Bon, je crois définitivement que rien de constructif ne viendra de vous !
Je vous apporte des arguments, plutôt que de chercher à argumenter ou admettre que vous avez tort, vous vous contentez de me répondre par du vide. « Les nucléocrates sont des pourris... » : sérieusement ?! Ce sont là les arguments d’un homme qui prétendait à des primaires présidentielles ? On se croirait dans une cours d’école primaire (j’attends le « c’est celui qui dit qui est ! »).
Puis les 4 phrases de votre intervention (pourtant c’est pas beaucoup, 4 phrases ! et je suis gentil, je compte la dernière) sont complètement paradoxales. Vous dites qu’on paie cher parce qu’EDF et AREVA appartiennent à l’Etat, puis « Tepco était privé tant qu’il y avait du fric à faire ». Donc si je suis votre logique, l’Etat Français se fait bien « du fric » actuellement grâce au nucléaire !
Tant que vous n’élèverez pas un peu le niveau de vos interventions, la caricature de l’anti nucléaire primitif que vous êtes, restera invisible et inaudible pendant que les « pourris » engrangeront les contrats (et financeront ainsi les poursuites engagées à votre encontre).
Au nom de tous les « nucléocrates » (et ça en fait du monde !), je pense que je peux vous remercier !
C’est vous qui faites erreur et vous nous démontrez une fois de plus votre incapacité à « Observer » et à analyser. Mais je dois avouer ne pas être surpris que vous vous contentiez d’arguments dignes d’un comptoir de café.
Petite leçon juridique (bon là j’avoue, on dépasse peut être le niveau collège) : EDF et AREVA sont des entreprises de DROIT PRIVE ! Bien que l’État soit actionnaire majoritaire, il ne peut pas intervenir comme bon lui semble pour éponger une dette comme il pourrait le faire avec une EPIC (ex la SNCF). En effet, les EPIC bénéficient d’une garantie automatique et inconditionnelle de l’Etat, ce qui, dans le cas d’EDF ou D’AREVA viole l’article 87 du traité européen (c’est d’ailleurs ce qui a motivé le changement de statut d’EDF). Par ailleurs, l’UE considère également que des conditions de crédit favorisées constituent une aide qui viole l’article précédent cité.
La seule voie possible est donc l’augmentation de la part de l’État dans le capital.
Or depuis la création en 2001 d’Areva, la part de l’État a même diminué (je vous laisse chercher l’historique sur le site du groupe). Les provisions faites par AREVA pour le surcoût des différents EPR n’ont donc pas coûté un centime à l’État ! Même en 2011, lorsque le groupe a affiché une perte de 2Mds d’€ suite à la réévaluation du projet Uramin (c’est là un autre problème), l’État n’est pas intervenu, l’entreprise s’est débrouillée seule, en imposant notamment un gel des salaires.
Quant à EDF, depuis son changement de statut en 2004, les dividendes versés annuellement à l’Etat (2-3 Mds d’€), me font penser qu’il s’agit là d’un bon placement ! D’autant plus quand je vois les différences de facture des deux côtés du Rhin.
Puis dernier point, ces deux entreprises, dont la grande majorité des emplois se situent en France, réalisent bien plus de 50% de leur CA à l’étranger. Elles participent donc positivement à la balance commerciale !
- vous êtes sans savoir qu’AREVA est une entreprise publique ... de droit privé ! Le surcoût sera donc supporté par AREVA, pas par les Français (je vais mettre cet amalgame sur le compte de la mauvaise fois écologiste) ! Ca a coûté (cher) aux salariés (gel des salaires), mais l’Etat/le contribuable n’a pas déboursé le moindre centime ! La seule voie possible pour le faire eut été une recapitalisation, or la part de l’Etat (CEA + Etat) est resté stable dans l’actionnariat du groupe. lien Par ailleurs, un programme tel que celui de l’EPR est à prendre dans sa globalité (autres projets à l’international, fourniture de combustible, vente de services, ...). Le premier A380, la première 207 ou la première playstation est également vendu à perte ! Quant à la légalité du prix minimum d’achat, sur quel fondement estimez vous que la CE se prononcera contre ? La protection de l’environnement fait justement partie des exceptions à l’article 87 du traité européen qui fixe les limites des subventions publiques (le conseil européen s’est prononcé en ce sens en 2007 lien). Il sera donc relativement aisé de démontrer que d’une part le nucléaire participe à la réduction des émissions de CO2 et donc à la protection de l’environnement, et que d’autre part cela ne crée pas de déséquilibre puisque toutes les formes de production décarbonées sont financièrement soutenues.
- C’est donc bien ce que je dis : vos affirmations sont basées sur des conjectures sans aucun fondement. La fermeture des vieux réacteurs britanniques est tout aussi certaine que la construction des nouvelles ! Tout est une question de volonté politique ! Jusqu’à preuve du contraire, l’orientation actuellement choisie par le gouvernement britannique, penche en faveur d’une augmentation. A moins effectivement que vous ayez des informations nouvelles sur la politique britannique ou une petite boule de cristal, vos hypothèses sont en complet décalage avec la réalité du moment !
Monsieur Lhomme, vous êtes mon préféré ! Je vous adore car vous desservez complètement la cause que vous pensez défendre.
Autant Olivier Cabanel, argumente, justifie, illustre. Mais vous ... rien de tout ça ! Vous lancez des phrases qui n’ont aucun sens, vos uniques sources pointent vers ... vos propres informations (là j’avoue qu’il faut oser !), vous ne justifiez AUCUN de vos arguments (ou vos « tentatives » sont tronquées, biaisées).
au hasard, si je reprends votre passage : « Si la construction des réacteurs a vraiment lieu, cela rapportera de l’argent à la France » on peut y lire«
J’ai beau lire et relire ce passage, votre argumentation n’a ni queue ni tête ! Petite leçon d’économie (niveau collège) : une entreprise (surtout industrielle), a pour objectif de faire de l’argent en vendant des produits ou des services. Pour cela, elle réalise des investissements (c’est même écrit noir sur blanc dans le communiqué EDF »Le Groupe EDF et ses partenaires portent le risque de construction de la centrale électrique« ) et calcule un prix de vente pour, in fine, réaliser une marge/un bénéfice. Donc (j’illustre pour être sur que je me fasse comprendre), EDF construit ses centrales (l’investissement), et vend ensuite l’électricité produite (le produit) à un prix suffisamment élevé pour réaliser un bénéfice. Sauf à démontrer que le prix de vente ne couvre pas le coût de construction et d’exploitation (et si vous y arriviez, vous pourriez directement postuler pour remplacer monsieur Piquemal !!!), votre affirmation est infondée !
deuxième exemple : »Londres prétend faire passer de 18% à 40% la part du
nucléaire dans la production nationale d’électricité, or il est bien
plus probable de voir cette part passer en dessous des 10%...«
Peut être nous avez vous caché des talents de devin ou un poste de décideur politique outre manche, mais en attendant, le gouvernement à fixer des objectifs et 16GW de nucléaire nouveau d’ici 2035 (date probable de fermeture des vieilles centrales à gaz) lien . Des discussions sont déjà en cours avec d’autres acteurs (GDF SUEZ, Toshiba, Mitsubishi ...) et le nucléaire, malgré son coût, y fait l’objet d’un consensus politique très large ! lien Je sors ma calculatrice et tente un calcul de coin de table pour voir si vos chiffres, sortis du chapeau, tiennent la route : Ces 16GW de nucléaire produiront annuellement 112TWh (hypothèse de 80% de dispo). Pour que cela ne représente que 10% de la production, il faudrait que les besoins électriques outre-manche aient été multipliés par 3 d’ici 2035 (actuellement 360TWh annuel) ! Tout en ayant à l’esprit que le nucléaire »ancien« n’ait pas vu sa durée de vie prolongée ... Je suis donc curieux de connaitre les hypothèses loufoques et le raisonnement logique qui vous mènent à dire qu’ »il est bien
plus probable de voir cette part passer en dessous des 10%« .
Je pourrais ainsi reprendre chacun de vos points mais cela n’aurait pas grand intérêt.
Chacune de vos »tribunes" démontrent un manque criant de connaissances et de réflexion. Par qu’à ce niveau, et je ne peux croire qu’il s’agit uniquement de mauvaise foi idéologique.
Au final, tout ce que vous parvenez à faire, c’est au mieux de prêcher des convertis.
En premier lieu je voudrais souligner que la durée de vie initiale n’était pas prévue à 30 mais 40 ans. Cette prévision n’avait rien de définitive et avait été estimée de manière plutôt approximative par les industriels étant donné le peu de retour d’expérience en la matière. C’était au final plutôt un point du cahier de charge qu’une obligation. En France, la règle en la matière est la suivante : tous les 10 ans, les centrales sont soumises à une visite décennale qui donne lieu (ou non) à un prolongement de l’autorisation d’exploitation pour 10 ans (souvent assorti de conditions).
Ensuite je suis un peu déranger par l’utilisation que vous faites de la citation de M. Chevet. Pourquoi dit il cela ? Ce n’est pas tant pour mettre en lumière un quelconque « danger » mais davantage pour légitimer le rôle et l’action de l’ASN ! (Je pense d’ailleurs que cela est assez inutile, étant donné les misères qu’ils font subir à EDF sur le chantier de l’EPR normand). Le message qu’il souhaite faire passer est : « Attention, l’ASN a la possibilité de dire STOP ! » Pour reprendre votre comparaison automobile, c’est un peu comme si votre centre de contrôle technique vous disait : « Ben mon cher monsieur, après 4 ans, ne comptez pas sur votre voiture parce que j’ai la possibilité de ne pas vous attribuer votre petit macaron » (sauf que le garagiste, il s’en fout d’être légitime tant qu’il est payé ^^).
Par ailleurs, vous retombez dans le catastrophisme des chiffres impressionnants (que je vous reprochais dans votre précédent billet) en citant le chiffre de 5800 milliards d’euros. Je rappelle que ce chiffre n’a rien d’officiel et a même été réfuté (de manière polie) par l’IRSN ! (LIEN) Il ne correspond absolument à RIEN ! Prenons l’exemple du Japon, où une catastrophe naturelle a causé des dommages inimaginables, tué 20 000 personnes, causé de graves dommages sur 4 réacteurs nucléaires et entrainé l’arrêt d’une cinquantaine d’autres. Il ne me semble pas que l’économie japonaise soit à l’agonie, au contraire : LIEN Le chiffre d’une à quelques centaines de milliards semble bien plus réaliste pour un scénario majorant et un périmètre d’étude très vaste (40% du coût attribué par l’IRSN à la dégradation de l’image) et il suffit déjà amplement !
Enfin, par rapport à la liste des accidents que vous mentionnez, l’arrêt automatique du réacteur à Bugey est plutôt rassurant (cela montre que les automatismes fonctionnent). Puis vous allez vite en besogne en affirmant que l’accumulation de « petits incidents » (regrettables certes !) entrainent irrémédiablement un accident majeur ! Ce n’est pas parce que votre autoradio ne marche pas et que votre rétroviseurs est cassé que vos freins vont vous lâcher à 130km/h sur l’autoroute ! Par ailleurs, je trouve justement que l’accès à ces informations est également un gage de transparence dont beaucoup d’industries devraient s’inspirer (agroalimentaire, pharmaceutique, ...).
D’une manière plus générale, il faut remettre ce chiffre de 55 Mds€ dans son contexte : - c’est un coût étalé sur près de 10 ans, - destiné à sécuriser et prolonger un parc qui produit 75% (420TWh en 2012) de notre électricité avec le luxe de produire peu de CO2 - le montant de la CSPE représentera certainement davantage sur la même période (5Mds d’€ en 2013, en augmentation) ! - Plus de 10Mds vont être prochainement investis pour les projets éoliens offshore sur les côtés bretonnes (il ne s’agit pour l’heure que d’une estimation) pour un potentiel de production annuelle de 9TWh. - Le parc nucléaire devrait justement permettre de financer les ENR (LIEN)
Donc non seulement les investissements dans les ENR sont extremement importants actuellement (peut être même supérieur au nucléaire en valeur absolue), mais en plus ils sont moins « rentables » (électriquement parlant) et le nucléaire sera utilisée pour financer les ENR. De quoi se plaint on ?
Il y a deux vrais paradoxes dans votre billet : d’un côté vous craignez un « Fukushima » français, de l’autre, vous regrettez que l’exploitant investisse pour prendre en compte les leçons de cette catastrophe. Puis d’un côté vous dites que ces 55 Mds devraient être investis dans les ENR, mais non seulement ces 55 Mds profiteront indirectement aux ENR qui font déjà l’objet d’investissements très importants !
Vous avancez des solutions comme la méthanisation et la géothermie de grande profondeur. Pour la première, est ce que vous auriez des sources pour le potentiel que vous avancez ? Quant à la deuxième, des expériences « grandeur nature » ont eu lieu (notamment en Alsace), et ont montré des risques sismiques (qui peuvent être réduits en jouant avec la chimie de l’eau mais je doute que cela passe en France après l’épisode du gaz de schiste). Puis même si le potentiel est intéressant à certains endroits du globe, il reste bien faible vu les besoins et ne peut constituer une solution globale.