"L’ineffable Olivier Besançenot, quelques jours après s’être "inquiété des mouvements xénophobes suscités par la crise, notamment en Angleterre n’a rien trouvé à redire au slogan "la Guadeloupe est à nous, pas à eux" lancé par les manifestants".
Que l’auteur de cet article mette sur le même plan les mouvements racistes anglais qui divisent objectivement la classe ouvrière de ce pays au profit des capitalistes grands-bretons et la réaction légitime d’une population noire dominée par la puissance financière des Békés, ces descendants d’esclavagistes est curieux....
L’auteur ne nie d’ailleurs pas cette situation du monopole de la richesse par une minorité blanche, richesse dont les origines se perdent dans la nuit de l’époque du fouet....
A Paris lors d’une manifestation, outre le mot d’ordre déja cité,qui déplait si fortement à l’auteur, on a pu entendre des milliers de poitrines antillaises reprendre ce slogan "il est fini le temps des colonies !".
Et quand les antillais font remarquer que c’est une police blanche qui réprime leur mouvement qu’est-ce que cela a à voir avec des professionnels de la baballe, issus de cités où les jeunes jouent encore au foot, ce qui explique la proportion importante de jeunes issus de l’immigration et des anciennes colonies dans l’équipe de France de football ?
Demota appartient à l’UGTG, syndicat indépendantiste et ce fait est connu de tous en Guadeloupe. Aussi pas la peine de feindre de s’apercevoir que derrière le conflit social il y a un vieil arrière-fond de lutte anti-coloniale découlant de l’histoire de ce pays....
Racisme ? Regardez comment les antillais savent accueillir un blanc pourvu qu’il ne leur crache pas à la gueule...
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