Merci Yoan, je commençais à désespérer...
J’habite Nice où le climat est clément, le centre compact ; il y a un tram et des pistes cyclables, la mer...
Mais pourquoi, samedi soir, la place Masséna était-elle déserte ? C’est vrai que la rue Mouffetard ne se ressemble plus, peut-être, mais d’une part ce n’est pas la seule, n’en déplaise aux beuveries estudiantines transfrontalières, mais c’est aussi vrai d’autre part que pour faire la fête, il faut en avoir et envie, et les moyens, et le temps...
Il y a peut-être aussi que les bals populaires parisiens d’août 1945 étaient plus gais que ceux de Londres en 1666 (l’incendie de Londres, désolé pour ce drôle d’exemple)...
Mais c’est peut-être également la même raison que celle pour laquelle la semaine dernière il y avait, justement sur cette place Masséna, environ 20.000 personnes ?
Et pas pour faire la fête, Mme Lagarde... qui nous promet la recession, en distribuant le paquet fiscal.
Quant aux commentaires du genre "on fait toujours la fête chez moi..." ou " il faut aller là pour faire la fête" (suivez mon regard...), il révêlent une jeunesse qui ne permet pas la comparaison avec l’esprit de la fête qu’il est on ne constate plus que rarement et qui a donné ses couleurs à la rue Mouffetard, loin de la saoûlographie évoquée ça et là. Il est certainement vrai que je suis un vieux con, mais pour reprendre l’argument, de "en Belgique ceci..., en Angleterre cela...", j’ajouterais seulement qu’en Angleterre justement, où j’ai passé des années et gardé pas mal de contacts... disons... nocturnes, c’est la Bérézina dans les pubs et clubs, et pas qu’à cause de l’interdiction de fumer, même si le facteur est indéniable.
Ne vous inquiétez pas, on a tous au moins un anniversaire par an : on a pas fini de penser aux fêtes d’antan.