Difficile de ce sortir de ce débat où d’un côté, c’est la rationnalité et le tangible qui parle- La Planète qu’ils vont subir avec ses crises climatiques, sociales et économiques car ce n’est que le début- , rationalité qui n’a rien à voir avec l’amour, la tendresse, le fait de chavirer devant un petit bout , les projets qu’on fait pour eux etc.....
Concernant la dernière phrase de l’auteur, je pense au contraire que le respect passe par une vraie reflexion à plat, de ce qui autrement que de manière dictatoriale - en Chine- pourrait ressembler à une réduction drastique du nombre d’indivdus de la seule espèce qui met à mal la survie des autres sur terre et la sienne propre par une destruction systématique des ressources et une émission proportionnelle de déchets.
Il est impensable que la démographie, par le cumul perpetuel partout sur la Planète des interêts particuliers et de ce que chaque foyer estime comme son droit légitime, puisse grever à jamais la survie d’espèces qui elles, pour certaines ont survécu à plusieurs phases d’extinction - :
Lorsque Yves Pacalet écrit le livre " L’Humanité disparaitra , bon débaras " ce scientifique et environnementalisme n’ exprime rien d’autre que ce que Cousteau disait, à savoir que d’un point de vue de la survie des hommes comme celle de la vie sur terre, le nombre exponentiel d’être humains- en tant qu’espèce et non chacun pris à part- dépasse déjà largement les capacités de la Planète en matière d’assimilation des déchets et de capacité à encaisser les agressions. Ce ne sont ni des tortionnaires, ni des nazis...
Plus l’humanité se reproduit plus elle met en péril l’avenir des enfants qui sont à naitre et plus , d’une certaine manière, elle grève les conditions de vie et de survie de ses enfants.
Les adorables pitchounets deviendront des adultes et revendiqueront eux aussi le droit à l’énergie - il n’existe par d’énergie non polluante utilisable par l’homme-, à consommer - alors même que les terres arables disparaissent inéxorablement-, à polluer ..bref à utiliser les ressouces d’une planète qui déjà déclare forfait.
Il en est de la transition démographique comme celle de l’énergie, plus nous tarderont à infléchir notre manière entropique - exponentielle du tjs plus - de nous "reproduire" ou de consommer ,plus la transition imposée par une planète qui atteint ses limittes sera douloureuse.
Je sais que ce discours ne sert à rien, mais d’une manière certaine, on ne peut plus en faire l’économie.
Bien sûr que ce discours depasse de loin l’essai de Corinne Maïer, mais il n’est pas inutile de l’avoir en tête. Bien sûr, c’est à l’ Asie et à l’Amérique Latine que ce discours devrait être tenu et bien sûr qu’il serait inaudible et les réactions hyperviolentes, puisque faire des enfants est considéré comme un droit inaliénable...
Inaliénable jusqu’où ??? Jusqu’à quand ??
Si faire des enfants se solde par le fait de leur laisser une planète invivable, je ne sais pas si l’humanté fait un choix raisonnable. Or c’est cela qui est en jeu, tous les voyants sont au rouge, les mesures prises en Occident ,cosmétiques, et on fonctionne comme si tout allait continuer comme avant. Or la Planète que Zen laissera à son petit fils n’aura rien à voir avec ce qu’il a connu, mais pas de façon positive.
Alors, on continue ???