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timiota

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  • timiota 21 septembre 2009 00:02

    Bah, de toute façon, dans le temps d’un quart de vie, tout change trois fois.

    Le bio carburant est bien puis pas bien

    Le DDT est bien puis pas bien (et en fait pas si mal, dommage pour les pays à malaria qui en ont été de facto privé)

    La voiture électrique est bien, puis pas bien quand on verra qu’on ne peut pas recycler tout et qu’il faut bcp de cuivre et de CO2 pour alimenter les stations services de recharge.

    Je crois que l’ami Dugué point plutôt l’absence de cohérence entre

    (1) le besoin d’un profond changement du savoir-vivre pour connaitre son « empreinte » (relire le rapport Brundtland, 1986, il faut que les gaspilleurs aient les signaux directs de leurs excès pour qu’ils changent) et

    (2) la capacité à être un parti poltique en l’absence d’une révolution, donc un parti amené à vivre entre les lobbys et la crainte de ne pas être réélu, etc.
    Toutes choses se traduisant par une fuite en avant vers des objectifs « écolos-réifiés » qui sont superficiels quand on ne se donne pas les moyens (mais qui les a ?) de contrôler la géographie urbaine et la valeur ajoutée dans leur relations complexes entre eux et avec dame Démographie et son compagnon Commerce Extérieur, quand le Cupidon du Crédit ne s’en mêle pas à son tour.

    A cette aune, ni Bové ni DCB n’ont une importance particulière dans la Martingale.

    S’imposer, en revanche, des expérimentations, avec des évaluations « garantie sans indicateur quantitatif » à base de bon sens (ou de discordance reconnues entre « les » « bon sens »), c’est à dire qu’elles viseraient , ces expérimentation, à établir des modes de production culturels et matériels où chacun peut sentir la finalité de son choix sur l’ensemble d’une chaine,
    voila qui honorerait l’humanité (zut, je me réveille, Jaurés est mort)



  • timiota 17 septembre 2009 10:04

    Les chiffres, les Lumières, la grammatisation (deleuzienne), carburant de nos avancées et , souvent dans notre phase d’overdose d’information, poison de notre entendement.



  • timiota 16 septembre 2009 19:04

    Oui, taktak, je vous donne mes grains à moudre :

    - Peripate est intéressant en essayant de rejeter dos à dos freshwater (Chicago) et saltwater (Keynes). Mais dans ce cas, il me semble que le principal élément pour sortir du débat finance/production dans l’oeuf et la poule est l’élément cognitif. Il y a une crise des connaissances que les uns et les autres ont de la production, de la capacité à spéculer et de la capacité à noter. Aglietta en voit un bon bout, peut être pas tout, soit.

    - Marx et la baisse tendancielle : oui mais dans un cadre anthropologique plus large. A ce niveau, Stiegler me parait viser assez juste (en encadrant le côté Freudien de perte d’énergie « libidinale » toutefois).

    C’est au fond la dynamique des « protensions » et rétentions qui nous guide. Dans les industries culturelles de masse, les « protensions » disparaissent car les singularités des gens sont aplaties, dans les « user profiling » et autres délices du marketing. Cela produit de la « misère symbolique », des gens qui ont perdu leur savoir-faire/savoir-vivre. Et qui sont des prolétaires au sens de Marx, en bonne partie. Même si ce sont économiquement des cadres, par exemple. Car il faut sortir de la lutte des classes économiques. Le recrutement des grandes écoles en France suggère par exemple que les classes sont les classes** cognitives ** aujourd’hui.

    Ce qui permet de dire que l’UE n’a pas tout faux en visant une économie de la connaissance, au sein de ses horreurs libérales.

    Ce fut d’ailleurs la connaissance qui a alimenté si on relit Todd, la meilleure espérance de vie des français dans le Sud, n’ayant pas de grosses ressources industrielles et agricoles dans la période 1900 1950, les femmes ont favorisées l’éducation de leur progéniture, garçon ou fille, et c’est la génération qui a fait les riches heurs de l’administration française, avec de la culture à revendre assez souvent.

    Bref, oui, les au-delà anthropologiques du débat soulevé par Krugman sont riches.
    Quant à l’économie quantitative, elle n’a qu’un rôle d’appui : tous les business plan du monde sont faux, c’est archi-connu, aucune prédiction ne tient la route. En revanche, celui qui a mis ensemble des prédictions et des états de marchés dans un domaine X Y, on admet qu’il a conquis là son brevet d’entrée dans l’entreprise.

    Certes, cela éloigne d’une vue pragmatique et conduit aux nombreux projets techniquement ratés qui existe, c’est aussi un bât qui blesse dans la boucle épargner, produire consommer. Ce cycle n’est « réussi » que pour fabriquer des merdes en Chine à la pelle, si on peut finir par donner une idée de ce qui « marche » dans ce monde.

    Désolé pour la plupart de lecteurs , mais j’essaye de raisonner plus associativement que rationnellement, je sais que c’est dur à lire... merci.



  • timiota 7 septembre 2009 23:54

    "c’est l’interaction d’intérêt entre le militant et certains leaders.
    Je m’explique : 
    La très grande majeure partie des militants du PS sont des salariés du publique (agents d’Etat et de collectivité territoriale, société publiques) en général, et de l’Education nationale, en particulier.« 

    A encadrer : »l’interaction d’intérêt« , quel clarté ! communauté ? conflit ?
     »la très grande majeure partie«  : quelle vastitude que n’eu pas renié Hassan II en son temps.
     »du publique ...Education nationale" ; là où l’on apprend en public bonne causette et bonne orthographe ?

    primaire



  • timiota 6 septembre 2009 01:39

    Le « fast trading » est un peu une Taxe Tobin prélevée par les lièvres sur les sages tortues.

    J’avais lu l’article du NY Times qui précisait aussi qu’il fallait payer un « droit dinitié » pour connaitre un certain temps avant les autres acteurs du marché les ordres les plus frais (ca doit se compter en farction de seconde, ce degré d’initiation).

    Pour voir l’impact, le gain a été effectivement qqs milliards de $, mais c’est pas 3% de tous les gains car les différences de prix mises en jeu sont minuscules entre achat et ventes, le 1 pour mille. C’est pourquoi ils peuvent faire 60% des transactions et ne rien en tirer.

    Même si Nasdaq et BATS n’avaient pas renoncé, je crois qu’en gros, ce genre de numérisation poussée conduit à un « comportement fluide », comme la pèche des petits bateaux par les enfants, il faut viser sur cible mouvante, continument mouvante, et ne plus escompter qu’avoir vu un ordre au prix X vous garantisse de l’effectuer. Ca obliger a le faire plus statistiquement, mais c’est ce que font les traders de toute façon, ils perdent 40% et gagnent 60% de leurs coups, sinon, ils ne feraient pas de pépète, paralysés par la peur de perdre.

    Sur le fond, la finance ainsi poussée n’a pas l’air de créer de richesse, il faut en convenir au mois en apparence, elle semble même prolétariser les investisseurs et opérateurs eux-mêmes dans le sens où elle les prive de tout savoir-faire. On entre ainsi dans une technique ésotérique qui rend les gloses et les textes scholastiques médiévaux symapthiques et éclairantes en comparaison. Une analyse « en boucle fermée », avec tous les ingrédients autour de l’activité de trading, semble très délicate à définir.

    A vrai dire, le ver des rendements décroissants qu’on devine à l’oeuvre dans le fast trading est aussi présent dans ce grand corps financier pas si malade que dans les recoins plus industriels qu’aime Imhotep (et bien que je le comprenne) : en effet, un grand groupe ne sait pas produire de la richesse originale, c’est une loi bien connue de l’industrie et auxquelles n’échappèrent que de rares exceptions (Xerox, 3M, Kodak, Corning, Bell en son temps). La propension à gacher du « vrai projet concret » est incommensurable dans ces groupes. Ils se refont par leur capacité à gérer les « lois d’échelle », c’est à dire à être crédible pour faire croitre et appliquer une innovation sur des marchés à 100 Meuros (1 milliard de feu FF !).

    Je vous laisse continuer à carboner (TTC) sur le sujet...

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