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  • s4m0 19 novembre 2013 13:19

    même si j’ai parfois (disons souvent) des points de divergence avec vous, je trouve le sujet de cet article pertinent car effectivement c’est une opération à haut risque !

    En revanche quelques précisions/remarques :

    « si habituellement cette opération se fait sous contrôle d’ordinateurs »
    ==> Non. Du moins pas sur la majorité des réacteurs (à ma connaissance). Même en France, le déchargement se fait encore manuellement (les opérations pour le cœur sont quant à elle, souvent automatisées).
    Il faut bien comprendre que l’automatisation/informatisation des tâches n’est pas la panacée ! Dans l’industrie du nucléaire, elles ont plutôt tendance à être réduites au strict minimum pour des considérations de sûreté.
    Autre fait à prendre en compte : on parle d’installations qui ont 30, 40 voire 50 ans ! Il arrive que des centrales soient mises à jour avec du contrôle commande informatisé mais non seulement cela n’est pas fait sur l’ensemble des sites mais de plus, cela ne concerne que la partie purement « exploitation », pas la gestion du combustible.

    « représente l’équivalent de 14 000 fois la radioactivité libérée lors de l’explosion d’Hiroshima.
     » ==> votre chiffre est très certainement juste et quoi qu’il en soit il est certain que du combustible irradié, c’est une sacré m****. Cependant, la comparaison n’est pas du tout pertinente ! La nature et l’échelle du risque radioactif sont très différentes (pour la bombe il s’agit essentiellement de l’exposition due à une brève et intense émission de rayonnement gamma). Un simple fait le prouve : Hiroshima et Nagazaki ont été rapidement repeuplées après les explosions. Une comparaison avec Tchernobyl aurait été plus pertinente (mais le chiffre moins forcément moins impressionnant).

    « le personnel [...] ne soit pas réellement qualifié »

     ==> pouvez vous nous dire que quoi vous basez cette affirmation ? Les basses besognes semblent effectivement avoir été souvent confiées à du personnel qui n’est pas coutumier de l’industrie mais pour des tâches sensibles, je ne vois pas pourquoi ils n’auraient pas du personnel qualifié.

    « quelle crédibilité donner à un exploitant qui n’a cessé de donner des informations mensongères ou incomplètes ?
    [...] On s’interroge pourtant sur l’aspect de l’aide internationale maintes fois souhaitée par les experts du monde entier et sur la réaction du Japon, actionnaire majoritaire, qui fait oui de la tête, mais qui pourtant ne l’avalise pas. »
    ==> dans ce passage vous résumez parfaitement la situation japonaise et les errements de leur organisation du nucléaire. Un système opaque, fermé et surtout des autorités faibles qui n’ont pas le pouvoir qu’elles devraient avoir face à des exploitants qui ont perdu conscience de la responsabilité qu’induit une centrale nucléaire. Sans ça, l’accident de Fukushima n’aurait certainement jamais existé ! Des décisions auraient été prises avant, pendant et après l’accident !
    Un article sur ce sujet serait le bienvenu ;)



  • s4m0 19 novembre 2013 12:58

    votre opération à coeur ouverte, vous préférez qu’elle soit effectuée par un chirurgien ou un ordinateur sous windows xp ?
    C’est vous qui voyez, mais pour ma part, le chirurgien a ma préférence ^^

    Trêve de plaisanterie, pour certaines tâches (surtout complexes), l’homme n’a pas son pareil !

    On retrouve aussi ce principe dans l’aéronautique, où les phases d’atterrissage et de décollage nécessitent toujours qu’il y ait un pilote aux commandes.

    que ce soit fait à la « main », ne me choque absolument pas (au contraire) !



  • s4m0 6 novembre 2013 13:52

    Ce que je voulais dire c’est que oui, les statistiques peuvent être utilisées, mais à bon escient c’est à dire en définissant un périmètre pertinent.

    Vous citez l’aéronautique. Imaginons qu’Air France souhaite établir des probabilités pour son A380. Il ne va pas se baser sur les statistiques des Antonov 24 exploités en Angola ! (je caricature).
    Il va plutôt essayer de se baser sur les gros porteurs Airbus exploités par ses soins en prenant en compte les améliorations apportées (c’est à dire en éliminant les défaillances qui ont été corrigées).

    Pour le parc nucléaire français c’est pareil : tous les accidents graves du passé se sont déroulés dans un contexte extrêmement différent et/ou sur des réacteurs à la conception différente (je pense surtout à Tchernobyl). Les considérer dans les études probabilistes en France n’a donc aucun sens.

    Comme vous le soulignez, la probabilité nulle n’existe pas (elle est de l’ordre de 10E-6 pour le parc, 10E-7 pour l’EPR), mais en tout cas, appliquer les statistiques mondiales au parc français ne me semble vraiment pas pertinent.



  • s4m0 6 novembre 2013 13:30

    @almodis
    Vous semblez être un adepte de la théorie du complot nucléaire ...

    Ils ont passé cet accord, ok. Pourquoi ? Parce qu’ils sont amenés à travailler sur des sujets communs et que cela ne serait pas cohérent d’exprimer deux avis différents au nom d’un même organisme de tutelle à savoir l’ONU, d’autant plus que sa parole fait souvent office de référence. Si les deux avis divergent, c’est comme partout, il y a discussion et le cas échéant c’est le chef qui tranche, avec un support technique si besoin.

    Et cela ne répond toujours pas à ma question : même si l’OMS et l’AIEA s’engagent à ne pas se nuire mutuellement, quel intérêt l’un ou l’autre aurait à vouloir arranger des réalités qui dérangeraient potentiellement l’industrie ?

    Et les journalistes dont je vous cite les articles, eux aussi sont payés par l’industrie du nucléaire ?! Vous pensez donc que tous ceux qui n’émettent pas de critiques vis à vis du nucléaire, s’en abstiennent par obligation ou intérêt ?! Votre sous entendu reflète la condescendance récurrente que les anti-nucléaires affichent face à leur détracteur.



  • s4m0 6 novembre 2013 12:54

    « mais votre vision ne correspond pas à la réalité »
    cela correspond pourtant à la réalité de beaucoup d’industries. On retrouve cette amélioration dans l’aéronautique et dans l’automobile par exemple.

    Dans ces deux cas, on peut faire le même constat :

    • Sur 2 modèles tout juste sortis d’usine, celui qui fera partie de la première série sera moins fiable que celui de la dernière car des modifications y auront été apportées suite à du retour d’expérience,
    • Un appareil/véhicule, sera plus fiable au fur et à mesure des kilomètres (si l’entretien est bien fait !), car les autres modèles en circulation auront permis d’identifier des points faibles et d’y remédier en prévention. C’est notamment ce qui se traduit par les rappels des constructeurs (automobiles ou aéronautiques) à grande échelle.

    C’est pareil pour une centrale, d’autant plus en France, où EDF est l’unique exploitant (électrogène j’entends) et qu’il dispose d’un parc très homogène, ce qui lui permet d’appliquer les modifications préventives à beaucoup de sites.

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