@ tzecoatl
Ou plutôt d’une insuffisance de gestion étatique de la monnaie. Les états qui limitaient les taux des emprunts bancaires n’ont pas été générateurs de cette crise.
@ gdm
Nous sommes d’accord que le fait que la crise provient d’une mauvaise gestion de la monnaie par l’Etat. J’en déduit qu’il faut d’urgence dénationaliser la monnaie. Il faut que l’Etat permette aux banques de créer de la monnaie sans Banque Centrale. Il faut que les Etats cesse d’interdire la circulation d’autres monnaies sur leur territoire.
D’accord avec tzecoatl.
La majorité du problème actuel est constituée de la monnaie implicitement créée par le risque de contrepartie sur les produits dérivés non régulés. Si l’état gère la monnaie, il doit être honnête et efficace. Si ce sont les banques, l’état doit les réguler de manière honnête et efficace.
Il n’y a pas d’alternative à l’honnêteté de l’état, n’en déplaise aux libertariens : le sans-état s’appelle la loi de la jungle et on en voit le résultat.
@ gdm
Ce blocage fut la cause directe de chute des banques qui ne trouvant pas a emprunter, tombèrent en faillite.
Faux. Elles ne trouvaient pas à emprunter parce que leur situation économique était désastreuse. Si elle était florissante, on se serait bousculé.
Le niveau de l’endettement ne peut jamais être, en lui-même, une cause d’instabilité monétaire.
Euh ... la preuve ?
En 1999, la pression du gouvernement Clinton fut telle que Freddie mac annonça qu’il garantissait les crédits hypothécaires "subprime".
Le problème est donc plus le statut des GSE. Un truc doit être public ou privé, pas les deux. GDF-Suez est l’exemple-type du statut bâtard.
Les banques qui ont fait faillite manquaient de fonds propres.
Je répète : elles étaient sur-leveragées.
Nous allons aussi constater en 2009 que le LBO a poussé les entreprises à se vider de leur trésorerie, et beaucoup feront faillite en parfaite santé.
@ gdm
Vous n’êtes malheureusement pas le seul à penser que l’échange commercial ne créerait pas de richesses.
@ péripate
Il est donc de toute première importance pour les étatistes cohérents de nier que le marché est le lieu, l’échange le moment, où se révèle l’utilité d’un bien, et, donc, sa valeur.
Je suppose qu’aucun de vous deux n’est mathématicien, sinon vous auriez pris garde à la précision de l’énoncé : "tout échange commercial". "Pas tous" n’est pas équivalent à "aucun".
Pour développer mon humble avis, il faut prendre en compte le fait que l’acheteur est également employé, et que son achat peut le priver d’emploi ("principe walmart"). Le marché, comme la monnaie, suppose une régulation, en particulier sociale.