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Commentaire de Martin sur AgoraVox

sur L'Union européenne et sa « carte bleue » pour faciliter l'immigration non-européenne


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Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 6 octobre 2007 11:42

À la lecture des commentaires je souhaite apporter un complément à mon article. Cela me permet d’insister sur certains aspects du sujet exposé.

Et je précise que je suis immensément honoré qu’il se trouve des lecteurs qui se donnent la peine de bien vouloir lire mes articles que je propose ici dans le cadre de l’échange démocratique d’opinions. Je me réjouis de tout commentaire qui apporte une contribution constructive à la discussion démocratique et qui nous permet d’avancer vers la vérité, quel que soit le sens de cette contribution : en accord ou en opposition avec mes opinions.

Permettez-moi de développer des compléments notamment autour des thèmes introduits dans le commentaire apporté par Pie 3,14 (IP:xxx.x7.24.150) le 6 octobre 2007, que je cite : « Cet article tente de nous faire croire que la commission européenne va imposer aux pays membres une politique migratoire qu’ils ne pourront refuser. »

Mon opinion est que cet article traite du sujet fondamental pour la société européenne. L’avenir que l’on préparé ainsi, par l’immigration massive non européenne destinée à remplacer la population européenne actuelle, est pour les peuples européens en vérité une voie vers l’absence d’avenir. Si c’est « être ou ne pas être » qui se décide ainsi, tout le reste est secondaire. Les autre sujets de politique ou de société n’ont que peu d’importance face à ce sujet-là : « être ou ne pas être ».

Concernant ce sujet comme concernant les autres questions qui relèvent des décisions politiques, les articles que l’on peut écrire, sur AgoraVox ou ailleurs, peuvent-ils amener les politiques qui sont au pouvoir à respecter les règles fondamentales de la démocratie véritable ? Quelles actions faut-il entreprendre pour obliger enfin les politiques au pouvoir à mettre en application la démocratie véritable, la démocratie dans laquelle chaque décision politique répond aux souhaits de la majorité des citoyens qui se sentent concernés par la décision ?

Cet article expose le fait que les instances de l’Union européenne mettent en place la politique d’immigration massive en provenance d’autres continents. Cet article donne les chiffres quant aux flux d’immigration non-européenne que les politiques européennes appellent de leurs vœux. Cet article explique qu’est-ce qui motive les politiques pour prendre ces décisions. Cet article explique que la volonté démocratique de la majorité des citoyens européens n’est pas prise en compte lorsque sont mises en place ces décisions qui conduisent aux changements fondamentaux de la population européenne.

Cet article ne prétend pas que la Commission européenne prend des décisions de façon indépendante.

Il se trouve que les politiques européens, qui se succèdent au pouvoir depuis des décennies dans les États membres, jouent un double jeu. Ils jouent une comédie pour le public local, à l’intérieur de leurs États membres, et d’autre part ils prennent par l’intermédiaire des instance de l’Union européenne des décisions fondamentales pour l’avenir de citoyens.

Voici un exemple : lorsqu’il était candidat à la présidence de la République française, M. Sarkozy a déclaré qu’il est opposé à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Il apparaît à présent, après son élection, que c’était semble-t-il une déclaration neutre, qui ne l’engageait en rien. Une déclaration peut-être aussi neutre que celle qu’un général français avait jadis prononcée depuis un balcon devant une foule nombreuse : « Je vous ai compris ! ».

M Sarkozy a-t-il promis de façon claire et certaine qu’il fera tout pour arrêter le processus d’adhésion de la Turquie ? Peut-être pas. M Sarkozy peut continuer à faire des déclarations médiatiques « contre l’entrée de la Turquie », mais nous constatons que le processus d’adhésion de la Turquie, conduit par les institutions de l’Union européenne, continuera. À l’heure actuelle, il semble que M. Sarkozy a simplement fait des déclarations qui étaient censées lui apporter des voix des électeurs qui n’ont aucun autre moyen de voter pour arrêter le processus d’adhésion de la Turquie. C’est bien un exemple qui montre que dans les faits les politiques au pouvoir ignorent la volonté de la majorité des citoyens tout en parsemant leurs discours du mot démocratie.

Ceci dit, il ne faut pas croire qu’on n’y peut rien, que l’Union européenne, plus exactement les institutions de l’Union européenne, décident de l’élargissement de l’Union européenne et que les politiques des États membres ne sont pas en position de s’y opposer.

Il faut se rappeler que les institutions de l’Union européenne ne sont pas autonomes quand elles décident de l’élargissement de l’Union européenne. La décision de ce genre est prise à l’unanimité du Conseil européen. Le Conseil européen réunit quatre fois par an les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne. Toutes les orientations importantes de l’Union européenne sont décidées lors de ces sommets périodiques. Cela concerne aussi l’élargissement de l’Union européenne à de nouveaux États membres. Pour ce type de décision les représentants des États membres (le chef d’État en ce qui concerne la France) doivent être unanimes, donc il suffit qu’un seul représentant d’État membre décide de s’opposer à une adhésion pour que cette adhésion ne puisse pas aboutir. C’est seulement plus tard, lorsque le représentant d’État membre a donné son accord (le chef d’État en ce qui concerne la France), que les parlements nationaux doivent ratifier la décision d’élargissement et le Parlement européen, composé de membres directement élus, doit donner son avis conforme. Donc le chef d’État français est en position d’arrêter l’adhésion de la Turquie s’il souhaitait vraiment l’arrêter.

Il apparaît donc que les politiques qui se partagent le pouvoir en Europe sont globalement favorables à l’entrée de la Turquie, puisqu’ils n’arrêtent pas ce processus. Peut-être qu’on peut soupçonner divers lobbies d’influencer les orientations politiques qui sont décidées par les politiques au pouvoir.

Mais dans tout cela, où est le respect du principe fondamental de la démocratie, le respect systématique de la volonté de la majorité des citoyens ? La majorité des Européens veut-elle prolonger le processus d’adhésion de la Turquie ? Les politiques tiennent-ils compte de l’opinion de la majorité des citoyens ? Les politiques au pouvoir sont-ils démocrates ?

Concernant l’immigration non-européenne, comme concernant toutes les orientations fondamentales pour l’Union européenne le processus est le même. Les décisions sont prises de manière conjointe, par les représentants politiques des États membres, au sein des instances de l’Union européenne.

L’immigration non-européenne entre dans le cadre global des actions répondant aux préceptes de l’idéologie mondialiste. Ces actions apparaissent sous la forme d’un processus qu’on a dénommé mondialisation.

La mondialisation a bien entendu aussi été imposée aux Européens de cette façon, par les politiques se réunissant dans des instances européennes et prenant des décisions sous la dictée des lobbies économiques et financiers qui pour défendre leurs intérêts prêchent la croissance économiques perpétuelle.

La globalisation des économies n’est pas venue s’imposer dans nos contrées européennes comme viendrait l’épidémie d’une maladie inconnue, à laquelle personne ne s’attendait. La globalisation des économies a été voulue et imposée en Europe par ceux qui dirigent les États européens et par les lobbies qui entourent les cercles au pouvoir.

La globalisation des économies a pour conséquence en Europe la perte des emplois, la destruction des moyens de production industriels et bientôt agricoles, ainsi que la dégradation des conditions de travail. Lorsque par exemple les entreprises délocalisent des emplois vers d’autres continents, au Maroc, en Chine ou ailleurs, les représentants des partis au pouvoir font parfois un déplacement électoraliste sur le lieu de la catastrophe économique et ils déplorent publiquement ces conséquences nocives de la globalisation. Mais en vérité ce politiques appartiennent aux partis politiques qui au fil des 30 dernières années ont mis en place la globalisation. C’est toujours le double jeu : d’un coté la comédie destinée à l’électorat local, et d’un autre coté les décisions mondialistes, face auxquelles ceux-là même qui les ont lancées prétendent qu’il n’y peuvent rien, car « la décision vient de Bruxelles ». Les politiques jouent un jeu hypocrite.

Ces orientations vers la globalisation ont par exemple été confirmées et renforcées lors du Sommet du Conseil européen de Lisbonne, en mars 2000. Rappelons encore une fois afin que ce soit clair : le Conseil européen réunit quatre fois par an les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne. Toutes les orientations importantes de l’Union européenne sont décidées lors de ces sommets périodiques.

Les orientations de Lisbonne, comme d’autres orientations qui visent les mêmes objectifs de globalisation, ont donc bien été décidées par les partis politiques qui en Europe alternent au pouvoir ces 30 dernières années ou plus.

Les orientations de Lisbonne se situent dans le cadre de la globalisation et leur but déclaré est d’améliorer la compétitivité des entreprises de l’UE en s’alignant sur les façons de procéder qui sont courantes dans les pays tels que la Chine ou l’Inde, où n’existent pas la protection sociale et la réglementation des conditions de travail des salariés. Cela signifierait reculer vers les conditions sociales qui étaient normales en Europe au début du 19ème siècle. En résumé à la place du libéralisme on vise l’ultralibéralisme, ou en d’autres termes, à la place du capitalisme avec visées sociales, on veut le capitalisme pur.

Si on veut remplacer les orientations de Lisbonne, par des orientations européennes économiques que souhaite majoritairement la population européenne, quelles que soient ces orientations souhaitées par la population, il faudrait que des mécanismes existent pour permettre aux citoyens d’exprimer et d’imposer leur volonté aux politiques.

Par le présent commentaire, j’apporte un complément à l’article, en évoquant le contexte du mondialisme, et en rappelant quel est le double jeu des politiques, je vais au delà de la seule question de l’immigration massive non-européenne que les politiques ont mis en place sous la dictée des lobbies.

Ces lobbies, ou groupes de pression en faveur des flux de plus en plus massifs d’immigration non-européenne, sont essentiellement de deux sortes.

Il y a d’abord les groupes de pression organisés au sein d’institutions internationales, telles que l’ONU, qui - comme cela est détaillé plus loin dans le texte - poussent à installer la masse croissante des Africains, sur le continent européen. Du point de vue de ces dignitaires des institutions internationales, l’organisation des flux migratoires toujours plus forts d’Afrique vers l’Europe, est la solution idéale pour résoudre l’incapacité des Africains de se prendre eux-mêmes en charge, et notamment est d’après eux la solution idéale pour résoudre les problèmes africains induits par l’incapacité des Africains de brider leur natalité, laquelle est devenue la cause principale de leur pauvreté.

Il y a aussi les lobbies qui représentent les très gros intérêts économiques privés, qui ont intérêt à maintenir un haut niveau d’activité économique en Europe, afin de continuer à s’assure un haut niveau de profits, veulent une forte immigration non-européenne. Dans le but d’accroître encore la richesse de quelques cercles restreints, les lobbies ont poussé les dirigeants européens à mettre en place une politique d’immigration, qui permettra d’importer 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe. Ce sont les objectifs chiffrés que l’ONU à fixés à l’Union européenne. La « carte bleue » permettra de régulariser le très fort flux d’immigration non-européenne qui est programmé dans les prochaines décennies.

Mon article décrit les faits. Les liens fournis dans l’article permettent de vérifier les chiffres qui sont avancés concernant l’ampleur des flux d’immigration non-européenne, qui est une immigration de remplacement (comme le précisent les textes de l’ONU), qui est certes une immigration en provenance pas uniquement d’Afrique, mais qui est ces dernières années devenue très majoritairement un flux massif et en augmentation en provenance d’Afrique (du nord et sub-saharienne).

Dans leurs décisions, les politiques tiennent-ils compte de l’opinion de la majorité des citoyens ? La mise en place des flux de remplacement de la population européenne a-t-elle été décidée d’après la volonté de la majorité des citoyens européens qui souhaitent exprimer leur opinion sur cette question qui est certainement fondamentale pour leur avenir et pour l’avenir de leurs descendants ? Les politiques au pouvoir sont-ils démocrates ?

Je souhaite à présent laisser la place aux commentaires d’autres lecteurs, qui je l’espère décideront encore de se manifester, quelles que soient leurs opinions. Globalement j’ai exprimé ce que je voulais dire sur ce sujet, et à présent j’estime qu’il est souhaitable de laisser les autres citoyens apporter leurs contributions au débat. Je les en remercie d’avance.


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