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Philippe VERGNES

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  • Premier article le 27/04/2012
  • Modérateur depuis le 17/12/2012
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Derniers commentaires



  • Philippe VERGNES 15 février 2013 11:35

    @ C’est Nabum,

    Je me suis permis ces quelques précisions, car vous avez, de par vos fonctions, un rôle plus qu’important à jouer : votre opinion, en tant que témoin de ce qui se passe actuellement, compte énormément et peut-être bien plus que vous ne l’imaginez.

    Pour remédier à ce qui peut être considéré comme un véritable fléau et lutter contre l’aléxithymie, je dis souvent qu’il faut développer une « pédagogie de l’empathie » (un exemple épatant et bien documenté dans cette courte vidéo qui est un procédé de lutte contre le « bullying » ou le harcèlement à l’école).

    Sur la conséquence à long terme du processus de désempathie, j’ai écris une série d’articles sur ce cite, mais à lire les commentaires, je dois concéder que le sujet est assez complexe et le sens des mots utilisés pour le décrire doit constamment être réactualisé en contexte, ce à quoi tout un chacun n’est pas forcément entrainé en raison notamment... d’un manque d’une pédagogie de l’empathie. smiley

    1- Le pervers narcissique manipulateur
    2- Le pervers narcissique manipulateur (suite)
    3- Comment reconnaître un pervers narcissique « manipula-tueur »
    4- Le match : psychopathes Vs pervers narcissiques

    Et surtout ne jamais perdre de vue lorsque l’on cherche à analyser cette problématique que le plus important à comprendre est le mouvement qui l’anime et dont elle se nourrit. Mouvement que vous relatez très bien à votre manière dans cet article.

    Cordialement,



  • Philippe VERGNES 15 février 2013 09:45

    Bonjour l’auteur,

    Un article important qui dénonce malheureusement une réalité bien... triste.

    Notre incapacité à pouvoir nous représenter nos émotions et à les verbaliser porte un nom : l’aléxithymie.

    L’aléxithymie n’est pas à proprement parler une maladie, mais nous aurions bien tort d’en sous-estimer les effets sur l’éducation des jeunes générations. Elle est la conséquence d’un processus de désempathie (cf. les travaux de Françoise SIRONI sur la « Psychopathologie des violences collectives »).

    L’alexithymie, auquel le phénomène de désempathie est très fortement corrélé, est un des plus importants symptômes permettant de diagnostiquer la psychopathie (ce n’est pas le seul, bien heureusement, car la victime d’un psychopathe non criminel présente aussi des carences dans l’expression des émotions, mais à la différence des véritables psychopathes, le processus de désempathie est, chez cette dernière, réversibles).

    Votre article apporte un témoignage de plus à une problématique sous-évaluée dans notre société qui concerne, comme l’indique le rapport de la HAS, tous les pans de notre société (à commencer par celui de l’éducation) et dont les conséquences sont bien plus désastreuses que ce que nous pouvons imaginer.

    Super votre lien vers cette vidéo !



  • Philippe VERGNES 26 janvier 2013 12:01

    @ emmanuel muller,


    Je ne sais comment vous le dire afin que vous ne vous mépreniez pas sur le sens et le but de ma démarche : je suis toujours fasciné lorsque je rencontre la structure de message que je viens de lire, et ce pour plusieurs raisons. Si je vous réponds, c’est uniquement parce que vous avez précédemment fait mention de certaines informations m’indiquant que vous étiez sensibilisé aux travaux de Grégory BATESON, aux conférences de MACY et la cybernétique. Ce qui ne manque pas de susciter ma curiosité.


    C’est donc à la partie de vous qui affiche ces connaissances-là que je m’adresse et non à celle qui a pu vous faire dire des âneries si grosses que vous ne semblez même pas en avoir conscience. Présupposant donc que vous avez une certaine idée de ce dont je vais parler, je ne m’exprimerais qu’à demi-mot, car, dans une certaine mesure, vous n’avez pas tout à fait tort lorsque vous dîtes : « parlez du pervers, sers le pervers » (j’y mets quelques bémols cependant, mais ils sont subsidiaires dans ce propos). À vous de faire l’effort de réflexion nécessaire pour comprendre les sous-entendus (et pardon pour les autres, mais il y a de la « friture » sur la ligne).


    Vous dîtes : « En fait vous ne parlez pas, vous parlez de ce dont les autres parlent ».


    Je reformule cette affirmation : si je ne parle pas, c’est donc que je me tais, mais si je me tais, comment puis-je faire pour parler de ce dont les autres parlent ?


    Ou inversement : si je parle de ce dont les autres parlent, c’est que je communique, mais si je communique, par quel miracle puis-je le faire sans parler (qui plus est sur un forum de discussion) ?


    À moins que je ne vous surestime, je pense que vous saurez reconnaître et nommer correctement cette structure de communication qui implique beaucoup de choses, mais ce dont elle témoigne avant tout est un symptôme : celui d’un déni qui n’est ni plus ni moins que l’expression d’une position défensive de la psyché. Chez vous, ce repli défensif est très facile à retracer depuis le début de nos échanges. Tel n’est pas le cas chez les prépsychotiques (autre nom donné pour définir l’état des pervers narcissiques) et les malades mentaux.


    Ainsi, vous vous êtes montré incapable de lire cet article en réactualisant (réindexant) la définition de psychopathe (ou de psychopathie) telle qu’utilisée ici et qui correspond, comme indiqué maintes fois dans mes posts et dans le texte de cet exposé, à celle employée par le rapport d’audition publique de la HAS. Cette définition est celle que Robert HARE (« Without conscience » & « Snakes in suits ») a développée à la suite des travaux d’Hervey CLECKLEY (« The mask of sanity »). La psychopathie telle qu’ainsi définie n’a strictement plus rien à voir avec l’usage que l’inventeur de ce terme (l’allemand J.-L. KOCH) en faisait à l’époque (1891). Vous avez éludé (abstrait) cette donnée bien qu’un simple « gratouillage sur Wikipédia » vous aurez permis de le constater par vous-même. D’autant plus que j’en donne également un lien dans mon article en évoquant Robert HARE. N’ayant pas fourni cet effort intellectuel, vous vous êtes ensuite permis d’émettre une conclusion que toutes les références précédemment transmises démentent formellement et factuellement. Ce faisant, vous avez fermé les « conduits » de l’information circulante, bloquant par là même le processus d’émergence. En ce sens, vous avez produit le mécanisme pervers que vous dénoncez dans l’un de vos paragraphes.


    Nous sommes là au cœur de ce qui me « fascine » : comment une personne peut-elle en arriver à provoquer inconsciemment le phénomène qu’elle dénonce ? Ce qui est étymologiquement le propre de la perversion (qui est en fait une inversion). Et par la suite, comment ce mouvement se propage et se pérennise ? C’est pour moi d’autant plus « extraordinaire » que ce mouvement est amorcé par quelqu’un qui semble connaître ces mécanismes.


    Assurément, et je vous le concède sans aucune ironie, vous m’avez été d’une aide précieuse. Certes involontaire, mais aux combien « éclairantes ». Par contre, s’il vous arrivait à tout hasard de mener une réflexion sur la façon dont ces phénomènes ont pu agir sur vous, vous me rendriez un grand service en me l’indiquant, cela pourrait apporter des réponses à mes interrogations sur le sujet.


    Cordialement,



  • Philippe VERGNES 20 janvier 2013 10:46

    @ emmanuel muller,


    Ce que vous me demandez là est bel et bien une thèse au sens propre du terme et non pas un article de vulgarisation. Je comprends votre exigence, mais vous placez la barre bien haute et j’ai bien peur que quelques lignes ne puissent vous satisfaire pleinement. Je vais cependant essayer d’y répondre sans toutefois prendre le temps de recopier intégralement les sources sur lesquelles je fonde mon opinion, car considérant leur longueur, cela nécessiterait des extraits de textes plus longs encore que cet article.


    Vous avez toutefois un lien dans cet article vers le texte de Jean-Pierre CHARETIER : « Psychopathe pervers, le faux débat ? » qui est déjà très explicite (assez court, 4 pages seulement) et apporte un premier élément d’information.

     

    Ensuite, pour établir les liens que font certains auteurs entre perversion narcissique et psychopathie, il faut d’une part avoir connaissance de l’intégralité de la théorie de Paul-Claude RACAMIER très bien résumé dans un seul ouvrage « Le génie des origines » ; et d’autre part, il faut aussi connaître les théories du courant psychodynamique concernant la psychopathie tel qu’illustré par J. Reid MELOY, l’un des plus grands spécialistes de cette approche, dans son ouvrage : « Les psychopathes – Essai de psychopathologie dynamique ».

     

    Une fois « avalée » cette « curée » (au sens figuré ou métaphorique du terme) quelque peu indigeste il est très difficile de ne pas faire le rapprochement entre les descriptions de Paul-Claude RACAMIER et celle de J. Reid MELOY comme le précise pertinemment bien Daniel ZAGURY, l’auteur de la préface du livre de J. Reid MELOY, psychiatre des Hôpitaux et l’un des intervenants du rapport d’audition publique de la HAS sur la prise en charge de la psychopathie. Sous condition toutefois d’être parvenu à « pénétrer » le code lexical de ses auteurs ce qui soit dit en passant, n’est même pas du ressort de certains « spécialistes » se revendiquant « expert » en la matière et qui font profession du sujet.


    Les comparaisons entre ces deux théories n’ayant jamais été faîtes par écrit (excepté à titre individuel comme pour Daniel ZAGURY), il va de soit qu’il serait effectivement très instructif d’effectuer ce travail-là. Quoi qu’il en soit, difficile de ne pas voir dans ces différentes approches que le sujet abordé ne présente pas que de simple similitude : « Nul doute que cet ouvrage particulièrement riche suscitera un débat dans les pays de langue française. Je pense en particulier à la confrontation des thèses de MELOY – dans la lignée de Mélanie KLEIN et Otto KERNBERG – avec les travaux de Paul-Claude RACAMIER sur la perversion narcissique et ceux de Claude BALIER sur la perversité sexuelle » (préface de Daniel ZAGURY au sujet du livre « Les psychopathes » de J. Reid MELOY).


    Claude BALIER étant l’une des références françaises actuelles en matière de « Psychanalyse des comportements violents » cité par plusieurs auteurs du rapport de la HAS pour l’étude de la psychopathie. Il fut fortement influencé par S. LEBOVICI et R. DIATKINE avec qui Paul-Claude RACAMIER coécrivit son livre « Le psychanalyste sans divan ».


    Par ailleurs, à partir du « signifiant » vampire, il existe un excellent ouvrage de Gérard LOPEZ, neuropsychiatre et victimologue appartenant au courant biologisant que je n’ai pas encore développé (si c’est le plus intéressant, c’est tout de même le plus complexe), qui traite remarquablement le sujet : « Le vampirisme au quotidien – réflexion sur Dracula et la psychologie des vampires ». À partir de l’ouvrage de Bram STOCKER, Gérard LOPEZ illustre la prédation à laquelle se livre les « vampires » tant sur le plan individuel, que familial ou social.


    Extraits : « Tout un chacun peut utiliser à l’occasion une stratégie de vampire pour tenter d’embrouiller un proche ou un adversaire, mais les vampires ne sont pas si nombreux » (ce que je dis aussi différemment dans mon premier article). « Le vampirisme psychique est un processus, l’unique façon de fonctionner de certains malfaisants qui ne connaissent que ce mode de relation aux autres, appris le plus souvent dans l’enfance. Le roman de Bram STOCKER constitue à cet égard une admirable métaphore de la problématique perverse, familiale, politique et sociale. Au-delà de l’incertain combat entre le Bien et le Mal, STOCKER se livre à une analyse brillante de différents systèmes de dominations sacrificiels. Le comte est désireux de “créer un cercle nouveau, un cercle de plus en plus élargi de créatures à demi démoniaques qui se gorgeraient du sang des faibles". Il a des ambitions planétaires qui annoncent le sang versé par les monstrueux régimes totalitaires et du XXe siècle à venir » (page 7 et 8 de la nouvelle édition parue sous le titre « Comment ne plus être victime »)…

    « Lorsque l’on est confronté à un vampire, archétype du pervers, la séduction ne constitue pas son mode habituel d’entrée en relation. Le Comte et ses comparses ne cherchent pas l’harmonie, mais la destruction. Ils utilisent, instrumentalisent l’autre. Certains parlent d’objet fétiche, au sens littéral d’homme ou de femme-objet, inanimé, par conséquent sans âme. L’incompréhension atteint des paroxysmes tragiques lorsqu’un(e) névrosé€ rencontre un pervers. Comment imaginer en effet que la haine et la destruction soient l’unique ressort relationnel de ces sortes de vampires que la psychiatrie appelle pervers narcissique. Le Comte en constitue un archétype remarquable » (page 16, ibidem)…

    « Le vampire et condamné à une éternelle fuite en avant qui lui permet de lutter contre les graves troubles psychologiques qui le menacent en permanence. Ces troubles ne sont jamais très élaborés sur le plan psychique. Il n’est pas un névrosé ! La névrose est un trouble trop élaboré. Il présente des troubles plus archaïques, adaptés à ses faibles capacités de mentalisation. On le classe actuellement, dans la vaste catégorie des états limites, encore appelés borderline, termes synonymes pour moi. La psychiatrie classique française le classe dans la catégorie : psychopathie, qui, pour moi, est un diagnostic qui stigmatise celui sur qui il est posé, comme une étiquette qui lui reste collée à la peau. Le psychopathe est dit impulsif, immature, inamendable, irrécupérable… Pour ma part, le vampire est un borderline qui remet littéralement en acte les sévices subis dans l’enfance de la part de celui ou celle qui était censé représenté la Loi » (page 51, ibidem)… Etc., etc., etc.


    Si elles sont plutôt rares, les références ne manquent cependant pas. Mais si « le gratouillage sur wikipédia » qui vous a appris à penser que « quant on n’a pas tord on trouve des échos dans d’autres pensées, sous différentes formes » trouver ce type de correspondance demande des recherches un peu plus complexes qu’un simple « gratouillage sur wikipédia » (j’aimerais pourtant bien que cela soit un peu plus simple).


    Il existe encore d’autres références que j’ai par ailleurs déjà citées dans un commentaire tel que celle de Gérard BONNET et son essai sur « La perversion, se venger pour survivre » d’où j’ai pu préciser ma position par rapport à cette problématique telle que la résume cet auteur : « On ne progressera pas d’un pouce dans la prise en charge et le traitement des délinquants sexuels, tant qu’on les considérera comme des débiles, des idiots ou de simples fauteurs de troubles. L’acte pervers n’a rien à voir avec le comportement bestial, brutal ou instinctif auquel on le réduit souvent. C’est un acte humain d’une richesse et d’une complexité diabolique, et d’une logique à toute épreuve. […] On éviterait bien des erreurs, policières, judiciaires, politiques, thérapeutiques, si l’on écoutait ce message, en tenant compte des ses éclaircissements. Car la perversion se nourrit de vengeance, et plus l’on se méprend plus elle s’en prend à ceux qui ne l’ont pas compris. Pour le pervers, c’est une question de survie ». A la lecture de cet ouvrage et bien que ne se connaissant pas l’un l’autre, il est très difficile de ne pas faire le rapprochement entre la thèse développée par cet auteur et celle de Paul-Claude RACAMIER bien qu’elle touche deux domaines théoriques qui sont actuellement disjoints (celui de la perversion sexuelle et de la perversité).


    Une remarque sur la temporalité avant de terminer ce long post qui ne peut toutefois pas répondre à tous les points que vous souhaitez que je développe. Dans la grille de lecture de mon précédent article, j’ai précisé le terme « présentisme » pressentant la confusion que pouvait entraîner l’expression « temporalité ». La définition simplifiée de la HAS qui ne correspond pas au sens que vous lui attribuez est celle-ci : « vouloir tout, tout de suite, et ne pas supporter la frustration » (page 19 du rapport d’audience publique sur la prise en charge de la psychopathie).


    En conclusion, si l’on analyse ces deux approches en tenant compte de leur spécificité au regard de l’interdépendance de l’observateur et de la chose observée, on parvient facilement à la conclusion que le pervers narcissique et le psychopathe désignent un seul et même champ d’études. Les rares différences que l’on peut trouver dans l’une ou l’autre de ces deux théories dépendent du point d’observation de ce domaine d’investigation et du degré d’évolution de ce processus observé chez un individu. Au stade ultime de sa réalisation, qu’on le nomme pervers narcissique ou bien psychopathe, les deux définitions données dans cet article peuvent s’appliquer à l’un ou l’autre des sujets désignés sous les termes de pervers narcissique ou de psychopathe (ou vampire, il existe un nombre incroyable de désignations dans la littérature), mais le phénomène que ces diverses appellations recouvrent est bel et bien le même. N’oublions pas que pour tous ces auteurs cités, cette problématique est tout à la fois un processus ou mouvement ET un trouble de la personnalité. C’est indissociable, mais c’est bien ce qui paraît poser problème. Au petit jeu des différences, chacun voit midi à sa porte.


    Il faudrait également développer, ce qui serait intéressant aussi, le sujet du mouvement perversif. Dans ma série d’articles, il n’y en a eu qu’un. Mon historique et vos demandes d’éclaircissements n’en sont pas tant qu’elles prennent l’aspect d’une confusion qui peut être facilement levée par le dialogue. D’où l’intérêt des échanges d’opinions et du questionnement. Ceci serait toutefois à développer au regard de l’agressivité telle qu’abordée dans cet article et de ce que vous évoquez en déclarant : « ça deviens pervers quant on bouscule les bornes des limites factuelles pour aller plus efficacement au but : convaincre ».


    Comme quoi, le débat sur cette problématique est loin d’être clôt. D’autant plus, que même parmi les professionnels, la confusion règne en maître. J’en ai encore repéré une grâce à votre questionnement. Mais chut… On finit à force par faire leur boulot.



  • Philippe VERGNES 20 janvier 2013 10:06

    Bonjour velosolex,

    Merci pour votre commentaire. Le sujet est délicat en effet et les débats, comme annoncés dans la troisième partie consacrée à ce sujet, sont loin d’être clôt. Je n’imagine d’ailleurs pas qu’ils puissent l’être un jour. Si nous considérons que « l’homme est un tout dans son environnement » comme le déclare Henri LABORIT, alors il faut aussi admettre que nous évoluons au rythme des changements de notre société dans un rapport de co-dépendance.

    Vous dîtes : "La perversion ne se situerait elle pas dans cette carence émotionelle ? Aller chercher dans lea souffrance de l’’autre ce que l’empathie ne peut apporter ?« 

    Si l’on s’en tient aux travaux de certains précurseurs dans leur discipline, il semblerait effectivement que la perversion a un lien très étroit avec cette »carence émotionnelle« . Les recherches sur l’empathie se sont multipliées depuis la découverte des  »neurones miroirs" en 1996 et certains auteurs n’hésitent plus à en chercher la trace chez les psychopathes pour mieux appréhender ce trouble de la personnalité.

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