Oui désolé, ce n’était pas un texte à trous...encore que...
La citation complète de cette conclusion du livre de Laborit est la suivante :
« Il y a quelques mois, dinant chez des amis, je fis la connaissance d’un polytechnicien sur lequel reposent de lourdes responsabilités sociales et économiques. La conversation fut vite animée et je ne tardai pas à deviner une certaine aggressivité dans le comportement de mon interlocuteur. Puis brusquement il se détendit, un sourire illumina son visage et il me dit : »J’ai compris, vous êtes un empirio-criticiste.« A partir de ce moment, m’ayant classé avec un mot, il n’adressa pratiquement plus la parole à cet objet que j’étais devenu pour lui. »
Il s’agit bien sûr d’un clin d’oeil à ASTROV qui fait « référence à certains commentateurs de votre critique » et opère une oxydo-réduction de l’objet « Serge Halimi » qui appartiendrai « à un courant de pensée ».
Les nouveaux chiens de garde, dont je n’ai pas terminé la lecture, semble être au contraire un livre délicieusement très froid (à supposer la chaleur des courant de pensée) dans le fond, même si les chapitres se terminent en général par une petite pointe d’ironie. Ceci-dit, au crédit de Astov, la notion de « classe » arrive d’emblée via la sphère décrite : journalisme de classe cotoyant, tout proche, décideurs industriels et politiques.
Effectivement, ce livre est engagé, mais vers où ? Oserait-il nous dire que la notion de classe est toujours d’actualité ? Veut-il briser les tabous des copinages et des hauts salaire ? Ou simplement nous informer à son tour de ce qui se passe dans une certaine profession et dans un certain milieu ?
Quel toupet ces « moralistes ».