enfant à perpétuité, à condition que les droits des enfants soient respectés. Dans le cas d’un »parent maltraitant« , si ce parent ne prend pas conscience de sa »maltraitance« , il est préférable de protéger ses enfants par l’imposition d’un droit de visite surveillé. Aussi »cruel« que cela paraisse pour le parent »maltraitant« , c’est la seule façon de protéger »l’intérêt supérieur de l’enfant" tel qu’il nous est bassiné par tous les textes de lois.

    « Qui voudrait du mal à son propre enfant ? C’est stupide. »

    Dans un monde de « bisounours » cela peut effectivement paraître stupide, dans la société d’aujourd’hui : NON !

    « En réalité, voici comment cela se passe :
    Un père, qui aime son enfant, est déçu de la décision à l’égard de la garde de son môme.
    Bon, il s’énerve un peu face au juge.
    Et après le juge se venge en lui retirant tout droit de visite...
    Le juge est un petit tyran (car il oblige à obéir).
    Si la loi n’est pas fondée sur un règle claire, c’est l’arbitraire.
    Or ici, cette règle n’est pas claire. »

    En fait, ce ne sont pas les règles qui ne sont pas claires. Même si elles ne sont pas parfaites, elles sont au contraire très claire : toutes décisions de justices doivent être prises dans « l’intérêt supérieur de l’enfant ».

    Dans la réalité, les choses sont très loin de se passer comme vous l’indiquez. Encore faut-il pour cela y être confronté (à cette réalité-là), c’est pourquoi je suis, sous les réserves déjà formulées, plutôt favorable à la médiation pour les séparations difficiles.

    "C’est bien plus souvent le sentiment du juge à l’égard du parent, mais dans la relation du juge au parent, qui est le critère du jugement... Cela n’a hélas que bien peu de rapport avec la relation du parent avec l’enfant."

    Je suis plutôt d’accord avec ce que vous affirmez là, c’est bien pour cela qu’il faut des professionnels correctement formés pour entendre la paroles des deux parents (et celle des enfants) et déterminer s’il n’y a aucun risque de maltraitance pour l’enfant de la part de l’un ou l’autre des parents (ou parfois même des deux, mais ceci est encore une autre histoire).

    « On ne peut juger quelqu’un que par rapport à ses propres relations avec lui.
    Le juge se substitue donc à l’enfant. »

    Oui... mais alors pourquoi dans ces conditions, ces mêmes mouvements masculinistes, tel que pointé du doigt dans cet article, se croient obliger de nier la parole de l’enfant en invoquant le SAP à tout bout de champ ???

    « Si c’était vraiment l’intérêt de l’enfant qui était en jeu,
    ce serait l’enfant qui jugerait par lui-même, pas le juge des enfants... »

    Oui... Idem précédemment.

    La définition de la maltraitance infantile est évidemment importante pour comprendre de quoi il en retourne.



  • Philippe VERGNES 21 février 2013 12:08

    « Mais attention : je ne généralise pas ! Ce ne sont pas les pères les plus souffrants qui médiatisent de cette manière, et parmi ceux qui médiatisent, certains, cela semble être le cas ici, semblent vouloir effacer, par cette démesure même, une réalité qui les concerne et qu’ils refusent, au prix de l’exposition de l’enfant. »

    Opinion plus que partagée !

    Je ne généralise pas non plus. Bien au contraire !

    Je considère que chaque cas de séparation est unique et, sous d’immense réserve de prudence (à condition de former correctement les professionnels), la médiation dans les séparations conflictuelles de plus en plus nécessaire. La problématique des « divorces à la tronçonneuse » (à lire plus qu’attentivement) telle qu’elle est présenté sous la forme d’un conflit homme/femme est un faux débat. Dans ces situations difficiles le rapport de force se situe entre un « parent bienveillant » (H/F) et « parent maltraitant » (H/F). Et si, comme la loi l’indique, c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer, alors, c’est cette distinction là qu’il convient de faire dans l’attribution des droits parentaux, car donner la garde d’enfants à un « parent maltraitant » est une véritable catastrophe pour ces enfants qui en garderont des traces à vie. Ce fait est malheureusement éludé par les JAF, ce qui provoque de nombreuses injustices de part et d’autre des protagonistes d’une séparation (H/F).

    Dans le cas présenté ici, nous devrions nous interroger pour savoir si ce père a bien tenu compte de l’intérêt de son propre enfant dans la démarche qu’il a entreprise. Si l’on en croit son passif exposé dans les médias, il n’a vraisemblablement pensé qu’à préserver son seul intérêt narcissique.



  • Philippe VERGNES 21 février 2013 10:56

    Bonjour voxagora,

    Excellentes précisions effectivement !

    Je note surtout le mot de la fin : "Alors oui, les pères ont des droits mais qu’ils commencent donc par s’interroger sur leurs devoirs vis à vis des femmes en général et des mères en particulier"... et de leurs filles aussi, pourrions-nous rajouter.



  • Philippe VERGNES 21 février 2013 10:39

    Interview de Patrick JEAN sur la chaine PublicSénat : ici



  • Philippe VERGNES 21 février 2013 10:35

    Bonjour J-F LAUNAY,

    Bon article de synthèse !

    Il résume bien le fond de l’histoire qui, compte tenu de sa complexité et du problème de société qu’il dissimule, mériterait une médiatisation plus pragmatique que le « réality show » auquel nous avons assisté.

    Compte tenu de la position vindicative et très misogyne du nouveau « porte drapeau » de la cause masculiniste, il est cependant clair que ce « cirque médiatique » n’a pu que desservir ceux qui lui ont donné crédit.

    Comme le conclut très pertinemment le réalisateur Patrick JEAN à la fin de cette intervention sur la chaine Public Sénat : « Ce qui est très étonnant aujourd’hui, c’est quand un jeune des banlieues vole une mobylette on le met en prison et quand un délinquant monte sur une grue, son association est reçu par des ministres... bhen ça donnera à mon avis des idées à beaucoup de gens ».

    C’est certes très caricatural et tout en contraste, mais vu le peu de temps de parole imparti à Patrick JEAN pour dénoncer le lobbying masculiniste dont il a pu être témoin en infiltrant ce mouvement outre-atlantique, c’était opportun (je précise pour les « grincheux » que le mouvement masculiniste a son penchant - son revers de médaille - dans certaines idéologies « féministes », et comme dans toutes revendications « dogmatiques », ce sont les extrêmes qui nuisent à l’équilibre de l’ensemble).

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