par fifilafiloche 								 (IP:xxx.x8.228.94) le 18 décembre 2008 à 00H01 				 				
				
								
				
					A quoi servirait de conserver des effectifs plétoriques dans l enseignement alors que nous faisons de moins en moins d enfants.
Faux.
Combien seront nos chères têtes blondes et brunes sur les bancs de l’école dans une dizaine d’années ?
L’augmentation de la fécondité française depuis l’an 2000 devrait permettre d’éviter une baisse du nombre d’élèves. Ce cadeau démographique promet même une augmentation des écoliers au cours des cinq prochaines années, avant une baisse importante due à la diminution des femmes en âge de procréer. Au final, en 2015, l’école maternelle et primaire accueillera 91 000 élèves de plus qu’à la rentrée 2005. De quoi donner des cheveux blancs à tout ministre de l’Éducation !
Au collège et au lycée, c’est le schéma inverse qui se produira. Les effectifs d’élèves du second degré baisseront jusqu’en 2010 avant d’augmenter pendant cinq ans. Finalement, les établissements secondaires perdront 154 000 élèves d’ici à 2015. Mais la bonne nouvelle réside dans la réussite de cette classe d’âge. Selon les chiffres actuels, 64 % des enfants qui sont aujourd’hui en sixième accéderont à terme au niveau du baccalauréat.
Quant au nombre d’étudiants, il ne devrait pas vraiment changer. En 2015, l’université comptera 1 326 800 étudiants, soit 22 000 étudiants de moins qu’en 2005. Au regard de l’ensemble des élèves, le ralentissement de la démographie sera donc peu sensible. Au moins pendant un certain temps