@ Jean claude,
« Le régime féodal n’a pas été inventé par l’Eglise. »
Je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Je passe sur les « crimes » évidents commis au nom de principes religieux.
En revanche, si vous avez le temps, relisez les épitres de Paul et vous comprendrez peut-être qu’il s’agit en tout et pour tout d’un mode d’emploi de la féodalité, régime fondé sur l’existence d’individus « supérieurs », de « droit divin » et d’individus subissant un asservissement total, y compris sexuel (droit de cuissage.) Relisez la « collecte pour les saints » et essayez de me démontrer qu’il ne s’agit pas de l’exploitation des masses « inférieures » par la noblesse et le clergé unis dans un même but.
A la veille de la Révolution française, le clergé n’était-il pas le « premier ordre de la Nation » ? Religion très rentable, à n’en pas douter. Mais le problème est que les autorités religieuses qui détenaient le pouvoir de l’argent n’ont rien voulu céder à la noblesse. Ils sont tombés tous les deux dans le fossé.
Essayez de consulter les archives du XVIII° siècle d’un tout petit village de province. Vous aurez la surprise de voir parfois 4 prêtres, vicaires moines ou abbés pour 1000 habitants, avec des proriétés foncières d’une étendue incroyable, auquel on peut ajouter des droits de dîme, de novale, et les provilèges de franc-salé, etc... Bref, on peut dire que les prêtres opprimaient scandaleusement le petit peuple, se réservant le privilège de ne rien faire. Ceci est de l’histoire, je n’y suis pour rien. L’Eglise n’a jamais « tempéré » le système féodal, mais encouragé. Si vous avez un exemple précis, je suis preneur.