Je n’ignore rien de la fonction publique ; j’ai été fonctionnaire, mais écoeuré par les petites manigances
de la hiérarchie, je suis parti. Quand vos supérieurs font des choses idiotes et qu’ils vous forcent à aller
contre le bon sens, quand ils ne pensent qu’à leurs primes et négligent leurs subalternes, alors vous n’avez que deux options :
obéir ou partir.
Je ne sais pas ce que le mot de collaboration a à voir dans votre réponse ; l’émergence de ce mot si lourd
de sens est assez étonnant, et me semble bien mal tomber.
Quand les programmes changent sous les gouvernements, par caprices de ministres fusibles qui cherchent à plaire au public plus qu’à travailler dans le sens d’une éducation juste, alors nous sommes en droit de nous poser la question : " Est-ce que tout tourne rond ?"
J’ai passé un an en iufm ; le fonctionnaire que vous décrivez est hélàs remplacé par ce fonctionnaire plus
terre à terre : un salaire ad vitam eternam et la possibilité de faire construire. C’est aujourd’hui la motivation
d’une personne sur 4 qui rentre en iufm.
J’ai lu et appris les programmes de primaire ; j’ai passé le concours, et j’ai assisté à des séquences pédagogiques.
J’ai eu des professeurs qui ramenaient tout aux exigences d’un concours assez peu en rapport avec le métier qui nous attendaient. J’ai vu combien la démagogie était de mise : le "par coeur" prenant le pas sur la logique, la culture de la peur, les classes bondées et le peu d’envergure donnée aux aspirants profs.
Je n’ai qu’une seule question : pensez vous sincérement que l’éducation, aujourd’hui, est à la fois juste, humaine, digne d’une société qui prétend aider ses enfants à grandir, à faire leur place dans le monde, à être heureux ?
Vous esquivez soigneusement cette question. Je ne vois pas en quoi permettre aux enfants et aux adolescents de vivre leurs scolarité de la meilleure façon est un rêve interdit. Au contraire, c’est ce qui porte les meilleurs projets éducatifs.
Ps : premier lien, guy moquet ! je ne comprends pas. S’il y a un exemple de la bêtise du système EN, c’est bien celui là, le piège du sentimentalisme contre la vérité historique.
second, l’idée encore plus folle de confier la mémoire d’enfants juifs aux écoliers ; boulette plus grande encore que la précédente.
Je suis un peu dubitatif ; que cherchez vous à démontrer ?
Voici deux exemples clairs du danger à laisser les politiques mettre leurs nez dans l’éducation.