• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de skirlet

sur Le quart de la planète peut aujourd'hui parler une même langue


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

skirlet 1er décembre 2007 21:14

Supplément au sujet des études :

"L’argumentaire des militants en faveur de l’apprentissage de l’anglais en jeune âge repose sur l’existence d’études « prouvant » que plus l’enfant est jeune, mieux il apprend. Toutefois, les recherches en question sont rarement citées puisque leur véracité est contestable. Les trois hypothèses les plus importantes sont celles de la théorie de la plasticité du cerveau de Wilder Penfield (1953), de la théorie de la prédisposition biologique de Lenneberg (1964) et de la théorie de l’empreinte biologique de Konrad Lorenz (1958). Le problème est qu’aucune recherche scientifique fiable n’est arrivée depuis à valider les hypothèses de ces chercheurs et ce, malgré le fait que ces recherches remontent à plusieurs décennies.

En contrepartie, il existe plusieurs recherches démontrant que l’apprentissage des langues secondes se fait de façon beaucoup plus efficiente chez le jeune adulte. Une des études les plus intéressantes de par sa rigueur et sa représentativité est celle menée par Clare Burstall, chercheure pour la National Foundation for educational Research in England and Wales. Les résultats de cette recherche sont parus en 1975. La recherche s’est échelonnée sur dix ans auprès de 18 000 élèves apprenant le français langue seconde dans 125 écoles primaires britanniques. Les constats de cette recherche sont clairs : il n’y a pas d’âge idéal pour apprendre une langue seconde et, selon la chercheure, « il n’apparaît pas évident que les enfants plus jeunes seraient plus aptes que leurs aînés à apprendre une langue seconde. Si l’on doit tirer une conclusion, c’est plutôt le contraire qui serait vrai ». Autre effet majeur d’un apprentissage précoce : environ la moitié des élèves qui ont commencé leur apprentissage du français à huit ans affirment « en avoir assez » de cette langue une fois rendus au secondaire. Des sentiments négatifs sont même exprimés, tels que l’impression d’échec et d’hostilité envers la langue seconde. Pire encore, cette impression négative ressentie par les élèves des écoles d’Angleterre envers le français s’est malheureusement déplacée vers l’apprentissage des langues étrangères en général."

http://www.adeoq.qc.ca/apprentissage.languessec.pdf

« parce que ça veut dire qu’il n’y a pas de règles durables et que Zamenhof s’est fourvoyé dans les grandes largeurs »

Bravo, encore une affirmation basée sur l’ignorance du sujet. Les règles de l’espéranto définissent le noyau, le strict nécessaire, et entre une page de 16 règles et le volume d’un Grevisse il y a de la marge... L’usage a la tendence de se débarrasser des choses aberrantes (et encore, c’est pas toujours gagné), mais vu qu’en espéranto il n’y a pas de complications injustifiées, les règles restent stables.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès