Son programme est exposé dans Constitution de la liberté (1960) : déréglementer, privatiser, diminuer les programmes contre le chômage, supprimer les subventions au logement et les contrôles des loyers, réduire les dépenses de la sécurité sociale, et enfin limiter le pouvoir syndical. L’État n’a pas le droit d’assurer la redistribution, surtout en fonction d’un quelconque critère de « justice sociale ». Son rôle est réduit à la fourniture d’un cadre juridique garantissant les règles élémentaires de l’échange. En 1976, il va jusqu’à proposer la dénationalisation la monnaie, c’est-à-dire la privatisatisation des banques centrales nationales pour soumettre la création monétaire aux mécanismes du marché. D’autres prises de positions semblent nuancer la radicalité de son libéralisme, il préconise par exemple la création d’un revenu minimum, mais cette proposition doit être pensée comme une réhabilitation de la loi anglaise des indigents et non comme la marque d’un « socialisme hayèkien » [
La théorie développée par Hayek est fondée sur une croyance partagée par tous les libéraux, des classiques jusqu’aux partisans des thèses autrichiennes. La métaphore de la « main invisible », qui assure dans la pensée d’Adam Smith l’adéquation de l’offre et de la demande sur les différents marchés, illustre parfaitement ce présupposé commun qu’ils cherchent tous à démontrer à partir de différents postulats : équilibre général de Walras, redéveloppé par Pareto ; ordre spontané du marché ou catallaxie pour l’école autrichienne. Celle-ci est le résultat d’actions non concertées et non le fruit d’un projet conscient. L’ordre du marché n’est pas voulu, pas planifié, il est spontané. ...
Une pensée dogmatique qui s’enracine dans des présupposés quasi-religieux...
Voilà une explicitation précise de la pensée du libertarien autrichien Péripate !
Merci, Zen !
Pour "la pensée dogmatique qui s’enracine dans des présupposés religieux", remarque, on l’avait clairement compris.
Saint marché priez pour vous,
Tu ne tueras point,
gnagnagna...
d’où la conclusion, absolument irréfutable que, comme je le dis depuis un moment, Péripate est un imbécile nuisible, qui essaie d’embrouiller son monde, avec des enculages de mouche sur des points théoriques et de fumeux discours jesuito-philosophiques, déniant la réalité, la transformant, faisant systématiquement de la désinformation et du noyage de poisson.
En fait, Peripate est un sectaire, dans tous les sens du terme.
Tiens, pour lui faire plaisir, une petite image pieuse de la secte des autrichiens...