@ Capreolus,
Ce que vous dites est d’autant plus vrai que de nombreuses études faites en Uganda ont montré que ces campagnes, si elles font s’améliorer la transmission des MST bactériennes, modifie peu ou pas du tout la transmission du Sida :
Lancet 2003 Feb 22 ;361(9358):645-52.
C’est d’ailleurs pour ces raisons que Guisselquist et al ont poussé en avant, sans succès, l’hypothèse d’une transmission hospitalière.
hiv infections in sub-saharian africa not explained by sexual or vertical transmission
Mounting anomalies in the epidemiologyof HIV in Africa : cry the beloved paradigm.
que l’on retrouve intégralement ici.
On se demande alors pourquoi l’OMS a repoussé cette étude sans l’étudier ni la critiquer par des références valides. Y a-t-il d’autres raisons - célées pour le grand public - qui motivent ces - trop - grands organismes ?
Cette histoire de Sida est pourtant bien pratique pour promouvoir le contrôle des naissances en Afrique, dont l’augmentation de la population a été ressentie comme une menace par l’administration américaine d’il y a quelques décennies.
Et pourtant, la population augmente inexorablement. Où est le fléau qui devait anéantir la population de ce continent ? Et les pays où le sida semble être contrôlé (de 30% de séropositivité en 1995 à 5% aujourd’hui) soi-disant par des intervention de type préservatif sont justement ceux où les équipes médicales et les épidémiologistes ont montré un impact minime de cette modification du comportement sur la transmission lorsque l’on étudie les choses sur le terrain et non derrière son bureau de Genève.