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timiota

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Derniers commentaires



  • timiota 1er septembre 2009 02:50

    Oui

    et lisez Bernard Stiegler, sur le consommateur comme prolétaire moderne
    ayant perdu ses savoir-vivre/savoir-faire

    (Mécréance et Discrédit ou Réenchanter le Monde avec Ars Industrialis)



  • timiota 24 août 2009 00:28

    Pour que deux milieux s’interperénètrent et se fertilisent, il faut
    (i) qu’ils existent
    (ii) qu’ils se rencontrent.

    Il faut donc garder un noyau très dur de science de base, et savoir l’entourer d’une couche de contact de « science appliquée », expressions qui est considéré comme plutot « sale » en France , mais bcp moins ailleurs (Allemagne, Afrique, USA, BRIC) .

    La couche de science appliquée sert alors de contact aux entrepreneurs.

    Pour le nombre de brevets du CNRS, oui il y en a un nombre absolu pas moche (285 par an de mémoire) , mais il n’y a pas d’équivalent en taille d’organisme européen centralisé.
    Et la culture du brevet fait l’objet d’efforts désespérés (car ils ne touchent pas au noyau du pb) de la part du CNRS lui même. LE CNRS ne tire de revenus de brevets que d’une poignée d’entre eux (dont le taxol). 
    Quoiqu’il dise de la valorisation des brevets récents... il partait de très bas sur ce point, et de l’autre côté, vu par une start’up, il avait accumulé assez de casserole pour qu’on évite d’avoir un brevet CNRS attaché par une ficelle quand on se présente devant un investisseurs, car celui-ci se demande ce que le CNRS fera s’il garde la co-propriété ou un droit de licence sur le brevet, et que la start’up vivra ses phases suivantes (gonflement (augm de cap) ou vente ou fusion acquisition...).
     A titre d’exemple, l’IFP (Inst Français du Pétrole) qui ne possède que 5 fois moins de personnels que le CNRS et sans doute pas mal de gens de terrains (aller conseiller/encadrer la prospection de ci de la, c’est aussi leur métier) , fait 2/3 de brevet (un petit 200/an de mémoire) car les enjeux sont énormes, une petite économie sur une prospection ou sur le raffinage peut avoir des gros impacts, idem sur la sécurité des pipe line, sur le traçabilité, etc.

    Bref, il faut créer ce que Stiegler/Simondon appellent des « milieux associés », des endroits/systèmes ou les gens se connaissent assez pour comprendre leurs buts réciproques (« protentions », opposées de « rétentions ») et dans une start’up, au moins 50 % de gens ne sont pas la pour le fric (surement pas au début en tout cas) mais pour le mode d’actions en projet forcément flexible et plein d’inconnues, et pour la contrepartie donnée plus rapidement à un résultat donné, sans attendre deux ans pour savoir si, après avoir publiés votre article, il est cité N fois.

    Le débat ici a encore de la tenue, pourvu que ça dure.
    Ce serait bien que les intervenants comprenne que le but n’est pas de coller le balancier d’un côté ou de l’autre, c’est d’inventer l’éther où il se meut ! (meuh oui  !)



  • timiota 24 août 2009 00:06

    Sur un campus aussi prestigieux que l’Ecole Polytechnique,
    eh bien, j’ai eu connaissance d’un exemple assez clari où l’on ne veut pas vraiment sur place d’une start’up à la croisée de domaines porteurs (santé, photonique) et qui commence à avoir des ventes, car ...
     euh, car il n’y a pas de pilote dans l’avion,car la notion de « campus » à polytechnique est jeune, car elle et est vécu en mode « juxtaposition », sans esprit de collaboration...
    Ajoutez à ça que la start’up a eu un long démarrage ce qui la met en catégorie « moins jeune jeune pousse », et les dirigeants des grandes institutions deviennent assez aveugle au calcul « bénéfice long terme/bénéfice court terme ».

    Le campus proche de Paris Sud (ORSAY) est aussi un peu « belle au bois dormant » . Son service entreprise (SAIC) est chichement dimensionné en comparaison du gigantesque nombre de chercheurs locaux, quasi le plus grand de l’hexagone. Sauf que « on ne leur a jamais dit bien fort » que leur mission pouvait avoir une suite entrepreneuriale. Et ce sont donc des chercheurs au palmarès excellent (un peu comme A Fert, qui est un peu un ovni quand même par sa collaboration Thales) qui ne sont pas mis en état d’esprit d’appliquer cela à des innovations.

    Je n’ai pas encore tout lu, j’imagine qu’il y aura les cotés PILE et FACE pour le CNRS (et la fac) , qui contient certes sa fractions de glandus, mais aussi sa fractions de gros mordus.

    Une initiative pour réconcilier un peu tout le monde et qui a eu un prix, je crois, la filière « innovation entreprise » qui s’est développée, je crois, à l’Institut d’Optique sur le même campus de Palaiseau que polytechnique dont je parlais au début.... à suivre ?

    Je m’en vais lire la suite



  • timiota 21 août 2009 20:22

    Pas un seul argument de dose ?
    C’est vrai que ça fatiguerait d’essayer de comprendre.
    Quelqu’un a essayé de cultiver des salades sans anti-limaces ? bonne chance !

    Admettons que c’est dur de relativiser :
    ***** COTE PILE *********

    la caféine est 10 fois plus létale que le glyphosate, composant actif du round up (5g/kg au lieu de 50g/kg de mémoire).

    Ca se laisse boire pourtant. D’ailleurs une bonne partie des pbs du Roundup vient des autres éléments (additifs etc.).

    Nous vivons dans un monde (un peu) radioactif (testez vos copains bretons et limousins et leurs eaux).

    Depuis que nous avons inventé le feu, nous vivons dans des particules en suspensions pas sympa du tout (les hauts plafonds sont mieux que les bas, c’est tout ce qu’on avait trouvé pendant longtemps).

    L’agriculture « bio » du moyen age avait à peu près déforesté la France vers 1300 (moins de forêt que maintenant), et il lui manquait d’avoir compris les fumures pour améliorer les rendements. On a nourri 10-20 millions de gens, mais à quel prix pour la foret ?

    Le Bacillus Thurigensis, dont la toxine de la pyrale est produite par le mais Bt (OGM) est vendu comme ....« insecticide bio » de longue date (en spores) pour les infestations de pins par les chenilles. Vous en avez surement respiré un peu, de ses gènes à lui, et toutes les plantes aussi, il vit dans le sol. On ne sache pas que tellement d’autres êtres vivant ait adopté ce bout de gène puis l’ait exprimé, alors que les bactéries échangent volontiers du matos génétique avec tous nos amis les virus.

    L’interdiction du DDT (qui ne tua personne jusqu’alors) a laissé mourir N millions de pauvres de la malaria (pour des raisons capitalistes en diable, c’ets une autre histoire) faute d’éradiquer l’anophèle (ah éradiquer... on en oublierait de positiver, on a vaincu le choléra, la variole, et même, l’ulcère qui était pas un ami sympa jusqu’en 1990, vilain helicobacter pilori, vade retro)

    Bon, allez,

    ********* COTE FACE ******** :
    - Nous avons réussi à faire que les bélugas du St Laurent soient les mammifères les plus touchés par les cancers de la planète, de loin, par les organo-chlorés faits dans les usines des Grands Lacs (20% de l’eau douce mondiale, mais quelle eau ?)

    - Nous ne connaissons pas les effets cumulatifs, en effet, et les doses ont été folkloriques suivant les pressions des agriculteurs et des industriels. L’importance des pluies n’est prise en compte (choix d’épandage lié aux précipitations) que depuis peu de temps.

    - Le pire sans doute : il semble que les engrais actuels (azote phosphates) nécessitent sous leur forme chimique des énergies incroyables par personne occidentale nourries : plus de 1000 l de pétrole /personne/an : faire de l’ammoniac (la base) ou extraire des phosphates coute cher, et vient de choses fossiles (énergie thermique +CH4 + gisements...).

    - Enfin, toute personne qui a été hors des villes un peu policées des USA comprendra qu’ils (les citoyens US) ne savent pas se nourrir à un point si grave qu’il est urgent qu’ils s’abstiennent de donner des leçons. Corn Syrup a gogo, sucres modifiés ou non dans les moindres recoins, ca etre spécial et peut meme rester « naturel » (maltitol tansformé à partir des végétaux « fruit only » sur l’étiquette, no problemo).

    ************* PILE/FACE************

    Bref, je déduis de cet état de chose que certes les pesticides sont un danger, mais que notre difficulté à avoir l’information et du coup notre facilité à produire de la connerie collective par voie médiatique, tout cela fait un danger qui intoxique bien plus vite... l’esprit.

    Soyons donc simplement ordonnés, ni pile ni face, acceptons qu’il faille aller au dela du régime de dénonciation et de complot ... au régime de compréhension.
     On y croyait d’ailleurs. Ca s’appellait l’éducation Autrefois. De proche en proche ca s’apelle l’académie et ... la starac ; super non ?
    Le quart d’heure de célébrité warholien me parait donc le premier pesticide mental. Soyons ordonnés et commençons par le commencement.

    Ciao



  • timiota 23 juillet 2009 17:52

    Ce que j’en ai compris est assez le contraire de l’ami Dugué :

    On verse un « droit à faire du CO2 » de 300 euros à chaque français, et on lui reprend une taxe qui dépend de sa consommation. Pour les frugaux, le bilan est positif, pour les dépensiers, il est négatif.

    Je ne suis pas spécialement outré par ce principe dans la mesure où on admet qu’ il faut une incitation, mais l’assiette resterait une question épineuse. Pistes :
    - consommation directe de carbone fossile sans récup de CO2 (essence, fioul ou gaz de chauffage, de cuisine)
    - consommation indirecte (avion, train, bus)
    - consommation par emprise sur l’environnement : mon pavillon avec son gazon ras dans le jardin récupère bcp moins de CO2 qu’une friche forestière (dont les fondrières dégagents du méthane toutefois) et les champs qui font le paysage de la France ont réduit la diversité, u npeu avec le bocage, beaucoup avec la moissonneuse batteuse et les immenses champs céréaliers.
    Et pendant ce temps là, les vaches rotent du méthane.

    Bref, il me semble qu’il faut réfléchir avant de jeter papy Rocard aux orties, il fait partie des économistes qui ne font plus d’équations (ouf) et qui connaissent la démographie (cruciale).

    Relativisons sur 1500 ans :
    Nos ancêtres nous ont laissé une ardoise sous forme de défrichage des forêts (fin d’une biodiversité, le plus grand changement écologique en France se déroule de 800 à 1800), nous continuons de pomper sur ce côté biodiversité directement (agriculture intensive) et par déplacement du climat se réchauffant (20 km par an vers le Nord pour certaines espèces et certains lieux, espèces qui ne suivent pas toutes). Il n’y a pas de limite dure à ce crédit, on peut rester des cafards dans un coin. On peut aussiévoluer en bien : On aurait pu continuer aux CFC et laisser le trou d’ozone bruler son bout de l’hémisphère sud, on est arrivé à l ejuguler en renonçant ax CFC. Et pour ce qui est de devenir des cafards dans un coin : on risque autant de le devenir par bêtise, par fin du désir, et autre désaffection (Stiegler ou Ellul ou encyclopédie des Nuisances...) que par absence de ressource pour se nourrir.

    Rocard est presque le seul à avoir un créneau pour ouvrir un débat : « attention c’est compliqué, réfléchissons-y », mieux qu’un Hulot. A nous d’argumenter, mais faut-il réfléchir d’abord ou couper des têtes d’abord ?

    IL faut dégonfler la bulle écologique pour éviter de la vivre comme une connerie rajoutée d’en haut, c’est assez clair dans les commentaires ci-dessus et je le pense profondément. Mais il faut alors admettre les conséquences pour naviguer : vivre avec du nucléaire pendant 150 ans encore, et admettre que de ci de la, nos descendants aurons besoins d’un vieux truc appelé Compteur Geiger pour éviter les fuites radioactives du sous-sol qu’engendrera un stockage assez massif. Cela est maitrisable techniquement : le réacteur nucléaire naturel d’OKLO au Gabon, a fonctionné (ily a 1500 millions d’années quand l’uranium était bcp plus riche et se concentrait géologiquement) avec tous les restes retrouvés sur place (c’est comme ça qu’on a validé son fonctionnement, son cycle, ses isotopes).

    Mon avis à l’air d’être le seul à peu près« pro-Rocard » car il réfléchit. Je ne le vois pas faire des taxes pour le plaisir, certes le monde marche sur la tête, mais l’augmentation de productivité (hors krach) est une réalité qui devrait (si tout allait bien) permettre aux richesses produites d’assurer une vie décente à tous. Le surplus est soit taxé et contrôlé par le parlement, soit accaparé et dilapidé par des riches (piscine individuelle, haras et yacht, utilisés une fois par an...) ... et/ou par des traders. Faites vos jeux.

    Bonnes plantations

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