Passage du livre dans lequel SR définit sa position et relevé dans le journal "Le Monde" cité :
"Je propose, pour renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, de créer une cérémonie républicaine pour tous les jeunes, quelle que soit leur origine, pour le passage à la majorité à 18 ans, l’âge du droit de vote. Je crois aussi que le service national civil maintes fois proposé mais jamais réalisé doit effectivement être mis en place."
Dans ce passage, non analysé par l’auteur de l’article (et pour cause), il est question de tous les jeunes français et/ou futurs français c’est à dire ayant demandé à l’être à leur majorité comme la totalité des jeunes immigrés réguliers en ont le droit.
Quant aux autres, on ne peut en droit national actuel leur demander d’adhérer à une procédure qui ne les concerne pas dès lors qu’ils refusent de devenir français, ce qui ne les exclut en aucun cas du droit de vote éventuel accordé aux immigrés étrangers par le programme du PS et de SR, de la même manière que les ressortissants des pays de la communauté européenne qui ont ce droit sans avoir à être ou à vouloir devenir français. (En tant que français immigré en Allemagne je vote aux élections locales et européennes en Allemagne et à toutes les élections en France, mon épouse, qui a la double nationalité, vote à toutes les élections dans les deux pays).
Ma position personnelle est différente de celle de SR et du droit actuel français ; elle est plus radicale encore : je désire, au nom du droit prioritaire à le citoyenneté qu’elle que soit l’origine que soient dissociés le droit à la citoyenneté et la nationalité. Ce qui ne m’empêche nullement de soutenir des procédures d’intégration comme un service civil pour tous, à commencer, transitoirement , pour ceux qui entendent rester en France à titre de français.
Critiquer un programme est démocratiquement nécessaire, mais mentir sur son contenu est malhonnête et je n’ai pas besoin d’être ou de ne pas ségoléniste pour affirmer ceci : désinformer est anti-démocratique.